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CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 30 OCTOBRE 2025Le Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, préside ...
30/10/2025

CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 30 OCTOBRE 2025

Le Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, préside ce jeudi 30 octobre 2025, le Conseil des Ministres. À ce rendez-vous hebdomadaire au sommet de l'État, l’exécutif burkinabè va examiner et adopter plusieurs dossiers inscrits à son ordre du jour et prendre d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation, conformément aux orientations de la Révolution Progressiste Populaire.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

La   : quand une «   »   devient un grand problème de santé au Burkina Faso Rougeurs, démangeaisons, plaques circulaires...
28/10/2025

La : quand une « » devient un grand problème de santé au Burkina Faso


Rougeurs, démangeaisons, plaques circulaires sur la peau ou le cuir chevelu… La teigne, qu’on appelle aussi dermatophytose, touche des milliers de Burkinabè, surtout les enfants. Cette pathologie est souvent considérée comme une simple affection bénigne ou un signe de manque d’hygiène, et reste mal comprise, parfois négligée. Pourtant, cette infection fongique n’est pas anodine : elle perturbe le quotidien, affecte la confiance en soi et peut se propager rapidement si elle n’est pas soignée.

Au Burkina Faso, plusieurs enfants scolarisés contractent la teigne, notamment dans les écoles où la promiscuité et le partage d’objets sont fréquents. Mais les adultes ne sont pas épargnés, surtout dans les milieux où l’accès à l’eau et à des conditions d’hygiène suffisantes reste difficile. La transmission se fait très facilement : un simple contact avec une personne malade, l’utilisation d’un peigne ou d’une serviette contaminée, ou encore le contact avec des animaux domestiques infectés comme les chats, les chiens ou les rongeurs. Dans un pays chaud et humide comme le nôtre, le climat joue également en faveur de la propagation de cette mycose.

La teigne peut apparaître sous différentes formes : sur le cuir chevelu, avec des plaques dépilées et irritantes, souvent source de moqueries chez les enfants ; sur le corps, avec des cercles rouges et démangeaisons ; ou encore au niveau des pieds et des ongles, surtout chez les adultes, ce qui provoque fissures, épaississement et inconfort. Derrière ces manifestations physiques se cache aussi une souffrance psychologique : les enfants atteints sont parfois isolés par leurs camarades, et les adultes gênés par l’apparence visible des lésions hésitent à consulter.

Prévenir plutôt que guérir

Cependant, la teigne se soigne. Mais elle ne disparaît pas seule et nécessite un traitement approprié. Les médecins prescrivent généralement des crèmes antifongiques à appliquer localement et, dans certains cas, des médicaments par voie orale lorsque l’infection est étendue ou touche le cuir chevelu. Il est aussi indispensable de nettoyer régulièrement les draps, oreillers, vêtements et peignes pour éviter les recontaminations. Dans une famille ou une école, traiter tous les cas en même temps est essentiel pour stopper la chaîne de transmission.

De simples habitudes comme se laver régulièrement le corps et les cheveux avec du savon, ne pas partager les objets personnels, surveiller les animaux domestiques et consulter un vétérinaire si nécessaire, mais aussi sensibiliser les enfants, notamment en milieu scolaire, sur l’importance de l’hygiène, peuvent réduire considérablement les risques de d’infection.

Au Burkina Faso, beaucoup vivent avec la teigne en silence, parfois en recourant à des remèdes traditionnels. Pourtant, une consultation médicale rapide et un traitement adapté peuvent permettent d’en venir à bout. La teigne n’est pas une honte mais c’est plutôt une maladie comme une autre, qui mérite d’être prise en charge sans tabou. En parler, consulter et traiter, c’est protéger sa santé, mais aussi celle de ses proches.

Estelle KONKOBO
Source : Original_Article - Our Dermatology Online
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Agréable et gracieuse semaine à toutes et tous !
27/10/2025

Agréable et gracieuse semaine à toutes et tous !

     #2030 : vers un avenir planifiéCe samedi 25 octobre 2025, la salle de réunion de la Direction régionale de l’Économ...
25/10/2025

#2030 : vers un avenir planifié

Ce samedi 25 octobre 2025, la salle de réunion de la Direction régionale de l’Économie et de la Planification du Sahela accueilli une rencontre importante consacrée à l’avenir de la commune de Falagountou.�La Délégation spéciale de Falagountou s’est fixé un objectif ambitieux : se doter d’un référentiel de développement solide pour la période 2026-2030.

