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25/07/2025

Invitation ce 15 Août 2025 à La Commémoration de la Journée Kasainne du Souvenir.

POURQUOI LE 17 MAI NE DOIT PAS ÊTRE UN JOUR DE CÉLÉBRATION, MAIS UN JOUR DE DEUIL!« NE JAMAIS TRAHIR LE CONGO! »Le 17 ma...
17/05/2025

POURQUOI LE 17 MAI NE DOIT PAS ÊTRE UN JOUR DE CÉLÉBRATION, MAIS UN JOUR DE DEUIL!
« NE JAMAIS TRAHIR LE CONGO! »

Le 17 mai 1997, ce jour qui paraissait être une libération pour le peuple congolais, marque en réalité le début du cauchemar que nous vivons depuis près de 30 ans. Le 16 mai, le président Mobutu, affaibli mais toujours accroché au pouvoir, quitte le pays. Le lendemain, le 17 mai, les troupes de l’AFDL, conduites par l’armée rwandaise et escortées de kadogos, entrent à Kinshasa sans résistance armée.

Ce qui aurait pu être une victoire pour le peuple congolais s’est transformé en infiltration méthodique de toutes les sphères de l’État : armée, finances, services de renseignement, politique. Un affaiblissement délibéré de la souveraineté nationale s’est mis en place. Cette infiltration, commencée discrètement, s’est poursuivie jusqu’au sommet de l’État.

Le 18 mai, Laurent Désiré Kabila se proclame président depuis Lubumbashi. Il prend des mesures fortes : suspension de la Constitution, dissolution des partis politiques, changement de la monnaie et du nom du pays. Pourtant, ces décisions extrêmes s’expliquent par la trahison dont fut victime le camp des patriotes. Le général Kisase Ngandu, opposé à l’ingérence étrangère et fervent défenseur de l’option patriotique, est assassiné le 6 janvier 1997 par ses « alliés » rwandais. À sa suite, 400 patriotes congolais disparaissent.

Ce 17 mai 1997 scelle aussi la marginalisation des voix politiques qui avaient toujours privilégié la voie pacifique. En effet, l’opposition politique au Zaïre, avec entre autres les partis de l’UDPS et y compris les héritiers du MNC-L, s’était toujours opposée à la lutte armée, défendant le dialogue et les réformes internes plutôt que l'invasion soutenue par des forces étrangères.

Mais le pire était à venir : le 26 janvier 2001, Joseph Kabila monte au pouvoir, à la suite de l’assassinat non élucidé de Laurent Désiré Kabila. De nombreuses sources remettent en question sa filiation, indiquant qu’il ne serait pas le fils de Mzee, mais un sujet rwandais. La communauté internationale acquiesce tout simplement, sans exiger la moindre clarification sur cette transition suspecte.

Le 17 mai ne peut donc pas être un jour de fête. Il doit rester un jour de recueillement, de mémoire et de conscientisation.

Ce jour-là, chaque Congolais doit rendre hommage aux vaillants FARDC et aux résistants Wazalendo, qui, malgré des moyens dérisoires, se dressent avec courage pour défendre notre terre, notre peuple, notre dignité.

Ce jour-là, nous pensons aux civils massacrés à l’Est, aux femmes violées, aux enfants enlevés, aux villages rasés. Ces blessures ouvertes, ces crimes qui continuent dans l’indifférence générale, nous rappellent que l’unité nationale, la soif de vérité et de justice ne sont pas des slogans, mais une nécessité vitale.

Le sang versé ne peut pas être oublié. Le silence complice ne peut pas perdurer.

Chaque 17 mai, nous refusons l’amnésie et l’imposture. Nous choisissons la mémoire, la justice et le patriotisme.

Nous disons : « Plus jamais ça ! »
Et nous jurons : « Ne jamais trahir le Congo ! »

Pour le Collectif Diaspora UP en RDC : Ange DIALOT NAWASADIO & MUAMBA Agnès.

CYCLISME : LE PARLEMENT EUROPÉEN DEMANDE L’ANNULATION DES MONDIAUX AU RWANDA FACE À LA CRISE EN RDCLe Parlement européen...
23/03/2025

CYCLISME : LE PARLEMENT EUROPÉEN DEMANDE L’ANNULATION DES MONDIAUX AU RWANDA FACE À LA CRISE EN RDC

Le Parlement européen a exprimé des vives préoccupations concernant la situation en République Démocratique du Congo, en particulier l’escalade de la violence dans l’est du pays, où le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, contrôle la ville stratégique de Goma. Dans une résolution adoptée le 13 février, le Parlement européen a demandé à l’Union cycliste internationale (UCI) d’annuler le Championnat du monde de cyclisme 2025, prévus à Kigali en septembre, si le Rwanda ne modifie pas sa position.

