Capitaine

Capitaine je mets ma plume au service de celles et ceux qui n'ont pas toujours la possibilité de faire entendre leur voix. Notre objectif : informer, sensibiliser.

N'hésitez pas à me contacter en privé en cas de besoin. Je suis disponible et à l'écoute..

18/08/2025
Excellence, Avec tout le respect qu’on vous doit, nous, simples Tchadiens, on veut être clairs : ce n’est pas l’enregist...
18/08/2025

Excellence,

Avec tout le respect qu’on vous doit, nous, simples Tchadiens, on veut être clairs : ce n’est pas l’enregistrement qui nous choque, c’est ce qui s’y dit !
Comment peut-on parler de 30 millions de salaire pour une vieille dame qui ne travaille même pas, alors que :

nos enfants s’assoient à même le sol faute de tables-bancs,
nos hôpitaux sont devenus des mouroirs,
dans nos villages, on boit l’eau des mares avec les animaux,
et même à N’Djamena, trouver de l’eau potable est une bataille quotidienne ?

Excellence, le peuple n’a pas besoin d’explications compliquées sur des “règlements de comptes familiaux”. Le peuple a besoin de justice sociale, de transparence et de respect.
Nous ne voulons pas entendre qu’il s’agit de calomnies.

Non ! Nous voulons voir des écoles équipées, des hôpitaux dignes, de l’eau potable pour tous et des salaires justes pour ceux qui travaillent vraiment.

Ce qui tue le Tchad, ce n’est pas la fuite d’un enregistrement. Ce qui tue le Tchad, c’est la misère du peuple face au luxe insolent de quelques privilégiés.

Capitaine@super fans

16/08/2025

Wardagou doit pitier son ex 🤔

15/08/2025

😁

🚨Par Fatima Barkaï Pourquoi le président de l’USCD signe-t-il des contrats miniers avec le Tchad ?Le président du U.S. C...
14/08/2025

🚨Par Fatima Barkaï

Pourquoi le président de l’USCD signe-t-il des contrats miniers avec le Tchad ?

Le président du U.S. Center for Diplomacy (USCD), Dr Rollan Roberts , ancien candidat à l’élection présidentielle américaine de 2024 ,est récemment apparu en première ligne pour signer plusieurs contrats miniers avec l’État tchadien.

Problème : l’USCD n’est ni officiellement reconnu par l’OPEC, ni enregistré comme entreprise minière. Pourtant, il conclut des accords concernant l’exploitation des ressources du Tchad sans réelle transparence ni consultation publique. Les citoyens tchadiens n’ont ni vu, ni bénéficié des richesses promises par ces mines.

Sur le site officiel de l’USCD, rien ne laisse penser qu’il s’agisse d’une compagnie minière. Leur rôle semble davantage celui d’un intermédiaire (“middleman”) représentant un client. Mais de qui s’agit-il réellement ? Quelle entreprise minière se cache derrière l’USCD ?

Contexte :

l’annonce officielle : Le 12 août 2025, depuis N’Djamena , Washington D.C., et N’djamena ont annoncé la signature d’un premier protocole d’accord (MOU) avec la République du Tchad. Ce texte couvre l’exploitation des terres rares, du pétrole et du gaz, et ambitionne de poser les bases d’une coopération sur plusieurs décennies, présentée comme bénéfique pour la croissance économique, la sécurité énergétique et la stabilité régionale.

Les zones d’ombre:

On parle ici de ressources stratégiques ,pétrole, gaz, terres rares, récemment découvertes. Mais cette situation rappelle à certains l’expérience douloureuse avec Glencore, où le peuple tchadien avait été tenu à l’écart tandis que ses ressources étaient exploitées dans l’opacité.

Les représentants tchadiens ayant signé ces accords disposent-ils réellement des compétences et de la légitimité pour engager le pays ? S’agit-il d’un véritable partenariat d’État à État, ou plutôt d’un montage privé où l’État est utilisé comme vitrine pour des intérêts étrangers ?

Analyse critique:

1. Manque de transparence institutionnelle
• L’USCD est présenté comme un centre diplomatique, pas comme une société minière. Sa légitimité pour signer des contrats d’exploitation de ressources naturelles est donc discutable.
• L’absence d’informations sur leurs partenaires réels ou sur les bénéficiaires finaux soulève des soupçons de conflit d’intérêts et de montage opaque.

2. Risque de “middleman diplomacy”
• Tout porte à croire que l’USCD agit comme intermédiaire pour le compte d’autres entités, potentiellement des entreprises minières ou pétrolières.
• Le fait de ne pas divulguer ces acteurs empêche toute vérification publique et peut masquer des pratiques de captation de rente.

3. Problème de gouvernance au Tchad
• Les accords semblent avoir été conclus sans consultation citoyenne ni débat parlementaire.
• Cela rappelle d’autres épisodes de gestion opaque des ressources au Tchad, comme avec Glencore, où les bénéfices nationaux étaient limités et l’endettement accru.

