Depuis près de 10 ans, nous œuvrons pour une nouvelle économie de la musique, juste et durable, qui offre une alternative saine au marché moribond actuel qui ne favorise qu'une minorité d'artistes. Nous pensons que c'est l'alternative la plus solide pour mutualiser les ressources et responsabiliser les artistes. L'enregistrement, le mixage, le mastering et la post-production sont complétés par les
politiques d'accompagnement et de développement les plus avancées, qui agissent à court terme pour les artistes, avec une signature sonore pointue, exigeante et reconnaissable.
100% des revenus aux artistes et ils gardent l'intégralité de l'oeuvre ! Nous militons pour que les artistes conservent 100% de leurs droits d’auteur et restent propriétaires de leurs œuvres. Mieux, il est de notre devoir de leur céder les droits de production. De cette façon, les ayants droit ont toutes les cartes en main pour négocier au mieux leur avenir avec d’autres métiers (tourneur, manager, éditeur, …) ou pour eux-mêmes. Un engagement mutuel
Pour que cette économie soit possible – et équitable - il y a une condition : la participation active des artistes pour une part très réduite au budget global de la production, afin de les associer à la maîtrise et la défense de leur projet. Lorsque l’artiste vient avec sa propre production et souhaite être publié sur le label, les ayants-droits conservent l’entièreté de leurs droits d’auteur et de leurs droits de production mais il participe aux frais de labellisation. S’ils décident d’une duplication ils en assument les frais à prix d’usine et sont propriétaires des exemplaires dupliqués. Une mission déléguée de Service Public
Nous pensons que le Service Public est un garant de ces émergences et un levier sérieux pour proposer des alternatives au marché actuel. Des acteurs de l’industrie musicale conventionnelle ont compris que l’indépendance leur est plus favorable. Stromae, Ibrahim Maalouf, par exemple, sont leurs propres éditeurs et producteurs, de même que Amaury Massion (LYLAC) chez nous. L’économie change fondamentalement : l’avenir est à l’autonomie et à la mutualisation. Nous estimons qu’une structure subsidiée participe à une politique publique et ne doit pas ponctionner dans les revenus (droits d’auteur, droits de production et vente numérique) des artistes. Pour autant, les revenus de droit d’auteur, ne sont pas très élevés. Mais ils sont quasi illimités dans la durée (70 ans). Par ailleurs, les sociétés de gestion des droits sont en négociation avec les gros acteurs des plateformes pour augmenter en substance la répartition. Cette augmentation est en bonne voie, d’autant que le contrôle des œuvres diffusées (monitoring) s’intensifie. En outre, les droits d’exécution étant plus favorables, ils ramènent davantage de revenus au prorata des concerts. Par notre politique volontaire et exploratoire, nous assumons un rôle de laboratoire de service public qui nous semble participer d’un monde plus souhaitable. Liberté, autonomie
Nous laissons l’artiste libre d’aller et de venir (aucune exclusivité ni contrats d’artiste, uniquement des contrats de projets).