Cette demande fait suite aux tensions diplomatiques croissantes entre la RDC et le Rwanda, exacerbées par le rôle présumé de Kigali dans la violence dans l’est de la RDC. Le maintien de cet événement sportif dans un contexte aussi tendu risquerait de minimiser les graves enjeux humanitaires, y compris les massacres, le pillage des ressources naturelles et la politique du remplacement des populations en RDC et l’esprit même de la charte du sport comme vecteur de paix et qui consiste à célébrer l’amitié et l’entente entre les nations.

La diaspora congolaise, ainsi que de nombreux observateurs internationaux, appellent à l’annulation de l’événement, estimant que cela enverrait un message fort contre l’impunité et soutiendrait la paix et la justice dans la région.

Alexis MUGISHO | Yarah Agency

*MANIEMA EN CRISE : L’ARRIVÉE DE 100 000 DÉPLACÉS AGGRAVE LA SITUATION HUMANITAIRE*Plus de 100 000 personnes ont été con...
19/03/2025

*MANIEMA EN CRISE : L’ARRIVÉE DE 100 000 DÉPLACÉS AGGRAVE LA SITUATION HUMANITAIRE*

Plus de 100 000 personnes ont été contraintes de fuir les violences dans le Nord-Kivu, trouvant refuge dans la province du Maniema. Cette afflux massif de déplacés alourdit une situation déjà critique, avec des ressources locales déjà surchargées. L’augmentation des besoins humanitaires met à rude épreuve les efforts d’assistance dans la région, accentuant les souffrances des populations vulnérables.

Alexis Mugisho | Yarah Agency

*AVANCÉE DES FARDC CONTRE L’AFC/M23 : UNE VICTOIRE STRATÉGIQUE À WALIKALE*Les Forces armées de la République Démocratiqu...
19/03/2025

*AVANCÉE DES FARDC CONTRE L’AFC/M23 : UNE VICTOIRE STRATÉGIQUE À WALIKALE*

Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), soutenues par les milices locales Wazalendo, ont réussi à repousser les rebelles de l’AFC/M23 près de Walikale-Centre. Cette offensive conjointe a contraint les insurgés à se replier sur Mpofi, à 52 km de Walikale, offrant ainsi un soulagement temporaire aux populations locales.

Cette victoire renforce la position des FARDC dans leur lutte contre les groupes armés dans l’Est du pays, tout en soulignant l’importance de l’engagement des milices locales pour protéger les civils et assurer la stabilité dans la région.

Alexis Mugisho | Yarah Agency

*ÉCHEC DU DIALOGUE À LUANDA : UNE NOUVELLE MENACE D’ESCALADE POUR LA RDC*Le dialogue prévu entre la République Démocrati...
19/03/2025

*ÉCHEC DU DIALOGUE À LUANDA : UNE NOUVELLE MENACE D’ESCALADE POUR LA RDC*

Le dialogue prévu entre la République Démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du M23, organisé à Luanda, n’a pas eu lieu comme prévu. Cet échec soulève de vives inquiétudes sur la possibilité d’une intensification des violences à l’est du pays, où les tensions sont déjà extrêmes.

Les autorités congolaises, malgré des efforts diplomatiques pour parvenir à une solution pacifique, n’ont pas réussi à convaincre le M23 de participer aux négociations. Ce re**rd dans la médiation pourrait avoir des conséquences dramatiques pour les populations locales qui subissent déjà les effets des conflits armés.

En raison de cette impasse, la situation sécuritaire devient de plus en plus préoccupante. Les combats risquent de reprendre de manière plus violente, tandis que les conditions de vie des civils se détériorent. Des milliers de personnes continuent d’être déplacées, exacerbant la crise humanitaire dans l’est du pays.

Alors que le gouvernement congolais reste déterminé à défendre l’intégrité territoriale de la RDC, le manque de progrès dans les négociations pourrait rendre plus difficile la stabilisation de la région. Le rôle de la communauté internationale devient essentiel pour éviter que cette situation ne dégénère davantage.

