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Notre mission est de vous servir toutes les exclusivités, les analyses, les débats, sans oublier éduquer la population sur l'actualité du Gabon et du reste du monde.

Depuis son arrivée au pouvoir, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a suscité un grand espoir parmi les Gabonais, n...
04/09/2024

Depuis son arrivée au pouvoir, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a suscité un grand espoir parmi les Gabonais, notamment en raison de l'espoir de changement qu'il a incarné après le coup d'État du 30 août 2023. Cependant, malgré cet enthousiasme initial, il est apparu que les décisions politiques prises jusqu'à présent n'ont pas pleinement répondu aux attentes du peuple gabonais. Cette situation met en évidence l'importance cruciale d'une gouvernance efficace et de conseillers politiques compétents pour assurer une transition réussie et durable. Dans ce contexte, il est essentiel de réexaminer les choix faits par le Président et d'évaluer comment une meilleure gestion des ressources et une orientation stratégique pourraient influencer positivement le développement du pays.

Lorsque le Président Oligui est arrivé au pouvoir, il a été accueilli avec un enthousiasme général, peu importe l’orientation politique de chacun. Cependant, la transition a montré des signes de malaise dès le début, notamment en ce qui concerne la manière dont les priorités ont été fixées. Au lieu de concentrer les efforts sur des projets ayant un impact direct sur la vie quotidienne des Gabonais, comme les infrastructures d’eau et d’électricité, le Gouvernement de transition a choisi d’investir dans des projets moins urgents ou plus controversés.

L'eau et l'électricité sont des piliers fondamentaux pour le développement économique et la qualité de vie. Un projet ambitieux pour moderniser les infrastructures d'eau et d'électricité aurait pu créer entre 10 000 et 30 000 emplois, selon les estimations. En effet, des études montrent que des projets d'infrastructure peuvent générer des emplois directement et indirectement à travers diverses phases : étude, construction et maintenance. Par exemple, une initiative similaire en Afrique du Sud a créé des milliers d'emplois et stimulé l'économie locale (Banque Mondiale, 2022).

Le Président Oligui aurait pu tirer parti des prêts obtenus par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) pour financer des projets d'envergure dans ces domaines. En septembre 2023, le Gabon a reçu un prêt de 193,5 millions de dollars du FMI pour soutenir les réformes économiques (FMI, 2023). Cependant, ces fonds ont été utilisés pour d'autres initiatives, comme l'achat d'Assala et des avions pour Fly Gabon, ainsi que pour financer les déplacements du Président. Un exemple frappant est l’investissement dans Fly Gabon et l’achat d’Assala, ainsi que les nombreux voyages du Président. Les dépenses pour ces voyages ont été évaluées à environ 10 milliards CFA par voyage, avec 20 voyages effectués en un an, totalisant environ 200 milliards CFA. Ce montant est presque équivalent au coût estimé d’un projet d’infrastructure d’eau et d’électricité, ce qui soulève des questions sur les priorités de dépense du gouvernement de transition.

Un autre problème majeur est la corruption endémique qui semble affecter la gestion des ressources. L'exemple de la pénurie de sucre au Gabon, où des problèmes de machines ont été évoqués avant que des cargaisons soient importées à des prix excessifs, illustre bien la manière dont les pratiques corruptives peuvent influencer négativement les politiques publiques et les marchés.
Lors de la pénurie de sucre au Gabon il y a quelques mois, on nous a expliqué que les machines étaient en panne. Cependant, cette explication ne semble pas tenir la route. En réalité, il s'agit probablement d'une escroquerie bien orchestrée visant à enrichir rapidement certains individus.

Il est courant dans ce genre de situation de créer une pénurie artificielle pour ensuite faire venir des cargaisons de sucre en urgence. Par exemple, si une boîte de sucre de 1 kg coûte 1000 CFA et qu'une cargaison de 11 000 tonnes est importée, les bénéfices pourraient atteindre 11 milliards CFA en quelques transactions. Pour ceux qui doutent de cette réalité, il suffit de comparer les dates : on vous annonce que les machines sont en panne, et seulement deux semaines plus t**d, le bateau est déjà arrivé à Libreville. Il est important de noter que le trajet d'un bateau depuis le Brésil jusqu'au Gabon prend environ un mois, ce qui soulève des questions sur la rapidité avec laquelle la cargaison a été livrée.

