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Moldavie : Renew Europe dénonce l’ingérence russe et appelle à défendre la démocratieÀ la veille d’élections décisives e...
25/09/2025

Moldavie : Renew Europe dénonce l’ingérence russe et appelle à défendre la démocratie

À la veille d’élections décisives en Moldavie, le groupe Renew Europe au Parlement européen a vivement condamné les tentatives d’ingérence de la Russie dans le processus électoral. Selon ses responsables, Moscou multiplie les campagnes de désinformation, les cyberattaques et les financements illicites afin de fragiliser les institutions démocratiques et de détourner le pays de son orientation européenne.

« L’avenir de la Moldavie réside dans une Union européenne forte et unie », a déclaré Valérie Hayer, présidente du groupe. Elle a exhorté les citoyens moldaves, y compris ceux de la diaspora, à voter massivement pour affirmer leur choix démocratique.

Dan Barna, vice-président de Renew Europe et observateur du scrutin au sein de la mission de l’OSCE, a dénoncé « une attaque contre la démocratie elle-même ». Il a appelé l’Union européenne à renforcer la résilience de la Moldavie face aux pressions extérieures.

Renew Europe réaffirme selon ses membres son soutien à la souveraineté moldave et à son avenir au sein de la « famille européenne des nations ».

À la veille d’élections décisives en Moldavie, le groupe Renew Europe au Parlement européen a...

État de Palestine : de l’Algérie pionnière aux Européens ralliésL’histoire retiendra que l’Algérie fut la première, le 1...
23/09/2025

État de Palestine : de l’Algérie pionnière aux Européens ralliés

L’histoire retiendra que l’Algérie fut la première, le 15 novembre 1988, à reconnaître l’État de Palestine, quelques heures seulement après sa proclamation à Alger par Yasser Arafat. Trente-six ans plus t**d, ce geste visionnaire résonne dans un monde où l’Europe, longtemps engluée dans ses ambiguïtés, se décide enfin à franchir le pas.

Ce lundi à New York, la France, la Belgique, le Luxembourg et Malte, rejoints par Andorre et Monaco, ont officialisé leur reconnaissance. La veille déjà, le Royaume-Uni et le Canada – premiers pays du G7 à oser ce geste – avaient donné le signal, suivis de l’Australie et du Portugal.

Désormais, près de 80 % des États membres de l’ONU – au moins 151 sur 193 – reconnaissent la Palestine. La Russie, l’ensemble du monde arabe, la quasi-totalité de l’Afrique et de l’Amérique latine, ainsi que la grande majorité de l’Asie, de l’Inde à la Chine, avaient déjà montré la voie. L’Europe, elle, arrive en ret**d, mais finit par rejoindre l’histoire.

Ce tournant intervient alors que la guerre à Gaza, déclenchée après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, a rallumé une mobilisation mondiale. Dix-neuf pays ont déjà reconnu la Palestine depuis, révélant une dynamique irréversible.

L’Algérie avait ouvert la marche en 1988. L’Europe, elle, met plus de trois décennies à comprendre que la reconnaissance de la Palestine n’est ni un cadeau, ni une option : c’est une exigence de justice et la seule condition pour bâtir une paix durable.

L’histoire retiendra que l’Algérie fut la première, le 15 novembre 1988, à reconnaître l’État de...

Où est passé Charles Michel ?Charles Michel, ancien Premier ministre belge (2014-2019) et président du Conseil européen ...
22/09/2025

Où est passé Charles Michel ?

Charles Michel, ancien Premier ministre belge (2014-2019) et président du Conseil européen (2019-2024), a longtemps été un habitué des caméras et des sommets internationaux. Depuis la fin de son mandat européen en novembre 2024, il a pris une voie plus discrète… mais toujours influente. Entre réflexion académique, interventions diplomatiques et engagement sur des dossiers internationaux, il semble avoir troqué le costume-cravate pour un agenda un peu plus… zen.

Un retrait politique réfléchi

En janvier 2024, Charles Michel annonçait qu’il se présenterait aux élections européennes de juin, prêt à quitter son poste de président du Conseil européen dès juillet. Mais voilà, comme on dit chez nous : « Quand ça devient trop bruyant, mieux vaut s’asseoir dans un coin avec une bonne gaufre ».

Il a donc renoncé, invoquant des attaques personnelles trop présentes et décidant de terminer son mandat jusqu’en novembre 2024. Depuis, il se concentre sur des projets à plus long terme… et sur sa tranquillité personnelle.

