Ngarlem Toldé Eric

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Criminalité économique : le Tchad à la traîne dans la CEMACLe Tchad continue de payer le prix fort d’une gouvernance peu...
08/07/2025

Criminalité économique : le Tchad à la traîne dans la CEMAC

Le Tchad continue de payer le prix fort d’une gouvernance peu rigoureuse et d’une lutte quasi inexistante contre les crimes économiques. Dans le dernier classement 2025 du Secretariat Economic Crime Index, le pays se classe 5e sur 6 dans la zone CEMAC, loin derrière le Cameroun, leader régional, et 48e à l’échelle continentale.

Cette position révèle une faiblesse structurelle inquiétante dans la prévention, la détection et la répression des délits financiers. La corruption, le blanchiment, les détournements de fonds publics ou encore les circuits informels de transfert d’argent prospèrent dans un environnement marqué par l’impunité, les conflits d’intérêts et le clientélisme.

Alors que des pays voisins amorcent des réformes, le Tchad reste englué dans des pratiques opaques. La douane, les marchés publics, les régies financières et les ministères stratégiques sont souvent cités dans des rapports sans suite judiciaire.

La résilience à la criminalité économique ne peut s’améliorer sans volonté politique forte. Il est temps de passer des discours à l’action, si le pays veut redorer son image et renforcer la confiance des citoyens comme des partenaires internationaux.

Par Éric Ngarlem Toldé
Journaliste indépendant

08/07/2025

Fac : entre amertume et inspiration

À chaque rentrée universitaire, une tendance regrettable refait surface : celle de certains aînés qui, ayant échoué ou abandonné la fac, s’érigent en conseillers du désespoir. Ils peignent l’université comme un labyrinthe sans issue, oubliant que leur échec n’est pas une règle générale, mais un parcours personnel.

À l’inverse, ceux qui ont brillamment franchi les étapes académiques adoptent une posture différente. Eux encouragent, guident, orientent. Ils partagent les réalités sans décourager, parlent des défis sans tuer l’espoir.

Les jeunes bacheliers doivent apprendre à choisir leurs référents avec discernement. Le système n’est pas parfait, mais il a vu naître des médecins, ingénieurs, chercheurs et juristes. L’université n’est pas un piège : c’est un tremplin, à condition d’y entrer avec ambition, méthode et foi en soi.

Dr Mahamat Hilaiwou, disparu dans le Tibesti : silence radio sur un intellectuel tchadienLe 15 février 2025, le Dr Maham...
07/07/2025

Dr Mahamat Hilaiwou, disparu dans le Tibesti : silence radio sur un intellectuel tchadien

Le 15 février 2025, le Dr Mahamat Hilaiwou, géologue émérite et enseignant-chercheur respecté, disparaissait mystérieusement dans le massif du Tibesti, au nord du Tchad. Depuis cette date, aucun signe de vie. Aucun début d’enquête sérieuse. Aucun mot du gouvernement. Un silence de pierre entoure cette disparition inquiétante, comme si un intellectuel tchadien pouvait s’effacer sans que cela ne mérite le moindre sursaut institutionnel.

Si le disparu avait été un expatrié, les recherches auraient été immédiates, les moyens déployés massifs, les communiqués officiels nombreux. Mais Mahamat Hilaiwou n’est "que" Tchadien. Un professeur. Un scientifique. Un fils du pays. Il semble que cela ne suffise pas pour susciter l’urgence.

Le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs du Supérieur (SYNECS) s’est contenté d’un communiqué de circonstance. Lors de la dernière rencontre du CAMES, aucune démarche officielle n’a été entreprise par la délégation tchadienne pour porter la voix des chercheurs. Quant au ministre de l’Enseignement supérieur, son mutisme confine à la complicité passive. Silence gêné ? Désintérêt politique ? Ou simple mépris pour ceux qui font progresser la connaissance dans l’ombre des salles de classe et des laboratoires ?

Cette disparition n’est pas qu’un drame personnel. Elle interroge sur la manière dont la République traite ses intellectuels, ses scientifiques, ses bâtisseurs silencieux. Un pays qui abandonne les siens dans l’indifférence est un pays qui se trahit.

Nous refusons ce silence. Nous exigeons des réponses. Dr Hilaiwou mérite mieux que l’oubli.

