Black Cabri

Black Cabri Réflexions sur l'omerta qui paralyse une Guadeloupe que l'on souhaiterait à la fois française, autonome et responsable.

LA GUADELOUPE EST PLURIELLE, c'est un postulat de départ !« C'est une société qui doute d'elle, en pleine quête de sens ...
26/12/2021

LA GUADELOUPE EST PLURIELLE, c'est un postulat de départ !

« C'est une société qui doute d'elle, en pleine quête de sens et qui, manifestement, ne se laisse pas lire aussi facilement qu'on pourrait le penser. » dites-vous M. Garain.

Et si cette société qui « ne se laisse pas lire aussi facilement » n’était justement pas « une » mais multiple, et ô combien plurielle ! Car le peuple de Guadeloupe n’est pas un, il est constitué de groupes d’individus aux histoires très différentes, aux idéologies et aux croyances variées, aux moyens financiers et intellectuels disparates et aux intérêts parfois opposés. Et ne sombrons pas à cette occasion dans la différence simpliste de la couleur de peau : les « afro-descendants » sont aujourd’hui chefs d’entreprise, agriculteurs, fonctionnaires, salariés du privé, politiciens, syndicalistes, sans emploi ou délinquants, tout comme les guadeloupéens d’origines différentes ou bien ceux de feu les colons, nobles ou bien paysans. De plus, le peuple de Guadeloupe n’est pas non plus constitué que de « descendants », nombre d’habitants de notre belle île sont venus s’y installer récemment, qu’ils viennent des îles voisines de la Caraïbe, de l’« Hexagone » ou de l’autre bout du monde. Et parmi chacune de ces origines, des parcours bien différents encore, des aspirations et des intérêts qui parfois convergent, parfois divergent… Il n’y a guère que M. Mélanchon pour vanter une certaine « créolisation » de la société croyant y voir un melting-pot harmonieux où il ferait bon vivre en toute fraternité !
Selon moi, la Guadeloupe est plurielle, et il faut l’intégrer à tout postulat de départ si l’on veut bien la comprendre.

« Comment peut émerger, selon vous, un leadership dans ce territoire atomisé où coexistent Région, Département, communautés de communes, comités de bassin, députés, sénateurs ? »

En effet, on sent bien que même avec leader intègre, lucide et ouvert à cette pluralité, il ne sera pas simple de ramener une cohésion politique, économique et sociale sur l’île… Et la réponse de Franck Garain n’est pas de nature à nous rassurer car elle met en lumière la machine à créer des emplois de confort qui règnent sur la population guadeloupéenne, où des hommes et des femmes à plus ou moins fortes convictions politiques usent de belles paroles pour accéder à des postes auto-satisfaisant mais sans effets bénéfiques, bien au contraire, sur le quotidien des habitants de la Guadeloupe, quels qu’ils soient…

B.C.

https://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/social/franck-garain-une-societe-qui-sait-ce-dont-elle-ne-veut-pas-mais-qui-a-du-mal-a-definir-ce-qu-elle-veut-reellement-606803.php

Docteur en sociologie de la santé, également diplômé d'études approfondies en droit public, Franck Garain porte son analyse sur la crise...

" LA GUADELOUPE EST TROP BELLE POUR DEVENIR UNE POUBELLE ! "Cette initiative heureuse de Cleanmyisland aura 1 an d'ici q...
26/12/2021

" LA GUADELOUPE EST TROP BELLE POUR DEVENIR UNE POUBELLE ! "
Cette initiative heureuse de Cleanmyisland aura 1 an d'ici quelques mois et son empreinte est toujours bien visible aux abords de nos plages et autres sites. Qu'elle nous encourage à faire le ménage dans notre écosystème comme dans nos sales habitudes ! Ces panneaux bleu et rouge, comme des gyrophares, doivent nous ramener à des comportements, éco-responsables certes, mais également de respect mutuel : qui apprécie de se baigner dans les détritus ou de se promener parmi les ordures ?
Ils nous invitent également à nous positionner en tant que citoyens COLLECTIVEMENT responsables, qui osent et qui savent rappeler à l'ordre n'importe quel quidam un peu trop indélicat avec mère Nature.
Ne laissons pas les "Malpwòp" impunément dénaturer et polluer notre si beau pays !
B.C.

Quand "Franky Fromet" s'invite lui aussi "au pays du chlordécone" et du COVID...
26/12/2021

Quand "Franky Fromet" s'invite lui aussi "au pays du chlordécone" et du COVID...

Au pays du chlordécone.La chanson de Frédéric Fromet - (26 Novembre 2021)Retrouvez « La chansons de Frédéric Fromet » dans Par Jupiter ! sur France Inter et ...

CHLORDECONE, quand il s’invite dans le débat du COVID…Rappelons que le chlordécone est une molécule entrant dans la comp...
26/12/2021