Un rôle académique… à Shanghai

Depuis mai 2025, Michel est professeur distingué à la China Europe International Business School (CEIBS), à Shanghai. Entre deux cours sur le leadership européen et les transitions numériques, il partage son expertise et ses expériences avec de futurs leaders mondiaux. Une façon élégante de rester influent… sans subir les débats houleux du parlement belge.

Engagements diplomatiques et droits de l’homme

En août 2025, Michel a pris la parole lors du Free Iran World Summit à Rome, soutenant l’opposition iranienne et appelant à un changement démocratique en Iran. Il a qualifié le régime de Téhéran de « faible et craintif » et a exprimé son soutien au Conseil national de la résistance iranienne (CNRI). Bref, il n’a pas perdu son sens de la diplomatie… même à distance de Bruxelles.

Perspectives d’avenir

Bien que discret, Michel n’a pas dit son dernier mot sur la scène politique. Il est pressenti pour prendre la tête du Centre pour des transitions européennes responsables, une organisation qui réfléchit aux grands défis géopolitiques.

Son avenir semble donc se dessiner entre enseignement, diplomatie et réflexion stratégique. Une carrière plus tranquille que la politique belge, mais qui garde sa dose de prestige international.

Tel père, tel fils…

On pourrait presque dire que Charles suit les traces de son père, Louis Michel, ancien ministre des Affaires étrangères. Ce dernier, après une carrière européenne bien remplie, a choisi la retraite et profite de sa famille, de ses petits-enfants et… de son jardin. Charles, lui, semble dire : « Pourquoi rester coincé dans la politique belge quand le monde est plus grand ? »

Charles Michel, ancien Premier ministre belge (2014-2019) et président du Conseil européen (2019-2024), a longtemps...

Pourquoi certains pays européens résistent encore à la reconnaissance de la Palestine ?Après le Royaume-Uni, le Canada, ...
22/09/2025

Pourquoi certains pays européens résistent encore à la reconnaissance de la Palestine ?

Après le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal, une vague de reconnaissances de l’État de Palestine déferle en Europe : la France, la Belgique, le Luxembourg, Malte, Andorre et Saint-Marin doivent officialiser leur décision ce 22 septembre. Pourtant, une quinzaine d’États européens refusent encore de franchir le pas. Parmi eux, des poids lourds comme l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, la Grèce, les Pays-Bas et la Suisse.

L’Allemagne et l’Autriche invoquent leur proximité historique avec Israël et leur attachement à sa sécurité. Berlin considère que seule une négociation directe peut donner naissance à un État palestinien viable, et qu’une reconnaissance unilatérale fragiliserait Israël sur la scène internationale.

L’Italie et la Grèce privilégient une approche pragmatique dictée par leurs intérêts régionaux. Rome, soucieuse de ses relations transatlantiques et de ses liens économiques avec Israël, temporise face à une opinion publique divisée. Athènes, qui a resserré ses alliances énergétiques et militaires avec Tel-Aviv, cherche à maintenir un rôle de médiateur.

Les Pays-Bas, siège de la Cour pénale internationale, mettent en avant le droit international : pour La Haye, la légitimité d’un État palestinien ne peut venir que d’un accord bilatéral, et non d’une reconnaissance unilatérale.

Enfin, la Suisse, fidèle à sa tradition de neutralité, préfère rester en retrait pour préserver son rôle de médiateur. Berne craint qu’une reconnaissance officielle n’affaiblisse son image d’interlocuteur impartial dans les négociations de paix.

En attendant, l’Union européenne apparaît divisée : une majorité croissante de ses membres choisit d’avancer vers la reconnaissance, mais quelques capitales influentes freinent encore le mouvement, au nom de la sécurité, du droit et de la diplomatie.

Après le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal, une vague de reconnaissances de l’État...

21/09/2025

Sans filtre de Karim Zeribi avec Lila Lefèvre

«Colonne», le témoignage d’une nostalgique de l’Algérie française filmée par Nekkaz à Alicante (vidéo)Dans une de ses vi...
21/09/2025

«Colonne», le témoignage d’une nostalgique de l’Algérie française filmée par Nekkaz à Alicante (vidéo)

Dans une de ses vidéos tournées sur le front de mer d’Alicante, à la 32ème minute et 10 secondes, l’activiste algérien Rachid Nekkaz engage la conversation avec une vieille dame algérienne, que l’on a baptisé « Colonne » pour aller vite. Pour la mettre en confiance, il lui assure que « le son et l’image sont coupés » et qu’elle peut parler librement de la situation en Algérie. Or, le micro reste ouvert. La scène devient alors un moment de confession publique.

