NOTRE FTAV

NOTRE FTAV La Fédération Tunisienne des Agences de Voyages - FTAV d'hier à aujourd'hui.

1er Promoteur du Tourisme intérieur en Tunisie- 1997- Easy Tour /
Postes de responsabilité dans le domaine Touristique à travers plusieurs pays / Cadre Club Med /
Enseignant Universitaire / Directeur des Etudes Tunisie & Emirats Arabes Unis / Vice-président FTAV 2007 / Président de la Commission du Tourisme Culturel & Alternatif /

Le CRT-NABEUL a organisé le Mercredi 27 Septembre, à l’occasion de la journée mondiale du tourisme, une agréable et inst...
03/10/2023

Le CRT-NABEUL a organisé le Mercredi 27 Septembre, à l’occasion de la journée mondiale du tourisme, une agréable et instructive sortie exploratoire de certaines richesses du Cap Bon. Je parle ici de « certaines richesses » sachant que le patrimoine matériel et immatériel du gouvernorat de Nabeul ne peut être décliné en un jour et qu’il est beaucoup plus riche que les quelques destinations phares qui font sa renommée locale et internationale depuis plus
d’un demi siècle à savoir Hammamet, Nabeul, Kerkouane, Kelibia, El Haouaria ou encore les sources thermales de Korbous.
Bien que les zones qui viennent d’être citées continuent de drainer un nombre important de visiteurs tant locaux qu’internationaux et qu’elles continuent de jouer leur rôle de destinations phares de la région, l’initiative du CRT-Nabeul et de son dynamique commissaire régional (Mr Walid Ben Fraj) est venue à temps pour redonner une certaine dynamique au Brand Cap-Bon par la promotion de «nouveaux» centres d’intérêt capables de provoquer une nouvelle réponse touristique, tant locale qu’internationale, dont les tendances revendiquent une mise en avant de l’élément humain du Cap Bon à travers l’exposition de son patrimoine, de son Terroir, de sa Nature généreuse, de son Ecosystème riche et protégé, en un mot : de tout ce qui était en filigrane par rapport au produit principal de la région, depuis plus d’un demi siècle, à savoir les stations balnéaires avec leur infrastructure hôtelière, et les quelques sites historiques.

Ce produit touristique de découverte avait besoin d’un bon lifting et il a été officiellement lancé avec un bon esprit d’à propos par le CRT en cette journée du Mouled qui commémore la naissance de notre prophète Mahomet et qui coïncide cette année avec la journée mondiale du tourisme dont le thème était (Tourisme et Investissement Vert). La fête était partout où on est passé
durant cette journée de découverte, l’organisation était sans reproches avec une escorte sécuritaire qui nous a énormément facilité nos déplacements, d’une zone à l’autre, durant cette journée qui a totalisé environ dix heures de découvertes et de plaisir.
La fête nous l’avons eu à pratiquement chaque arrêt avec la fameuse «3assida du Mouled» avec pas moins de quatre endroits différents et de goûts différents. La fête était aussi présente avec son lot de « Zaccar » et de « Tabla », de Kanoun et d’Encens à certains arrêts, de même qu’à travers ses danseurs de Hadhra, et le cortège de chameaux et de cavaliers à Oued Legsabb.

La fête était aussi favorisée par la participation de certains prestataires de services aussi bien touristiques que culinaires qui ont bien aménagé leur lieu d’accueil et leur offre culinaire gustative : il faut signaler à ce propos que nous avons eu quatre dégustations à quatre lieux différents : et chacun de ces prestataires nous présentait un grand choix de salés et de sucrés, toutes les
présentations rivalisaient d’ingéniosité dans la présentation de même que de la recherche dans ces compositions des produits du Terroir ; et je ne peux pas ne pas mentionner ces mariages de couleurs et de compositions qui furent pour certains une agréable découverte comme ce mariage entre la citronnade et le jus de pistaches, sans parler de notre B’SISSA nationale, une bonne
composition de Sorgho, de farine de Blé ou d’orge, de farine de Poix-chiches, de lentilles, assaisonnée d’épices, de coriandre, d’anis vert, de Marjolaine, de thym et de Romarin, le tout malaxé avec de l’huile d’olive et du sucre. Ce produit du Terroir tunisien daterait au moins du Vème siècle Ap. J.C selon certaines mosaïques Byzantines de cette période. Dans notre tradition culinaire tunisienne ce produit est le compagnon nutritif, énergétique et végétalien de
tous les habitants de ce pays, et surtout durant leurs longs déplacements, tout au long de son Histoire. La B’sissa, comme l’Harissa, fait bien partie de notre patrimoine immatériel culinaire.

