06/11/2025
Lola Coessens, décollage en vue d'une joueuse coup de cœur pour son style qui décoiffe🔥⚡️.
Cette "Gen 2007" a marqué des points le week-end dernier en se montrant à son avantage durant 45 minutes, pleines de punch, contre le Dvbilzen-united dans le cadre des 1/8èmes de finale de la Coupe de Belgique🏆. Cette "première" depuis bien trop longtemps mérite bien un décryptage approfondi du petit phénomène💥 Givryen de la Commune de Quévy.
➡️L'atout-cœur du Football Belge depuis l'âge de 4 ans.
L'ancienne joueuse du KAA Gent et des RSCA Women semble s'épanouir sous les ordres de Camille Lecocq. Elle n'est, logiquement, pas encore à 💯% de ce qu'elle peut donner mais elle revient, lentement mais sûrement, en grande forme après une longue période durant laquelle les fans l'ont, fatalement, un peu oubliée et des contrariétés musculaires qui ont gangrené tant sa préparation que son début de saison. Alors qu'elle s'est, pour le moment, contentée de miettes en D1 Nationale avec l'équipe fanion - deux montées au jeu pour 43 minutes - son rôle pourrait bientôt évoluer. Le haut niveau n'est plus très loin pour celle qu'on aime passionnément et sans modération🔝.
Son travail aux entraînements couronné par une prestation probante au Sportpark Hereveld lui ont permis de taper dans l'œil de Camille Lecocq. Mais il reste encore tout le Royaume des "Dragonnes"🐉 à conquérir pour celle qui a débuté au RLC Givry puis au FC - Quévy-Genly, devenu le Royal Albert Quévy-Mons alors qu'elle avait déjà pris la poudre d'escampette afin de lancer sa carrière sportive.
Lola Coessens n'en est, donc, qu'aux prémices de son aventure chez Les Ladies du RAEC Mons. Pourtant, les aficionados, impressionnés par les qualités intrinsèques de leur idole, sont légion à attendre la suite avec impatience, et admiration aussi quand ils la voient, stupéfaits, exhiber sa technique hors norme. En outre, les déclarations des membres du staff ont, très rapidement, été dans le même sens. Bien avant que son transfert ne soit acté, ils ne tarissaient pas d'éloges sur le talent et le haut potentiel de leur nouvelle protégée. Techniquement, individuellement, elle est au top. Et pour les sceptiques et les esprits critiques, on rappellera qu'à 15 ans, Lola était déjà riche de 4️⃣6️⃣9️⃣ minutes en D1 Nationale, avant d'en ajouter 1️⃣1️⃣2️⃣4️⃣ à 16 ans lors de la saison 2023-2024 pour 9 roses🌹 au total. De quoi attiser, forcément, de grandes attentes, surtout qu'elle paraît plus affûtée que jamais, sans kilos superflus, bien dans sa tête et son corps d'athlète Olympique.
Évidemment, pour l’instant, les habitués du Stade Charles-Tondreau n'ont, encore, aperçu que des bribes de cette formidable puissance en match. Néanmoins, en pré-saison ou lors de quelques séquences, elle a, déjà, montré sa capacité à créer des différences, mais une blessure en août a, hélas, ret**dé son épanouissement dans sa nouvelle maison. Aujourd'hui, l'attaquante/milieue offensive est très proche de son meilleur niveau. Et les partisans du matricule 4194 en salivent d'avance, convainvus de sa capacité à s'intégrer, sur la durée, dans l'exigent système de Camille Lecocq. C'est juste une question de mental✅️ et de force physique✅️, deux des précieux atouts de Lola justement. Son passé étant là pour démontrer ces affirmations.
➡️Une princesse aux nombreuses baguettes magiques.
Lola, dotée d'une toute nouvelle silhouette performante et si enjôleuse qui augure un avenir des plus réjouissants, semble prête à reprendre là où tout s'est, injustement, arrêté mais surtout à tout casser sur son chemin. Samedi, entrée au jeu dans un contexte pas facile, alors que son équipe était menée de deux buts mais venait, surtout, de perdre sa si précieuse capitaine, qui prêche toujours la bonne parole, c'est elle qui a repris le gouvernail après la pause en apportant la dynamique dont l'équipe avait, grandement, besoin. Le visage Montois a, alors, changé grâce, également, à la régulatrice hors pair Léna Angeloni et l'âme du groupe Manon Leclercq.