Une Algérienne âgée et désabusée

La femme, d’un âge très avancé, affirme que sa mère est née en 1905. Son accent trahit ses origines oranaises, ce qu’elle confirme en expliquant qu’elle vit à Oran, dans une villa coloniale. Elle alterne entre le français et le dialecte algérien pour exprimer son désenchantement, tenant un discours empreint de nostalgie coloniale.

« J’étais plus heureuse sous la France »

Sans détour, elle déclare avoir été plus heureuse du temps de l’Algérie française. Elle raconte que « l’eau était si claire qu’on pouvait la boire sur les trottoirs », en opposition avec la situation actuelle où, selon elle, « l’eau est noire ». Elle critique également l’urbanisme post-indépendance et reproche aux autorités d’avoir « entouré des quartiers résidentiels de cités ». Son propos culmine lorsqu’elle confie : « J’ai tendance à me fier à Jean plutôt qu’à Ahmed ».

Entre critique et contradictions

Dans ce monologue, la vieille dame déplore la vie en Algérie qu’elle juge « invivable ». Elle explique avoir aidé ses filles à quitter le pays en leur payant leurs billets d’avion pour l’Europe. Tout en critiquant l’Algérie actuelle, elle profite toutefois de vacances à Alicante, entourée de ses enfants et petits-enfants. À un moment, on l’entend même appeler sa petite-fille Fadwa, qui s’éloigne d’elle en pleine discussion. Plus surprenant encore, elle demande aux autorités algériennes de libérer hommes d’affaires, hauts fonctionnaires et militaires emprisonnés.

Une incarnation de la « cinquième colonne »

Cette dame — qu’on a appelé « Colonne » pour aller vite — incarne parfaitement ce que le président algérien a désigné comme « la cinquième colonne » : ces Algériens qui restent attachés à l’esprit de vassalité coloniale, incapables de se défaire de la servitude mentale héritée du passé. Ils critiquent sans relâche l’Algérie indépendante tout en continuant d’y vivre, profitant à la fois des vestiges d’un certain confort et des privilèges des vacances à l’étranger.

Une scène révélatrice

Ironie suprême : avant de se lancer dans sa tirade, « Colonne » s’était approchée de Nekkaz pour l’accuser de « tourneur de veste ». Mais c’est elle qui incarne ce retournement permanent, cette incapacité à assumer une Algérie souveraine. Drapée d’un hijab blanc, postée derrière Nekkaz, elle écoutait attentivement ses échanges avec d’autres Algériens croisés par hasard. Puis, saisissant l’occasion, elle s’avance pour livrer son fiel.

Le poison de la nostalgie coloniale

Le portrait est implacable : derrière ses lamentations se cache une Algérie fantasmée, coloniale et paternaliste. « Colonne » n’est pas une exception. Elle représente un courant silencieux mais bien réel, celui de l’existence d’Algériens en Algérie comme dans la diaspora, persuadés que modernité rime avec domination française. Une fracture mémorielle qui gangrène encore, un poison toujours actif. La question demeure : combien sont-ils encore, en Algérie et ailleurs, à entretenir cette nostalgie stérile et servile ?

La vidéo

Cette séquence, toujours disponible en ligne, révèle un moment rare de parole brute. Les spectateurs peuvent se faire leur propre avis en l’écoutant — et peut-être l’enregistrer — avant qu’elle ne disparaisse des réseaux.

https://www.youtube.com/watch?v=0SuvDrfqeDU&t=1932s

Dans une de ses vidéos tournées sur le front de mer d’Alicante, à la 32ème...

20/09/2025

Sans filtre de Karim Zeribi avec Lila Lefèvre

À Bruxelles, les indépendantistes rifains réaffirment leur volonté de créer une RépubliqueUne nouvelle fois, la diaspora...
20/09/2025

À Bruxelles, les indépendantistes rifains réaffirment leur volonté de créer une République

Une nouvelle fois, la diaspora rifaine a fait entendre sa voix au cœur de l’Europe ce 20 septembre 2025. Fidèles à ce rendez-vous annuel, les indépendantistes rifains en exil se sont rassemblés à Bruxelles pour proclamer haut et fort leur droit à l’autodétermination et réaffirmer leur volonté de bâtir une république indépendante. Drapés de leurs couleurs et portés par la ferveur de leurs slogans en amazigh et en néerlandais, ils ont dénoncé le royaume du Maroc, qualifié de « dictature », et exigé la libération immédiate des centaines de prisonniers rifains détenus par Rabat.

