23/06/2025
Le rap n’a jamais eu les portes grandes ouvertes. Trop cru, trop codé, trop "quartier" pour les majors, trop bruyant pour les vitrines. Pendant longtemps, il s’est construit en marge de la tendance, dans les interstices où personne ne pensait que quelque chose pouvait pousser. Pour les rappeurs, être indépendant, ce n’était pas un choix : c’était une nécessité. Faire sans moyens, mais faire quand même.
A partir de 2015, des artistes comme Hamza, Damso, Caballero & JeanJass ont marqué le milieu. La Belgique est devenue un accent dans le rap francophone. Et ce qu’ils ont tous en commun, c’est d’avoir commencé seuls, hors des radars, hors des réseaux balisés. L’indépendance comme outil de survie, mais aussi comme mode d’expression.
Pendant plus d'un an, six de nos journalistes regroupés sous leur propre média Track32 se sont intéressés sur l'indépendance dans le rap en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Leur reportage est à voir sur mammouth.media