07/06/2025
𝐍𝐎𝐓𝐄 𝐃𝐄 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐒𝐄
« 𝙇𝙚 𝘾𝙈𝙀𝙇 𝙢𝙚𝙩 𝙚𝙣 𝙜𝙖𝙧𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙚𝙨𝙨𝙚 𝙝𝙖𝙞̈𝙩𝙞𝙚𝙣𝙣𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝘿𝙟𝙤𝙫𝙖𝙣𝙮 𝙈𝙞𝙘𝙝𝙚𝙡 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙖𝙛𝙛𝙞𝙡𝙞𝙚́𝙨 𝙙𝙪 𝙍𝙃𝘼𝙅𝘼𝘾 𝙪𝙩𝙞𝙡𝙞𝙨𝙖𝙣𝙩 𝙡𝙚 𝙟𝙤𝙪𝙧𝙣𝙖𝙡𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙖𝙧𝙢𝙚 𝙙𝙚 𝙘𝙝𝙖𝙣𝙩𝙖𝙜𝙚 »
Derrière les masques de vertu, une mécanique d’intimidation se met en place. Le Collectif des Médias en Ligne (CMEL) tire la sonnette d’alarme face à une dérive préoccupante : le journalisme, au lieu d’être un rempart contre les abus, est désormais instrumentalisé par certains acteurs, notamment Djovany Michel et ses alliés du RHAJAC, pour servir des intérêts personnels et régler des comptes.
Sous couvert de lutte contre la corruption, ces individus multiplient les accusations gratuites et les campagnes de diffamation, transformant une mission d’intérêt public en un outil d’intimidation et de pression médiatique.
Le RHAJAC, qui se présentait comme un regroupement de journalistes engagés pour la transparence, s’apparente de plus en plus à un organe de manipulation. Accusations infondées, attaques ciblées, méthodes douteuses : la frontière entre militantisme citoyen et chasse aux sorcières médiatique est désormais franchie.
La question dérange, mais elle s’impose : la corruption est-elle toujours à l’extérieur, ou s’est-elle insinuée dans les rangs mêmes de ceux qui prétendent la dénoncer ? Le CMEL pointe notamment du doigt une manœuvre bien orchestrée par Djovany Michel, Lunie Joseph, Guyno Duverné, Robelto Blaise et d’autres, utilisant le RHAJAC pour transformer une cause légitime en levier de pression médiatique, voire en fonds de commerce politique.
L’affaire la plus récente illustre cette dérive : les journalistes Reynald PETIT-FRÈRE, Dieudonné ST CYR et Robest DIMANCHE, tous cadres du CMEL, sont devenus la cible d’une cabale aussi absurde que destructrice de Djovany Michel. Le pseudo-journaliste et sa bande les ont publiquement accusés — sans aucun élément probant, seulement une volonté manifeste de nuire — d’être liés à un supposé réseau mafieux comprenant notamment Betty Lamy et Fritz Richardson Junior, et impliqué dans le trafic d’organes, le blanchiment d’argent et le terrorisme. Cette cabale, orchestrée par le secrétaire général du RHAJAC, fait suite à une note publiée par le CMEL le 1er juillet, dénonçant les accusations mensongères portées par ce dernier contre le journaliste Moïse Jean, présenté sans fondement comme un proche du chef de gang Vitelhomme Innocent.
Et que dire du silence complice ou de l’écho amplifié de certains membres de la presse haïtienne, affiliés au RHAJAC ? Le CMEL constate, malheureusement, que ceux qui devraient défendre l’honnêteté préfèrent aujourd’hui manipuler l’opinion publique, transformant un combat noble en marché de dupes. Pour le Collectif, ce silence des associations, des organisations de presse – ou cette complicité – ternit l’image de toute la profession et sape la confiance du public. Aujourd’hui, la question n’est plus : « Qui est corrompu ? », « Qui est coupable ? », mais plutôt : « Qui contrôle le récit ? », « À qui profite le soupçon ? ».
Le Collectif des Médias en Ligne crie haut et fort : « On ne construit pas une lutte contre la corruption sur des fondations pourries. » Si les combattants deviennent eux-mêmes les faussaires, alors la cause qu’ils prétendent servir est irrémédiablement trahie.
Un paradoxe glaçant se dessine : plus vous dénoncez les pratiques douteuses de Djovany Michel, secrétaire général du RHAJAC, plus vous devenez leur cible. Dénoncer devient un acte de courage, mais aussi un risque personnel. Le climat de peur et de chantage instauré par les membres du RHAJAC étouffe les voix libres, étouffe la vérité et sape la confiance du public envers la presse.
Il est temps de remettre les pendules à l’heure. Pour le Collectif des Médias en Ligne, la lutte contre la corruption ne peut être ni un slogan creux, ni un outil de vengeance. Elle exige honnêteté, rigueur, vérification et intégrité. Tout ce que les méthodes actuelles du RHAJAC semblent bafouer.
Si la presse haïtienne veut rester debout, elle doit cesser d’être l’instrument des intérêts privés déguisés en croisés de la justice. Il est urgent de nettoyer la maison. Urgent de nommer les dérives. Urgent de choisir : être du côté de la vérité ou devenir complice du mensonge.
Parce qu’en Haïti, la corruption ne tombera pas sous les coups de ceux, comme Djovany Michel, Lunie Joseph, Guyno Duverné, Robelto Blaise et consorts, qui s’en servent comme d’un business.
𝘗𝘰𝘳𝘵-𝘢𝘶-𝘗𝘳𝘪𝘯𝘤𝘦, 𝘭𝘦 6 𝘫𝘶𝘪𝘭𝘭𝘦𝘵 2025
𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗖𝗠𝗘𝗟 :
Raynald PETIT-FRÈRE, Coordonnateur général
Dieudonné ST CYR, Secrétaire général
Robest DIMANCHE, Porte-Parole