Le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a encore un an pour rectifier le tir et transformer cette période de transition en une véritable opportunité pour le Gabon. Pour y parvenir, il est crucial de réévaluer les priorités et de concentrer les ressources sur des projets ayant des bénéfices tangibles et immédiats pour la population. L’investissement dans les infrastructures essentielles telles que l’eau et l’électricité doit être une priorité, car cela engendrera des effets positifs significatifs sur l’emploi et l’économie du pays. En parallèle, une lutte déterminée contre la corruption et une gestion plus rigoureuse des fonds publics sont essentielles pour regagner la confiance du peuple et assurer un avenir plus stable et prospère pour le Gabon. Le succès de cette transition dépendra largement de la capacité du Président et de ses conseillers à aligner leurs actions sur les véritables besoins du pays et à adopter des pratiques de gouvernance transparentes et responsables, plutôt que de se concentrer sur des campagnes publicitaires coûteuses ou des spectacles grandioses comme celui des drones que nous avons récemment vu à travers le Gabon.

Que Dieu bénisse le Gabon. C'est la voix de l'analyste Ricardo depuis les États-Unis.

Analyse approfondie de la situation de la SEEG et stratégies de redressementLa SEEG face à des défis majeursLa Société d...
29/08/2024

Analyse approfondie de la situation de la SEEG et stratégies de redressement

La SEEG face à des défis majeurs

La Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) se trouve actuellement dans une situation critique, malgré sa position de monopole dans le pays. En effet, bien que la SEEG soit le seul fournisseur d'énergie et d'eau au Gabon, elle fait face à des défis considérables qui menacent sa pérennité et son efficacité.

Tout d'abord, le taux de couverture en eau potable et en électricité au Gabon reste parmi les plus bas d'Afrique, ce qui souligne l'ampleur du problème. De plus, on constate un écart important entre les zones urbaines et rurales, avec des taux de couverture respectifs de 60 % contre 30 % pour l'électricité et de 70 % contre 40 % pour l'eau potable. Cette disparité flagrante met en lumière les inégalités criantes dans l'accès aux services essentiels. Par ailleurs, les infrastructures vieillissement de la SEEG, dont 60 % ont plus de 30 ans, exercent une pression supplémentaire sur ses capacités techniques, entraînant une inefficacité opérationnelle, des pannes fréquentes et des coûts de maintenance élevés.

Analyse SWOT de la SEEG

Afin de mieux comprendre la situation complexe de la SEEG, il est essentiel de procéder à une analyse SWOT (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces) approfondie. Cette analyse nous permettra d'identifier les leviers d'action potentiels pour le redressement de l'entreprise.

Premièrement, en ce qui concerne les forces, le monopole de la SEEG sur le marché gabonais représente une opportunité unique pour mettre en œuvre des réformes à grande échelle sans concurrence immédiate. De plus, l'entreprise bénéficie d'une expertise technique significative grâce à un personnel expérimenté, ce qui constitue un atout précieux pour la mise en œuvre des réformes nécessaires. L'engagement du gouvernement dans le redressement de l'entreprise est également un point fort majeur, facilitant la mobilisation des ressources nécessaires.

Cependant, la SEEG fait face à de nombreuses faiblesses. Les infrastructures vieillissantes compromettent l'efficacité opérationnelle, tandis que la gestion financière déficiente nécessite une refonte complète. Le faible taux de recouvrement des factures suggère des problèmes tant techniques que sociaux qui doivent être adressés.

En termes d'opportunités, l'adoption de technologies modernes pourrait considérablement améliorer l'efficacité opérationnelle de la SEEG. La demande croissante due à l'urbanisation et au développement économique offre également des perspectives intéressantes si la capacité de service peut être améliorée. À cet égard, des exemples de réussite comme ceux de l'Éthiopie et du Kenya, qui ont transformé leurs secteurs énergétiques grâce à des partenariats publics-privés (PPP) et à l'adoption de technologies vertes, peuvent servir de modèles inspirants.

