
09/23/2025
Il existe une forme de fatigue qui va bien au-delà de l’épuisement.
Elle ne se lit pas dans les yeux ni dans les épaules...
Elle s’installe plus profondément,
là où le manque de quelqu’un devient une part de toi.
C’est la fatigue de porter des souvenirs que personne d’autre ne voit.
De traverser des journées qui semblent incomplètes,
parce qu’il était censé en faire partie.
Ce n’est pas quelque chose de dramatique.
Ce n’est pas bruyant.
C’est un effilochement silencieux.
Tu te réveilles,
tu fais ce que tu as à faire...
mais à l’intérieur, tu te prépares.
À ce souvenir fugace,
à une chanson dans un magasin,
à un inconnu dont la démarche te rappelle la sienne.
De petites choses
qui tombent comme un éclair
quand tu t’y attends le moins.
Le deuil ne demande pas la permission.
Il s’assied à côté de toi,
même les bons jours,
et murmure :
*"Je suis encore là."*
Et le plus dur ?
C’est que tu continues.
Parce que, d’une certaine manière,
même si ça fait mal,
tu as appris à respirer dans l’absence.
👉Les_Messagers_Cosmique_entrain_des_réparer_les_ailes_cassées_✍️