
15/07/2025
Actuellement en séjour en FRANCE, Ferdinand AYITE, directeur de publication du journal L’ALTERNATIVE, qui se plait bien dans sa nouvelle vie mondaine de néo africain français, pense qu’il suffit d’être loin de son pays pour déblatérer contre ses autorités et justifier son nouveau statut de réfugié politique.
Les rencontres arrangées ça et là entre bistrots, cafés et restaurants sont des occasions pour ce journaliste de se vanter auprès de ses vis-à-vis, de sa présumée parfaite connaissance du régime togolais grâce à ses informateurs nichés au sein même de l’appareil de l’État. Il l’a même répété de façon ridicule dans son live du 6 juillet 2025 où il affirmait de manière quelque peu théâtrale qu’il aurait des admirateurs et des informateurs à tous les niveaux du pouvoir togolais.
En effet, certaines révélations échappées d’une rencontre tenue en banlieue parisienne entre Ferdinand AYITE et un homme de media envoyé par un ancien dignitaire du régime togolais, ressortent que des cadres du pays qui se font passer pour des figures influentes du régime de Lomé, alimentent les informations relayées par ce journaliste. Parmi elles, un certain acteur du pouvoir joue un rôle clé. Cet homme, c’est bien Hervé PIZA.
Parrain de Ferdinand AYITE, Hervé Alokisseto PIZA, actuellement conseiller régional du parti UNIR de la région des Plateaux, est bien plus qu’un simple entrepreneur. Avec des intérêts solides dans les secteurs des BTP, de l’électricité, du sport, il sait utiliser Ferdinand AYITE à son avantage.
Sans jamais se montrer en première ligne, Hervé Alokisseto PIZA distille habilement des informations à Ferdinand AYITE et selon ces mêmes révélations, cela répondrait à une stratégie bien rodée. En effet, lorsqu’il perd un marché ou qu’un concurrent lui fait ombrage, Hervé Alokisseto PIZA n’hésite pas à monter des dossiers compromettants qu’il envoie à Ferdinand AYITE, sachant pertinemment que celui-ci, avide de scoops et d’argent, ne prendra pas toujours le temps de vérifier l’exactitude de ces informations avant de les publier.
Qu’il vous souvienne de l’affaire des compteurs de la CEET. Les informations diffusées à ce sujet ne sont pas arrivées au journaliste par hasard. Chaque fois qu’il est déçu par les résultats d’un appel d’offres, Hervé Alokisseto PIZA recourt rapidement à Ferdinand AYITE, son allié par qui il fait relayer des informations, souvent sans vérification. Il en est ainsi des dossiers réalisés par Ferdinand AYITE sur les scandales à la FTF, sur la construction de certaines routes et la réalisation d’ouvrages relevant des BTP.
Lorsqu’il est dans le besoin, Ferdinand AYITE aussi se sert d’Hervé Alokisseto PIZA pour harceler certaines personnes, dont il détiendrait des informations compromettantes, pour exiger d’être payé en espèce ou même en nature contre son silence. C’est ainsi qu’Hervé Alokisseto PIZA est allé chez un cadre de la société CIMTOGO avec un dossier monté par Ferdinand AYITE et a reçu, pour le compte du journaliste, trente (30) tonnes de ciment en échange de son silence.
Les deux hommes se fréquentent discrètement mais leur amitié est un secret de polichinelle pour les proches d’Hervé Alokisseto PIZA et pour les amis et employés de Ferdinand AYITE. Ce dernier a beaucoup bénéficié des largesses de son parrain qui lui a construit sa maison et acheté sa voiture. Les deux amis ont planifié la mise en place d’une imprimerie dans la maison du journaliste Ferdinand AYITE. Ce projet avorté suite au départ précipité de ce dernier du pays devrait être entièrement financé par le conseiller régional UNIR Hervé Alokisseto PIZA.
Le parrain n’hésitait pas à intervenir dans les affaires de foyer du journaliste et à mettre la main dans la poche pour régler des problèmes aussi simples que compliqués. En effet, des transferts monétaires étaient presque quotidiens de la part de l’entrepreneur et cadre UNIR au journaliste pour lui permettre d’assurer la popote. Quand la femme de Ferdinand AYITE avait quitté le domicile conjugal laissant son mari seul dans le chagrin et la dépression, en ce moment ils étaient en location à Djidjolé (Lomé), c’est l’intervention avec des gestes d’une magnanimité hors pair d’Hervé Alokisseto PIZA qui a permis de sauver la situation. En effet, le parrain s’est investi beaucoup et a énormément investi pour parvenir à réconcilier le couple en faisant changer d’avis à la femme de Ferdinand AYITE qui avait décidé de le quitter définitivement. D’après ses propres confidences, Hervé Alokisseto PIZA a dépensé beaucoup de sous (des millions) pour, d’une part, satisfaire la femme qui réclamait à son mari le financement de son commerce et, d’autre part, renforcer la capacité financière de l’homme en lui injectant de la liquidité pour lui permettre d’assumer convenablement son rôle d’époux et de père de famille dont l’incapacité lui était reprochée par son épouse.
La proximité de Ferdinand AYITE et Hervé Alokisseto PIZA est évidemment anodine. Ce qui dérange dans cette histoire, ce n’est pas tant l’existence d’une amitié entre deux hommes mais c’est l’attitude à la fois haineuse et hypocrite de ce journaliste, soit disant d’investigation, qui suscite des interrogations.
Comment Ferdinand AYITE peut-il diaboliser avec virulence le régime togolais, accuser tous les membres du parti UNIR de corruption alors qu’il bénéficie lui-même du soutien matériel et financier d’un de leurs responsables ? D’où lui vient l’argent qui a servi à construire sa maison et acheter sa voiture étant donné que sa seule source de revenu est un organe de presse écrite qui au Togo ne rapporte rien à son promoteur selon ce qu’il affirme régulièrement ? Affaire à suivre.
LPC
Lorsqu’un journaliste s’étend trop, il y a de fortes chances que des informations partagées en privé, se retrouvent relayées de bouche à oreille pour finir par atterrir sur la place publique, et ceci, au détriment de la discrétion nécessaire au métier de journaliste. Actuellement en sé...