Bien que constamment mise sous pression, Lola s'est, parfaitement, acquittée de sa tâche en réclamant sans cesse du mouvement autour d'elle et en faisant preuve d'une immense générosité dans ses efforts. Sa passe laser⚡️ pour Clara Kockenpoo (66ème) méritait un meilleur sort et elle a mis trois fois Anouk Vereecke à contribution (68ème, 75ème 85ème). Jusqu'au bout, elle a servi de point d'appui au coeur de la densité Limbourgeoise. Même si elle a, souvent, manqué d'espace, de soutien, sans être toujours bien servie aussi (69ème), elle est apparue très emballante et a, toujours, essayé de trouver Ia bonne formule sans jamais se décourager devant le peu de réussite qu'elle rencontrait dans ses fulgurances. Ses 4️⃣2️⃣ touches de b***e témoignent, clairement, d'une énorme influence✅️ sur le jeu alors que 23 l'ont été dans la zone du milieu de terrain et 19 dans le dernier tiers.
Lola a beaucoup travaillé. Légère, incisive et très mobile, elle a, excessivement bien, répondu au combat physique✅️ en gagnant 6️⃣ duels sur 8 dont 2️⃣ dans les airs, c'est dire son sens du timing✅️. Plus fort encore, on l'a, même, vu tacler à 3️⃣ reprises sans qu'aucune intervention ne soit fautive pour l'arbitre. Bosseuse et mordante, Lola avait envie de faire, bien, les choses, comme toujours. À l'approche du "money-time", les Limbourgeoises s'y sont, même, mises à deux, Caro Gielen et Joy Hermans qui ne sont pas n'importe qui, pour tenter de l'empêcher de reprendre un centre de Loulya Montagne. Au final, elle a réussi à enchaîner un contrôle du pied gauche suivi d'un ballon brossé du pied droit en étant fortement secouée de surcroît (82ème).
Très clairement, elle a prouvé qu'elle était armée pour répéter les efforts et faire mal aux défenses adverses. Camille Lecocq, qui suit, certainement, son style et hygiène de vie de près, a donc eu un aperçu très concret du bien-être de sa petite prodige à proximité de la frontière Néerlandaise🇳🇱
➡️Une attitude calme et détendue en permanence, sûre de sa force.
Jusqu'à présent, la technicienne s'était montrée prudente avec sa nouvelle arme🗡 fatale, ne lui offrant que quelques minutes depuis son arrivée. Mais, dans la Provincie Limburg, en Coupe, Lola a, enfin, eu la chance d'exprimer son art durant trois quarts d'heure. Une preuve qu'elle travaille d'arrache-pied, qu'elle ne triche pas. D'ailleurs, avec Camille Lecocq, ça ne marcherait pas. Surtout, elle ne l'a pas laissée passer en rendant à son professeur une copie pleine d'assurance✅️. Contre un redoutable adversaire, renforcé par des filles d'Alken et du Patro notamment, la finaliste de la Coupe de Belgique U16 a marqué énormément
de points, sur le terrain et en dehors également👏.
D'ailleurs, dès l'issue du match, Lola nous a exprimé toute sa satisfaction d'un travail bien fait, elle s'est immédiatement bien sentie dans son match et, au final, elle est rentrée à la maison fière de son match. Perfectionniste mais toujours ultra positive, Lola ne déçoit, vraiment, jamais. Le football⚽️, c'est réellement toute sa vie. Qu'elle mange, dorme ou prenne sa do**he, il est toujours présent. Lola est, en plus, une personnalité attachante, sa vie est belle, mais elle veut, aussi, la partager avec les gens et leur donner du plaisir quand ils viennent au stade🏟 pour rendre la leur aussi joyeuse.
Bien sûr, elle est, suffisamment, intelligente pour savoir que ces 45 minutes fortement cohérentes ne lui donnent aucune garantie pour lui offrir une 1️⃣7️⃣ème titularisation en D1, une première avec les "Dragonnes"🐉, ce vendredi dès 20h30 au FC Fémina White Star Woluwe lors d'une rencontre - retrouvailles ou contre les KV Mechelen Dames une semaine plus t**d. Néanmoins, il n'est pas interdit d'imaginer ce que pourrait donner une audacieuse association avec Loulya Montagne et Clara Kockenpoo, les deux pépites qui, elles, rêvent peut-être d'un futur en "Bleues"🇨🇵. Elles savent, toutes, ce que cela signifie de jouer en D1, l'intensité physique que cela implique. À Camille Lecocq et son imposant staff de trouver le bon équilibre grâce à leur immense expertise. En tous cas, si Lola apprend encore à apprivoiser le style de sa cheffe de bande, elle est, plus que jamais, déterminée à accélérer⚡️ le processus en amenant à son groupe du nerf, de la densité et de la disponibilité. Elle répondra toujours présente🔝.
➡️Une évidence : nous reverrons la vraie et grande "buteuse - playmaker" en 2026.
