28/07/2025
QUINZE JOURS POUR RÉSISTER AU GARDIEN.
GENRE : ROMANCE.
ÉPISODE 6:15 JOURS POUR RÉSISTER ET LE PREMIER SOIR, ELLE EST DÉJÀ DANS SES BRAS.
Lyam (sourire séducteur)
– Bah alors ? On dirait que t’as perdu ta langue ou que t’es en train de m’imaginer sans mon t-shirt ?
Hannah cligna plusieurs fois des yeux, comme sortie d’un rêve embarrassant. Son cœur battait comme un tam-tam en pleine fête.
Hannah (arrogante)
– Tu peux enlever tes mains de ma hanche, s’il te plaît ? Je te rappelle qu’on est dans une cuisine, pas dans un film érotique. Tu veux cuisiner ou faire des câlins à ton imagination ?
Lyam (voix douce)
– Cuisiner, oui mais si tu veux, je peux aussi te manger avant. Ça compte comme petit déjeuner, non ?
Les joues d’Hannah prirent feu. Elle ouvrit la bouche, la referma, puis fronça les sourcils.
Hannah (fermement)
– Lâche-moi tout de suite, espèce de... de frigo collant !
Lyam (provocateur)
– Mais pourquoi tu bouges pas toi-même ? Hein ? Tu me demandes de te lâcher alors que t’as tes deux mains posées sur mon torse. T’essaies de mesurer la taille de mes abdos ou tu cherches l’entrée du musée ?
Hannah (gênée)
– Tu te prends pour le nombril du monde ou quoi ? Tu crois que ton torse gonflé à l’orgueil et ton sourire de Don Juan vont me faire trembler ? Moi ? Moi, Hannah ? Jamais. Détrompe-toi, Lychou.
Elle s’arrêta net. Trop t**d. Elle venait de l’appeler Lychou à voix haute. L’erreur ultime.
Lyam (éclatant de rire)
– Oh Lychou ? Sérieusement ? J’adore. C’est trop mignon. Tu m’as donné un surnom ? Maintenant je dois t’en donner un aussi. Dis-moi, ça te va si je t’appelle "Princesse en string" ?
Hannah (rouge de colère)
– T’oses m’appeler comme ça encore une fois, je te colle la poêle sur la tête. Et efface tout de suite l’image de moi toute nue que t’as dans ton cerveau pourri !
Lyam (amusé)
– C’est pas moi, c’est ton string qui m’a inspiré. Et t’en fais pas, j’ai une très bonne mémoire. Ce serait dommage de gaspiller une aussi belle vision. Et puis, t’inquiète pas, bientôt, ce ne sera plus juste dans ma tête. Je vais explorer ce corps pour de vrai, chaque centimètre, chaque frisson… je suis patient.
Hannah (frémissante)
– Tu rêves debout, mon chéri. Je...
Lyam (provocateur)
– Encore un surnom affectueux ? "Mon chéri" ? Tu me caches des sentiments, c’est ça ?
Hannah (dépitée)
– Tu vas arrêter ton cinéma oui ou non ?
Lyam (malicieux)
– Pas avant d’avoir reçu un bisou. Une petite bise. Sur la bouche. Et avec la langue si possible.
Hannah (explosant)
– QUOI ?! Mais t’es sérieusement malade ! Tu veux que je t’envoie à l’asile ou bien que je t’y accompagne ?
Lyam (souriant)
– Je peux pas être malade, c’est toi ma seule fièvre...
Hannah le repoussa violemment, rouge de rage. Elle lui tourna le dos, fulminante, prête à exploser. Mais Lyam n’avait pas dit son dernier mot.
Il s’approcha de nouveau, comme un chat collant, glissa ses bras autour de sa taille et colla son torse brûlant à son dos. Puis il enfouit doucement sa tête dans son cou.
Hannah (voix tremblante)
– Lyam… t’as un problème ? Dégage ou j’appelle la police.
Lyam (murmurant doucement)
– Avoue que t’aimes quand je te tiens comme ça. Pourquoi tu fais autant ta lionne ? Tu crois que je suis juste un pl***oy avec un abonnement illimité à Tinder ?
Le silence d’Hannah était plus bruyant que n’importe quelle insulte. Son cœur tapait contre sa poitrine, ses jambes tremblaient, sa respiration était en vrac. Mais soudain, une lumière surgit dans son esprit : le défi. Résister quinze jours.
