04/14/2025
𝟮𝟬 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹 : 𝗦𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿, 𝗲𝘀𝗽𝗼𝗶𝗿 𝗲𝘁 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗞𝗮𝗯𝘆𝗹𝗶𝗲 𝗶𝗻𝗱𝗲́𝗽𝗲𝗻𝗱𝗮𝗻𝘁𝗲
𝗨𝗻𝗲 𝗱𝗮𝘁𝗲 𝗽𝗵𝗮𝗿𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹'𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝘁𝗲́ 𝗞𝗮𝗯𝘆𝗹𝗲
Le 20 avril est une date emblématique pour tous les Kabyles et plus largement pour les Amazighs. Ce jour, connu jadis sous le nom de Tafsut Imazighen ou Printemps berbère et maintenant Printemps kabyle, est le symbole d'une revendication forte et déterminée pour la reconnaissance de la culture et de la langue amazighes. Chaque nation a ses dates historiques, comme le 14 juillet pour la France ou le 4 juillet pour les États-Unis. La Kabylie, quant à elle a le 20 avril qui est désormais commémoré comme le jour de la conscience libérée et de l'espoir.
𝗥𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗲́𝘃𝗲́𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝟭𝟵𝟴𝟬 𝗲𝘁 𝟭𝟵𝟴𝟭
L'histoire de ces événements commence en avril 1980, lorsque le Mouvement culturel et identitaire berbère, regroupant des universitaires, des militants et des citoyens, se soulève contre le déni de la langue et de la culture amazighes par l'État algérien, qui s'ajoute à une oppression généralisée. La répression brutale des manifestants pacifiques, avec des arrestations et des violences faisant des centaines de blessés, provoque la révolte du peuple kabyle. Ces événements qui ont duré plusieurs mois marqueront pour toujours le réveil de la revendication kabyle.
En mai 1981, à Vgayet, se reproduiront les mêmes événements d’avril 1980 à Tizi-Ouzou. La lutte pour l'identité amazighe et les libertés fondamentales se poursuit, marquée par des manifestations pacifiques qui une fois encore subiront une répression féroce.
𝟮𝟬𝟬𝟭, 𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝘂𝗽𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗰𝗮𝗽 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹𝗮 𝗹𝗶𝗯𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻
Le printemps 2001 est gravé dans la mémoire collective kabyle comme celui d'un génocide. L’assassinat du jeune lycéen Guermah Massinissa dans les locaux mêmes de la gendarmerie coloniale algérienne fut l’étincelle qui embrasera toute la Kabylie. Suite à des mouvements de protestation pacifique pour dénoncer ce crime et plus généralement le mépris et les exactions du régime algérien, celui-ci répond par l'utilisation d'armes de guerre et de balles explosives contre les jeunes manifestants, affrontant torse nu la répression sauvage de gendarmes aveuglés par la haine. Des jeunes à la fleur de l'âge, désespérés et méprisés, scandant qu'ils n'ont pas peur de mourir car ils se considèrent déjà morts. Plus d'une centaine de morts, froidement assassinés par les gendarmes algériens, et plusieurs milliers de blessés, dont certains resteront handicapés à vie, attestent de la violence inouïe de la répression. La gendarmerie coloniale algérienne responsables de ce génocide de 2001 n’est nullement inquiétée et jouit d'une impunité totale. Aucune poursuite judiciaire contre les gendarmes assassins pourtant bien identifiés. Les commanditaires de ce génocide, en premier lieu le chef de l’État algérien et son ministre de l'Intérieur profiteront du silence de la communauté internationale plus préoccupée par ses intérêts économiques avec l’Algérie.
Ces événements tragiques de 2001 marquent un tournant décisif et la rupture consommée entre l'Algérie et la Kabylie. Le peuple kabyle prend alors conscience de la nécessité de forger son propre destin. La lutte pour la reconnaissance culturelle se transforme en une lutte pour la libération et l'indépendance. Cette prise de conscience collective donne naissance à un mouvement déterminé à rompre les chaînes de la domination et à construire une nation kabyle libre, souveraine et indépendante.
𝗥𝗲́𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗶𝗻𝘂𝗲 𝗮̀ 𝗰𝗵𝗮𝗾𝘂𝗲 𝗮𝗻𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗮𝗶𝗿𝗲
Chaque 20 avril, à l'occasion de la commémoration de ces événements tragiques, la Kabylie connaît des arrestations, des emprisonnements, des violences, des passages à tabac et des tortures. Il est crucial de rappeler ces actes de barbarie, de les dénoncer à chaque occasion, et de réclamer la justice pour toutes ces victimes innocentes.
𝗟𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 "𝗭𝗲𝗿𝗼 𝗞𝗮𝗯𝘆𝗹𝗲" 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗯𝗿𝘂𝗹𝗲́𝗲 𝗱𝗲𝗽𝘂𝗶𝘀 𝟮𝟬𝟮𝟭
Depuis août 2019, un plan sinistrement baptisé "Zero Kabyle" a été officiellement déclenché par le régime algérien, visant l'extermination progressive du peuple kabyle et l'anéantissement de son identité. Cette entreprise abjecte s'est manifestée par divers moyens de répression systématique et violente.
