13/09/2025
🌌 La Mythologie continue 🌌
Chaque samedi, je vous partage une nouvelle chronique de l’univers mythologique que je façonne pas à pas.
Après la Genèse, voici le deuxième texte : la naissance des Enfants Célestes, ceux qui donnèrent forme à la lumière, à la nuit, aux vents et aux marées…
Un nouvel épisode, une nouvelle pierre posée à cet univers en devenir.
🔮 Plongez dans ces récits qui, au-delà des légendes, portent aussi des messages profonds pour nous aujourd’hui.
✨ Et vous, lequel de ces Enfants Célestes vous inspire le plus ?
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La naissance des Enfants Célestes .
Lorsque Branvor, le patient gardien de la Sagesse, et Duvann, le fougueux porteur de la Force, eurent façonné l’Arc sacré pour maintenir l’équilibre, ils comprirent qu’il manquait encore quelque chose au monde :
il était silencieux, immobile, figé comme une pierre éternelle.
Alors, dans leur union et leurs contrastes, ils engendrèrent les Enfants Célestes, qui donnèrent au monde son souffle et son rythme.
🌬️ Skalan, le Vent.
Il naquit du soupir de Branvor et du rugissement de Duvann. Invisible mais partout présent, il fit frissonner les plaines, danser les forêts, gonfler les voiles. Skalan fut celui qui mit en mouvement ce qui dormait, reliant les mondes et ouvrant les chemins des voyageurs.
🌊 Aelvira, les Eaux.
Elle jaillit des larmes de Branvor, tombées sur la terre encore sèche, et de la houle soulevée par la colère de Duvann. Ainsi naquirent les rivières, les lacs et les océans. Aelvira se fit douce fontaine ou torrent impétueux, mère nourricière et tempête destructrice, rappelant que toute chose est changement.
🌞 Lirion, le Soleil.
Il fut forgé de l’œil ardent de Duvann et du regard paisible de Branvor tourné vers l’orient. Quand il s’éleva pour la première fois dans le ciel, le monde s’embrasa de lumière. Lirion donna chaleur aux champs, cycles aux jours, vigueur aux hommes et aux bêtes. Son lever marquait l’espérance, son zénith la puissance, et son coucher le repos.
🌑 Naelwen, la Lune.
Elle naquit du silence nocturne de Branvor et du voile tissé par Duvann pour apaiser les flammes du jour. Mystérieuse, changeante, elle guida les pas des chasseurs et des rêveurs dans l’obscurité. Elle enseigna aux hommes que tout revient et tout passe : la lumière croît, décline, puis renaît.
Ainsi, le monde trouva sa respiration :
les vents faisaient plier les arbres, les eaux se mirent à chanter, le Soleil rythmait le travail et les récoltes, la Lune inspirait songes et contes au coin du feu.
Les Enfants Célestes veillaient chacun sur leur domaine, mais leur danse commune traçait l’équilibre du monde.
Et dans cet équilibre fragile se glissait déjà la promesse d’autres histoires, d’autres quêtes, d’autres héros…