Elle serra les dents. Se retourna d’un coup.
SPLASH.
La gifle partit sans sommation. Un bruit sec. Violent. Net.
Hannah (rouge de colère)
– Si tu veux garder ton visage intact, ne me touche plus jamais !
Et elle détala vers la porte, comme si le diable lui courait après. Elle sortit, m***a les escaliers à toute vitesse, les poings serrés et la tête bouillonnante.
Resté seul dans la cuisine, Lyam toucha sa joue, encore tiède de la gifle, puis sourire. Il se retourna calmement vers la planche à découper, attrapa un oignon, et se mit à le couper.
QUELQUES HEURES PLUS T**D.
La nuit était tombée, enveloppant la villa dans une atmosphère paisible et feutrée. Les étoiles scintillaient au-dessus de la cour, leur lumière discrète dessinant des reflets argentés sur le sol carrelé. Le calme régnait dans toute la maison.
Après avoir préparé son petit déjeuner plus tôt dans la journée, Lyam s’était retranché dans sa chambre, comme si rien ne s’était passé. Ni Roxane, ni Salomé ne soupçonnaient le moindre échange torride entre Hannah et le fameux gardien dans la cuisine.
DANS LA CHAMBRE D’HANNAH.
Hannah était affalée sur son lit, les écouteurs plantés dans les oreilles, le regard plongé dans son téléphone. Adossée à une pile de coussins, les cheveux en pagaille, elle faisait défiler ses messages en rythme avec la musique, l’air totalement détendue.
Le silence planait encore dans la pièce quand la porte s’ouvrit brusquement, laissant entrer Roxane.
Elle portait une mini robe noire ultra moulante, à manches fines, qui épousait parfaitement ses courbes et s’arrêtait dangereusement au-dessus de ses genoux. Ses cheveux cascadaient librement sur ses épaules, une paire de talons aiguilles affirmait sa silhouette, et un petit sac pendait nonchalamment à son épaule. Une paire de lunettes de soleil, volontairement glissée en bas du nez, complétait son look de diva nocturne.
Hannah leva les yeux, arqua un sourcil et retira lentement ses écouteurs.
Hannah (provocatrice)
– C’est quoi ce déguisement ? Tu vas où comme ça ? Et les lunettes en pleine nuit, c’est pour impressionner les chauves-souris ou quoi ?
Roxane (souriante)
– Je vais faire le show en boîte de nuit, ma belle. Ce soir, j’ai besoin de me défouler. Et Salomé aussi. Elle m’attend en bas alors lève-toi et va t’habiller. T’as deux minutes.
Hannah (agacée)
– Depuis quand je sors pour “faire le show” ? On dirait que tu me connais plus. T’as pas perdu la mémoire, par hasard ?
Roxane (calmement)
– Tu veux pas juste nous accompagner ?
Hannah (arrogante)
– Non, ma cocotte. Ce soir, je reste cloîtrée ici. J’ai pas envie de croiser le torse de Lychou.
Roxane (taquine)
– T’es sûre qu’il t’a pas jeté un sort ? Parce qu’à force d’en parler, j’ai l’impression que t’as déjà léché ses abdos en rêve.
Hannah (rouge de colère)
– Il ne me plaît pas du tout, tu m’entends ? Et je vous le prouverai. Dans quinze jours, cet idiot dégage de MA villa.
Roxane (soupirant)
– Très bien, Moi je m’en vais. Reste seule dans ta baraque, et surtout ne fais pas de bêtises, ma chérie. Garde bien tes cuisses fermées.
Hannah (sursautant, outrée)
– Tu veux dire quoi par là ? Tu penses que j’ai besoin d’une bite là tout de suite ? Et puis si j’en avais envie, ce serait sûrement pas celle de Lychou !
Roxane (espiègle)
– Ok, si tu le dis. Continue surtout à dire "Lychou", bientôt son "bouchou" sera dans ton "minou".
Hannah (hors d’elle)
– Sors de ma chambre, espèce de chienne !
Furieuse, Hannah attrapa un coussin et le lança avec force sur Roxane, qui éclata de rire en quittant la pièce comme si elle avait remporté une victoire.