Placée sous la présidence et la modération de M. Alou GORO, président de la Délégation spéciale (PDS) de Falagountou, cette rencontre a été marquée par une atmosphère de reconnaissance et de collaboration constructive.

Dans son intervention, le président a tenu à saluer chaleureusement les contributions significatives et les efforts considérables des différents services techniques ainsi que de l’ensemble des leaders communautaires. Selon lui, leur engagement demeure essentiel pour doter la commune d’un référentiel de développement de haute qualité.

M. GORO a également exprimé sa profonde gratitude à M. Harouna KABORÉ, directeur régional de l’Économie et de la Planification du Sahel, pour sa disponibilité, son accompagnement et le soutien constant de toute son équipe.

Sous réserve de quelques ajustements à venir, la version provisoire du Plan communal de développement ( ) de Falagountou a été validée à l’unanimité par les membres de la commission .

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MANQUEMENT GRAVE AU RÈGLEMENT PAR UN AGENT DE FASO MÊBO
24/10/2025

MANQUEMENT GRAVE AU RÈGLEMENT PAR UN AGENT DE FASO MÊBO

24/10/2025
𝐂𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟓-𝟐𝟎𝟐𝟔 : 𝐚̀ 𝐃𝐣𝐢𝐛𝐨, 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐢𝐳 𝐬𝐮𝐫 𝟔𝟐 𝐡𝐞𝐜𝐭𝐚𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐚𝐛𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐬𝐞̀𝐜𝐡𝐞 𝐨...
24/10/2025

𝐂𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟓-𝟐𝟎𝟐𝟔 : 𝐚̀ 𝐃𝐣𝐢𝐛𝐨, 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐢𝐳 𝐬𝐮𝐫 𝟔𝟐 𝐡𝐞𝐜𝐭𝐚𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐚𝐛𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐬𝐞̀𝐜𝐡𝐞 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞́𝐬

La Direction provinciale de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques du Soum a lancé, le jeudi 23 octobre 2025, les opérations de récolte du riz sur une superficie de 62 hectares emblavés.

Ce résultat est le fruit de la détermination des agents techniques, ainsi que de l’engagement des vaillants producteurs et productrices de la région.

Dans la dynamique de la poursuite des activités, et conformément aux orientations du Ministre d’État, le Commandant Ismaël SOMBIÉ, la Direction provinciale a également lancé les opérations de labour pour la campagne sèche. Ces travaux sont rendus possibles grâce à la dotation en tracteurs octroyée par l’État dans le cadre de l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 ».

Ces avancées traduisent concrètement la vision du Ministre d’État, qui déclarait récemment à Dori, sur le site rizicole de 83 hectares : « 𝑰𝒎𝒑𝒐𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆 𝒏’𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝑩𝒖𝒓𝒌𝒊𝒏𝒂𝒃𝒆̀ ». Une devise que les populations de Djibo s’approprient désormais avec fierté et détermination.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛

Bassolma Bazié appelle à la consolidation de la Confédération des   du   : « Le peuple est debout et il avance»Sous la p...
24/10/2025

Bassolma Bazié appelle à la consolidation de la Confédération des du : « Le peuple est debout et il avance»

Sous la présidence du gouverneur de la région du Liptako, Karim Zongo, la ville de Dori a accueilli, ce vendredi 24 octobre 2025 à Dori, une importante conférence publique animée par Bassolma Bazié, président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel ( ), entouré de ses trois vice-présidents. La rencontre, placée sous le signe de la sensibilisation et de la mobilisation, a réuni les populations du Liptako ainsi que des représentants des communautés maliennes et nigériennes vivant à Dori. A cette rencontre il s’est agit d’informer, de conscientiser et de renforcer l’adhésion des peuples aux idéaux de la Confédération des États du Sahel.

Dans son intervention, Bassolma Bazié a rappelé que la Commission nationale, mise en place par le chef de l’État burkinabè, agit selon trois axes stratégiques : la défense et la sécurité, la diplomatie et le développement. Ces piliers constituent, selon lui, le socle de la nouvelle coopération régionale voulue par les dirigeants du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

«Le 16 septembre 2023, nos chefs d’État ont posé les bases de l’Alliance des États du Sahel à travers la Charte du Sahel. Le 6 juillet 2024, à Niamey, ils ont franchi une étape historique en signant la Charte de la Confédération des États du Sahel», a-t-il expliqué.