Après un an hors des radars, elle savait que sa première partie de saison serait difficile, qu'elle allait devoir prouver beaucoup et avec un minimum de temps de jeu. Peu importe, Lola ́bronche pas, Lola reste sereine et travaille car Lola sait où elle veut aller️. Petit à petit, Lola est, d'ailleurs, de plus en plus consistante, elle ne cesse d'accentuer son influence sur le jeu de sa team grâce, essentiellement, à son aisance technique. À l'ère du contre-pressing, cette qualité représente un atout majeur alors que son centre de gravité relativement bas et sa fréquence d'appuis font d'elle, une joueuse capable de briser la pression adverse au moment où elle est la plus forte. Par là, elle apporte beaucoup de confiance✅️ et de sécurité✅️ à ses coéquipières. Contre United qui a toujours exercé un pressing à intensité élevée, elle a réussi 1️⃣8️⃣ passes sur 2️⃣2️⃣ tentées.
D'autre part, une autre de ses grandes forces réside dans sa capacité à casser des lignes en portant le ballon✅️. Grâce à sa capacité d'accélération, elle crée de la variété, du chaos et, même, un effet de surprise dont a profité Céline Cornez pour envoyer une frappe bondissante, toutefois, écartée in extremis par Anouk Vereecke (56ème) et Clara Kockenpoo quand, malgré un faux-rebond du cuir, son sens du jeu lui a permis de mettre la Française dans une situation opportune de tir (59ème). Elle n'hésite pas, non plus, à tenter sa chance (49ème, 76ème, 86ème), elle est très spontanée, ne baisse jamais les bras et fonce, ou plutôt vole✈️ à l'image d'un avion de chasse.
Ce n'est pas tout. Telle une cheffe d'orchestre qu'elle n'est pas, Lola est capable de défendre, récupérer et faire circuler le ballon tout en cherchant une brèche. Si elle ne la trouve pas, elle la crée elle-même✅️. Par sa qualité de pied, Lola peut user du jeu long pour solliciter des joueuses lancées. C'est ainsi qu'elle a trouvé Perrine Balant qui s'est essayée à distance (71ème), avant de mettre sur orbite Alyson Bielski (84ème) et Loulya Montagne deux minutes t**d.
Très propre, elle a prouvé qu'elle pouvait être bien davantage qu'un recours fiable. Car Lola Coessens est, surtout, une joueuse complète✅️, total même, ce qu'elle avait déjà démontré avec les 🟣&⚪️. Il n'y a pas énormément de filles comme elle, capable de revenir défendre très loin du but adverse, soulager sa défense, participer au jeu, se précipiter dans la zone où ça fait mal et montrer l'exemple sur toutes les zones du terrain. Mais, ce qui est le plus beau chez cette fille terriblement attachante, c'est la façon qu'elle a d'ouvrir son corps💥 pour favoriser le jeu rapide à une touche de b***e et amener, fatalement, plus de fluidité.
Seul, son fameux coup de rein qui a fait tant de mal aux meilleures défenseuses durant sa période Anderlechtoise, ainsi qu'aux garçons de Quévy et de La Gantoise, lui manque encore. Face au but, aussi, elle n'a pas, encore, retrouvé complètement
son flow, même si elle va toujours au bout de ses idées. En témoigne ce contrôle orienté divin suivi d'une frappe trop quelconque pour espérer tromper Anouk Vereecke (59ème). Néanmoins, son assurance dans ses prises de décision compense, largement, ses manquements encore forts légitimes️.
Cependant, si les chiffres buts/assists mettent en lumière son impact dans la finition de son équipe, ils ne disent rien du travail effectué en amont par Lola qui lui permet d'être décisive. À commencer par ses déplacements✅️ toujours bien pensés️, qui renforcent nettement son niveau d'intelligence tactique. Lola bouge tout le temps et ça se voit. Puis, cette aptitude de cette femme létale est, particulièrement, vitale pour rendre le jeu de sa team moins lisible pour ses adversaires. Et là, l'apport technique de Lola est énorme tellement elle amène du mouvement et des prises de risque pour donner une redoutable verticalité au jeu des Montoises.
Enfin, même si on entend parler de cette pépite depuis très longtemps, n'oublions pas qu'elle n'a, encore, que 1️⃣8️⃣ ans et termine ses études à l'Athénée Provincial Jean d'Avesnes - Etudier en Hainaut. Incontestablement, elle va franchir bien des paliers dans un futur proche🔝. Avec un objectif certain: conquérir le Royaume des "Dragonnes"🐉 et beaucoup d'autres par après. Et, au vu du talent de cette buteuse - playmaker, nombreux sont les fans du RAEC Mons qui croient fermement en ses pouvoirs magiques.
Bientôt, la fée, Lola Coessens, va faire très très mal, va voler très haut et l'atterrissage n'est pas pour demain🆙️.