Les produits locaux culinaires présentés ont englobé aussi le Kaak T’mar de Kelibia et Menzel Temime, préparé avec un mélange de farine et de semoule roulé et farci avec une pâte de dattes assaisonnée de Cannelle et d’eau de fleur d’oranger. Le tout est façonné sous forme de rondelettes cuites dans un four d’argile (Tabouna). La citronnade était présente partout où on a eu des
dégustations, sachant que le Cap Bon est un grand producteur d’agrumes…Je vous fais l’économie de plus de détails, mais je vais clore ce chapitre en précisant que les différents prestataires de services culinaires qui nous ont gracieusement offerts leurs produits pour la dégustation, n’ont pas lésiné sur les moyens et les coûts et ont vraiment mis les petits plats dans les grands.
Je tiens juste à préciser que ce fameux Mercredi 27 Septembre est non seulement la journée Mondiale du Tourisme, mais c’est en même temps la journée du lancement officiel du Site Web de La Route Culinaire de Tunisie financée par la GIZ, qui entend, avec les autorités touristiques tunisiennes, dynamiser le secteur touristique tunisien par des réalisations visant à aider cette activité à s’arrimer aux nouvelles orientations touristiques mondiales qui prennent plus en considération les notions de Durabilité, d’Authenticité, d’Alternativité…. La ROUTE CULINAIRE DE TUNISIE, financée par cette partie Allemande, s’est orientée vers cet aspect du Patrimoine culinaire tunisien en le mettant en avant comme nouveau produit proposant des expériences culinaires sorties de ce legs historique qui s’est transmis de génération en génération, fait d’ingrédients du terroir tunisien préparés selon un savoir-faire et une tradition locale.

NB : Amis de cette page je vous encourage à suivre le lien (en bas d’Article) pour découvrir l’ingéniosité de ces tunisiens qui ont cru en cette orientation et dont un petit nombre, qui ne peut représenter tous les créateurs, nous a ébahi pendant cette journée du 27 Septembre par le sens du détail, de la générosité, et de la conviction qu’ils sont, dans leurs dimensions, les nouveaux promoteurs de cette activité touristique tunisienne qui avait bien besoin d’un nouveau souffle, de nouvelles directions et de l’implication de nouveaux acteurs.

Je ne voudrais pas m’arrêter sur le descriptif de cette journée sans mentionner un élément positif que je demande aux autorités touristiques, à travers tout le pays, à généraliser dans la mesure du possible : c’était une sortie hybride Tunisiens-Européens (Allemands ; Français ; Anglais) : la complicité et le partage étaient bien présents, bien perceptibles, bien vécus, entre les différents membres de ce mélange ethnique. Les tranches d’âge des
participants européens étaient plutôt dans la catégorie Séniors (à deux exceptions prés) ; l’échantillon tunisien était plutôt varié, multi-âges. J’ai rarement vu autant de complicité et de communion entre tous les participants multi-ethniques sans distinction, allant des discussions, des explications et des partages d’expériences dans une ambiance « bon-enfant ».
Peut-être le temps est venu de penser à créer un cadre adéquat pour ce genre d’expériences multi-nationalités, où un bon échange pendant ces sorties, peut contribuer à faire de ces visiteurs étrangers de bons ambassadeurs de la Destination Tunisie et aussi à dissiper le climat de suspicion et d’a-priori. Le Tunisien est de bonne compagnie et enclin au partage et va facilement vers les
autres : le « Tourisme expérientiel » ne peut que mieux se porter.

Une mention spéciale pour « les personnages » de cette Sortie : Le
Commissaire du CRT-Nabeul ; Mme Ahlem Hamdi (du CRT) qui était la responsable sur le terrain, qui organisait, contrôlait, veillait au bon déroulement du programme et du Timing, et qui n’hésitait pas à rassembler les ret**dataires (des fois vertement, comme ce fut mon cas); 2 guides Nationaux ; Un chef d’Animation d’un hôtel d’Hammamet ; un spécialiste de l’Ornithologie; Le secrétaire général de la CTCA Mr Sahbi ElAbed ; Mme Lamia Akremi membre
du Bureau de la CTCA. Ainsi que d’autres cadres qui ont apporté leur part d’intervention pour aider et assurer la réussite de cette journée.

FAOUZI MEJDOUB
Président de la Commission du Tourisme Culturel et Alternatif (CTCA)-FTAV.

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Le Lien à suivre pour voir le nouveau Site de « La Route Culinaire de Tunisie », lancé en France le 27 Septembre 2023, où j’ai une intervention à propos de la nouvelle offre touristique tunisienne qui se dessine, est le suivant :

https://larouteculinairedetunisie.info/faouzi-mejdoub/

26/09/2023

مولد نبوي شريف مبروك على الجميع

03/09/2023

!! Suite du Post publié le 13 Août 2023 !!

إِنَّ اللَّهَ يَأْمُرُكُمْ أَن تُؤَدُّوا الْأَمَانَاتِ إِلَىٰ أَهْلِهَا

Ce Cher président qui peut coûter cher à la FTAV

Amis de la Page « NOTRE FTAV » nous poursuivons aujourd’hui notre investigation concernant le Modèle de Gestion choisi par l’actuel Président de la FTAV. Après : 1/ l’esprit exclusif de l’actuel président de la FTAV (vu précédemment), nous allons voir : 2/ l’autosatisfaction à propos de tout ce qu’il entreprend ; 3/ l’anti-partage ou la rétention de l’information vis-à-vis de son Bureau; 4/ l’action en dehors de la légalité.