Néanmoins, la SEEG fait face à des menaces sérieuses. Les récentes instabilités politiques au Gabon pourraient compromettre la continuité des réformes à long terme. Le changement climatique représente une autre menace majeure, affectant les ressources en eau et la production hydroélectrique, comme on a pu l'observer en Afrique du Sud. Enfin, bien que la SEEG soit actuellement en situation de monopole, il est crucial de planifier la libéralisation éventuelle du marché, en s'inspirant de l'exemple du Maroc où l'ouverture à la concurrence a stimulé des investissements privés importants tout en améliorant l'efficacité des services.

Cette analyse SWOT met en lumière les défis complexes auxquels la SEEG est confrontée, mais révèle également des opportunités significatives pour son redressement. La clé du succès réside dans la capacité à capitaliser sur les forces existantes tout en adressant efficacement les faiblesses et en se préparant aux menaces futures.

Plan de mise en œuvre pour le redressement de la SEEG
Pour assurer un redressement durable de la SEEG, il est impératif de mettre en place un plan d'action détaillé et structuré. Ce plan doit prendre en compte les différentes temporalités et prioriser les actions en fonction de leur urgence et de leur impact potentiel.

Dans un premier temps, à court terme (0-6 mois), plusieurs actions prioritaires doivent être entreprises. Il est crucial de réformer la gouvernance en installant un nouveau conseil d'administration composé d'experts indépendants. Parallèlement, une révision tarifaire basée sur une analyse coût-bénéfice permettra d'établir une structure tarifaire plus équilibrée. Un audit complet des systèmes financiers et opérationnels sera également nécessaire pour identifier les failles et orienter les actions futures. Un programme d'amélioration des compétences du personnel sera également lancé pour garantir que tous les employés soient alignés sur les objectifs de l'entreprise.

À moyen terme (6-18 mois), l'accent doit être mis sur la modernisation des infrastructures critiques, en commençant par la rénovation des installations les plus vétustes. Le lancement de partenariats public-privé (PPP) pourrait être exploré pour attirer des investissements privés, s'inspirant du succès de pays comme la Zambie dans le développement de projets d'énergie solaire. En parallèle, des mesures seront prises pour renforcer les capacités internes en matière de gestion de projets et de maintenance des infrastructures modernisées.

Enfin, à long terme (18-36 mois), la priorité devra être accordée à la diversification énergétique. Le développement de projets d'énergies renouvelables à grande échelle permettra de réduire la dépendance aux sources traditionnelles et d'améliorer la résilience du système énergétique gabonais. Un plan d'expansion du réseau de distribution sera également élaboré pour améliorer la couverture nationale, en particulier dans les zones rurales. De plus, une stratégie pour la libéralisation progressive du marché de l'énergie sera envisagée pour encourager la concurrence et l'innovation.

Ce plan de mise en œuvre échelonné sur plusieurs phases permettra d'aborder de manière méthodique et efficace les différents défis auxquels la SEEG est confrontée. Toutefois, sa réussite dépendra de la capacité à surmonter les obstacles potentiels et à maintenir un engagement constant dans le processus de réforme.

Obstacles potentiels et stratégies d'atténuation
Malgré l'élaboration d'un plan de redressement détaillé, la SEEG devra faire face à plusieurs obstacles potentiels qui pourraient entraver sa mise en œuvre effective. Il est donc crucial d'identifier ces défis et de développer des stratégies d'atténuation appropriées.

L'un des principaux obstacles est la résistance au changement, qui peut se manifester à différents niveaux de l'organisation. Pour atténuer ce risque, il sera essentiel de mettre en place un programme de communication interne robuste visant à expliquer les raisons et les bénéfices des réformes. De plus, la formation et la reconversion du personnel, ainsi que l'implication des syndicats dans le processus de réforme, seront cruciales pour obtenir l'adhésion des employés.

Les contraintes budgétaires représentent un autre défi majeur. Pour y faire face, une priorisation rigoureuse des investissements sera nécessaire. La recherche de financements auprès de bailleurs internationaux et l'optimisation des coûts opérationnels devront également être au cœur de la stratégie financière. En outre, il sera important de diversifier les sources de financement pour minimiser le risque financier.