Le président de la Commission a insisté sur la nécessité d’impliquer davantage les populations dans la construction confédérale. Pour lui, la compréhension des décisions prises au sommet de l’État et leur appropriation par les communautés locales sont essentielles à la réussite du projet. « Une chose est de vouloir qu’elles contribuent et qu’elles prennent leur part, mais la plus importante est de communiquer, de leur permettre de comprendre le fond et la trajectoire des décisions. C’est ainsi que la Confédération pourra évoluer vers une Fédération», a-t-il souligné.

L’occasion a également permis de rendre un vibrant hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), engagés sur le front pour la restauration de l’intégrité du territoire national. « Si nous tenons cette conférence à Dori aujourd’hui, c’est une victoire du peuple. C’est la preuve que malgré les menaces, le Sahel est debout et avance avec courage et dignité», a déclaré Bassolma Bazié, saluant la résilience des habitants du Liptako.

Interrogé sur la relance d’un festival transfrontalier entre Dori, Téra et Gao, Bassolma Bazié a salué l’idée, tout en précisant les conditions de sa tenue. « Nous soutiendrons tout projet qui favorise le brassage culturel et la cohésion entre nos peuples. Mais il faut que ce soit un festival d’union, de dignité et de patriotisme, non un cadre de division», a-t-il averti.

Au terme de la rencontre, le président de la Commission nationale a exprimé sa gratitude envers les autorités locales, les forces de défense, les étudiants et les populations pour leur mobilisation. Il a également félicité les hommes et femmes de médias pour leur engagement à relayer les efforts de la Confédération. « La période n’est pas simple, mais c’est à travers vos canaux que le monde entier sait que les peuples du Sahel sont debout, qu’ils se battent et que l’avenir est plein d’espoir», a-t-il conclu.

Le gouverneur de la région, Karim Zongo, a pour sa part réaffirmé la détermination des populations du Sahel à œuvrer pour la paix, la souveraineté et la dignité de l’homme africain. « Les populations du Sahel sont conscientes, résilientes et prêtes à contribuer efficacement à la restauration de la dignité de l’homme africain en général, mais aussi et surtout à la souveraineté totale de notre espace confédéral» a-t-il affirmé.

Cette conférence, tenue dans une zone longtemps marquée par l’insécurité, symbolise la volonté des peuples du Sahel de se relever et de construire ensemble un avenir fondé sur la solidarité, la souveraineté et la dignité.

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Clôture du colloque international sur les arts dramatiques : une réflexion enrichissante sur les identités et expression...
24/10/2025

Clôture du colloque international sur les arts dramatiques : une réflexion enrichissante sur les identités et expressions culturelles

La Conseillère technique du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Dr Adama SEGDA, représentant le ministre, a présidé ce jeudi 23 octobre 2025 à Ouagadougou, la cérémonie de clôture du colloque international organisé en prélude à la 5ᵉ édition de la Nuit des Lompolo.

Placée sous le thème « Représentations identitaires et expressions culturelles dans les arts dramatiques », cette rencontre scientifique a réuni chercheurs, universitaires et acteurs culturels venus de huit pays d’Afrique et d’Europe. Pendant deux jours, les participants ont échangé sur les enjeux contemporains des arts dramatiques, leur rôle dans la valorisation des cultures africaines et leur contribution à la construction des identités nationales.

Dans son allocution, Dr Adama SEGDA a salué la pertinence du thème ainsi que la richesse des débats. Au nom du Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, elle a félicité le comité national d’organisation et le comité scientifique pour la qualité du travail accompli. Elle a également remercié les trente-cinq communicateurs pour leurs contributions, soulignant que leurs réflexions permettront de renforcer la place des arts dramatiques dans la promotion des valeurs endogènes et du vivre-ensemble.

Les travaux ont été structurés autour de trois grands axes : les arts dramatiques et la valorisation du patrimoine culturel, la création artistique et la souveraineté nationale, ainsi que les arts comme vecteur d’ouverture et de diplomatie culturelle. La conférence inaugurale, prononcée par le Dr Jacob YARABATIOULA, a mis en lumière le pouvoir transformateur des arts dramatiques dans la construction des identités africaines et la cohésion sociale.