Allah May Alina Pousseye aperçu à Berlin : mission secrète ou visite privée ?Le Premier ministre tchadien, Allah May Ali...
07/07/2025

Allah May Alina Pousseye aperçu à Berlin : mission secrète ou visite privée ?

Le Premier ministre tchadien, Allah May Alina Pousseye, a effectué un bref séjour à Berlin, duquel il est reparti le vendredi 4 juillet, sans communication officielle ni couverture médiatique. Une visite passée sous silence, qui suscite interrogations et spéculations.

Aucune note du gouvernement tchadien, pas de présence diplomatique allemande visible, ni même d’image publique : tout laisse penser à un déplacement non officiel. S’agit-il d’une mission confidentielle ? D’une consultation médicale discrète ? Ou d’un rendez-vous politique tenu à l’abri des regards ? Difficile de trancher.

Dans un contexte où le Tchad traverse des tensions internes – sociales, économiques et diplomatiques – ce type de déplacement amène à s'interroger sur la transparence et les priorités du pouvoir en place. Ce silence pourrait renforcer le sentiment d'opacité autour de certaines décisions étatiques.

Pour l’instant, ni la Primature ni l’ambassade du Tchad en Allemagne ne se sont exprimées sur les raisons de cette visite.

Tchad : Une crise humanitaire éclipsée par des manœuvres politiquesAlors que le Tchad est plongé dans une crise humanita...
07/10/2024

Tchad : Une crise humanitaire éclipsée par des manœuvres politiques

Alors que le Tchad est plongé dans une crise humanitaire sans précédent, avec des milliers de victimes causées par des inondations dévastatrices, les préoccupations politiques semblent prendre le pas sur l’urgence sociale. Les responsables du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), dirigés par Mahamat Zene Bada, se réunissent pour discuter des élections législatives et municipales à venir, ignorant les appels à l'aide des populations sinistrées.

Les inondations, qui ont frappé plusieurs régions du pays, ont causé des pertes humaines tragiques et ont laissé de nombreuses familles sans abri. Les conditions de vie se détériorent rapidement, alors que les infrastructures de base sont gravement endommagées et que l'aide humanitaire peine à se mettre en place.

Dans ce contexte, la détermination des autorités à maintenir le calendrier électoral soulève des questions éthiques. Les critiques dénoncent une indifférence alarmante face aux souffrances des citoyens, le gouvernement semblant privilégier la politique au détriment du bien-être de la population. Les voix s'élèvent pour exiger que l'urgence humanitaire soit placée au premier plan des priorités nationales.

Les élections, bien que nécessaires pour la démocratie, ne devraient pas se faire au mépris des droits fondamentaux des citoyens. Les Tchadiens appellent à une réponse coordonnée et efficace pour faire face à cette catastrophe, plutôt qu'à des discussions sur des stratégies électorales.

Il est impératif que le gouvernement tchadien prenne des mesures concrètes pour soutenir les victimes des inondations, en mobilisant des ressources et en s'assurant que les besoins immédiats de la population soient satisfaits. La vie humaine doit primer sur les intérêts politiques, sinon le pays risque d'être confronté à une crise encore plus profonde, tant sur le plan humanitaire que sur celui de la légitimité des autorités.

CNDH : La Controverse Autour de Belngar Larmée LaguerreDepuis sa nomination à la tête du Commission Nationale des Droits...
07/10/2024

CNDH : La Controverse Autour de Belngar Larmée Laguerre

Depuis sa nomination à la tête du Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Belngar Larmée Laguerre suscite de vives inquiétudes quant à sa gestion et à son approche envers le personnel. Ses déclarations récentes, affirmant qu'il se "fiche des contrats à durée indéterminée" et qu'il compte limoger ceux qui ne se plient pas à son autorité, soulèvent des questions fondamentales sur le respect des droits des travailleurs.
Cette attitude semble contredire les récentes directives du gouvernement, qui, par un arrêté du 23 janvier 2023, a institué une commission chargée de procéder à un recensement physique et biométrique de l’ensemble des agents de l’État. Cette commission, composée de membres éminents du gouvernement, se voit confier la tâche d’évaluer la situation des employés dans un cadre qui vise à garantir la transparence et l’équité.

L’armée de licenciements que promet Larmée Laguerre interroge sur la légitimité de ses actions. En se positionnant au-dessus des lois et des décisions gouvernementales, il semble ignorer les processus établis, ce qui pose un véritable défi à l'autorité de l'ancien Premier ministre Saleh Kebzabo qui a initié et à la stabilité des institutions.

