15/07/2025
"Pour aller mieux, il faut commencer par avoir mal.
Je sais, dit comme ça, ça secoue un peu. On dirait presque une phrase qu’on voudrait contester immédiatement. Et pourtant…
Pensez-y un instant. Chaque tournant important dans une vie passe par un certain inconfort. ( Bo**el on naît dans ce monde dans la douleur ) Chaque transformation authentique dérange. Parce qu’elle vient casser un cadre, ébranler un confort, même s’il est étouffant. Parce qu’on ne quitte pas une situation insatisfaisante sans résistance intérieure — ou extérieure. Parce que le changement, même quand on le désire, fait peur.
C’est cette peur qui fait mal. C’est le deuil de ce qu’on quitte, même si ça ne nous convenait plus. C’est l’inconnu qu’on appréhende. Ce sont aussi les gestes qu’on doit poser : dire non, mettre fin, commencer à zéro, assumer ce qu’on ressent. Rien de ça n’est facile. Mais tout ça est nécessaire.
On parle souvent des « growing pains » chez les enfants. Ces douleurs de croissance qui signalent que le corps s’allonge, que les os se transforment. Et si c’était la même chose pour l’âme? Et si ces douleurs qu’on ressent quand on décide enfin d’écouter ce qui gronde en nous étaient la preuve qu’on est en train de grandir?
Ce n’est pas la douleur en soi qu’on recherche. C’est ce qu’elle nous indique : que quelque chose est en train de se passer. Qu’on est vivant. Que notre cœur nous parle, et qu’on a enfin le courage de l’écouter.
Alors oui, pour aller mieux, il faut parfois passer par une période qui pique. Qui brûle un peu. Mais ce passage, il ouvre la porte à un après plus juste, plus aligné, plus doux. Quand on comprend ça, une sorte de paix s’installe. Comme si la douleur ou la peur n’était plus une ennemie, mais une messagère.
On n’a pas besoin d’avoir tout compris. Juste de sentir qu’on avance dans la bonne direction.
Et si aujourd’hui, ce que tu ressens est lourd, inconfortable ou incertain… c’est peut-être le signe que tu es en train de t’éveiller à mieux."
Legendre - Ours Sage 🐻❄️