Le rapport général du colloque a fait ressortir que les arts dramatiques constituent un espace privilégié d’expression culturelle, de transmission des savoirs et de préservation du patrimoine immatériel. Ils sont également un puissant outil de sensibilisation, de critique sociale et de promotion de la paix. Les participants ont recommandé un renforcement de la coopération entre institutions académiques et structures culturelles pour dynamiser le secteur.

En clôturant les travaux, Dr Adama SEGDA a invité les participants à poursuivre la réflexion et à œuvrer ensemble pour l’épanouissement des arts dramatiques au Burkina Faso et en Afrique.

Rendez-vous est donc pris ce vendredi 24 octobre, pour la Nuit des Lompolo, moment de célébration des talents et de reconnaissance des acteurs des arts dramatiques (théâtre, conte, humour, cirques, marionnettes).

DCRP/MCCAT

RECRUTEMENT À L'INITIATIVE PRÉSIDENTIELLE
23/10/2025

RECRUTEMENT À L'INITIATIVE PRÉSIDENTIELLE

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 23 OCTOBRE 2025Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeud...
23/10/2025

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 23 OCTOBRE 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 23 octobre 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 04 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt signé le 02 septembre 2025 entre le Burkina Faso et la Banque Ouest-africaine de développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet de renforcement des capacités d’exploitation des mines de Boungou et de Wahgnion.
Le montant du prêt s’élève à trente milliards (30 000 000 000) F CFA.
Le coût global de la mise en œuvre du projet est estimé à trente-trois milliards deux cent dix millions (33 210 000 000) F CFA. La contrepartie nationale est de trois milliards deux cent dix millions (3 210 000 000) F CFA.

L’objectif du projet est d’accroître la productivité des mines de Boungou et de Wahgnion par la réalisation d’investissements stratégiques dans une perspective d’optimiser la création de valeur ajoutée.
De façon spécifique, il s’agit :
- d’acquérir des équipements d’exploitation, notamment de foration, d’extraction du minerai, de transport et de production d’or au profit des mines de Boungou et de Wahgnion ;
- de construire et d’achever des infrastructures de sécurisation du site, d’assèchement des fosses, de rehaussement du parc à résidus, de raccordement au profit de la mine de Boungou ;
- de construire la phase 1 d’un parc à résidu d’une capacité de 2,4 millions de tonnes au profit de la mine de Wahgnion ;
- de réaliser une ligne électrique de 76 km pour le raccordement de la mine de Wahgnion au réseau interconnecté de la SONABEL.

L’adoption de ce rapport permet de ratifier par voie d’ordonnance l’accord de prêt entre le Burkina Faso et la Banque Ouest-africaine de développement pour le financement partiel du Projet de renforcement des capacités d’exploitation des mines de Boungou et de Wahgnion.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE
Le Conseil a adopté un décret portant conditions et modalités de délivrance de la carte de résident permanent au Burkina Faso.
Ce décret détermine les conditions et les modalités de délivrance de la carte de résident permanent au Burkina Faso. Il complète le dispositif juridique encadrant le statut de résident permanent dans notre pays. Cette carte est établie par l’Office national d’identification (ONI).

L’adoption de ce décret permet de fixer les conditions et modalités de délivrance de la carte de résident permanent au Burkina Faso.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
Le Conseil a examiné un projet de loi portant autorisation de ratification de la Convention de Vienne relative à la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires, adoptée le 21 mai 1963.
La Convention de Vienne prévoit la réparation des dommages, y compris des dommages transfrontaliers, résultant d’un accident nucléaire survenu dans une installation ou pendant le transport de matières nucléaires en provenance ou à destination d’une installation.
Cette Convention vise à harmoniser les règles de responsabilité civile applicable en cas de dommages nucléaires en établissant des normes minimales pour assurer la protection financière contre les dommages résultant de certaines utilisations de l’énergie atomique à des fins pacifiques. Elle a pour but d’établir un cadre juridique pour la règlementation et l’organisation du régime de la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires.

Le Burkina Faso envisage le développement d’un programme électronucléaire à moyen terme. Pour ce faire, il a signé des mémorandums d’entente avec la société russe ROSATOM.
Cependant, n’ayant pas ratifié la Convention de Vienne relative à la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires, notre pays entend par ce projet de loi encadrer juridiquement les réparations découlant de l’utilisation de l’énergie nucléaire.