En août 2021, le summum de l'horreur est atteint avec des feux de forêt criminels ravageant deux tiers de la Kabylie. Ces incendies délibérément provoqués emportent des centaines de vies, brûlant des personnes vives dans des scènes d'horreur inimaginables. Les flammes ravagent des villages entiers, des terres agricoles et des habitations, plongeant des familles dans une détresse sans nom et exacerbant la précarité d'une région déjà durement éprouvée.
𝗣𝗵𝗮𝘀𝗲 𝘂𝗹𝘁𝗶𝗺𝗲, 𝗰𝗵𝗮𝗼𝘀 𝗲𝘁 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗼𝗿𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗱’𝗘𝘁𝗮𝘁
Mais l'effroyable tragédie de 2021 ne s'arrête pas aux incendies. Le régime algérien instaure un climat de terreur et de répression inouï. Des milliers de Kabyles sont emprisonnés sous des prétextes fallacieux, tandis que des dizaines de milliers d'autres se voient interdits de quitter le territoire algérien. La diaspora kabyle est tout autant visée : des milliers de Kabyles vivant à l'étranger sont interdits de rejoindre leur terre natale, empêchés de renouer avec leurs racines et leurs familles. Le climat de peur est omniprésent. Tous les droits fondamentaux sont systématiquement bafoués. Chaque Kabyle vit sous la menace constante d'être accusé de terrorisme, un prétexte souvent utilisé pour justifier des arrestations arbitraires et des incarcérations prolongées. Les libertés individuelles sont piétinées, plongeant une population entière dans l'angoisse et l'incertitude quotidiennes.
𝗨𝗻 𝘀𝘆𝗺𝗯𝗼𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗱'𝗲𝘀𝗽𝗼𝗶𝗿
Le 20 avril n'est pas seulement une date dans notre calendrier ; c'est le symbole de notre force, de notre résilience et de notre espoir. Chaque année, nous devons renouveler notre engagement pour la défense de notre identité, la promotion de notre culture et la lutte pacifique pour notre autodétermination, notre libération et notre indépendance.
Ensemble, faisons du 20 avril un moment de commémoration inspiré par le courage des générations passées, un stimulant pour notre lutte présente et un phare guidant nos aspirations futures.
𝗨𝗻 𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲́𝗺𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻
Chers compatriotes kabyles, le 20 avril est notre jour de mémoire, un repère historique qui doit nous unir dans la lutte pacifique pour une Kabylie libre et souveraine. Commémorons cette date avec dignité, en souvenir de ceux qui ont sacrifié leur vie pour notre identité et nos droits. Utilisons cette journée pour sensibiliser et mobiliser tous les Kabyles, afin que notre combat pacifique se revigore et se perpétue jusqu'à la libération totale de notre peuple.
𝗔𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲́𝗺𝗼𝗿𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝟮𝟬 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹
Afin de rendre hommage de manière significative et de perpétuer la mémoire du 20 avril, voici quelques actions concrètes que nous pouvons entreprendre :
𝙋𝙖𝙧𝙩𝙞𝙘𝙞𝙥𝙚𝙧 𝙖𝙪𝙭 𝙢𝙖𝙧𝙘𝙝𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙧𝙖𝙨𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩𝙨 𝙤𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙚́𝙨 : Montrons notre force et notre unité en nous joignant aux manifestations pacifiques. Ces rassemblements servent non seulement de symbole de résistance, mais permettent également de faire entendre notre voix.
𝙊𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙚𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙚𝙣𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙩𝙚𝙡𝙡𝙚𝙘𝙩𝙪𝙚𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙙𝙚́𝙗𝙖𝙩𝙨 : Invitons des universitaires, des chercheurs et des penseurs à débattre et à échanger sur l'histoire, la culture et l'avenir de notre identité kabyle et amazighe. Ces forums intellectuels peuvent aider à renforcer notre conscience collective et à affiner nos stratégies de lutte.
𝙏𝙚𝙣𝙞𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙛𝙚́𝙧𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙩𝙝𝙚̀𝙢𝙚 𝙙𝙪 20 𝙖𝙫𝙧𝙞𝙡 : Donnons la parole aux experts et aux militants pour qu'ils partagent leurs connaissances et leur expérience. Ces conférences peuvent être l'occasion de sensibiliser les plus jeunes et davantage de personnes et amis de notre cause.
𝙍𝙚𝙘𝙪𝙚𝙞𝙡𝙡𝙞𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙩𝙚́𝙢𝙤𝙞𝙜𝙣𝙖𝙜𝙚𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙖𝙮𝙖𝙣𝙩 𝙫𝙚́𝙘𝙪 𝙡𝙚𝙨 𝙚́𝙫𝙚́𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩𝙨 : Écoutons les récits poignants de ceux qui ont été témoins et victimes des atrocités, en avril 1980, mai 1981, et au cours des années suivantes. Ces témoignages sont essentiels pour préserver notre mémoire collective et pour éduquer les jeunes générations.