Alexis Mugisho | Yarah Agency

*CESSEZ-LE-FEU ENTRE LA RDC ET LE RWANDA : UNE VICTOIRE DIPLOMATIQUE OU UNE TRÊVE FRAGILE ?*Un cessez-le-feu immédiat et...
18/03/2025

*CESSEZ-LE-FEU ENTRE LA RDC ET LE RWANDA : UNE VICTOIRE DIPLOMATIQUE OU UNE TRÊVE FRAGILE ?*

Un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel a été décidé ce mardi 18 mars 2025 entre la RDC et le Rwanda, à l’issue d’une rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame à Doha, sous la médiation de l’Émir du Qatar. Si cette décision marque une avancée diplomatique, des incertitudes demeurent quant à sa mise en application. Le M23, accusé d’être soutenu par Kigali, continue d’occuper des zones stratégiques, et les précédents accords de paix n’ont pas toujours été respectés. Ce cessez-le-feu sera-t-il le début d’une paix durable ou une simple pause dans le conflit ? L’avenir le dira.

Alexis MUGISHO | YARAH Agency

*ESCALADE DIPLOMATIQUE : LA BELGIQUE EXPULSE LES DIPLOMATES RWANDAIS APRÈS LA RUPTURE AVEC KIGALI*Les tensions entre la ...
17/03/2025

*ESCALADE DIPLOMATIQUE : LA BELGIQUE EXPULSE LES DIPLOMATES RWANDAIS APRÈS LA RUPTURE AVEC KIGALI*

Les tensions entre la Belgique et le Rwanda ont franchi un nouveau cap. Après l’annonce soudaine de Kigali de rompre ses relations diplomatiques avec Bruxelles le 17 mars 2025, le gouvernement belge a réagi en qualifiant cette décision de « disproportionnée » et en déclarant, à son tour, persona non grata les diplomates rwandais en poste sur son sol. Cette crise diplomatique marque un tournant dans les relations entre les deux pays et reflète des enjeux plus vastes liés à l’Union européenne (UE) et à la situation sécuritaire dans la région des Grands Lacs.

Une crise déclenchée par les sanctions européennes

La rupture diplomatique du Rwanda avec la Belgique intervient après l’adoption par l’UE de sanctions contre neuf personnalités, dont trois hauts gradés de l’armée rwandaise et un responsable du secteur minier. Ces sanctions, soutenues par la Belgique, visent à sanctionner le rôle présumé du Rwanda dans le soutien aux rebelles du M23, qui sèment l’instabilité dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

Le gouvernement rwandais a dénoncé ces mesures comme une ingérence injustifiée et a pointé du doigt la Belgique, l’accusant d’être l’un des principaux architectes de ces sanctions. Kigali a alors ordonné à tous les diplomates belges de quitter son territoire sous 48 heures, une décision qualifiée par Bruxelles de « brutale et injustifiée ».

La réponse belge : fermeté et réciprocité

Face à cette rupture, la Belgique n’a pas tardé à riposter. Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a annoncé que tous les diplomates rwandais en poste en Belgique seraient déclarés persona non grata. Selon lui, cette mesure vise à rétablir un « équilibre diplomatique » après l’expulsion de ses représentants au Rwanda.

« Nous regrettons profondément cette escalade, mais nous ne pouvons accepter une rupture unilatérale sans réponse. La Belgique a toujours prôné le dialogue, mais Kigali a choisi la confrontation », a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse.

Un impact sur les relations Rwanda-UE ?

Au-delà du simple différend entre Bruxelles et Kigali, cette crise pose la question des relations plus larges entre le Rwanda et l’Union européenne. Depuis plusieurs années, les tensions se multiplient entre Kigali et certaines capitales européennes, notamment sur les questions des droits de l’homme et du rôle du Rwanda dans l’est de la RDC.

Le président rwandais Paul Kagame, connu pour sa politique extérieure offensive, semble vouloir repositionner son pays sur l’échiquier international en réduisant sa dépendance vis-à-vis de l’Europe et en se tournant vers de nouveaux partenaires comme la Chine, la Russie ou la Turquie. Cette rupture avec la Belgique pourrait ainsi être un signal fort indiquant que Kigali ne craint plus de s’affranchir de ses liens historiques avec

Alexis Mugisho | Yarah Agency

 -ÉTATS-UNIS : L’OPPORTUNITÉ D’UN PARTENARIAT SUR LES MINERAIS RARES AU CŒUR DES DISCUSSIONSLes États-Unis et la Républi...
13/03/2025

-ÉTATS-UNIS : L’OPPORTUNITÉ D’UN PARTENARIAT SUR LES MINERAIS RARES AU CŒUR DES DISCUSSIONS

Les États-Unis et la République Démocratique du Congo (RDC) sont en train d’explorer un partenariat stratégique qui pourrait réconcilier deux priorités essentielles pour les deux pays : la sécurité et l’exploitation des ressources minières. Selon des sources diplomatiques, Washington et Kinshasa sont engagés dans des discussions visant à offrir un soutien à la sécurité de la RDC en échange d’un accès facilité aux minerais rares du pays, des ressources cruciales pour l’industrie technologique moderne.