Enfin, l'instabilité politique au Gabon pourrait compromettre la continuité des réformes. Pour atténuer ce risque, il sera important d'établir des accords à long terme avec des clauses de stabilité et d'impliquer toutes les parties prenantes politiques dans le processus de réforme. Le gouvernement devra également s'assurer que les réformes de la SEEG soient alignées avec les priorités nationales et bénéficient d'un soutien politique solide et durable.

Bien que ces obstacles soient sérieux, ils ne sont pas insurmontables. Une approche proactive et des stratégies d'atténuation bien conçues permettront à la SEEG de naviguer efficacement à travers ces défis et de mener à bien son plan de redressement.

Stratégie de financement pour la réforme de la SEEG
Le redressement de la SEEG nécessite un investissement conséquent, estimé à 300 milliards de francs CFA sur cinq ans. Face à l'ampleur de ce montant, il est crucial de développer une stratégie de financement diversifiée et équilibrée pour assurer la viabilité du plan de réforme.

La stratégie proposée repose sur quatre piliers principaux. Premièrement, une réallocation budgétaire gouvernementale de 40 % du montant total démontre l'engagement fort de l'État et rassurera les autres investisseurs potentiels. Deuxièmement, les prêts de bailleurs internationaux devraient représenter 30 % du financement. Ces prêts pourraient être conditionnés à des réformes spécifiques, renforçant ainsi la discipline dans la mise en œuvre du plan. Troisièmement, les investissements privés, via des partenariats public-privé (PPP), devraient constituer 20% du financement. Cette approche permettra de partager les risques et d'apporter une expertise externe précieuse. Enfin, une amélioration de l'efficacité opérationnelle devrait couvrir les 10%

En définitive, le redressement de la SEEG représente un défi complexe mais surmontable. L'analyse approfondie de sa situation actuelle, couplée à un plan d'action détaillé et une stratégie de financement équilibrée, offre une feuille de route claire pour transformer cette entreprise cruciale pour le développement du Gabon.
Les exemples de réussite observés dans d'autres pays africains, tels que l'Éthiopie, le Kenya ou le Maroc, démontrent qu'avec une stratégie bien pensée et une mise en œuvre rigoureuse, il est possible de surmonter des défis similaires à ceux auxquels la SEEG est confrontée. Ces succès devraient servir d'inspiration et de source d'apprentissage pour guider le processus de réforme.
Cependant, la réussite de ce plan de redressement dépendra en grande partie de l'engagement continu de toutes les parties prenantes, de la capacité à s'adapter aux défis imprévus et de la volonté de maintenir le cap malgré les obstacles. Avec une approche déterminée et collaborative, la SEEG a le potentiel de se transformer en un acteur clé du développement durable du Gabon, assurant un accès équitable à l'eau et à l'électricité pour tous les citoyens gabonais.

C'était Richard Mouangue depuis New York aux USA.

Noah Lyles wins it.
05/08/2024

Noah Lyles wins it.

En Afrique, et particulièrement au Gabon, l’influence croissante des prophètes et des églises charismatiques est devenue...
22/07/2024

En Afrique, et particulièrement au Gabon, l’influence croissante des prophètes et des églises charismatiques est devenue une réalité omniprésente dans le quotidien des citoyens. Ces figures religieuses prétendent apporter des solutions spirituelles et matérielles aux défis contemporains, allant de la quête de guérison à la recherche de prospérité économique. Toutefois, cette prolifération soulève des questions importantes sur la nécessité et la légitimité de leur “combat”. En positionnant l’État au cœur du débat, il devient crucial d’examiner comment les autorités peuvent réguler ces mouvements pour assurer leur conformité aux normes éthiques et sociales tout en répondant aux besoins spirituels des citoyens.

La présence des prophètes et des églises charismatiques peut être vue comme une réponse aux besoins spirituels et sociaux croissants des populations. Selon J. A. Mbembe (2016), “Les mouvements religieux en Afrique répondent souvent à un vide laissé par les institutions étatiques et économiques”. En période de crise économique et de défaillance des services sociaux, ces églises offrent un réconfort et une solution à la détresse des individus. Par exemple, au Gabon, des églises comme la “Mission évangélique de la Pentecôte” ont connu une croissance rapide, promettant prospérité et guérison à leurs adeptes (Luo, 2019).