La ratification de cette Convention par notre pays permettra de mettre en œuvre son programme électronucléaire conformément aux exigences internationales.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret porte statut particulier du métier « Communication, culture et tourisme ».
Ce décret est une relecture du décret n°2021-0696/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 06 juillet 2021 portant statut particulier du métier communication, culture et tourisme.

Les innovations majeures de ce décret portent sur :
- la scission de la famille d’emplois « journalisme et communication » en deux familles d’emplois respectivement de « journalisme » et « communication » ;
- la prise en compte des changements de dénomination des emplois des familles d’emplois « cinéma et audiovisuel », « services touristiques et hôteliers » et « techniques des sciences de l’information et de la communication » ;
- la création d’une nouvelle famille d’emplois « activités artistiques et culturelles » composée de trois emplois à savoir, les emplois de Maître des activités artistiques et culturelles, de Professeur des activités artistiques et culturelles et d’Inspecteur des activités artistiques et culturelles.

L’adoption de ce décret permet d’assurer une meilleure organisation et structuration des emplois de la Fonction publique d’Etat.

Le deuxième décret porte statut particulier du métier « Education, formation et promotion de l’emploi ».
Ce décret est une relecture du décret n°2020-0245/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 30/03/2020 portant statut particulier du métier éducation, formation et promotion de l’emploi et son modificatif le décret n°2024-0749/PRES/PM/MFPTPS/MEFP du 26 juin 2024.

Les innovations majeures de ce décret sont :
- la création de la famille d’emplois « Enseignement post-primaire, secondaire et formation professionnelle et technique » avec la création des emplois d’Agent technique en formation technique professionnelle, de Technicien supérieur en formation technique professionnelle et de Moniteur en formation technique professionnelle ;
- la création de la famille d’emplois « Orientation scolaire et professionnelle » avec la création de l’emploi de Conseiller en orientation scolaire, universitaire et professionnelle ;
- le changement de dénomination de la famille d’emplois « Animation de la vie scolaire et orientation scolaire et professionnelle » en « Animation de la vie scolaire » comprenant les emplois d’Attaché d’éducation et de Conseiller d’éducation ;
- la suppression de la famille d’emplois « Administrateurs des lycées et collèges ».

L’adoption de ce décret permet d’assurer une meilleure organisation et structuration des emplois de la Fonction publique d’Etat.

Le troisième décret porte statut particulier du métier « Infrastructures ».
Ce décret est une relecture du décret n°2021-0289/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 22 avril 2021 portant statut particulier du métier infrastructures et ses modificatifs les décrets n°2024-0864/PRES/PM/MFPTPS/MEFP du 29 juillet 2024 et n°2024-0347/PRES-TRANS/PM/MFPTPS/MEFP du 03 avril 2024 pour prendre en compte les changements opérés par le nouveau Répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME).

L’innovation majeure du présent décret est la prise en compte des nouveaux emplois créés dans le métier infrastructures à travers la définition des attributions et les conditions d’accès auxdits emplois. Il s’agit des emplois de la famille d’emplois Cadastre, composée de :
- l’emploi d’Agent technique du cadastre ;
- l’emploi de Technicien supérieur du cadastre ;
- l’emploi d’Inspecteur du cadastre.
Pour l’opérationnalisation des emplois du cadastre, il est prévu la création de la filière cadastre à l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP).

L’adoption de ce décret permet d’assurer une meilleure organisation et structuration des emplois de la Fonction publique d’Etat.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté un décret portant naturalisation.
Le Code des personnes et de la famille prévoit deux modalités de jouissance de la nationalité burkinabè. La première consiste en l’attribution de la nationalité burkinabè d’origine en raison de la filiation et la seconde modalité consiste en l’acquisition de la nationalité.
Ce décret se rapporte à ce dernier mode d’acquisition de la nationalité burkinabè par décision de l’autorité publique qui se matérialise par la naturalisation de Monsieur KOUASSI KAN Guy Arsène.
L’adoption de ce décret permet au bénéficiaire d’être naturalisé Burkinabè, conformément au Code des personnes et de la famille.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2013-573/PRES/PM/MICA/MC/MDENP/MEF du 09 juillet 2013 portant création de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT).
Cette modification vise à doter la SBT d’un cadre juridique rénové, adapté aux impératifs technologiques, économiques et stratégiques actuels, afin de renforcer sa performance et de consolider son rôle dans le paysage audiovisuel burkinabè.