Le climat d'insécurité et de méfiance au sein du CNDH pourrait avoir des conséquences néfastes non seulement sur les employés mais également sur la mission même de l'institution, qui est censée protéger les droits humains. Alors que les employés craignent pour leur avenir, l'absence d'une communication claire sur les objectifs du recensement aggrave l'incertitude.

Dans ce contexte, la question demeure : Belngar Larmée Laguerre peut-il continuer à agir sans rendre de comptes ? Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer s’il existe un réel engagement à respecter les droits des travailleurs et à suivre les directives établies par l'État.

Répression médiatique au Tchad, la junte militaire intensifie la muselièreDans un contexte de tensions politiques croiss...
06/10/2024

Répression médiatique au Tchad, la junte militaire intensifie la muselière
Dans un contexte de tensions politiques croissantes, la junte militaire au Tchad, dirigée par Kaka, déploie des mesures répressives pour étouffer les voix discordantes. Les actions judiciaires contre des journalistes et des médias témoignent d'une volonté claire de contrôler l'information et de réduire au silence les critiques du régime.
La HAMA a récemment infligé une mise en demeure à la radio FM Liberté, suivi de la suspension du journal Le Visionnaire pour une période de trois mois. Ces sanctions surviennent dans un climat où la liberté de la presse est gravement menacée. La suspension du Visionnaire, en particulier, soulève des questions sur l'indépendance des institutions médiatiques et le respect des droits des journalistes.
La situation se complique davantage avec des poursuites judiciaires intentées contre des journalistes par personnes interposées, ainsi que des arrestations et sanctions arbitraires. Ces actions visent à dissuader toute forme de critique envers le régime, et les partis de Tchad Uni semblent soutenir cette répression.
La convocation de FM Liberté devant les autorités judiciaires est également controversée. Selon les avocats rompus, cette convocation ne respecte pas les procédures légales, car elle a été adressée à un poste non représentatif dans l'organigramme de la radio. Cela soulève des préoccupations quant à la légitimité des démarches entreprises par les autorités.
Dans un contexte où Assileck Halata Mahamat, ancien blogueur devenu figure de proue du régime, se trouve au cœur des tensions médiatiques, la question de la liberté d'expression devient cruciale. Les dérives observées montrent la fragilité de la démocratie au Tchad et la nécessité d'un débat public libre et ouvert.
Les journalistes au Tchad continuent de faire face à un climat d'insécurité et d'intimidation, rendant la lutte pour la liberté d'expression d'autant plus urgente.

L’incapacité d’Allah Maye face à la crise des inondations au Tchad, il doit démissionner Le Tchad traverse une crise san...
06/10/2024

L’incapacité d’Allah Maye face à la crise des inondations au Tchad, il doit démissionner

Le Tchad traverse une crise sans précédent, exacerbée par des inondations dévastatrices qui touchent des milliers de familles. Face à cette situation alarmante, le Premier ministre Allah Maye Alina pousseye se retrouve au cœur des critiques, suscitant des appels à sa démission. Son incapacité à anticiper et à gérer cette crise met en lumière un manque flagrant de leadership.

Dès sa nomination en mai 2024, Allah Maye aurait dû être en alerte. Les services météorologiques avaient annoncé des inondations potentielles, et l’hebdomadaire Abba Garde avait tiré la sonnette d’alarme dans son édition du 16 juillet 2024, mettant en avant le titre percutant "Le déluge". Malgré ces avertissements, le Premier ministre a choisi de rester indifférent, préférant se concentrer sur des visites de chantiers plutôt que sur des mesures préventives. L’édition suivante du 20 aout 2024 de Abba Garde, intitulée "Catastrophe jamais vécue", a encore une fois mis en exergue la gravité de la situation.
Le 3 août 2024, alors que les Tchadiens subissaient déjà les conséquences tragiques de ces inondations, Allah Maye a eu le culot de minimiser la situation en déclarant que les critiques sur les réseaux sociaux n'étaient que du bruit. Cette attitude dénote une incompréhension crasse des attentes des citoyens et des responsabilités qui incombent à un chef de gouvernement.