HANNAH (VOIX INTÉRIEURE)
Mais elle se prend pour qui, cette f***e ? Depuis que ce foutu gardien a débarqué, j’ai même plus le droit de respirer tranquillement ! Tout le monde a l’air de flotter dans un délire érotique sauf moi. Et ça commence sérieusement à me courir !
Bon, entre nous, je dois avouer qu’il m’a un peu fait baver tout à l’heure. Il était si proche que j’avais l’impression d’étouffer. Et ces foutus muscles, on aurait dit du velcro collé à ma peau !
Putain… Il faut vraiment que je reste enfermée ici. Si je continue à le croiser, je vais finir dans ses bras avant la fin du défi. Et si je perds, Salomé va me faire vivre un enfer. Cette peste adore ça. Elle attend juste que je trébuche pour ouvrir sa grande bouche. Je dois tenir bon. Je DOIS gagner ce pu**in de défi.
Après avoir manipulé son téléphone pendant des heures, changé trois fois de playlist, lu des vieux messages qu’elle avait juré de supprimer, et regardé le profil d’un ex qu’elle disait « complètement oublié », Hannah finit par sombrer dans le sommeil, le téléphone posé sur son ventre, écran encore allumé.
DEUX HEURES PLUT**D.
Un bruit lointain, un besoin pressant, une sensation bizarre et voilà Hannah qui se redresse d’un coup dans son lit, les yeux encore collés, l’estomac en vrac et la vessie en alerte.
Mais à peine eut-elle ouvert les yeux qu’elle se figea.
Il faisait noir. Un noir total. Pas un seul rayon de lumière. Même le petit témoin rouge de sa multiprise avait disparu.
Elle cligna des yeux plusieurs fois, tendit le bras et hurla.
Hannah (paniquée)
– Aaaaaah ! Mais je suis où là ?! C’est une blague ? QUI A ÉTEINT LA LUMIÈRE ??!!
Elle se mit à pleurer bruyamment en cherchant frénétiquement son téléphone sur le lit, ses mains tremblaient, sa respiration était haletante.
Hannah (pleurnichant)
– Où est mon téléphone ? J’vais mourir là-dedans comme une idiote !
Ses doigts finirent par le trouver. Elle alluma la torche, poussa un petit cri en voyant sa propre ombre contre le mur, puis bondit du lit comme si le matelas était en feu.
Elle ne prit même pas la peine de refermer la porte de sa chambre.
Robe rose courte, cheveux en bataille, pieds nus elle descendit les escaliers en courant et en hurlant, la lumière du téléphone dans une main, l’autre main sur le cœur.
Hannah (en criant)
– Y A QUELQU’UN DANS CETTE MAISON ??!! SALOMÉ !! ROXANE !!
Rien. Silence total. Même le réfrigérateur avait abandonné.
Arrivée devant la porte principale, elle ouvrit d’un coup sec. Une bourrasque d’air froid lui gifla le visage, accompagnée d’un grondement de tonnerre.
Il pleuvait. Une pluie épaisse, droite, désespérante.
La cour était plongée dans une obscurité humide et sinistre.
Hannah (voix tremblante)
– J’ai peur, Pourquoi il faut toujours que ce soit moi ?
Mais au lieu de rebrousser chemin, elle s’aventura dehors, toujours pieds nus, robe collée au corps sous l’eau, les cheveux trempés en trois secondes.
Elle marcha lentement, comme une âme errante, jusqu’au portail, là où se trouvait la petite chambre du gardien.
Devant la porte de Lyam, elle se figea, leva les yeux vers le ciel noir, soupira et se murmura à elle-même :
Hannah (résignée)
– Hannah, tu dois résister. C’est juste une coupure, une pauvre petite pluie. Retourne dans ta chambre. Bientôt, la lumière reviendra…
BOUM ! Un éclair foudroyant suivit d’un tonnerre fracassant fit vibrer le sol.
Hannah (hurlant)
– MAMAAAAAAN !!!
Prise de panique, elle se mit à frapper la porte de Lyam à grands coups.
Hannah (pleurant)
– Lychouuuuuu ! Ouvre-moi ! S’il te plaît j’ai trop peuuuuuur !
Quelques secondes plus t**d, la porte s’ouvrit à moitié.
Lyam apparut, torse nu, un jogging noir à la taille, les cheveux en bataille, les yeux encore à moitié fermés par le sommeil.