Les principales innovations de ce décret portent sur :
- le changement de la tutelle technique de la SBT qui est désormais dévolue au ministère en charge de la communication électronique ;
- la possibilité pour la SBT de composer d’autres multiplex et d’utiliser le satellite comme canal de diffusion en cas de besoin ;
- la prise en compte de nouveaux services dont la vente des contenus comme sources de recettes pour la SBT ;

L’adoption de ce décret permet à la Société burkinabè de télédiffusion d’opérationnaliser les réformes nécessaires en vue d’accroitre ses capacités techniques et d’assurer son équilibre économique ainsi que son autonomie financière.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adopté un décret portant Nomenclature des métiers et des emplois des mines et des carrières au Burkina Faso.
Ce décret vise à doter notre pays d’une nomenclature des métiers et des emplois des mines et des carrières. La nomenclature des métiers et emplois des mines et des carrières est un outil de référence et d’aide à la décision pour les acteurs de ce secteur. Elle permet d’avoir des informations sur les possibilités d’orientation professionnelle et les besoins de formation et de renforcement de capacités.
L’adoption de ce décret permet de mettre à la disposition de l’Etat et des acteurs du domaine un document stratégique et opérationnel en vue d’une compréhension harmonisée des métiers et des emplois des mines et des carrières.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
Le Conseil a examiné un projet de loi portant Code de l’urbanisme et de la construction.
Ce projet de loi est une relecture de la loi n°017-2006/AN du 18 mai 2006 portant Code de l’urbanisme et de la construction au Burkina Faso.
Il comporte entre autres innovations :
- la mise en place d’un dispositif institutionnel de coordination pour la délivrance des actes de construction en vue de rationaliser et d’alléger les procédures de traitement des demandes d’autorisation de construire ;
- la catégorisation des actes de construction comprenant les autorisations de construire ;
- la prise en compte de nouvelles opérations d’urbanisme telles que la requalification urbaine, la restauration urbaine pour répondre aux réalités économiques et sociales du pays ;
- la prise en compte d’un nouvel outil de planification, le Plan d’urbanisme de détails (PUD), qui prend en compte les capacités financières des collectivités territoriales ;
- la mise en place d’une règlementation sur la voirie urbaine et le drainage des eaux pluviales afin de prévenir les risques d’inondations causées par le changement climatique avec les fortes précipitations ;
- la prise en compte de la problématique du stationnement dans la planification urbaine et les opérations de construction avec l’obligation, pour toute construction collective ou recevant du public, de prévoir des aires de stationnement conformément à un coefficient de stationnement fixé par voie réglementaire adaptée à la capacité d’accueil dudit bâtiment.

Ce projet de loi vise à doter le Burkina Faso d’un cadre juridique plus cohérent et opérationnel, pour accompagner les politiques d’aménagement urbain et de construction dans une perspective de durabilité et de résilience.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.9. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
Le Conseil a adopté un rapport relatif à un projet spécifique additionnel 2025 du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.
La réalisation de ce projet spécifique permettra de transformer le Centre omnisports d’entrainement des Etalons (COMET) en un centre d’entrainement moderne, sécurisé et conforme aux normes internationales.

Il s’agit de :
- la construction d’un hôtel sportif de niveau R+5 et d’infrastructures sportives, au sein du COMET à Ouaga 2000 ;
- la construction d’un bâtiment R+5 de 300 chambres standards ;
- la construction d’un bâtiment administratif du complexe, d’un pôle médical et paramédical ;
- la construction d’un plateau omnisports, des vestiaires, d’un restaurant ;
- la construction d’une tribune espace de football (vestiaires et gymnase) ;
- l’aménagement de terrains divers, annexes ainsi que de voirie et réseaux divers.