2/l’Auto-satisfecit : Plus l’incrédulité concernant la position qu’il occupe est grande, plus la prétention et la vanité le gonflent. Objectivement, quelles étaient les chances, sur le papier, de l’actuel président de la FTAV d’accéder à ce poste ? Très minces ! Entreprendre une comparaison avec l’autre prétendant, recalé, serait injuste envers ce dernier. L’objet de notre propos d’aujourd’hui n’est pas de revenir sur les résultats des élections de Mai 2022, mais de souligner que ce n’est ni sa personnalité, ni son charisme, ni son savoir, ni son professionnalisme, qui ont amené l’actuel président à la direction de la FTAV : c’est essentiellement la composition de son équipe et aussi les « Sponsors » et les « Mentors » qui étaient derrière lui. La vanité qui l’a subitement habité après les élections, lui a fait occulter cette réalité, et il est allé même très loin dans ce besoin de croire « qu’il est l’artisan de sa victoire » : il a rompu tous les ponts avec ses Mentors et il a créé une dissension dangereuse au sein de son équipe : Deux Clans, « les indomptables » et « les Contras », avec une ligne de démarcation mouvante et fragile. Ce comportement ingrat, imprudent et néfaste a été entrepris pour nourrir son illusion qu’il est arrivé à ce poste par son seul mérite. En ce qui me concerne, et les faits sont entrain de me donner raison, je persiste à penser que ce sont « Les co-listiers » qui ont gagné les élections de Mai 2022.

3/ l’Anti-partage et l’opacité :
Encore une caractéristique majeure du modèle managérial de l’actuel Président de la FTAV : il joue à cache-cache avec les membres de son Bureau et les cadres de son administration, avec la complicité de son assistante préférée : celle-ci lui distille l’information qui arrive à travers les E-mails et autres moyens, la lui communique discrètement, et lui, sur la pointe des pieds, va aux réunions, aux conseils d’administration divers, aux rencontres avec les partenaires, aux points de Presse, sans préparation ni discussion des dossiers avec les membres élus : il prend les décisions, même stratégiques, sur une saute d’humeur, sur une présomption, un a-priori, une appréciation subjective. Son accomplissement, la plénitude de son rôle historique, il les vit à travers ses prises de position unipersonnelles et tranchantes, de même que sa signature au bas des documents, dont l’exécution va se révéler négative pour la FTAV. Nous aurons l’opportunité dans d’autres occasions d’évoquer les catastrophes en chaîne. Et le Conseil d’Administration n’apprend ses écarts qu’à travers la Presse, ou par accident, ou par le mécontentement de certains partenaires concernant certaines positions de la FTAV (en fait, les positions du président). Et le même scénario se répète et se répète et se répète…

4/ Agir en dehors de la légalité :
Celui qui outrepasse ses prérogatives se place d’office dans l’illégalité. Le président de la FTAV l’a fait à deux niveaux :
*Au niveau du dépassement de son rôle en tant que garant de la bonne gestion des Fonds communs disponibles au nom de toute la corporation des Agences de Voyages, et en négligeant l’obligation de ne pas se laisser aller à la facilité, à la démagogie et au clientélisme, en inventant de nouvelles dépenses rien que pour servir ses intérêts, son image et son Ego (voir ci-après illustration1); *Au niveau de la mise en danger de notre institution qui, sous sa direction, agit en dehors du cadre juridique de la République tunisienne (voir ci-après illustration2).

ILLUSTRATION N°1 :
Notre cher président (qui nous coûte réellement très cher)et qui privilégie l’illégalité et les entorses aux règles, a choisi un jour, au cours d’une réunion du conseil d’Administration de la FTAV, de demander à ses membres du bureau exécutif de débloquer un fonds supplémentaire, pour une fille qui travaille depuis peu à la FTAV en tant que personnel administratif, qui allait se marier : et il a proposé « un vote de tous les membres pour lui accorder un salaire supplémentaire » : c’est ce qu’on appelle tordre le bras aux 8 membres du Conseil. Le malaise était présent parmi les membres devant la manière d’imposer moralement un fait accompli, à propos d’un point non mentionné dans l’Ordre du jour, et avec une injonction morale de l’accepter sans discussion préalable (probablement en présence de l’intéressée ?). Une décision avec un coût financier, supporté par la corporation, pouvant constituer un précédent, a été décidée sans consultation préalable, sans Mention à l’ordre du jour : Le président vient de « se payer » une alliance parmi les membres du personnel de la FTAV, aux FRAIS des Adhérents de la FTAV, en forçant la complicité des membres du Conseil. Peut-on faire confiance à pareil personnage ? Pourquoi n’a-t-il pas mis la main à son portefeuille pour aider ? Pourquoi n’a-t-il pas sollicité une quête « discrète » et VOLONTAIRE auprès des membres du Conseil ? Non ! C’est mieux de laisser les adhérents payer. Le sentiment d’intouchabilité, de pouvoir absolu, fait que ce président se conduit avec le patrimoine des adhérents de la FTAV comme si c’était le sien, tout en se gardant bien sûr de toucher au sien. Est-ce que cette pratique nous a été rapportée dans les rapports Moral et Financier de l’exercice 2022 et exposés à l’Assemblée Générale du mois de Juin ? Quelle est sa justification morale et légale ? Aucune !! sinon l’utilisation abusive des fonds d’autrui qui sont placés sous sa protection. Ne faut-il pas enquêter concernant cet épisode et reporter cette pratique aux Adhérents ? Surtout les adhérents qui aimeraient bien que la FTAV les aide et qui pourraient rappeler à ce cher président le proverbe : « Charité bien ordonnée commence par soi-même ». Son équivalent en Arabe serait : ما تصحّ الصّدقة إلاّ متشبع إمّالي الدّار Demandez à la Commission du Tourisme Culturel et Alternatif si elle peut accéder aussi facilement à des Fonds pour l’organisation d’Eductours pour les Agences de la FTAV afin d’avoir de nouveaux produits à vendre !!

