02/06/2025
⬛️ Hommage à Bernard Tchibambelela : La perte d'un gardien de la mémoire interrompt un chapitre de l’histoire ||
Bacongo, Brazzaville le 1er juin 2025
La disparition soudaine de Bernard Tchibambelela, ancien député, ex-ministre et co-initiateur de la Plateforme sur l'Histoire de Bacongo, provoque un grand vide dans la communauté de Brazzaville. Bien plus qu'un simple acteur politique, il était un protecteur de la mémoire collective, un promoteur de la culture, un architecte de récits, incarnant fermement la volonté de documenter, transmettre et mettre en valeur l'histoire du district 2 de Brazzaville, Bacongo.
➡️ Une mémoire active au service d’un héritage commun
Sous la gouvernance de son secrétaire général, l'administrateur Quentin Pena, la Plateforme sur l'Histoire de Bacongo a organisé un moment de souvenir – ou mbongui de la mémoire – au domicile du défunt, dans le quartier Asecna. Ce moment solennel et collectif a offert à la communauté l'opportunité de rendre hommage à celui qui, tout au long de sa vie publique, a défendu une vision forte : bâtir l'avenir en s'appuyant sur un passé reconnu et partagé.
D'après le bureau exécutif de la Plateforme, il ne s'agissait pas simplement de pleurer une perte, mais de célébrer un héritage vivant, de montrer la gratitude d'un peuple à l'un de ses bâtisseurs les plus constants, et de poursuivre un effort collectif de préservation de la mémoire.
« Ne pas oublier, mais raconter ; ne pas s'évaporer, mais transmettre », disait souvent Tchibambelela. Ce principe est aujourd'hui adopté comme devoir par ceux qui souhaitent suivre sa voie.
➡️ Un appel à la jeunesse : prendre possession de son histoire
Durant cette veillée empreinte d’émotion et de dignité, Jean-Jacques Samba, premier vice-président de la Plateforme, a remémoré les nombreuses contributions de Tchibambelela : la création d'espaces d'échanges entre générations, la sauvegarde de récits oraux, la réhabilitation de lieux de mémoire, mais surtout la structuration d'une approche communautaire d'écriture historique.
« Il a su tracer le chemin vers une reprise consciente de notre passé, en alliant respect des aînés et transmission aux jeunes », a affirmé M. Samba.
Ce moment de mémoire fut également un geste de solidarité envers la famille du disparu et une expression symbolique du lien entre mémoire, identité et cohésion sociale. Dans cela, il répond à l'appel du regretté ministre : “Que nos histoires ne s'éteignent pas avec les hommes, mais perdurent à travers les générations.”
➡️ Une perte, mais pas une conclusion
Bernard Tchibambelela laisse derrière lui plus qu’un souvenir : un travail en cours. À l’heure où Bacongo cherche à découvrir, documenter et réécrire son histoire authentique, sa disparition est vue comme une perte stratégique. Cependant, la Plateforme promet de poursuivre le combat qu’il a initié, et encourage les jeunes, les chercheurs, les artistes et les leaders communautaires à prendre la relève.
« En cofondant cette plateforme, il a établi les bases d'un espace où notre mémoire commune peut être racontée, débattue, enrichie et transmise. À nous de construire le reste », conclut le bureau exécutif.
➡️ Un héritage à sauvegarder
Bernard Tchibambelela n’était pas seulement un homme d’État ; il représentait une voix, porteur de la mémoire d’un quartier entier, d’une génération entière. Son engagement indéfectible pour la mise en valeur du patrimoine historique fait de lui une figure de référence, un exemple pour ceux et celles qui croient que l'identité d'un peuple s'établit à partir de la mémoire qu'il préserve et de la parole qu'il transmet.
La disparition de cet homme exceptionnel ne doit pas être qu'une pause, mais le commencement d’une nouvelle phase de mobilisation autour de la mémoire de Bacongo.
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