Une république proclamée malgré le déni de Rabat

C’est à Bruxelles, en 2023, que le Parti National du Rif (PNR) avait proclamé symboliquement la « République du Rif ». Depuis, le mouvement ne cesse de renforcer sa légitimité internationale. Une représentation a été ouverte à Alger, et les rencontres se multiplient : en novembre 2024, une grande conférence tenue à Alger avait rassemblé des représentants africains et le Front Polisario, appelant à reconnaître le Rif comme un territoire occupé. Quelques mois plus t**d, en mai 2025, la diaspora rifaine s’était réunie à Utrecht, aux Pays-Bas, confirmant que l’exil ne fait qu’élargir les horizons de ce combat.

Méfiance envers la presse, confiance dans la cause

À Bruxelles, les militants n’ont pas caché leur méfiance vis-à-vis de la presse, craignant la surveillance du « Makhzen ». Certains ont même demandé si nous étions des envoyés du régime. Mais Yuba El Ghadioui, président du PNR, a désamorcé la tension d’un large sourire : « Ils sont là pour informer », a-t-il assuré, rappelant que la vérité doit franchir les frontières et que la presse indépendante est une alliée indispensable dans ce combat pour la liberté.

Le Rif, terre d’histoire et de résistance

Le Rif, région montagneuse située au nord du Maroc, bordée par la Méditerranée et riche d’une histoire de luttes, n’est pas un territoire comme les autres. En 1921, Abdelkrim El Khattabi y avait instauré la République du Rif, défiant les puissances coloniales de l’époque. Un siècle plus t**d, ses héritiers spirituels entendent raviver cet héritage de dignité et d’indépendance.

Aujourd’hui, malgré l’intégration administrative forcée du Rif dans trois régions marocaines, les militants rappellent que la légitimité historique et culturelle du Rif n’a jamais été effacée. « La république du Rif n’a jamais fait partie du Maroc », répète Yuba El Ghadioui, dénonçant un système colonial qui continue d’opprimer les siens.

Un combat qui dépasse les frontières

Faute d’espace politique au Rif, où la répression étouffe toute contestation, la bataille se joue désormais sur la scène internationale. Soutenus par une diaspora dynamique et par certains alliés diplomatiques, les indépendantistes rifains poursuivent leur offensive politique depuis l’Europe et l’Afrique du Nord.

À Bruxelles, Alger, Utrecht et ailleurs, la cause rifaine se diffuse et se consolide. Face au silence de Rabat et à la brutalité d’un régime accusé d’écraser toute dissidence, les voix rifaines refusent de s’éteindre. Leur message est clair : la lutte pour une république du Rif est vivante, et elle continuera jusqu’à ce que justice et liberté soient rendues à leur peuple.

Une nouvelle fois, la diaspora rifaine a fait entendre sa voix au cœur de l’Europe...

15/09/2025

Alger – Bruxelles - Lagos : Karim ZERIBI décrypte l’avenir de l’Afrique sans filtre !

Sans Filtre est la nouvelle émission de Lila LEFEVRE. Un tête à tête avec une personnalité francophone. C’est Karim ZERIBI qui ouvre le bal. Ancien député européen français et fondateur du CMDA. Analyste reconnu des relations internationales, il intervient régulièrement dans les médias en France et en Algérie.

Présent à Alger lors de la Foire commerciale intra-africaine 2025, il nous apporte son éclairage sur les forces et les limites de ce grand rendez-vous pour l’intégration africaine — et nous aidera à comprendre ce que ces dynamiques signifient pour l’avenir du partenariat entre l’Afrique et l’Union européenne.

https://www.youtube.com/watch?v=KQCy7DUYq6k

Rentrée étudiante : l’enseignement supérieur belge entre progression et défis persistantsCe lundi marque la rentrée pour...
15/09/2025

Rentrée étudiante : l’enseignement supérieur belge entre progression et défis persistants

Ce lundi marque la rentrée pour près de 450.000 étudiants en Belgique. Un chiffre qui illustre l’importance croissante accordée à l’enseignement supérieur : plus d’un Belge sur deux âgé de 25 à 34 ans (51%) détient un diplôme supérieur, un taux en hausse de 4 points depuis 2019, et au-dessus de la moyenne de l’OCDE (48%).