Le délai d’exécution de ces travaux est de quinze (15) mois.
Le coût total de ce projet spécifique est de vingt cinq milliards deux cent onze millions sept cent soixante-trois mille six cent soixante-quinze (25 211 763 675) F CFA HTVA.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité a fait au Conseil la situation pluviométrique du 1er avril au 30 septembre 2025 et la prévision saisonnière des caractéristiques agro-climatiques 2025.
Les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 30 septembre 2025 ont évolué entre 389,4 mm en cinquante (50) jours de pluie à Korsimoro dans la province du Sandbontenga et 1273,6 mm en soixante-seize (76) jours de pluie à Bama dans la province du Houet.
Les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 30 septembre 2025 ont été excédentaires à similaires comparativement à ceux de 2024 pour la même période sur la majeure partie du pays.
Comparées à 2024, les hausses pluviométriques les plus importantes ont été observées à Sindou, Bama, Dédougou, Poura, Bobo-Dioulasso, Koubri et Sapeo.
Par rapport à la normale (moyenne 1991-2020) les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 30 septembre 2025 pour la même période ont été excédentaires à similaires sur la majeure partie du pays notamment à Bama, Bérégadougou, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Mané, Tanghin-Dassouri, Wona et Ouagadougou.
Par contre en 2025, d’importantes baisses pluviométriques ont été enregistrées dans plusieurs localités, notamment à Toussiana, Fada N’Gourma, Loumana, Boussera, Bérégadougou, Nobéré, Pompoi et Bogandé.
Par rapport à la normale, (1991-2020) des baisses pluviométriques ont été relevées surtout à Gaoua, Korsimoro, Nobéré, Loumana, Toécé, Fada N’Gourma et Pô.
Pour cette campagne agricole 2025, il est attendu sur la totalité du pays, une fin tardive avec une tendance normale de la saison des pluies.

II.2. Le ministre de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale a fait au Conseil une communication relative à l’organisation prochaine de la Campagne nationale ‘‘Dèmè Sira’’ qui signifie « la solidarité en marche ».
Cette campagne vise, notamment le renforcement de l’adhésion citoyenne et la mobilisation nationale autour des populations vulnérables, la promotion des valeurs traditionnelles et culturelles de solidarité comme levier de résilience et de cohésion sociale.
Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de la campagne ‘‘Dèmè Sira’’. Il s’agit entre autres :
- des tournées régionales, des caravanes de solidarité, des causeries éducatives et des animations culturelles ;
- d’une valorisation des initiatives locales et des héros de solidarité ;
- d’une levée de fonds au profit des personnes vulnérables.

II.3. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil le bilan de la première édition du Forum international Investir au Burkina Faso tenue du 9 au 10 octobre 2025 à Ouagadougou.
Le forum Investir au Burkina Faso a vu la participation effective de plus de 1200 investisseurs issus de notre pays, d’Afrique, d’Europe, d’Asie, d’Amérique et de la diaspora.
Ce forum a permis entre autres, le renforcement de la confiance et la promotion de l’image de notre pays, la mise en évidence du potentiel économique et des projets d’investissement structurant, la valorisation du secteur privé et des initiatives locales et le renforcement des relations diplomatiques et bilatérales.
Au cours du forum, près de 200 investisseurs ont été reçus par Son Excellence le Président du Faso. Cette rencontre a permis aux investisseurs nationaux et ceux issus de 48 pays du monde de mieux comprendre la dynamique actuelle du Burkina Faso et les atouts pour des investissements plus sécurisés.

II.4. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 30ème Conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui se tiendra du 10 au 21 novembre 2025 à Belém au Brésil.
La CCNUCC adoptée en mai 1992 par la communauté internationale a pour objectif de stabiliser les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre (GES) à un niveau qui évite toute perturbation dangereuse du système climatique. Pour concrétiser ces ambitions, deux instruments clés ont complété la CCNUCC à savoir le Protocole de Kyoto adopté en 1997 et l’Accord de Paris adopté en 2015 afin de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels.
La Conférence des Parties en abrégé COP, organe décisionnel suprême de la CCNUCC se réunit annuellement pour évaluer les progrès et prendre des décisions supplémentaires pour l’atteinte des objectifs de lutte contre les changements climatiques.
Notre pays, ayant ratifié la CCNUCC en 1993, participe activement à ces instances.
Cette 30ème Conférence des parties (COP 30) marque une étape cruciale dans le processus de négociation climat et devra accélérer le financement climatique en direction des pays vulnérables.
En outre, la délégation burkinabè participera à plusieurs autres activités. Ce sont entre autres les réunions des Ministres Africains de l’Environnement, la session de négociation du Groupe Africain, du Groupe des 77 et la Chine (G77+Chine).

