04/11/2025
Je n’ai pas écrit ce texte pour choquer, mais parce qu’il devenait impossible de me taire. Depuis plusieurs années, je regarde se mettre en place, pièce après pièce, une mécanique froide : désindustrialisation programmée, dépendance numérique, surveillance verte, et bientôt, identité et monnaie conditionnelles. Rien de tout cela n’est imaginaire, tout est déjà voté, signé, amorcé. Le Réveil numérique est ma tentative de relier ces faits, de les rendre visibles avant qu’ils ne deviennent irréversibles. Ce n’est pas un cri de colère, c’est un acte de lucidité : j’écris pour que, le moment venu, nul ne puisse dire qu’il ne savait pas.
J’ai décidé d’entamer le sujet sur l’actualité automobile, car il y a des effondrements qu’on voit venir de loin, mais qu’on préfère regarder comme un film catastrophe, confortablement assis dans son canapé. L’agonie de l’industrie automobile européenne en fait partie.
Le continent qui a inventé la voiture, qui en a fait le symbole même de la liberté, du progrès et de la puissance industrielle, regarde aujourd’hui ses fleurons se désintégrer les uns après les autres dans un silence aussi assourdissant que coupable.
Par Serge Van CutsemJe n’ai pas écrit ce texte pour choquer, mais parce qu’il devenait impossible de me taire. Depuis plusieurs années, je regarde se mettre en place, pièce après pièce, une mécanique froide : désindustrialisation programmée, dépendance numérique, surveillance verte, et...