Un bilan en demi-teinte ressort du rapport annuel Éducation à la loupe de l’OCDE, qui analyse les systèmes éducatifs de ses 38 pays membres. Si la Belgique affiche de bons résultats en termes de diplomation, la lenteur des parcours, les inégalités sociales et la pression sur le corps enseignant posent question.

Diplômes : un parcours plus long qu’ailleurs

En Belgique, seuls 23% des étudiants francophones et 32,6% des Flamands obtiennent leur bachelier en trois ans, contre 43% en moyenne dans l’OCDE. Si l’on ajoute une quatrième année, les taux d’achèvement grimpent (39% en FWB, 54% en Flandre), mais restent bas au regard des standards européens. Contrairement aux idées reçues, les années sabbatiques sont rares (15% en FWB, 9% en Flandre), ce qui n'explique donc pas ce ret**d.

Quelles filières attirent le plus ?

Les étudiants belges se tournent en majorité vers le commerce, l’administration et le droit (22%), suivis des arts et lettres, sciences sociales, journalisme et information (19%) et des STEM (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) à 17%. Un profil assez proche de celui observé dans le reste de l’OCDE.

Diplôme en main, emploi en vue ?

Le niveau de diplôme reste un bouclier contre le chômage. En Belgique, 17,4% des jeunes sans diplôme du secondaire supérieur sont au chômage, contre 4,2% chez les diplômés du supérieur. Cependant, le rendement salarial d’un diplôme reste plus modeste qu’ailleurs : un diplômé de master gagne 53% de plus qu’un titulaire du CESS, contre 340% au Chili.

L’ombre de la reproduction sociale

Le rapport met en lumière un phénomène persistant : l’ascenseur social reste en panne pour beaucoup. En Flandre, 76% des jeunes dont au moins un parent est diplômé du supérieur obtiennent eux aussi un diplôme, contre seulement 35% chez ceux dont les parents n’ont pas terminé le secondaire. Un écart de 41 points, légèrement inférieur à la moyenne OCDE (44).

Enseignants sous pression

Autre défi : la stabilité du personnel enseignant. En Flandre, 6,3% des enseignants démissionnent chaque année, et 2% partent à la retraite. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les taux sont plus bas (1,6% de démissions, 3,2% de retraites), mais restent supérieurs à la majorité des pays de l’OCDE.

Pourquoi ces départs ? En cause notamment, un manque d’attractivité salariale : le salaire des enseignants du primaire est 22% (FWB) et 18% (Flandre) inférieur à celui des diplômés de l’enseignement supérieur à temps plein. Et dans un contexte où 80% du budget éducatif en FWB est absorbé par les salaires, les marges de manœuvre sont étroites.

Si la Belgique peut se féliciter de compter une majorité de jeunes adultes diplômés de l’enseignement supérieur, les défis restent nombreux : lenteur des parcours, inégalités sociales persistantes, tension sur les enseignants. Autant d’enjeux à adresser pour garantir un système éducatif plus équitable et efficace, comme le préconise l’OCDE.

Source : rapport OCDE "Éducation à la loupe 2023"

Ce lundi marque la rentrée pour près de 450.000 étudiants en Belgique. Un chiffre qui...

La RDC, la Palestine et l’ombre de LumumbaLa République démocratique du Congo vient, une nouvelle fois en septembre 2025...
14/09/2025

La RDC, la Palestine et l’ombre de Lumumba

La République démocratique du Congo vient, une nouvelle fois en septembre 2025, de s’abstenir lors d’un vote de l’ONU en faveur de la reconnaissance de l’État de Palestine. Cette attitude répétée intrigue : pour un pays africain marqué par la colonisation belge, les pillages, et des décennies de guerres fratricides, l’on aurait pu s’attendre à une solidarité spontanée avec le peuple palestinien.

L’explication est à chercher dans la diplomatie actuelle de Kinshasa. La RDC a resserré ses liens avec Israël, misant sur des partenariats technologiques, sécuritaires et agricoles jugés stratégiques. Dans un monde polarisé, l’abstention devient une manière de ne froisser ni les alliés occidentaux, ni les voisins africains plus solidaires de la cause palestinienne. En d’autres termes : un choix de prudence et de calculs, plus que de conviction.