Les discussions sont encore à un stade préliminaire, mais ont été confirmées par le Département d’État américain, qui a fait savoir que les États-Unis sont ouverts à un accord de partenariat avec la RDC concernant les minerais dits “critiques”. Ces minerais, comprenant le cobalt, le coltan, et le lithium, sont essentiels pour la fabrication de batteries, de composants électroniques et d’autres technologies utilisées dans des industries de pointe telles que les véhicules électriques et les télécommunications.

Dans cette démarche, Washington semble prêt à offrir une aide à la sécurité de la RDC, notamment en soutien aux efforts pour sécuriser les zones riches en ressources minérales situées principalement dans l’Est du pays, région marquée par des conflits armés récurrents. Ce soutien pourrait inclure de l’assistance militaire et du renforcement des capacités de l’armée congolaise face à des groupes armés, tels que le M23, qui sont accusés de piller ces ressources naturelles.

Une opportunité pour sécuriser les investissements.

Si cette offre américaine est concrétisée, elle pourrait représenter une aubaine pour la RDC, en particulier pour son secteur minier, un des plus riches au monde. Les États-Unis sont en quête de solutions pour sécuriser un accès direct à ces minerais essentiels, dans un contexte où la demande mondiale pour ces matériaux ne cesse de croître en raison de la transition énergétique et du développement des technologies vertes.

L’accessibilité à ces ressources pourrait non seulement renforcer l’économie congolaise, mais aussi stimuler les investissements étrangers, en particulier dans l’industrie minière. En contrepartie, Washington pourrait obtenir une relation privilégiée avec un pays détenant des gisements stratégiques, tout en offrant son expertise pour garantir que l’exploitation de ces ressources se déroule dans un environnement plus sécurisé et stable.

Les enjeux géopolitiques et sécuritaires

Cependant, la situation sécuritaire en RDC, notamment dans l’Est du pays, reste un défi majeur. La majorité des gisements de minerais rares se trouvent dans des zones particulièrement instables, où des groupes armés, souvent soutenus par des puissances voisines, pillent et exploitent les ressources naturelles. Cette situation rend difficile l’exploitation sûre et régulière de ces ressources.

Dans ce cadre, le soutien des États-Unis pourrait jouer un rôle clé. Toutefois, il sera essentiel que la RDC veille à ce que cet accord ne remette pas en question sa souveraineté sur ses ressources naturelles. De plus, la gestion des contrats d’exploitation minière devrait être transparente et profiter directement à l’économie locale et au développement du pays.

Le modèle des partenariats mondiaux

Le modèle proposé entre la RDC et les États-Unis rappelle les accords de partenariat signés entre Washington et d’autres pays, comme l’Ukraine, dans lesquels un accès aux ressources naturelles est conditionné par des garanties de sécurité. Ce modèle permet à la fois de répondre aux besoins sécuritaires d’un pays tout en favorisant l’exploitation responsable de ses richesses naturelles.

Ce type de partenariat pourrait également renforcer les liens entre la RDC et l’Occident, surtout dans un contexte où le pays cherche à diversifier ses partenariats économiques et à attirer davantage d’investissements dans des secteurs clés tels que l’énergie, les infrastructures et les technologies.

Des perspectives à définir pour la RDC

Le président Félix Tshisekedi a déjà exprimé son intérêt pour ce partenariat dès la fin du mois de février, soulignant que la RDC ne pouvait se permettre de laisser ses ressources naturelles exploitées de manière illégale et anarchique. La RDC souhaite pouvoir tirer parti de ses ressources minières de manière à garantir le développement durable du pays tout en sécurisant son avenir économique.

Les négociations, bien qu’encore en phase d’exploration, offrent ainsi une lueur d’espoir pour la RDC, qui pourrait voir dans ce partenariat une solution pour surmonter les obstacles sécuritaires et développer ses richesses naturelles. Cependant, il sera primordial que cet accord soit mis en place de manière à ce que les intérêts du pays et de son peuple soient protégés à long terme.