II.5. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 18e réunion de l’Organisation régionale antidopage (ORAD) zone 2 et 3, prévue du 21 au 22 novembre 2025 à Ouagadougou.
La 18e réunion de l’ORAD servira de tribune pour de nouvelles orientations et de prises de décisions dans le cadre de la lutte contre le dopage dans le sport. Cette réunion permettra au Burkina Faso d’exprimer sa volonté de se positionner comme acteur majeur de la lutte contre le dopage dans le sport dans notre zone et de renforcer son rayonnement international dans le domaine du sport.
Notre pays accueille pour la première fois la réunion de l’Organisation régionale antidopage Zone 2 et 3 qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Togo, la Guinée Conakry, le Sénégal, le Cap Vert, la Guinée Bissau, le Bénin et la Côte d’Ivoire.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
- Monsieur Wendgomdé Abel SAWADOGO, Mle 205 543 J, Economiste, 2e classe, 3e échelon, est nommé Chargé de mission ;
- Monsieur Mahiret Emeric Rodrigue SOME, Mle 246 026 (SOPAFER-B), Ingénieur système transport ferroviaire et urbain, 2e classe, 6e échelon est nommé Chargé de mission ;
- Monsieur Koudougou Abel ZONGO, Officier, est nommé Responsable du programme budgétaire « Protection civile », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la protection civile ;
- Monsieur Didié BAZONGO, Officier, est nommé Directeur de la Planification des opérations de la Direction générale de la protection civile, cumulativement avec ses fonctions de Commandant de la Première compagnie d’incendie et de secours de la Brigade nationale de sapeurs pompiers ;
- Monsieur Jean Charles TAMPANGA, Officier, est nommé Directeur de la Règlementation et de la prévention de la Direction générale de la protection civile, cumulativement avec ses fonctions de Commandant de la onzième Compagnie d’incendie et de secours de la Brigade nationale de sapeurs pompiers.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
- Madame Rasmata SOULGA, Mle 294 321 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Trésorier auprès du Groupement d’Intérêt public-Programme national de Volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE
- Monsieur Brice Noël YOGO, Mle 44 080 G, Inspecteur de l’Enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 7e échelon, est nommé Chargé de mission ;
- Monsieur Marcel KAFANDO, Mle 283 340 E, Commissaire de police, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Chargé de mission ;
- Monsieur Lalwendé Parfait OUBDA, Mle 308 624 Y, Commissaire principal de police, 2e classe, 2e échelon, est nommé Conseiller en sécurité de l’Office national d’identification ;
- Monsieur Valentin Philips ZOUNGRANA, Mle 308 661 H, Commissaire principal de police, 2e classe, 2e échelon, est nommé Contrôleur interne de l’Office national d’identification ;
- Monsieur Halidou OUEDRAOGO, Mle 109 884 X, Commissaire de police, 2e grade, 2e échelon, est nommé Directeur des opérations de maintien de la paix ;
- Monsieur Voubi ZIBA, Mle 227 564 W, Commissaire divisionnaire de police, 2e classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Guiriko ;
- Monsieur Ouanhindouba YEMIEN, Mle 31 736 N, Commissaire divisionnaire de police, 3e classe, 2e échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale des Tannounyan.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
- Monsieur Yalgado Hubert SAVADOGO, Mle 55 988 H, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Chargé de mission ;

- Madame Zénabou TARPILGA, Mle 88 781 C, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice de la Communication et des relations presse.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
- Monsieur Kassoum PAGABELEM, Mle 200 570 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chef de département des Investigations, de la lutte contre la fraude et la contrefaçon ;
- Monsieur Pamoussa TASSEMBEDO, Mle 200 579 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département du contrôle de la concurrence et des prix ;
- Monsieur Issaka SAWADOGO, Mle 343 479 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Chef de Département de l’Analyse et des études prospectives en matière de prix, de fraude et de contrefaçon.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
- Monsieur Ahoubahoum Ernest PARDEVAN, Mle 45 392 G, Enseignant-chercheur, catégorie P3, grade initial, 3e échelon, est nommé Conseiller technique ;
- Madame Judith Estelle Wennemmi NANEMA/OUEDRAOGO, Mle 48 721 F, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Directrice de la Coordination des projets et programmes et du partenariat ;
- Monsieur Batia Bavapoula SOGO, Mle 48 465 R, Administrateur général des services scolaires et universitaires, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur de la Prospective, de la planification et du suivi-évaluation.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE
ET DE L’EMPLOI
- Madame Windpanga Sonia Emilie BELOUM, Mle 217 116 N, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Chargée d’étude en remplacement de madame Aïssa OUOBA/OUEDRAOGO.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 B, Professeur titulaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret nomme Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 B, Professeur titulaire, Président du Conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) pour un premier mandat de trois (03) ans.



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