10/09/2023
La chosification d'un citoyen tchadien au profit d'un soldat français. Dorénavant nous sommes tous chosifiés face aux forces françaises sur notre sol, c'est à nous de résister contre ce mépris.
Les discrétions que nous avions pu distiller, venant de personnel tchadien travaillant au sein de la base française où se trouve l'infirmerie, nous livrent une version très différente que celle qui est soutenue et relayée. Notre frère assassiné, est victime des propos racistes de la part de l'infirmier qui le soignait. Notre défunt compatriote n'a pas pu digéré l'insulte raciste, il a aussi vociféré de la même manière. Après les échanges des virulentes paroles, le compatriote défunt était entrain de sortir de la salle de soin, en refusant leur soin.
L'infirmier sans aucune gravité de sa situation, moins encore il ne s'est pas acculé à recourir à la légitime défense, il a purement et simplement usé de son arme en tirant à bout portant, une b***e sur la nuque en défigurant entièrement le visage de la victime et les deux b***es sur le dos. Il n'était pas armée par une arme blanche, d'ailleurs nul ne peut entrer dans la base avec une arme. Il était en civil et même s'il est un militaire aussi, il n'a pas usé de son pouvoir pour se rendre en kaki lors de soin de son panaris. Rien n'est prouvé physiquement qu'il est un militaire, après le crime pour chercher des subterfuges que les médias proches de la France jouent sur le jeu des mots.
Après que le défunt ait tombé sans vie, l'infirmier et ses collègues, ont dépouillé les téléphones de personnel tchadien travaillant au sein de la base et ils l'ont mis dans la prison. Cependant les soldats français ont appelé leurs frères en déplacement dans les environs de Faya, à 60KM, pour l'urgence. Leurs frères en mission que nous ignorions la nature, étaient venus illico presto et ont sécurisé leur base afin d'informer aux gendarmes tchadiens pour la situation qui est malheureusement survenue.
Malheureusement comme vous savez, une deuxième fois notre compatriote a été froidement abattu par les responsables militaires et administratives de la place, en couvrant le crime commis par le soldat français. Ils n'ont pas procédé à des enquêtes et des poursuites diligences, pour des résultats concluants. Ils ont fait une enquête bâclée, qui cautionne une impunité sans appel à l'infirmier soldat. Ils
Le gouvernement du Tchad cautionne l'impunité pour les soldats français, en donnant une carte blanche pour tuer ou pour assassiner qui ils veulent et comme ils veulent. Les événements douloureux qui se sont soldés à Faya, dévoilent l'impunité octroyée aux forces étrangères nuisibles, à ne plus s'inquiéter de leurs odieux actes. Un citoyen tchadien ne prévaut rien face à un soldat français, le cas regrettable de Faya a déterminé ce que nous valons.
Partout en Afrique la révolution contre le néocolonialisme, est en marche, certains pays ont arraché leur souveraineté sur les mains des colonialistes. Par contre chez nous, les pantins sont à leur service tout en renforçant le maintien de l'hégémonie néocolonialiste. Nous devons faire un sursaut national et patriotique, pour que nos actions balaieront d'un revers de la main, ces pilleurs qui dilapident nos ressources et leurs affidés.
Dans les jours à venir, nous appelons une manifestation contre les forces françaises qui nous tuent et leurs supplétifs complices tchadiens, qui aident à nous tuer. Nous allons vous préciser la date butoir, ne manquerez pas à ce grand rendez-vous de la souveraineté et de la résistance contre les forces du mal.
Ordjei Abderahim Chaha, Coordonnateur de WAKIT TAMMA SECTION POLITIQUE, Président de Parti RAJET.