Il resta figé une seconde en découvrant Hannah, trempée de la tête aux pieds, robe collée à sa peau, grelottante, les bras croisés sur elle-même comme une enfant perdue.
Lyam (surpris)
– Tu fais quoi là sous la pluie ? À moitié nue ?
Hannah (tremblante)
– Pousse-toi, j’entre.
Lyam leva les mains comme pour dire “ok madame la f***e”, puis s’écarta légèrement.
Hannah entra en courant dans la petite pièce, laissant derrière elle une traînée d’eau sur le sol. Elle s’arrêta au milieu de la chambre, la respiration haletante.
Lyam referma la porte en silence, puis revint vers elle, les bras croisés.
Lyam (calme)
– Tu veux bien m’expliquer ce que tu fais ici ? Parce que clairement, c’est pas pour boire le thé.
Hannah (gênée et fâchée)
– Y a plus de lumière dans la maison, dans ma chambre c’est noir… et… et j’ai peur, voilà !
Lyam resta un instant à l’observer sans rien dire, puis il se dirigea vers la salle de bain. Quelques instants plus t**d, il revint avec une serviette propre dans une main et son pull gris dans l’autre. Il les posa sur le lit et revint devant elle.
Lyam (simplement)
– Essuie-toi et mets ça.
Hannah (frissonnante, refusant)
– J’veux pas porter ton habit.
Lyam (fatigué)
– Hannah, c’est pas le moment de jouer les dures. T’es trempée, t’as les lèvres qui claquent comme des castagnettes. Va te sécher et mets-le.
Un silence gênant s’installa. Hannah baissa les yeux, pinça les lèvres, puis attrapa finalement la serviette et le pull d’un geste rapide.
Elle entra dans la salle de bain sans un mot, referma la porte.
Lyam, bras croisés sur le torse, resta debout à fixer la porte, l’air exaspéré mais amusé.
Lyam (murmurant pour lui-même)
– Elle me fatigue cette fille mais c’est fou comme elle est mignonne quand elle panique.
Quelques minutes plus t**d, la porte de la salle de bain s’ouvrit lentement dans un grincement presque dramatique.
Hannah réapparut, la serviette enroulée autour de ses cheveux en bataille et le pull trop grand de Lyam sur le dos, qui lui tombait jusqu’aux cuisses comme une robe volée.
Elle avançait à petits pas, toujours pieds nus, l’air boudeur, le visage encore légèrement humide, les joues rosies de froid et de gêne.
Lyam, toujours debout, la regarda s’approcher en silence, les bras croisés.
Lyam (taquin)
– Tu veux que j’appelle un prêtre ? Parce que t’as clairement l’air possédée ce soir.
Hannah (froide)
– Très drôle. C’est ça ton humour de gardien ? Tu fais peur aux filles puis tu rigoles ?
Lyam (amusé)
– J’ai même pas eu le temps de te faire peur. Tu t’es auto-terrorisée. Félicitations.
Hannah (marmonnant)
– Je déteste la nuit et encore plus quand y a pas de lumière.
Elle tira un peu sur le pull pour s’enrouler dedans davantage. Le tissu sentait bon. Beaucoup trop bon.
Lyam s'approcha et s’asseoir sur le bord du lit, l’observant discrètement du coin de l’œil. Elle ressemblait à un petit chaton mouillé qui voulait jouer les tigresses.
Lyam (curieux)
– Et donc ? Tu comptes passer la nuit ici ou c’était juste une visite d’urgence version “SOS peur et panique” ?
Hannah (hésitante)
– Je... je sais pas. Tu veux que je parte ? Parce que si c’est le cas, j’y vais hein...
Elle fit un pas vers la porte, sans grande conviction.
Lyam (soupirant)
– Reste. T’es déjà là, t’as trempé le sol, pris mon pull, réveillé toute la faune nocturne… autant t’installer.
Hannah (grommelant)
– Fallait pas faire ton malin torse nu aussi. T’as cru t’étais dans un défilé ?
Lyam (sourire en coin)
– Je dors torse nu, désolé de pas porter une chemise à jabot comme dans tes dramas là.
Hannah (maugréant)
– Pff, n’importe quoi.
Un silence s’installa. Gênant. Un peu trop lourd. Hannah jeta un regard à gauche, un autre à droite puis repéra une petite chaise dans un coin fesant face au lit.
Elle s’y dirigea d’un pas discret, tira la chaise, et s’assit dessus, les jambes repliées, emmitouflée dans le pull.