ILLUSTRATION N°2 :
Encore ce cher président (qui nous revient encore plus cher) et qui s’enfonce encore plus dans l’illégalité lors d’un épisode qui met en scène, à côté de notre concerné, une employée de l’appareil Administratif de la FTAV et qu’on va désigner par les initiales (S.R) qui peuvent correspondre à Mme « Sortie Retraite ». Mme Sortie Retraite a dépassé l’âge de la retraite et est maintenue (avec son accord propre) en activité, par la seule volonté de l’actuel président de la FTAV. Celui-ci a décidé tout seul, sans demander l’avis de personne, et ce qui est PLUS GRAVE, en dehors du cadre juridique tunisien, de garder Mme S.R en poste au-delà de l’âge légal de la Retraite à 60 ans. Un salaire lui est versé chaque mois, depuis plusieurs mois : Est-ce pour un travail qui est probablement stratégique, ou qui ne peut être accompli que par cette personne ? Pensez-vous ! Il n’en est rien. Est-ce que l’un de vous, adhérents de la FTAV, oserait le faire pour son Agence ? Et même dans ce cas, il serait le seul à en assumer les conséquences. Dans le cas qui nous intéresse notre cher président décide et agit au nom de la FTAV. Cet emploi que je classerai dans la catégorie de « convenance personnelle » sert l’Ego du président de la FTAV qui se paye ainsi une assistante personnelle qui se place au dessus du reste de l’équipe administrative, et qui lui serait redevable et reconnaissante. L’équipe des cadres administratifs de la FTAV comporte quelques personnes qui peuvent très bien s’acquitter de cette tâche, sans qu’il y ait besoin de garder illégalement Mme Sortie Retraite. D’ailleurs on peut raisonnablement se poser la question : Comment le Commissaire aux comptes a procédé à la validation de cette irrégularité pour le précédent exercice ?? Cette question évoque à toute personne sensée d’autres questions corollaires : et s’il y avait un accident de travail dans les locaux de la FTAV ou sur le chemin de l’Aller ou du Retour du travail ? La FTAV aurait à répondre à plus grave que les entorses que fait actuellement son cher président et la Note serait plus lourde pour les adhérents. Devant mon insistance personnelle, à plusieurs reprises, à ne pas accepter cette entorse à la Loi, le cher président de la FTAV, obstiné, veut recourir au stratagème de « la Patente ». Pour éviter à la FTAV, c'est-à-dire à nous les adhérents, d’autres irrégularités, je lui fais remarquer que la règle de la Patente s’appuie sur 2 principes : a/ les honoraires ne pourraient être servis linéairement dans la fréquence et les montants. b/ Les honoraires ne peuvent pas provenir exclusivement d’une seule source, en l’occurrence celle de l’ancien employeur.

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Pour clore ce dossier de Mme Sortie Retraite, j’ajoute :

1/ Je demande à tous les cadres administratifs de la FTAV, ainsi qu’aux membres élus du Conseil d’Administration de la FTAV, de ne pas se faire piéger par l’obstination de notre cher président : il est fort possible qu’il y ait une demande d’Audit de la part des adhérents de la FTAV sur les irrégularités à propos de ce Dossier.
2/ Les adhérents de la FTAV vont aussi logiquement demander le remboursement aux caisses de notre Fédération de toutes les sommes servies illégalement à Mme S.R, à partir des fonds propres de chaque personne impliquée dans ce dossier.

Ce chapitre de la dérive autoritaire et irresponsable du cher président de la FTAV peut conduire notre Fédération et notre corporation très loin vers l’inconnu : on mérite mieux que cela. Pour ma part je ne peux me résoudre à être complice de cette tragi-comédie par un quelconque immobilisme ou une Omerta : le cher président se conduit comme un seigneur féodal au dessus des Lois, mais les adhérents de la FTAV ne sont ni des serfs ni des Dindons.

