15/01/2025
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Saïd, j’ai vu ta publication. Tu exiges ma démission du projet ? Mon propre projet ? J’attends des explications.
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Hassan, j’allais t’en parler, mais la situation est devenue publique et les pressions se sont intensifiées. Mon intention n’était pas de te manquer de respect.
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Pas de manque de respect ? Saïd, tu es la raison pour laquelle j’ai continué ce projet. Tu savais que je n’y croyais pas depuis le départ, mais tu m’as convaincu – et le public avec – que c’était un projet grandiose, presque historique.
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Hassan, je croyais vraiment en ce projet. Mon but était de le valoriser et de lui donner toutes les chances de réussir.
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Tu croyais en ce projet ? Ne mens pas, Saïd. Tu ne croyais qu’en tes propres intérêts. Tu voulais te rapprocher de moi, utiliser le projet comme une opportunité pour te mettre en avant. Tu savais que ce projet n’était pas viable dès le départ, mais tu m’as flatté, tu as menti au public et à moi, en peignant une image fausse. Tu leur as vendu un rêve, alors qu’en ton for intérieur, tu savais que ce n’était qu’un château de cartes.
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Hassan, mon objectif était de te donner confiance, de soutenir l’élan du projet. Si j’ai exagéré, c’était pour motiver tout le monde et créer une dynamique.
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Non, Saïd. Tu n’as pas "exagéré", tu as trompé ! Tes beaux discours et tes promesses creuses ne visaient qu’à servir tes propres ambitions. Ce projet a échoué parce que tu as préféré le mensonge à la vérité. Si tu avais été honnête dès le début, nous aurions pu rectifier la trajectoire, ou même arrêter avant qu’il ne soit trop t**d.
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Je ne pensais pas que cela tournerait ainsi, Hassan...
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Tu ne pensais pas ? C’est tout le problème, Saïd. Tu savais pertinemment que ce projet était condamné, mais au lieu d’être un vrai partenaire, un vrai conseiller, tu as choisi de jouer le rôle du flatteur. Et maintenant que tout s’écroule, tu veux me faire porter l’entière responsabilité ?
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Je te jure que ce n’était pas mon intention, Hassan.
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Tes actes parlent plus fort que tes intentions. Ce projet n’a pas échoué uniquement à cause de ses faiblesses. Il a échoué parce que, toi, Saïd, tu n’as jamais eu le courage d’être honnête.
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Maintenant, il est trop t**d pour revenir en arrière.
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Oui, il est trop t**d. Et je vais partir, mais pas parce que tu le demandes. Je le fais parce que je refuse de continuer à travailler avec un conseiller malhonnête, manipulateur et pathétique, qui ment ouvertement et me manipule pour servir ses propres intérêts.