4. Enjeux stratégiques des terres rares et hydrocarbures
• Les terres rares et les hydrocarbures sont des ressources hautement stratégiques sur le plan géopolitique. Les céder dans un cadre flou peut compromettre la souveraineté économique du Tchad pour plusieurs décennies.
• Les “MOUs” (protocoles d’accord) sont souvent non contraignants juridiquement, mais peuvent ouvrir la voie à des contrats fermes qui échappent ensuite à tout contrôle public.

5. Communication politique et perception
• L’annonce insiste sur des bénéfices économiques et la stabilité régionale, mais ne détaille ni les modalités financières ni les garanties environnementales et sociales.
• Cette stratégie de communication peut servir à donner une image positive d’un accord qui, en réalité, pourrait surtout profiter à des acteurs privés étrangers.

Je reviendrai avec plus d’éléments après d’autres recherches et éléments d’échanges avec des sources bien fiables 🧐

Fatima Barkaï

🇹🇩🚨| Disparition forcée de M. Abakar Adam Abakar : 27 jours de silence et d’impunitéIl y a vingt-sept jours, M. Abakar A...
14/08/2025

🇹🇩🚨| Disparition forcée de M. Abakar Adam Abakar : 27 jours de silence et d’impunité

Il y a vingt-sept jours, M. Abakar Adam Abakar a été enlevé dans des circonstances troubles, sans qu’aucune explication officielle ne soit fournie. Depuis lors, aucune information crédible n’a été communiquée sur son sort, son lieu de détention ou les raisons de cet enlèvement. Malgré les nombreuses alertes lancées par la société civile, les médias et les défenseurs des droits humains, ainsi qu’une procédure judiciaire officiellement ouverte, l’affaire demeure sans suite.

Ce silence prolongé des autorités, conjugué à l’inaction apparente des institutions compétentes, constitue une grave atteinte à l’État de droit. Il traduit une défaillance manifeste dans la protection des citoyens et renforce l’impression inquiétante que l’impunité est devenue la norme.

Par ailleurs, certaines voix cherchent à discréditer les démarches menées par les organisations de la société civile, en avançant des arguments infondés visant à détourner l’attention des faits. De telles manœuvres ne font que confirmer la gravité de la situation et illustrer un glissement préoccupant vers l’autoritarisme, où la répression et la peur remplacent le dialogue et la justice.

Les disparitions forcées sont des crimes graves en droit international. Elles portent atteinte non seulement aux droits fondamentaux de la personne, mais également à l’image et à la crédibilité de l’État sur la scène internationale. Elles affaiblissent la confiance entre les citoyens et les institutions, compromettent la cohésion nationale et nourrissent un climat d’instabilité.

Nous rappelons que chaque cas est documenté, et que ces crimes auront des répercussions juridiques et diplomatiques inévitables. La communauté internationale, les partenaires bilatéraux et multilatéraux, ainsi que les instances spécialisées en droits humains, sont appelés à suivre de près cette affaire et à exiger des explications.

Nous appelons enfin la société civile nationale à faire preuve de neutralité, de cohérence et de courage pour condamner fermement ces dérives, quelles qu’en soient les origines. La défense des droits humains et des libertés fondamentales ne peut être sélective : elle doit rester universelle, impartiale et constante.

Le silence face à l’injustice est une complicité. Il est temps d’agir.

🛑Urgent ‼️ 'djaména: selon une source fiable de notre correspondant à N’Djaména, l’activiste Abakar Adam Abakar a subi d...
13/08/2025

🛑Urgent ‼️

'djaména: selon une source fiable de notre correspondant à N’Djaména, l’activiste Abakar Adam Abakar a subi de graves blessures : son bras droit a été fracturé et son état de santé est gravement détérioré, suite à des actes de torture infligés par des agents de l’ANSE, conformément à leurs méthodes habituelles.
Ces informations ont été vérifiées et confirmées par sa famille biologique. En raison de cette situation critique, la visite prévue de son avocat a été annulée.

Derrière ce crime, trois responsables ont été identifiés :

Saleh Djouma, chef d’antenne de l’ANSE à Abéché

Ismaël Lony, directeur général de l’ANSE, oncle maternel de Saleh Djouma

Zamzam, troisième épouse de la victime, nièce de Saleh Djouma

Selon nos informations, Zamzam aurait un différend personnel avec Abakar Adam Abakar : elle lui aurait posé un ultimatum pour divorcer de sa deuxième épouse et l’expulser de son domicile à N’Djaména. Tant qu’il refuserait, elle aurait déclaré devant sa belle-famille qu’il « ne s’en sortirait pas ».

Rappel des faits
Le 19 juillet 2025, l’activiste tchadien Abakar Adam Abakar a été enlevé à son domicile par des hommes armés en uniforme, sans mandat ni explication. Depuis, il est détenu arbitrairement dans les locaux de la Direction Générale des Renseignements et des Investigations (DGRI). Les autorités restent silencieuses, malgré les preuves de son innocence.

Nous reviendront dans plus bref délai pour plus d'informations sur la situation.

Correspondant de N'djaména
Capitaine

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N'djamena

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