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Tunis le 30 Août 2023 FAOUZI MEJDOUB Gérant de SPECIAL TOUR Président de la Commission du Tourisme Culturel et Alternatif (CTCA)

13/08/2023

فَاسْأَلُوا أَهْلَ الذِّكْرِ إِن كُنتُمْ لَا تَعْلَمُونَ

Ou la GAFFE de trop du Président de la FTAV

Je rejaillis dans ce post sur les événements récents des dernières heures où malheureusement l’actualité nous rattrape pour nous rappeler que la FTAV est comme un navire qui n’a plus de commandant, qui erre en mer et qui constitue un danger pour ses passagers et aussi pour tout ce qui peut croiser sa route. J’ai eu l’occasion dans une intervention où étaient présents un certain nombre d’Agences de Voyages, et notamment l’actuel président de la FTAV, où j’ai mis l’accent sur le fait qu’un président d’un organisme syndical qui représente environ 900 Agences de Voyages doit avoir la casquette d’un homme politique : Est-ce que vous pensez sincèrement qu’un Taboubi, un Abassi, un Habib Achour ou même un Farhat Hached ne font pas ou n’ont pas fait de politique ? Le fait de participer à la gestion de la chose publique (Res Publica) dans l’arène sociale en face de partenaires, de détracteurs, d’alliés, d’ennemis, de représentants de l’Administration publique et de l’Etat, pour faire prévaloir les droits et la voix de la corporation qu’on représente, c’est faire de la politique !
Mais faire de la politique a ses techniques parmi lesquelles l’alliance conjoncturelle, l’esquive et la retraite stratégique, l’offensive mesurée, la guerre totale : en un mot faire de la politique c’est avoir un esprit souple, réactif, et un bagage de savoir-faire pour choisir la stratégie la plus indiquée, en fonction de la conjoncture, pour un résultat immédiat ou différé, tout en gardant à l’esprit la cause pour laquelle on a été élu. La dernière chose à ajouter à propos du portrait de l’homme public est que tout responsable, au sens le plus large du terme, quelque soit son domaine d’activité, doit avoir une équipe vers laquelle il revient pour consultations, conseils et délégation de compétence : autrement on tombe dans le modèle autocratique, égocentriste, néfaste pour la cause qu’on représente.
Dans quel contexte se trouve la FTAV aujourd’hui ?
Malheureusement dans celui du Bateau sans commandant, errant en mer!

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Quel est le Modèle de Gestion choisi par le Président de la FTAV ?

Dans le cas de l’actuel président, qu’il maîtrise la gestion ou pas passe au second plan, sa conviction managériale passe uniquement par un principe:
« Une seule voie, Une seule voix ». Ce modèle de Gestion transposé à l’échelle des régimes est entre autres celui du général Franco, de Mussolini, d’Hitler ou encore de Staline. Les principales caractéristiques de ce modèle sont (1)L’exclusion ; (2)L’autosatisfaction ; (3)L’anti-partage ; (4)L’agissement en dehors de la légalité.

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(1) L’esprit Exclusif de l’actuel président de la FTAV :

Tout ce qui peut faire de l’ombre au « chef », détourner l’attention vers autre chose que « le chef », amener quelqu’un de son équipe sous les feux de l’actualité est complètement interdit:

ILLUSTRATION N°1 = Savez-vous chers amis adhérents de la FTAV qu’une bonne partie de son équipe s’est révoltée contre le manque de vision et l’esprit exclusif de leur président à seulement quelques semaines après les élections du mois de Mai 2022 : le nombre de réfractaires aurait pu conduire à de nouvelles élections n’eût été la rétractation au dernier moment de l’un de ces membres mécontents. Mon nom a été proposé à ce moment-là pour présider un comité d’éthique (à créer) pour gérer les bons offices dans ce genre de situation : (PS : j’ai décliné l’offre à ce moment-là parce que je me préparais à prendre la Présidence de la Commission du Tourisme Culturel et Alternatif). Le dénouement de cet épisode a épargné à la FTAV de nouvelles élections anticipées, mais la cohésion n’est pas pour autant revenue.

ILLUSTRATION N°2 = Dés les premiers jours de sa prise de fonction, il a voulu mater les cadres administratifs (non élus) de la FTAV en voulant instaurer un système de pointage sophistiqué : tout ce qu’il a obtenu est une opposition franche et totale de la part de ces cadres qui ont fait corps et l’ont obligé à revenir sur sa décision : Il a reçu une leçon de stratégie ! il a compris à son détriment qu’on n’ouvre pas deux fronts simultanément !

ILLUSTRATION N°3 = On n’a jamais vu dans les 60 ans d’histoire de la FTAV une aussi mauvaise passation entre une équipe sortante qui a fini son mandat et une nouvelle équipe sortie des urnes : la tradition et les usages veulent qu’il y ait une cérémonie formelle au cours de laquelle les 2 équipes se rencontrent, évoquent certains dossiers, les affaires en cours, se serrent la main, et chacun poursuit sa route. Mais ce n’était pas du goût de l’actuel président. Il a colporté tellement de négativité à l’encontre de l’ancienne équipe qu’il n’y a pas eu de passation : il pense qu’il a gagné une bataille ! en fait il a agi contre les intérêts des adhérents qui ont voté pour lui (ou pour être plus précis « pour une liste donnée ») : il a trahi leurs attentes, il a trahi leur confiance, il a trahi ses engagements. En votre âme et conscience, et au vu de ces trois illustrations, jugez-vous réellement que l’actuel titulaire du poste à la tête de la FTAV est au bon endroit ? A-t-il une vision stratégique de sa mission ? Pensez-vous, au regard de ce parcours chaotique, qu’on peut s’attendre à quelque chose de positif pour la corporation des Agences de Voyages ?
Si vous n’êtes pas convaincus, si vous êtes un peu hésitants et avez quelques réserves, attendez de connaître la suite dans les prochaines heures...