CHLORDECONE, quand il s’invite dans le débat du COVID…

Rappelons que le chlordécone est une molécule entrant dans la composition de différents insecticides commercialisés entre 1972 et 1993 mais utilisé, à minima, jusqu’en 2002. Très vite identifié comme nocif, il est retiré de la vente aux États-Unis dès 1976 mais continue à être vendu en France et en particulier en Guadeloupe et Martinique qui le plébiscitent afin de lutter contre un charançon particulièrement ravageur dans les bananeraies.
Si, depuis plusieurs décennies, le peuple des Antilles est la principale victime de ce « probable perturbateur endocrinien, reprotoxique et cancérogène (prostate) », les responsables de ce scandale sanitaire sont :
- L’État français et ses ministres, responsables de son Autorisation de Mise sur le Marché : Jacques Chirac en 1972 puis Edith Cresson. Et surtout Henri Nallet, Louis Mermaz et Jean-Pierre Soisson coupables d’avoir accordé plusieurs prolongations d’AMM à compter de 1990 alors même qu’il n’y avait plus de doute possible sur la toxicité des produits.
- Notons toutefois que si les ministres ont eu cette « faiblesse », c’est bien parce qu’ils répondaient aux demandes insistantes de la part des « planteurs », les propriétaires-exploitants historiques des bananeraies, regroupés au sein de la SICA-ASSOBAG, qui ne juraient alors que par le Chlordécone tandis que des solutions alternatives existaient déjà et que l’Hexagone en avait purement et simplement interdit et abandonné l’utilisation.
- Or cette prolongation de plusieurs années suivie d’un emploi prohibé et de ventes illégales sur plus d’une décennie encore (au moins 2002) n’aurait pu avoir lieu sans le stock pharamineux constitué par la société Lagarrigue dont le PDG n’était autre que feu Yves Hayot, l’un des présidents du SICABAM, syndicat des producteurs de bananes en Martinique.
- Et entre les ministres et les planteurs et distributeurs antillais, il fallait bien aussi que quelques élus politiques locaux mouillent la chemise et se fassent les porte-paroles de ce qui était alors la principale l’une des principales ressources économiques des îles, tel Guy Lordinot, élu martiniquais.

Notons cependant que le chlordécone et les bananeraies ne sont pas les seuls responsables de la pollution du sol antillais : la culture de la canne à sucre est également gourmande en pesticides et la Martinique et la Guadeloupe étaient en 1990 dans le top 6 des départements français les plus gros consommateurs de glyphosate. Et le Gramoxone, herbicide puissant, fait lui aussi l’objet d’une enquête parlementaire au même titre que le chlordécone.

D’un point de vue purement politique, l’affaire « chlordécone » est régulièrement utilisée par le LKP ou l’UGTG pour fustiger l’état français, en oubliant minutieusement de mentionner la responsabilité des 3 autres parties prenantes de ce scandale sanitaire : le distributeur martiniquais, les planteurs antillais et les politiciens locaux.

Et Jocelyn Sapotille, maire de Lamentin et président des maires de Guadeloupe, expliquait fin 2021 sur les ondes guadeloupéennes que les faiseurs d’opinion et de polémiques des Antilles « bien intentionnés, bien sûr !» pourfendent l’État français sur le dossier du chlordécone pour avoir créé une exception sanitaire antillaise, mais lui demandent, dans le même temps, de créer une nouvelle exception sanitaire antillaise dans sa gestion de la pandémie liée au COVID.
Pas étonnant que Sébastien Lecornu ait pris ses cliques et ses claques à l’annonce de cette condition !

B.C.

Annoncée par le gouvernement et attendue par les ouvriers agricoles notamment, cette reconnaissance des cancers de la prostate au tableau des maladies professionnelles va...

19/12/2021

Briser le silence !

Cette page est dédiée à toutes celles et à tous ceux qui refusent l’omerta qui musèle la Guadeloupe aujourd’hui, omerta qui ne laisse la part belle qu’aux individus, connus et moins connus, qui l’ont menée droit dans le marasme économico-social qui l’asphyxie aujourd’hui.

Qu’ils soient politiciens, syndicalistes, patrons, fonctionnaires, fraudeurs, journalistes, dealers, casseurs, etc. les responsables de l’actuel état de la Guadeloupe sont pourtant les seuls qui ont encore et toujours voix au chapitre médiatique !

Le peuple de Guadeloupe ne semble plus être l’esclave d’un abominable passé mais plutôt de nouvelles servitudes idéologiques et consuméristes qui l’entretiennent dans une semi-paralysie.

Tous les jours des Guadeloupéens se heurtent à l’ingérence des politiques locales menées par les mêmes depuis des décennies, aux conséquences désastreuses sur la santé, l’éducation, la sécurité, l’emploi, l’environnement ou l’identité culturelle.

À chaque paralysie du Péyi par des intérêts minoritaires, qu’ils soient d’origine patronale ou syndicale, des dizaines de milliers de Guadeloupéens s’accommodent malgré eux de situations qui leur feront perdre une fois de plus des jours de travail, de chiffre d’affaires, de congé, d’école ou de soins médicaux.

Et le déni médiatique ambiant, l’ultime besoin de sauver les apparences par la consommation ou des soubresauts identitaires, tout comme la trop répandue résignation finissent d’emprisonner les plus fragiles d’entre nous dans toutes sortes de dépendances : idéologiques, financières, narcotiques, sectaires, etc.

Le peuple de Guadeloupe a pourtant entre ses mains un terreau fertile qu’il n’attend que de cultiver si tant est qu’on lui en donne les moyens !

Cette page est donc dédiée à toutes celles et à tous ceux de bonne volonté qui, par la réflexion ou le cœur, souhaitent voir s’épanouir une Guadeloupe républicaine, autonome et responsable, menée par des dirigeants intègres, une Guadeloupe qui vit par la valeur ajoutée de son peuple.

Et comme tout combat contre une omerta consiste à briser le silence, c’est ce que cette page s’invite à faire…

Blandine Campbell

Address


Website

Alerts

Be the first to know and let us send you an email when Black Cabri posts news and promotions. Your email address will not be used for any other purpose, and you can unsubscribe at any time.

Contact The Business

Send a message to Black Cabri:

Shortcuts

  • Address
  • Alerts
  • Contact The Business
  • Claim ownership or report listing
  • Want your business to be the top-listed Media Company?

Share