23/09/2025
Karaté : Sylvain Tuttolomondo et Jean-Paul Tornatore unissent leurs forces pour créer la Basse-Meuse Wado-Kai Academy (vidéo)
Sylvain Tuttolomondo et Jean-Paul Tornatore, deux figures bien connues du sport visétois et de la région, unissent leurs forces pour créer la «BMW-K», une académie de karaté dans la Basse-Meuse. Ils regroupent leurs énergies afin de promouvoir le noble art, notamment chez les jeunes.
Tout démarre au Japon, où nos deux compères, accompagnés de Marc Wathelet, se retrouvent dans l’avion. C’est là qu’ils jettent les bases de leur académie, alors qu’ils reviennent du Tournoi international Wadokai de Tokyo. Une compétition qui a encore resserré les liens entre des amis dont l’un fut le premier Sensei (maître/entraîneur) et coach de l’autre. Ce dernier, malchanceux et blessé, s’est néanmoins illustré en allant jusqu’au bout, meurtri mais digne, recevant l’admiration et les félicitations de nombreuses délégations. Tornatore s’est montré fidèle aux valeurs du noble art et a reçu les signes de respect de grands maîtres du pays du soleil levant, décrochant une 5e place malgré une côte et le nez cassés.
Le tracé des grandes lignes du projet s’est fait symboliquement la veille du tournoi, sous un ginkgo, arbre originaire de Chine cultivé depuis des millénaires pour ses vertus. La « Basse-Meuse Wado-Kai Academy » (dite « BMW-K ») était née.
`Pour les promoteurs, l’intention est claire : « S’unir plutôt que, comme c’est trop souvent le cas, s’opposer. On vise à favoriser les échanges fair-play entre les deux clubs afin d’optimiser la formation des jeunes et moins jeunes, en proposant des objectifs concrets à court et moyen termes. »
Les deux clubs (Visé Devant-le-Pont, Richelle, Sarolay, Argenteau) restent autonomes et indépendants, avec le double projet sportif de préparer les athlètes pour les tournois européens et mondiaux 2026 Wadokai, puis pour le tournoi mondial au Japon en 2030.
Des interclubs, des tournois de préparation, des entraînements et des stages communs seront organisés avec les maîtres japonais Sakagami, Nukina et l’Anglais Peer May.
Jean-Marie Kreusch