« ARTICLE A SUIVRE »…

13/08/2023

ERRATUM / ERRATA
Une erreur est survenue dans mon Post concernant Med Ali Toumi:
"... Med Ali n'a pas fait 3 mandats en tant que président FTAV mais seulement 2"
Ce qui veut dire qu'il peut à tout moment postuler pour un 3ème mandat de 4 ans.
Peut-être que ... et si ...
En ce qui me concerne, je choisis "OUI"
Pour la renaissance de la grandeur de la FTAV.
Et vous qu'en pensez-vous?

Le Ministre Med Ali Toumi : un grand inconnu ou un grand méconnu ?(Ou –Dans quelles circonstances j’étais témoin du parc...
07/08/2023

Le Ministre Med Ali Toumi : un grand inconnu ou un grand méconnu ?

(Ou –Dans quelles circonstances j’étais témoin du parcours du Ministre du Tourisme)

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Le ministre du tourisme est indéniablement un pur produit des mouvements sociaux qui ont
eu lieu à partir de la fin de 2010. Il est témoin-acteur des bouleversements qui ont émaillé la scène socio-politico-médiatique de ces 10 premières années du changement (pas « ElMoubarak », mais « le bon » cette fois-ci). Il n’est pas un accident de l’Histoire, comme c’est
le cas de la plupart des ministres du tourisme qui l’ont précédé en Tunisie (nous y
reviendrons), mais plutôt l’incarnation d’une lame de fond qui a ébranlé l’édifice de l’ancien
régime (sans vraiment en venir à bout) et qui a (le temps d’une parenthèse de l’histoire
tunisienne) marqué avec sa génération ce qu’on a appelé la Révolution tunisienne , qui est en fait un mouvement de ras-le-bol de jeunes diplômés du supérieur accompagnés par d’autres, certainement plus nombreux, qui ont osé sortir dans la rue pour exprimer non pas un message politique précis, mais plutôt une désapprobation de la conduite des affaires publiques par une caste, un club privé, de politicards véreux, affamés, et égocentristes : ce sont des gens de la génération de l’indépendance, insatiables et voraces, qui ont accaparé le pays, et dont certains rescapés, aujourd’hui autrement déguisés, confisquent la Révolution : le ministre Toumi n’est pas de ceux qui ont enfourché la révolution quand elle était en marche : il fait partie de ceux qui l’ont souhaité, qui l’ont imaginé, qui l’ont osé.
Si Med ali a accédé à ce club restreint de gestionnaires de la chose publique, sa mentalité et son parcours l’exemptent de l’héritage des années sombres d’avant 2010.

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UN PEU D’HISTOIRE :

Je me rappelle de son intervention lors d’une des réunions du conseil d’administration de la
FTAV en 2008, où il a assisté en tant qu’adhérent de la FTAV, invité par Mohamed Hadhri et Tahar Ghannouchi (Allah Yarh’mou), et il a posé la question à l’adresse de tout le bureau élu, dont je faisais partie : « qu’est-ce que vous comptez faire ? » Question lourde de sens, qui indispose celui ou ceux auxquels elle est adressée, car elle interroge le conseil
d’administration sur un certain immobilisme, un manque de clairvoyance, un suivisme docile
et sclérosant. Cette question « dérangeante » était posée à l’époque par un jeune promoteur
d’Agence de voyages d’environ une trentaine d’années qui se posait des questions sur son
avenir dans cette profession ; qui voulait savoir si l’instance qui le représentait, en
l’occurrence la FTAV, avait une vision et une projection de notre activité dans les années à
venir, de sa préparation à la résolution des problèmes avérés et des mécanismes pour se
mobiliser et répondre à l’imprévu. Med Ali fait bien partie de sa génération : comme ces
dizaines de milliers de jeunes de la Tunisie des premières années du 21è siècle, qui ont eu des
parcours universitaires, qui sont des produits de la société de l’information, qui veulent
s’affirmer, qui veulent se mesurer à des modèles locaux sclérosés(« has been ») ainsi qu’à d’autres venus d’ailleurs. Ces jeunes, dont faisait partie Med Ali Toumi, que leur formation a armé en vue de contrôler et de dynamiser et qui se trouvent désarmés devant un système
accablant, « gériatrique », frustrant et très conservateur.
La question que nous a posé Mohamed Ali Toumi à l’époque « Que comptez-vous faire ? » a reçu la réponse conforme au moule idéologique de ce moment-là avec une mise en avant du « contexte délicat que traversait le pays », de la mobilisation « constante et bienveillante » de toute la hiérarchie jusqu’au plus haut sommet de l’Etat, ainsi que des « lignes rouges » à respecter pour la cohésion sociale. Bref la réponse d’usage, prudente et politiquement correcte qui ne satisfait ni celui qui l’a posé ni ceux qui y ont répondu, c'est-à-dire les administrateurs
de la FTAV qui étaient à l’âge de la retraite pour certains et en âge de pré-retraite pour
d’autres.
Cette scène encore bien vivace dans mon esprit au bout d’environ une douzaine d’années était révélatrice de ce malaise ressenti par ces jeunes tunisiens, universitaires, diplômés, ouverts au monde, préparés pour participer à la gestion de la chose publique, et qui se trouvent ankylosés par un système statique. Les membres du conseil d’administration que nous étions, avions certainement perçu en ce jeune Mohamed Ali Toumi un questionnement légitime mais qui nous plaçait en face de notre seuil d’incompétence tracé par l’usage socio-politique. Tous les centres de décision, comme le nôtre en fait, n’en sont pas : ils se connectent entre eux pour servir de relais jusqu’au vrai centre de décision, le Saint des Saints, l’ultime point du haut de la pyramide, celui qui contrôle toute la chose publique et qui décide pour « notre Bien à tous »
La FTAV d’avant 2010 faisait partie de ce schéma global : paternaliste et autoritaire.