Reste la question du paradoxe historique. Si Patrice Lumumba, héros indépendantiste et symbole du combat contre l’oppression coloniale, était encore présent, il est difficile d’imaginer qu’il serait resté neutre. Sa rhétorique anti-impérialiste et son engagement pour les peuples dominés laissent penser qu’il aurait soutenu la cause palestinienne, au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

L’histoire et la realpolitik se croisent ici : là où la mémoire de Lumumba inspire solidarité et idéaux, la diplomatie congolaise d’aujourd’hui préfère miser sur pragmatisme et intérêts stratégiques.

La République démocratique du Congo vient, une nouvelle fois en septembre 2025, de s’abstenir lors...

Ursula von der Leyen : un virage à 360° sur la Palestine, entre prise de conscience et calcul politiqueDevant un hémicyc...
12/09/2025

Ursula von der Leyen : un virage à 360° sur la Palestine, entre prise de conscience et calcul politique

Devant un hémicycle attentif et parfois sceptique, Ursula von der Leyen a surpris son auditoire. La présidente de la Commission européenne, longtemps accusée de complaisance vis-à-vis d’Israël, a prononcé un discours en rupture totale avec ses positions passées : reconnaissance explicite des souffrances palestiniennes, dénonciation d’une famine “faite par l’homme”, appel à l’arrêt du massacre et annonce de sanctions inédites contre Tel-Aviv.

Un virage spectaculaire qui ressemble à un 360 degrés pour celle qui, il y a encore quelques mois, se rendait en visite officielle en Israël sans jamais mettre le pied dans les territoires palestiniens.

Des annonces fortes mais limitées

Dans son discours annuel sur l’état de l’Union, Ursula von der Leyen a dévoilé une série de mesures :

suspension partielle de l’accord d’association UE-Israël, pierre angulaire des échanges commerciaux ;

gel de certains financements bilatéraux, à l’exception de la société civile ;

sanctions ciblées contre des ministres israéliens jugés extrémistes et contre des colons violents ;

création d’un “Palestine Donor Group” pour coordonner la reconstruction de Gaza.

“Il faut que le massacre cesse”, a lancé la présidente de la Commission, avant de fustiger une “tentative claire” de saboter la solution à deux États.

Réactions contrastées en Europe

Les annonces ont immédiatement déclenché un feu roulant de réactions. L’Espagne, l’Irlande ou encore les Pays-Bas, déjà en pointe sur la critique d’Israël, ont applaudi ce tournant. À l’inverse, l’Allemagne et l’Italie affichent de fortes réserves : suspendre un accord commercial ou cibler des responsables politiques israéliens pourrait fracturer l’UE et coûter cher diplomatiquement.

À Tel-Aviv, la réponse n’a pas t**dé : le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a jugé les sanctions “regrettables”, accusant Bruxelles de “renforcer le Hamas”.

Dans l’hémicycle, si les Verts et une partie des socialistes saluent la nouvelle fermeté de la Commission, beaucoup restent sceptiques : sans calendrier clair, sans visite symbolique dans les territoires palestiniens, ces annonces risquent de rester des promesses.

Une Ursula qui prend toute la lumière

Au-delà des mesures, un fait politique s’impose : Ursula von der Leyen occupe désormais tout l’espace médiatique et diplomatique sur le dossier. Elle relègue au second plan le président du Conseil européen, António Costa, réduit à un rôle de figurant. La présidente de la Commission veut incarner l’Europe qui agit, quitte à bousculer les équilibres institutionnels.

Mais cette stratégie est risquée. En tendant la main à la gauche, Ursula von der Leyen cherche à élargir sa base politique, tout en s’exposant aux critiques de la droite et aux divisions internes des États membres. Le moindre recul sur ses annonces pourrait la transformer en cible idéale pour ceux qui la jugent opportuniste.

Virage sincère ou calcul politique ?

La question demeure : Ursula von der Leyen agit-elle par conviction, ou par calcul politique face à une opinion européenne de plus en plus outrée par le drame de Gaza ? Une chose est sûre : ses paroles ont marqué une rupture. Mais tant que les sanctions ne sont pas mises en œuvre, tant qu’elle n’aura pas posé le pied dans les territoires palestiniens, les doutes resteront.

Pour beaucoup, Ursula von der Leyen a enfin pris la mesure de la tragédie. Pour d’autres, elle n’a fait que changer de discours. Dans les deux cas, elle s’impose comme la figure centrale de l’Europe politique, quitte à faire de l’ombre à tous les autres.

Devant un hémicycle attentif et parfois sceptique, Ursula von der Leyen a surpris son auditoire....

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