Cependant, cette prolifération n’est pas sans défis. Certains mouvements religieux sont accusés d’exploiter la vulnérabilité des croyants. D’après une enquête menée par le journal La Nouvelle Gabonaise (2021), plusieurs églises ont été critiquées pour leurs pratiques financières douteuses, telles que la collecte de fonds sous prétexte de guérison divine. En outre, la montée en puissance de ces groupes peut entraîner des conflits avec les pratiques religieuses traditionnelles et créer des divisions au sein des communautés.

L’État joue un rôle crucial dans ce contexte. La régulation et la surveillance des pratiques religieuses doivent être équilibrées pour protéger les droits des individus tout en respectant la liberté religieuse. Au Gabon, l’État a mis en place des régulations, mais des lacunes subsistent. Par exemple, en 2020, le gouvernement a tenté de renforcer les contrôles sur les églises en imposant des normes de transparence financière, mais des critiques ont émergé concernant l’application incohérente de ces mesures (Gabon Review, 2020).

La présence des prophètes et des églises charismatiques en Afrique, et spécifiquement au Gabon, soulève des questions complexes sur leur nécessité et leur impact. Bien qu’ils apportent un soutien spirituel et matériel précieux pour de nombreux individus, leur prolifération comporte des risques d’exploitation et de division sociale. L’État, en tant qu’arbitre de l’intérêt public, doit jouer un rôle actif dans la régulation de ces mouvements pour garantir que leurs pratiques respectent les normes éthiques et les droits des citoyens. Pour assurer un équilibre entre liberté religieuse et protection des individus, il est essentiel que les autorités mettent en œuvre des politiques efficaces et transparentes, tout en soutenant les besoins spirituels de la population.

L’analyse de Richard Mouangue depuis les USA 🇺🇸

Bonjour les amis,Comme prévu, j’ai essayé d’analyser les extraits des discours du Président Oligui dans le Haut-Ogooué, ...
19/07/2024

Bonjour les amis,

Comme prévu, j’ai essayé d’analyser les extraits des discours du Président Oligui dans le Haut-Ogooué, notamment à Franceville, la capitale provinciale, et à Moanda, la ville minière.

En effet, nous avons noté une nette amélioration dans ses discours. Le Président a pris la peine de lire, par exemple, son discours à Franceville et à Moanda sans improviser, contrairement à ses habitudes. Nous avons vu un Président calme et surtout pédagogue face à une population prête à en découdre. Nous connaissons bien Moanda, la ville des oiseaux, une ville cosmopolite où l’on ne dicte rien à ses habitants. Cependant, la présence et la manière du Président ont démontré qu’il écoute et accepte bien les critiques.

J’ai été particulièrement surpris par sa nouvelle posture et j’espère qu’il continuera à s’améliorer en suivant les conseils de son conseiller en communication et de ses nombreux coachs, car il en a vraiment besoin. Comme l’a dit Confucius : “L’éducation engendre la confiance. La confiance engendre l’espoir. L’espoir engendre la paix.”

Le seul bémol que le Président doit absolument régler est la situation de la société Comilog ou Eramet. Il est difficile de croire que le Gabon, premier producteur mondial de manganèse, ne bénéficie pas de cette richesse, alors que la compagnie exploitante en profite pleinement, et encore moins la ville minière de Moanda. Je connais très bien Moanda. C’est une ville qui m’a tout appris. J’y ai vécu toute ma jeunesse avec ma famille. Ainsi, je peux comprendre les frustrations de cette population qui ne demande que le bien-être ou le minimum. Cette ville devrait avoir des universités construites par cette société. Elle devrait avoir de grandes écoles. En fait, les investissements dans cette ville sont insignifiants à mon avis. Comme dit Wangari Maathai :“L’exploitation des ressources naturelles devrait se faire dans l’intérêt des populations locales et non au détriment de celles-ci.” Joseph Stiglitz pour cela dit ceci : “La gestion des ressources naturelles devrait être transparente et bénéfique pour l’ensemble de la population, pas seulement pour quelques privilégiés.”