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Mohamed Ali Toumi et la FTAV 2.0 :

« Que comptez-vous faire ? » Telle était la question que posait la Nouvelle Tunisie à la
Tunisie d’hier.
Trois années après cet épisode, Mohamed Ali Toumi accédait à la présidence de la FTAV, et
durant 7 années faisait accéder l’institution, dans ses structures et sa philosophie, à la phase
post-révolution.
Le président Toumi a empilé 3 mandats à la tête de cette fédération, ce qui lui a fait engranger
une connaissance non négligeable du monde du tourisme, de ses centres de décision, de ses
atouts, ses faiblesses tant dans son volet local qu’international. Il a notamment côtoyé
plusieurs ministres du tourisme tunisiens qu’il a, du fait de son statut, accompagné dans leurs
déplacements professionnels et leurs meetings tant en Tunisie qu’aux grands événements
touristiques européens (Madrid, Berlin, Paris…). Il a une stature médiatique non négligeable
qui lui a ouvert les portes et les colonnes des médias locaux : son verbe franc et incisif, ainsi
que son physique de jeune premier, l’ont propulsé sur le devant de la scène médiatique
toujours à l’affût de jeunes talents, de visages nouveaux et surtout de «discours dérangeants »
pas toujours politiquement corrects : et il y avait de tout cela dans l’ex-président Toumi. Il
savait jouer de la voix, des intonations, des silences, des regards, des sourires en biais
moqueurs qui sont plus expressifs que le paragraphe d’un éditorialiste chevronné : un vrai
dramaturge qui utilisait à la perfection le verbe et la gestuelle pour appuyer son message. Il
n’en fallait pas plus pour que les Media l’adoptent et fassent appel à son expertise : la Tunisie
post-autoritarisme découvrait le show politique qui, après le JT de 20h:00, remplaçait l’ancien
feuilleton égyptien qui déclinait. L’icône Mohamed Ali Toumi a rejoint le « Hall of Fame ».
Ce qui en fin de compte était très bénéfique pour la corporation des Agents de voyages dont
l’organe représentatif, la FTAV, n’était connu que dans une sphère professionnelle très
restreinte : le personnage du président Toumi l’a propulsé sur la scène publique, ce qui
favorisait un certain climat de sympathie, qui était mis à contribution dans certains dossiers et
certaines revendications légitimes de cette fédération. MAT venait tout simplement de sortir la FTAV de l’anonymat du grand public pour l’arrimer au train des grands ténors de la société
civile : la nouvelle plèbe tunisienne avait besoin d’orateurs qui revendiquaient, qui
questionnaient, qui condamnaient (en somme qui alimentaient le show politique). Med Ali
Toumi avait besoin de cette assise populaire pour appuyer les revendications légitimes de la
FTAV.

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Le président Toumi à la tête de la FTAV : rupture ou continuité ?

Plus d’un aurait reculé avant de s’embarquer dans cette f***e aventure qu’était la FTAV au
lendemain des bouleversements sociaux. Notre génération (celle de l’indépendance), ne
trouvait plus « ses repères », hésitait devant l’inconnu, redoutait les débordements des jeunes
impatients qui découvraient l’ivresse du pouvoir dans la contestation : bref notre génération,
celle des anciens de la FTAV, était restée fidèle à son credo de toujours (ELLI KHAF N’JA)
trad. « celui qui considère la prudence sera sauf ». Je ne suis pas en train de jeter aux
oubliettes les anciens responsables de ma génération, mais plutôt en train de brosser une
représentation sociale de 2 générations de décideurs que l’âge et le contexte politique
opposent.
Je me rappelle encore de mon ami Mr Tahar Sayhi (Président de la FTAV au moment où j’y
étais en tant que vice-président) qui avait pour devise « KHOUDH OU TALEB », trad.
« prend ce qui t’est offert et continue de demander plus » ce qui était la norme du
politiquement correct à l’époque de l’autoritarisme politique.
Est-ce que le président Toumi était de cet avis ? Je ne le pense pas ; et il aurait été malvenu de
l’être : cela ne correspondait ni à son tempérament, ni à son âge, ni au contexte
« révolutionnaire » qui prévalait à partir de 2011. Mohamed Ali Toumi voulait pour la
corporation « TOUT, ET TOUT DE SUITE » ; c’était dans l’air du temps et c’était le
paradigme de la révolution : pas de limites dans le champ revendicatif.

