Nouvelle revue théologique

Nouvelle revue théologique La Nouvelle R***e Théologique (NRT) est une r***e publiée tous par des théologiens sous la responsabilité des jésuites

22/11/2025

Les enjeux théologiques d’une fête prophétique

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21/11/2025

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r***e théologique religieuses

“Marie, Mère du peuple fidèle” – Comprendre la note doctrinale du 4 novembre 2025 publiée par le Dicastère pour la doctrine de la foi. Elsa et le p. Alban analysent la portée théologique et pastorale du texte, qui cherche à préciser le rôle de la Vierge Marie dans le plan du salut tou...

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r***e théologique religieuses

14/11/2025

À l’heure où les voix peinent à s’écouter, la Nouvelle r***e théologique continue de faire dialoguer foi chrétienne, culture contemporaine et raison critique.

14/11/2025
Marie, médiatrice mais non co-rédemptrice : clarifications théologiques et enjeux œcuméniquesIntroductionLe langage mari...
04/11/2025

Marie, médiatrice mais non co-rédemptrice : clarifications théologiques et enjeux œcuméniques
Introduction

Le langage marial a toujours été riche et parfois controversé. Parmi les titres appliqués à la Vierge Marie, ceux de « Médiatrice » et « Co-rédemptrice » font l’objet de débats aussi bien à l’intérieur de l’Église catholique qu’entre confessions chrétiennes. Si le premier a trouvé un assentiment prudent dans la tradition catholique, le second reste théologiquement problématique et œcuméniquement délicat.

1. Enracinements scripturaires et traditionnels
Marie, Médiatrice : une tradition fondée

Le titre de Médiatrice repose sur le rôle singulier de Marie dans l’économie du salut : elle coopère à l’œuvre du Christ, unique médiateur (1 Tm 2,5), en y participant de manière subordonnée, instrumentale et maternelle.

L’Écriture ne parle pas directement de Marie comme médiatrice, mais les Pères de l’Église ont vu en elle la nouvelle Ève, un type de l’Église (saint Ambroise), et un canal de grâces en vertu de son fiat (cf. Lc 1,38).

Le Concile Vatican II (LG 62) enseigne que Marie « s’est associée d’un cœur maternel à l’œuvre du Sauveur » et « continue à nous obtenir par son intercession les dons du salut éternel », sans rien retrancher à la médiation du Christ.

Jean-Paul II parle explicitement de « médiation maternelle » dans Redemptoris Mater (1987) tout en maintenant la primauté christologique.

Marie, Co-rédemptrice : une notion ambiguë

Le titre de co-rédemptrice soulève des objections, même s’il a été utilisé par quelques papes et théologiens :

Il vise à exprimer que Marie a coopéré à l’œuvre rédemptrice par sa foi, son obéissance, et sa présence au Calvaire (Jn 19,25).

Des auteurs comme Grignion de Montfort ont développé cette idée d’une coopération unique, mais toujours subordonnée au Christ.

Cependant, Vatican II a refusé de définir ce titre, et la commission théologique de Czestochowa (1997) a jugé le terme trop équivoque pour un usage dogmatique.

2. Fondements théologiques : Christ seul Rédempteur

Le Christ est l’unique médiateur et rédempteur (1 Tm 2,5). Toute médiation secondaire ne peut être qu’instrumentale, dépendante et participée.

La doctrine catholique insiste sur le caractère absolu et unique de la Rédemption opérée par le Christ.

Parler de Marie co-rédemptrice peut créer une confusion sémantique, laissant penser à une symétrie ou une équivalence avec le Christ, ce qui est inacceptable théologiquement et ecclésialement.

3. Enjeux œcuméniques
Réception protestante

Les traditions issues de la Réforme rejettent fermement toute idée de médiation autre que celle du Christ.

Le protestant Jean-Paul Gabus reconnaît dans Redemptoris Mater une belle insistance sur le rôle de Marie dans la foi, mais critique toute lecture mariale où la foi deviendrait dogme.

La méfiance protestante vient d’une perception selon laquelle Marie remplace l’Esprit Saint, surtout dans la dévotion populaire.

Prudence catholique

L’usage du titre de co-rédemptrice compromettrait les dialogues œcuméniques :

Vatican II a donc renoncé à définir un dogme marial supplémentaire, préférant insister sur la coopération de Marie « dans la foi ».