La ville Johannesburg, Afrique du Sud qui est connue pour ses mines d’or, Johannesburg a été au cœur de nombreuses discussions sur la répartition équitable des richesses générées par l’exploitation minière. La ville a investi dans des infrastructures modernes et des services de qualité.
Kalgoorlie, en Australie, cette Ville minière d’or, a investi dans des infrastructures et des services pour les résidents, illustrant un modèle où l’exploitation minière contribue au développement local et à l’éducation.

Le Président a promis aux Gabonais de leur rendre la dignité perdue. Nous attendons toujours des effets directs. En passant, nous tenons à féliciter le Président pour les efforts fournis pour octroyer des terrains à moindre coût à la population. Il vient encore de marquer un très grand coup à ce point de vue. Car ce qui est bien pour la population, nous devons aussi le reconnaître et donner du crédit à celui qui a permis que cela soit effectif.

Je le dis à tout le monde, je ne suis pas un adversaire politique du Président Brice Clotaire Oligui Nguema. Je suis seulement un citoyen libre qui donne son point de vue sur l’évolution des affaires courantes au Gabon sans injures particulières . Car demain, nos enfants vont nous demander les comptes. Il est vrai que j’ai une certaine expertise en matière de communication et consulting, mais que le Président et son entourage sache que cela se paie parce qu’il y a une logistique et des hommes que nous devons absolument payer pour faire le travail. Le Président a dit à Moanda aux jeunes ceci:” La main qui demande doit se soumettre…” C’est vrai, mais le Président oublie que c’est le lui qui demande à la population et non le contraire. Bon, nous sommes sous les tropiques ou c’est la population qui mendie ce qu’elle de droit. C’est pour cela que le Gabon est tellement riche et la population pauvre. Parce que la population n’a pas encore pris conscience de son véritable pouvoir. Lorsque cette population aura la conscience de son pouvoir, vous allez voir comment les choses vont bouger seules.

Que Dieu bénisse le Gabon !

Richard Mouangue depuis NY, USA

Bonjour tout le monde !Le Discours de Mme Paulette Missambo Présidente du Sénat lors de la cérémonie de présentation des...
05/01/2024

Bonjour tout le monde !

Le Discours de Mme Paulette Missambo Présidente du Sénat lors de la cérémonie de présentation des vœux au Président de la transition, le 04 janvier 2024 était éprouvant et mémorable.
En effet cher(e)s compatriotes, nous attendons un discours de ce calibre de la part de nos dirigeants de la transition. Malheureusement, personne ou presque n’a eu le courage de proposer ou de dire au Président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema, la vérité que souffre plusieurs compatriotes qui ont été victimes de la maladresse orchestrée par les 14 ans de l’administration du Président Ali Bongo Ondimba . Mme Paulette Missambo qui reçoit, écoute les maux des gabonais depuis son arrivée au Sénat , elle a donc fait une proposition légitime d’une commission Verité, Justice et Réconciliation.

Nous pensons donc qu’il sera judicieux, voir logique comme dans un pays qui se respecte de soigner toute la haine et les maux de la société que chacun de nous avons subi de différentes formes.
Il y a eu ceux qui ont été arbitrairement mis en prison pour des motifs fallacieux. Ceux qui ont été dépossédé des terres, ceux qui ont été accusés fallacieusement pour satisfaire les gérants de l’époque…

On ne peut que dire merci à madame Paulette Missambo pour son patriotisme avéré.

Richard Mouangue depuis les États Unis !

Bonjour
04/01/2024

Bonjour

Bonjour tout le monde !Nous avons religieusement écouté le discours du Président de la République S.E.M Brice Clotaire O...
02/01/2024

Bonjour tout le monde !

Nous avons religieusement écouté le discours du Président de la République S.E.M Brice Clotaire Oligui Nguema au soir du 31 décembre dernier.

Un discours qui a touché tous les points et les maux qui minent la société gabonaise dans son ensemble. En effet, le chef de l’État a bien voulu rappeler les mobiles qui ont poussé l’armée gabonaise à prendre le pouvoir. En suite, le Président de la République est revenu sur les avancées économiques que le gouvernement de transition est en train de faire depuis qu’ils sont arrivés au pouvoir. Cela va des ret**ds de payements de la dette extérieur à la dette intérieure, la baisse du prix de gaz en achetant la société Assala etc. Tout est possible en seulement 4 mois de gestion à la tête du pays.