𝙊𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙚𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙚𝙭𝙥𝙤𝙨𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙩𝙝𝙚́𝙢𝙖𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 : Montrons à travers des photos, des documents, des objets et des œuvres d'art l'histoire et les luttes de notre peuple. Ces expositions peuvent être itinérantes pour toucher un large public.
𝘿𝙞𝙛𝙛𝙪𝙨𝙚𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙙𝙤𝙘𝙪𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙛𝙞𝙡𝙢𝙨 : Utilisons le pouvoir des médias pour relater notre histoire et sensibiliser davantage de personnes à notre cause. Les projections peuvent être suivies de séances de discussion pour approfondir les sujets abordés.
𝙋𝙪𝙗𝙡𝙞𝙚𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙧𝙩𝙞𝙘𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙤𝙪𝙫𝙧𝙖𝙜𝙚𝙨 : Encourager la rédaction et la diffusion de livres, d'articles et de brochures qui traitent des luttes kabyles, de notre culture et de notre histoire. Ces publications peuvent servir de ressources précieuses pour l'éducation et la sensibilisation.
𝙊𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙚𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙩𝙚𝙡𝙞𝙚𝙧𝙨 𝙚́𝙙𝙪𝙘𝙖𝙩𝙞𝙛𝙨 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙚́𝙘𝙤𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙪𝙣𝙞𝙫𝙚𝙧𝙨𝙞𝙩𝙚́𝙨 : Introduire les jeunes à l'histoire de la Kabylie et de ses luttes pour qu'ils comprennent l'importance de poursuivre le combat pour notre liberté et notre culture.
𝘾𝙧𝙚́𝙚𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙚𝙨𝙥𝙖𝙘𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙢𝙚́𝙢𝙤𝙞𝙧𝙚 𝙥𝙚𝙧𝙢𝙖𝙣𝙚𝙣𝙩𝙚 : Ériger des monuments, des plaques commémoratives ou des musées dédiés aux événements du 20 avril et à notre lutte pour l'indépendance. Ces lieux de mémoire peuvent devenir des destinations symboliques pour notre peuple.
𝘼𝙥𝙥𝙚𝙡𝙚𝙧 𝙖̀ 𝙡'𝙪𝙣𝙞𝙩𝙚́ 𝙚𝙩 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙨𝙤𝙡𝙞𝙙𝙖𝙧𝙞𝙩𝙚́ 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙖𝙪𝙭 𝙨𝙤𝙘𝙞𝙖𝙪𝙭 : Utiliser les plateformes numériques pour partager des messages inspirants, des informations et des appels à l'action. La mobilisation en ligne peut renforcer notre mouvement et attirer le soutien international.
𝘽𝙧𝙖𝙣𝙙𝙞𝙧 𝙡𝙚 𝙙𝙧𝙖𝙥𝙚𝙖𝙪 𝙠𝙖𝙗𝙮𝙡𝙚 : Affichons fièrement notre identité en arborant le drapeau kabyle lors de tous les événements et manifestations. Ce symbole de résistance est un rappel constant de notre lutte pour la liberté.
𝙍𝙚𝙣𝙙𝙧𝙚 𝙝𝙤𝙢𝙢𝙖𝙜𝙚 𝙖̀ 𝙣𝙤𝙨 𝙢𝙖𝙧𝙩𝙮𝙧𝙨 𝙢𝙤𝙧𝙩𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙆𝙖𝙗𝙮𝙡𝙞𝙚 : Organisons des cérémonies en leur mémoire, pour ne jamais oublier leur sacrifice et pour rappeler l'importance de poursuivre leur combat.
𝙊𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙚𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙫𝙚𝙞𝙡𝙡𝙚́𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙧𝙚𝙘𝙪𝙚𝙞𝙡𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙫𝙞𝙘𝙩𝙞𝙢𝙚𝙨 𝙙𝙪 𝙋𝙧𝙞𝙣𝙩𝙚𝙢𝙥𝙨 𝙉𝙤𝙞𝙧 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙜𝙚́𝙣𝙤𝙘𝙞𝙙𝙚𝙨 𝙙𝙚 2001 𝙚𝙩 2021 : Rassemblons-nous pour des moments de réflexion et de prière, allumons des bougies en souvenir de ceux qui ont perdu la vie et renforçons notre détermination à ne pas laisser leur sacrifice être vain.
𝘿𝙞𝙛𝙛𝙪𝙨𝙚𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙚́𝙢𝙞𝙨𝙨𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙚 𝙧𝙖𝙙𝙞𝙤 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙩𝙚́𝙡𝙚́𝙫𝙞𝙨𝙞𝙤𝙣 : Utiliser les médias audiovisuels pour sensibiliser et informer sur l'importance du 20 avril. Ces émissions peuvent inclure des débats, des témoignages, des documentaires et des analyses approfondies sur la culture et l'histoire kabyles.
Ces actions, empreintes de solidarité et de mémoire collective, contribueront à renforcer notre identité et à maintenir vivante la flamme de notre lutte pour une Kabylie digne, libre, souveraine et indépendante.
Vive la Kabylie libre et indépendante
La Rédaction du Journal de Kabylie
Lundi, le 14 avril 2025