Jean-Marie Hennaux, analysant l’encyclique Redemptoris Mater, montre comment Jean-Paul II a intégré la sensibilité œcuménique tout en réaffirmant l’importance de Marie.

Conclusion

Le titre de Médiatrice peut être maintenu dans la théologie catholique à condition de ne pas obscurcir l’unique médiation du Christ. En revanche, le titre de Co-rédemptrice, même s’il est riche spirituellement, n’est ni dogmatiquement défini ni pastoralement opportun, notamment en raison des risques de malentendu œcuménique.

Le respect de la tradition vivante de l’Église, l’intelligence de la foi et la charité œcuménique recommandent de parler de Marie comme la première des rachetés, mère dans l’ordre de la grâce, et médiatrice subordonnée, selon l’expression du concile Vatican II.

28/08/2025

Le De catechizandis rudibus de saint Augustin invite à évangéliser et à catéchiser dans la joie. Cette joie missionnaire est l’objet d’une analyse rigoureuse et pointue dans ce petit traité pastoral, qui trouve un écho dans les fréquents appels à la joie, proposés aux disciples-mission...

🧵 Dans une semaine fête de 👩‍🍼 l’Assomption 🌟 . Un fil.Le 15 août, l’Église célèbre un mystère à la fois discret et glor...
07/08/2025

🧵 Dans une semaine fête de 👩‍🍼 l’Assomption 🌟 . Un fil.
Le 15 août, l’Église célèbre un mystère à la fois discret et glorieux : Marie, élevée corps et âme dans la gloire de Dieu. L’Assomption n’est pas un conte, mais une confession de foi dans la puissance de la Résurrection.
Cette foi s’est développée lentement. Vers 600, Théoteknos de Livias affirme : Marie est morte, mais son corps n’a pas vu la corruption. Le Christ l’a glorifiée, comme prémices du salut promis à tous. La chair qui a porté le Verbe ne pouvait rester dans le tombeau. Ce n’est pas un privilège abstrait, mais un geste de filiation divine.
Ce mystère a été confessé dans la liturgie orientale avant d’être défini dans l’Église latine. L’Occident hésite longtemps, mais Pie XII, en 1950, tranche : Marie « a été élevée, corps et âme, dans la gloire céleste », sans préciser les modalités de sa mort.
Le dogme ne repose pas sur un passage scripturaire unique. Mais la tradition lit l’Écriture à la lumière du mystère : la femme couronnée d’étoiles (Ap 12), l’Arche de l’Alliance (Ap 11,19), ou la Sagesse glorifiée. Des signes, pas des preuves.
Marie est figure de l’Église. Son Assomption ne la place pas « au-dessus » des fidèles, mais en avant, comme prémices de ce que Dieu veut faire pour tout son peuple.
Les orthodoxes ne définissent pas le mystère, mais le chantent : la Dormition. Marie s’endort, et Dieu l’élève. C’est une fête liturgique, pas un dogme. Mais la foi est la même : elle ne connaît pas la corruption du tombeau.
Côté protestant, le Groupe des Dombes, dans son document commun de 1997 (Marie dans le dessein de Dieu et la communion des saints), propose un chemin œcuménique sur ce sujet. On y lit :
« Il n’est pas absurde pour un chrétien de croire à l’Assomption de Marie, si cette croyance est comprise comme une conséquence de la résurrection du Christ et de l’espérance qui est la nôtre. »
Alain Blancy, dans son analyse du document, insiste : Marie n’est pas hors de l’humanité, mais dans son accomplissement.
Jean-Marie Hennaux précise que la personne de Marie, comme figure de
l'Eglise, se tient avec la personne du Christ au cœur de notre foi.
Ce que l’Assomption proclame, ce n’est pas un privilège isolé. C’est la victoire de Dieu sur la mort, commencée dans le Christ, reçue par Marie, promise à tous. Elle est le premier fruit d’une humanité transfigurée.
La Vierge Marie, dans la lumière, ne détourne pas les regards du Christ : elle les oriente vers lui. Elle nous précède dans la gloire où nous espérons tous entrer.
📎 Pour aller plus loin :

• Aux origines de la foi en l’Assomption https://lnkd.in/egD5vMKf
• Marie dans les Écritures https://lnkd.in/e5p9SyzY
• Le document du Groupe des Dombes sur la Vierge Marie (1997) https://lnkd.in/et94N5dA
• Marie et la Réforme https://lnkd.in/eP7JUXDR
Illustration : esquisse de François Peltier

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