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MAT et l’appareil administratif de la FTAV :

Quelle était la vision du président Toumi concernant l’appareil administratif de la FTAV ?
MAT a innové en dotant la FTAV d’une structure administrative permanente, non attachée à
une mandature, avec des pôles de spécialisation. Notre FTAV de l’ancien régime tournait
dans sa structure permanente, pendant de longues années, autour de 2 personnes, et je dirai
plutôt deux personnages, en l’occurence Si Abdellatif (Allah Yarh’mou) et l’incontournable
Sabah : un Directeur et une secrétaire. Les autres tâches financières, de secrétariat général
etc.. étaient assurées par les membres élus du conseil d’administration. Ce système a ainsi
fonctionné sous Si Naceur Mallouche (Allah Yarh’mou), Si Slah Glenza (Allah Yarh’mou),
Si Adel Boussarsar (Allah Yahfdhou), et Si Tahar Sayhi (Allah Yahfdhou).
Le président MAT a vu les choses autrement : il voulait une structure administrative solide
qui assure la continuité dans le suivi des différents dossiers, des négociations en cours et des
projets en gestation. Une démarche somme toute logique au moins pour 3 raisons : la 1ère est
que la charge de travail augmentait considérablement avec le pic de nouvelles agences de
voyages ; la 2ème est que les membres élus au conseil d’administration ne pouvaient être
mobilisables ni corvéables à volonté, étant donné qu’ils avaient en priorité la charge de la
gestion de leurs propres agences de voyages ; la 3ème raison, et non des moindres, est l’absence de motivation des membres élus pour un travail administratif accaparent pour lequel
ils ne sont pas spécialement préparés ni outillés.
Partant de ce constat le président MAT a mis sur pied un appareil administratif centralisateur,
formé de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur bien motivés, et au départ directement
suivis par lui-même, pour en fin de compte ne garder que celles et ceux qui adhéraient à sa
philosophie et se pliaient aux règles de la Nouvelle Culture d’Entreprise.

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QUELLE CULTURE ? DE QUELLE ENTREPRISE S’AGIT-IL ? (Ou le passage de l’âge artisanal à l’âge industriel)

Le passage de l’âge artisanal à l’âge industriel est venu en réponse à une conjoncture qui s’est
imposée pesamment du fait de 2 facteurs inédits : 1/Le désir de marquer la conjoncture
nouvelle par un sceau nouveau et 2/ l’arrivée massive de nouvelles agences de voyages
adhérentes. Stratégiquement parlant, pour faire face à ces impératifs, il fallait apporter des
réponses à 3 facteurs : le facteur logistique représenté en la matière par le recrutement de
jeunes diplômés dynamiques et motivés ; le 2ème facteur est le facteur idéologique matérialisé
par la formation des jeunes recrues, pour stimuler leur motivation et leur réactivité en
concordance avec la charte virtuelle de la culture de l’entreprise ; et le 3ème facteur, sans
lequel tout n’est que rêverie, est le facteur financier. Surfant sur les opportunités, MAT a
profité d’une réunion qui s’est tenue à l’hôtel Africa, à laquelle j’ai assisté en tant que gérant
de ma propre agence de voyages, en même temps qu’un grand nombre de confrères, et dont le
thème était « questions diverses intéressant la libéralisation du tourisme religieux (La Omra) »
…. Je me rappelle d’un MAT qui au cours de cette réunion, et après avoir bien ficelé le
dossier avec le Ministère des affaires religieuses, le ministère du Tourisme, la Banque
Centrale et aussi, tenez-vous bien, l’ambassade d’Arabie Saoudite, et où MAT en stratège
avisé, a imposé son image auprès de tous ces intervenants en tant qu’acteur incontournable
fédérateur de toute la corporation : il venait tout simplement de couper l’herbe sous les pieds
d’un certain lobby d’agents de voyages spécialistes de la Omra qui, naïvement, pensaient que
« libéralisation » rimait avec liberté absolue, et qu’ils allaient travailler sans compte à rendre.
MAT a devancé ces velléités auprès des 2 ministères cités, de la BCT et de l’ambassade
Saoudienne : ainsi aucun de ces intervenants ne voulait entendre parler de démarches
autonomes de la part des agences spécialisés Omra. Unanimement ces quatre intervenants ont
décrété qu’ils n’acceptaient qu’un seul vis-à-vis, la FTAV, en laissant le champs libre à celleci de faire le ménage chez elle : un coup de maître, il faut l’avouer.
En stratège averti, MAT a décrété au cours de cette réunion de l’Africa, que les agences qui
envoyaient des pèlerins en Arabie Saoudite devaient acquitter un forfait fixe par passeport
(pour reprendre une image en géopolitique qui est venue quelques années plus t**d mais qui
illustre bien ce coup d’échec de MAT : c’est un coup à la Trump, qui en s’adressant aux
monarchies des pays du Golf a dit : « si vous voulez que les USA continuent de vous protéger
vous devez payer »). Jamais la FTAV, de toute son histoire, n’a eu autant de recettes, donc
d’autonomie : elle a ainsi pu s’offrir ses nouvelles recrues et une administration moderne à la
hauteur de ses ambitions. Et c’est ainsi que s’est opéré ce que j’ai appelé plus haut le passage
de la FTAV, vue en tant qu’entreprise, de la phase artisanale à la phase industrielle.

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Faouzi Mejdoub

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