Gouverner, c’est anticiper, prévenir et agir de manière proactive face aux crises. Les mots d’Allah Maye, appelant aujourd'hui à reconnaître les inondations comme une catastrophe naturelle, semblent être une admission d’échec et d’inaction. Les Tchadiens méritent un leader capable de prendre des décisions éclairées pour protéger leur vie et leur bien-être.
Il est temps que le Premier ministre prenne ses responsabilités et envisage sérieusement de démissionner, laissant place à une personne qui saura apporter des solutions concrètes.

29/08/2024

La différence entre un point de presse et une conférence de presse réside principalement dans leur forme et leur objectif. Il est souvent observé au Tchad que certains confrères pensent qu'un point de presse exclut les questions, ce qui est généralement considéré comme une pratique de conférence de presse. Voici un éclaircissement sur les deux types de rencontres avec les les médias sans touché les autres comme diné de presse etc. :

Un point de presse :
Format : Un point de presse est souvent plus informel et plus court qu'une conférence de presse. Il s'agit généralement d'une rencontre rapide avec les médias, souvent organisée pour fournir des mises à jour ou des informations urgentes.
Objectif : Son but est de communiquer des informations concises et directement pertinentes. Cela peut inclure des clarifications sur des sujets d'actualité ou des réponses à des questions spécifiques, bien que la forme et le niveau de détail puissent être moins élaborés.

Une conférence de presse :
Format : Une conférence de presse est habituellement plus formelle et structurée. Elle peut inclure des présentations, des discours, et une séance de questions-réponses plus longue.
Objectif : L'objectif est souvent de faire une annonce importante, de présenter des informations détaillées, ou de traiter des sujets complexes. Elle est généralement conçue pour permettre une interaction plus approfondie avec les journalistes, offrant ainsi des réponses plus détaillées et réfléchies aux questions posées.

bref, un point de presse est souvent une mise à jour rapide et informelle, tandis qu'une conférence de presse est une occasion plus formelle de communiquer des informations détaillées et d'interagir plus largement avec les médias.

Comment Saleh Kebzabo a grugé les Tchadiens et les militants de l'UNDR???Critiquer Succès Masra est plus facile que de p...
11/08/2024

Comment Saleh Kebzabo a grugé les Tchadiens et les militants de l'UNDR???

Critiquer Succès Masra est plus facile que de parler de Kebzabo. Depuis la publication de l'article article de nos confrères de Hamama Media sur la déliquescence de la gouvernance du parti UNDR, des morpions à la solde de la famille, ont fait feu de tout bois pour essayer de brouiller la piste, mais en vain. Ils sont incapables d'apporter des preuves contraires aux affirmations pourtant fondées de ce media.

Personne n'est dupe, Kebzabo a joué avec l'espoir non seulement des militants de l'UNDR mais de tous les Tchadiens qui avaient cru en lui. Ils ont découvert, mais très t**d, qu'il les a roulés dans la farine juste pour amasser des richesses pour lui et sa famille. Aujourd'hui, ils sont juchés sur une immense fortune rivalisant celle des richissimes hommes d'affaires.

Dès qu'il en a eu la possibilité, le président de l'UNDR s'est employé à parachuter ses enfants à des postes juteux. La nomination de sa fille de 23 ans à la Direction générale de l'ANSICE (Agence nationale de sécurité informatique et de certification électronique) est considérée comme le summum du népotisme. N'est-ce pas lui qui prêchait la justice, l'égalité et dénonçait les favoritismes ? Eh oui, c'était juste pour tromper le peuple. Aujourd'hui, il fait pire que les clientelistes d'hier. Mais sa famille et ses complices ne veulent pas que les médias indépendants dénoncent. Ils sont des intouchables. Ils vocifèrent et menacent, ils crient au dénigrement, accusent tout le monde et traitent les autres de jaloux.
Pourquoi vouloir nier l'évidence ? Ce n'est que de la pure vérité quand on affirme que le parti est, en réalité, dirigé par sa femme ? La plupart de militants qui ont quitté le bateau, c'est à cause Jeanne Kebzabo. Et plusieurs témoignages sont convergent et Kebzabo le sait bien. Les motifs du départ du ministre Alboury sont connus de tous !
Quand il s'agit de critiquer Masra Succès, lui et ses partisans se délectent. Mais ils refusent qu'on les critique.
Kebzabo doit accepter qu'il est déjà un homme du passé et que les Tchadiens ne comptent plus sur lui. Son parti politique est devenu très minuscule et ses fidèles militants ne se comptent qu'au bout des doigts d'une seule main.
Source: Blog radar-a

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