Alexis MUGISHO | Yarah Agency

OPÉRATION DE COMMUNICATION OU AVEU DÉGUISÉ ? LE RWANDA TENTE DE SE JUSTIFIER FACE AUX ACCUSATIONS D’EXPLOITATION ILLÉGAL...
12/03/2025

OPÉRATION DE COMMUNICATION OU AVEU DÉGUISÉ ? LE RWANDA TENTE DE SE JUSTIFIER FACE AUX ACCUSATIONS D’EXPLOITATION ILLÉGALE DES MINERAIS CONGOLAIS

Depuis plusieurs années, le Rwanda est accusé d’exploiter illégalement les ressources minières de la République Démocratique du Congo (RDC), notamment à travers le soutien aux groupes armés qui pillent l’est du pays. Face à ces accusations, Kigali a récemment organisé une visite de ses mines pour tenter de convaincre l’opinion internationale de la légitimité de ses exportations de minerais. Une opération de communication qui, loin d’innocenter le Rwanda, soulève encore plus de doutes et de contradictions.

Un écran de fumée pour masquer l’évidence

L’organisation de cette visite par l’Office Rwandais des Mines n’est pas anodine. En invitant des journalistes à observer l’exploitation d’une mine sur son territoire, Kigali cherche à prouver que sa production de minerais est locale et non issue du pillage en RDC. Mais cette manœuvre soulève plusieurs questions :
1. Pourquoi cette soudaine transparence ?
Si le Rwanda n’a rien à se reprocher, pourquoi attendre les multiples rapports accablants des Nations Unies, des ONG et des experts internationaux pour ouvrir les portes de ses mines ? Cette démarche ressemble davantage à une tentative désespérée de redorer son image qu’à une preuve de bonne foi.
2. Des chiffres qui ne tiennent pas la route
Selon plusieurs rapports, la production minière du Rwanda dépasse largement ses capacités réelles. Par exemple, en 2018, le Rwanda aurait exporté 2 000 tonnes de coltan, alors que sa propre production annuelle est estimée à moins de 400 tonnes. D’où vient cet excédent si ce n’est du pillage en RDC ?
3. Un commerce opaque et des intermédiaires douteux
Plusieurs entreprises rwandaises sont impliquées dans la transformation et la revente de minerais provenant d’Afrique centrale. Le Rwanda sert ainsi de plaque tournante pour blanchir des ressources minières illégalement extraites de la RDC avant de les revendre sur le marché international sous l’étiquette de « minerais rwandais ».

Une responsabilité engagée dans l’instabilité de l’Est de la RDC

Au-delà des accusations de pillage, le Rwanda est aussi pointé du doigt pour son rôle dans la déstabilisation de l’Est de la RDC. Des groupes armés comme le M23, que Kigali est accusé de soutenir, contrôlent plusieurs zones riches en minerais, facilitant ainsi leur exploitation et leur acheminement vers le Rwanda. Cette situation est régulièrement dénoncée par les Nations Unies et d’autres organismes internationaux.

Le silence complice de la communauté internationale

Malgré les nombreuses preuves du pillage orchestré par le Rwanda, une grande partie de la communauté internationale ferme les yeux. En cause, les intérêts économiques de grandes multinationales, notamment dans les secteurs des nouvelles technologies et de l’aéronautique, qui dépendent des minerais stratégiques comme le coltan et la cassitérite. Tant que ces ressources continueront d’être exploitées à bas coût, peu importe leur provenance, les condamnations resteront symboliques.

Le Rwanda pris à son propre jeu

En tentant de se justifier, le Rwanda ne fait en réalité que confirmer ce que tout le monde savait déjà : un pays aux réserves limitées ne peut pas subitement devenir un grand exportateur de minerais sans en importer clandestinement. Cette opération de communication est donc un coup d’épée dans l’eau, qui ne trompe personne et qui met encore plus en lumière les pratiques douteuses du régime de Paul Kagame.

Loin de calmer les critiques, cette initiative pourrait bien se retourner contre Kigali et pousser la communauté internationale à demander des enquêtes plus approfondies sur l’origine réelle des minerais rwandais. La RDC, de son côté, doit continuer à dénoncer ce pillage organisé et exiger des sanctions contre ceux qui profitent de l’exploitation illégale de ses ressources.

Alexis Mugisho | Yarah Agency

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