
02/07/2025
Washington : Venue parler paix en Afrique, une journaliste angolaise capte l’attention de Trump
Lors d’une rencontre tenue le 27 juin dans le Bureau ovale, la journaliste angolaise Hariana Veras, a surpris par la force de son message diplomatique… mais aussi par l’attention particulière que lui a portée le président américain Donald Trump.
Venue s’entretenir au sujet de l’accord de paix récemment signé entre le Rwanda et la République démocratique du Congo, Veras a mis en avant les réactions positives sur le continent africain et le rôle joué par les États-Unis. « Le nom de Trump est désormais bien connu au Congo, comme celui d’un homme œuvrant pour la paix », a-t-elle affirmé.
Touché par ce message, Donald Trump a répondu de manière inattendue : « Je ne devrais probablement pas dire ça, mais tu es magnifique… intérieurement et extérieurement. J’aimerais avoir plus de journalistes comme toi. » Des propos suivis de rires dans la salle, le président allant jusqu’à rapporter des commentaires flatteurs de son entourage.
Si certains y ont vu un moment de légèreté diplomatique, d’autres ont souligné la manière dont Veras a su recentrer l’échange sur l’essentiel : la paix en Afrique. Sans se laisser distraire, elle a poursuivi sur les enjeux humains et géopolitiques de l’accord signé, notamment le désarmement des groupes armés et l’accès stratégique des États-Unis aux ressources telles que le coltan, essentiel à l’industrie technologique.
Correspondante accréditée depuis plus d’une décennie, Hariana Veras est la seule journaliste africaine à couvrir la Maison-Blanche de manière permanente. Elle s’est imposée comme une voix forte en faveur de l’Afrique, n’hésitant pas à interpeller les dirigeants américains sur les conflits oubliés du continent, notamment en RDC.
Elle a rappelé que le président congolais Félix Tshisekedi souhaiterait proposer Donald Trump pour le prix Nobel de la paix, en reconnaissance de sa médiation. « Trop longtemps, les présidents américains ont tourné le dos à ce drame », a-t-elle déclaré.
L’accord du 27 juin, soutenu par les États-Unis, est présenté comme une étape historique vers la stabilité régionale. Outre ses dimensions politiques et sécuritaires, il porte également des retombées stratégiques pour Washington, notamment sur le plan économique et énergétique.
« Aujourd’hui marque la fin des violences et l’ouverture d’une nouvelle ère d’espoir pour toute la région », a déclaré Donald Trump, visiblement satisfait du résultat.
Si Hariana Veras a marqué les esprits par son professionnalisme, c’est aussi sa prestance et sa diplomatie naturelle qui ont contribué à donner un visage humain à un dossier complexe, rappelant que les voix africaines, lorsqu’elles s’expriment au plus haut niveau, peuvent peser dans les équilibres géopolitiques mondiaux.
La rédaction