Lyam (perplexe)
– Tu comptes dormir là-dessus ? Sérieusement ?
Hannah (défiant)
– Oui. Je suis très bien ici. Tu crois que je vais m’allonger sur ton lit peut-être ?!
Lyam (amusé)
– Bah je dis ça parce que ta chaise, c’est pas une chaise… c’est mon panier à linge.
Hannah regarda autour d’elle, réalisa qu’en effet, elle était assise sur un tas de t-shirts roulés et d’un caleçon qui dépassait sous sa cuisse.
Elle bondit de la "chaise" comme si c’était un piège.
Hannah (dégoutée)
– Aaaah mais t’es dégueulasse ! T’aurais pu prévenir que j’étais assise sur tes caleçons !
Lyam (mort de rire)
– T’étais trop fière pour demander. Voilà ce que ça coûte.
Hannah (boudeuse)
– Je te déteste. Sincèrement. Du fond de mon âme.
Lyam (en riant)
– Sentiment partagé, princesse.
Lyam tapota doucement le lit à côté de lui, l'invitant à s'assoit. Hannah hésita beaucoup trop longtemps à son goût.
Lyam (plus doux)
– Viens. C’est bon, je vais pas te manger.
Hannah (grogne)
– C’est pas ça… c’est juste que… j’ai pas envie que tu crois que t’as gagné quoi que ce soit.
Lyam se leva calmement.
Lyam (sourriant)
– T’inquiète. Gagner contre toi ? Faudrait déjà que tu joues dans la même catégorie.
Hannah (piquée)
– Tu veux que je te montre à quel point je joue bien ?!
Elle s’approcha, fulminante, grimpa sur le lit et tira brusquement la couverture à elle seule comme une reine offensée.
Hannah (victorieuse)
– Voilà. Je dors ici. Mais ne t’avise même pas de respirer dans ma direction.
Lyam m***a à son tour sur le lit, s'allongea, les bras derrière la tête.
Lyam (allongé, bras derrière la tête)
– Promis. Je me retiendrai de respirer toute la nuit. C’est bon ? Tu veux que je m’étouffe aussi ?
Hannah (calme, enfin)
– Ce serait pas mal. Juste un petit coma.
Ils restèrent allongés quelques secondes dans le silence l'un à côté de l'autre. La pluie continuait à frapper doucement le toit de la pièce.
Lyam tourna la tête vers elle.
Lyam (sérieux cette fois)
– Tu sais, t’as bien fait de venir. Même si t’as crié comme une chèvre possédée.
Hannah (dans un souffle)
– Merci, Lychou.
Lyam se redressa d’un coup.
Lyam (grimaçant)
– Encore un “Lychou” et je te fous dehors.
Hannah (souriant dans l’ombre)
– Ok bouchou.
Lyam ouvrit la bouche, prêt à répliquer avec une pique bien placée, mais en tournant légèrement la tête, il constata qu’Hannah ne bougeait plus.
Ses paupières étaient closes, son souffle lent et régulier trahissait un sommeil profond et paisible. Son visage, à moitié caché par ses cheveux humides, semblait enfin apaisé, comme si les derniers orages de la journée s’étaient dissipés en elle.
Lyam esquissa un léger sourire attendri. Sans un mot, il se redressa doucement, puis la tira délicatement contre lui. Son corps frissonnant se blottit automatiquement contre le sien, cherchant la chaleur qu’il offrait sans résistance.
Il passa un bras sous sa tête, l’autre autour de sa taille, la serrant fermement contre son torse musclé. Il abaissa ensuite lentement le drap sur leurs deux corps encore froids, les enveloppant d’une douce chaleur.
La tête d’Hannah se posa contre son torse nu, juste au niveau de son cœur. À chaque battement, un calme rassurant semblait s’installer.
Lyam déposa un ba**er discret dans ses cheveux, puis ferma les yeux.
Dans cette petite chambre trempée de silence et de nuit, bercés par le chant discret de la pluie qui frappait doucement le toit, ils s’endormirent l’un contre l’autre.
Paisiblement. Ensemble.
À suivre...
Désolé pour le ret**d 🙏 l'histoire est toujours en cours et j'ai été un peu surcharger. Vous aurez un petit bonus à 21h si on atteignent 150 like et 50 partage 🙏