Plus loin, le Président de la République a lui même compris que le model économique du pays était déjà dépassé. Ainsi, la croyance à la puissance de l’Etat comme grand créateur d’emplois est une ère révolue. Ainsi, le chef de l’Etat promet la création d’une banque de développement locale pour aider les jeunes entrepreneurs du pays.

Sur le plan social et parce que le chef de l’État croit la force de la cohérence sociale, le chef de l’Etat met en garde les auteurs et responsables des propos discriminatoires entre gabonais , d’autres gabonais des nationalités étrangères vivant au Gabon. Car l’unité nationale est la base même d’une révolution commune.

Le seul bémol dans cette décision à saluer déjà est que le Président exclu littéralement toutes les autres couchent de la société gabonaise. Cette banque doit être ouverte à toutes les couchent de la société gabonaise qui veulent quitter la zone de confort. Nous allons expliquer. Si nous ouvrons cette banque par exemple aux retraités gabonais, qui pour la majorité d’entre eux retournent au village après des services dans la capitale, cette opportunité sera une vraie aubaine pour eux, afin de lutter efficacement contre la pauvreté.
Si l’Etat peut par exemple, avant les 5 années avant la retraite demander à chaque agent ou fonctionnaire de remplir une fiche de retraite où il précisera le lieu ou aimerait passer sa retraite et faire ses activités, en ce moment l’Etat qui privilégie le retour à la terre, va octroyer à ce retraite des terres arables pas loin de sa localité de retraite et aussi l’affecter dans la province qu’il aimerait établir sa retraite et ses activités de retraite. Ceci luttera efficacement contre la pauvreté et créera des nouveaux entrepreneurs d’un autre genre. N’oublions pas que nos anciens vont en retraite pas parce qu’ils sont fatigués, mais que l’Etat les oblige d’arrêter de travailler. Nous avons remarqué que 90% de nos retraités meurent aussitôt après la retraite par manque d’argent et de suivi médical.
Une autre catégorie dont cette décision salutaire discrimine, est bel et bien les fonctionnaires qui veulent quitter la fonction publique pour se lancer à leurs propres comptes. Nous avons remarqué que les gabonais vont à la fonction publique parce qu’ils n’ont pas le choix. Alors, avec la création d’une banque comme la banque de développement, qui peut aider et accompagner les entrepreneurs gabonais surtout ceux qui veulent investir sur la terre, l’Etat peut les accompagner jusqu’à ce qu’ils deviennent eux aussi des entrepreneurs. Nous avons remarqué que 45% des fonctionnaires aujourd’hui essaye d’avoir d’autres activités génératrices des revenus alternatifs. Alors si nous nous mettons l’Etat à contribution, 60% d’entre eux quitteront volontairement la fonction publique et de lanceront à leurs propres comptes. Ces nouveaux entrepreneurs qui viennent de la fonction publique seront une classe assurément moyenne qui sera un vrai vecteur qui fera la promotion de l’entreprenariat auprès des jeunes diplômés.

Bonne et heureuse année 2024 à vous tous cher(e)s frères et sœurs, sachez que le CTRI ne peut pas faire tout seul.
Une transition n’est pas seulement une affaire exclusive du Président de la transition et ses amis. C’est aussi une affaire de nous les citoyens. Chacun doit absolument être un acteur important dans la société. Comme nous avons fait de nos contributions pour le dialogue, nous pouvons continuer à nous investir pleinement encore pour que cette transition réussisse.

Soutenons ensemble le Président Brice Clotaire Oligui Nguema, parce que les idées sont extrêmement bonnes.

Richard Mouangue depuis les États Unis

Le Gabon avance !J'ai inauguré ce vendredi 2 juin l'  de raffinage d’ , située dans la Zone économique spéciale (ZES) de...
02/06/2023

Le Gabon avance !
J'ai inauguré ce vendredi 2 juin l' de raffinage d’ , située dans la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok au .
Elle est la première du genre en Afrique centrale.
Elle symbolise la métamorphose de notre économie vers plus de , de création d' et de valeur ajoutée locale via la sur place de nos matières premières.

Ali Bongo Ondimba

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