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DECLARATION DE L’UAS SUR LA SITUATION NATIONALE AU BURKINA FASOL’Unité d’Action Syndicale (UAS) s’inquiète des graves dé...
20/04/2023

DECLARATION DE L’UAS SUR LA SITUATION NATIONALE AU BURKINA FASO

L’Unité d’Action Syndicale (UAS) s’inquiète des graves dérives qui ont cours dans notre pays se traduisant notamment par la division des Burkinabè en patriotes et ‘’apatrides’’, des menaces de mort contre des citoyens par d’autres citoyens, dérives qui viennent de bénéficier de la caution du président de la Transition.
En effet, à l’occasion de son entretien avec les forces vives de Kaya le 23 mars 2023 dans cette localité, le Capitaine Ibrahim TRAORE s’est exprimé sur l’arrestation du président du mouvement dénommé ‘’l’Appel de Kaya’’, Boukaré OUEDRAOGO. Cette arrestation, opérée sur instruction du chef de l’Etat lui-même, fait suite aux propos que l’intéressé a tenus au cours d’une conférence de presse organisée par des ressortissants de Tougouri et relative à la dégradation de la situation sécuritaire dans leur localité. Les hommes forts ont fait subir à ce jeune homme, connu pour avoir un handicap visuel, un traitement dégradant à travers la diffusion de photos et vidéo où il apparait en tenue, arme en main, s’excusant auprès du président de la Transition.

La justification apportée par le président de la Transition laisse entendre que M. OUEDRAOGO a été interpellé et recruté de force comme Volontaire pour la Défense de la Patrie (VDP) parce qu’il aurait révélé aux terroristes que le lac Dem est un point névralgique de Kaya. Selon le chef de l’Etat, c’est la divulgation de ce « secret » qui a entraîné une attaque des Hommes Armés non Identifiés (HANI) contre les unités qui sécurisent les travaux de réhabilitation des infrastructures de l’ONEA au lac Dem, faisant des morts parmi les VDP !

À l’analyse, on peut se demander en quoi cette information peut constituer un secret, surtout pour des terroristes qui contrôlent une bonne partie de la région depuis plusieurs mois, surtout quand on sait que, déjà le 15 septembre 2022, les terroristes avaient saccagé la station de production d’eau du lac Dem ! (…lobspaalga.comdu 16 septembre 2022).
Une telle accusation est grossière et cache mal une volonté de punir les critiques et les interpellations adressées au MPSR2 et au chef de l’Etat. Et pour couvrir sa forfaiture, le chef de l’Etat a fait allusion à des sollicitations que certains adressent au MPSR2 dont la non satisfaction les conduit dans l’opposition.

Ces derniers jours, l’on assiste à une recrudescence du discours de la haine contre des citoyens critiques de la gouvernance du pays et de la gestion de la situation sécuritaire et contre les médias et les journalistes. Les menaces contre le groupe Oméga médias et de nombreux journalistes qui refusent de faire les éloges du pouvoir du MPSR 2 et qui font des critiques constructives en sont des exemples patents.

La situation de guerre ne peut ni ne doit justifier la violation des principes de l’Etat de droit. Le rétablissement de la constitution à la suite du coup d’Etat et la prestation de serment devant le conseil constitutionnel imposent au pouvoir et au chef de l’Etat de respecter les droits conférés aux citoyens. Toute accusation d’atteinte à la sécurité du Burkina Faso doit être traitée par la justice. Autrement, on tombe dans l’arbitraire. La liberté d’expression ne peut être refusée aux uns tandis que les supporters du pouvoir eux, peuvent mener leurs campagnes sur les actions du président de la transition et menacer ceux qui se montrent critiques vis-à-vis de la gouvernance et de la gestion de la crise sécuritaire.

Au regard de ce qui précède, l’UAS réaffirme :
- son soutien aux soldats et officiers honnêtes, ainsi qu’aux VDP qui se battent nuit et jour contre les groupes armés terroristes, souvent au péril de leur vie ;
- sa compassion aux FDS et VDP blessés, aux Personnes Déplacées Internes ;
- ses condoléances aux familles des victimes civiles et militaires engendrées par cette guerre.
Tout en réaffirmant sa solidarité avec les populations victimes de cette guerre injuste, elle condamne les dérives des autorités en cours depuis quelque temps et exige du pouvoir :
- la libération de toutes les personnes interpellées et enrôlées de force pour avoir donné leur avis sur la marche du pays ;
- le respect des droits et libertés des citoyens notamment la liberté d’expression et de la presse et le droit de se prononcer sur la gouvernance du pays ;
- l’identification et la sanction des auteurs et commanditaires des menaces et du discours de la haine contre les citoyens ;
- la prise de dispositions idoines afin d’assurer la sécurité de toutes les personnes qui font l’objet de menaces diverses.

Ouagadougou, le 19 avril 2023

A propos des prétendus hélicoptères taïwanais arrivés au port de Lomé au moment de la rupture des relations diplomatique...
09/04/2023

A propos des prétendus hélicoptères taïwanais arrivés au port de Lomé au moment de la rupture des relations diplomatiques avec Taïwan ——
Je pense qu’il faut du sérieux de la part de ceux qui véhiculent ce genre d’intox. D’abord, ils feraient mieux de lire la Constitution de leur pays pour comprendre de qui relèvent les relations extérieures. Comment on peut avoir une vue simpliste du fonctionnement de l’Etat en pensant qu’un ministre des Affaires Étrangères peut décider de lui-même et à lui tout seul pour se lever un beau matin, convoquer des journalistes et annoncer la fin des relations diplomatiques avec un autre État. Un État et un Gouvernement ne fonctionnent pas comme cela. Il ne faut pas étaler votre méconnaissance des affaires de l’Etat de cette manière. Ça vous enlève tout le sérieux qu’on peut vous accorder. Mais comme vous persistez dans l’erreur et sur la personne, je me vois obligé de répondre. Sinon dans aucun pays au monde, un ministre des Affaires Étrangères ne peut avoir ce pouvoir. Au contraire, dans tous les pays du monde, la diplomatie et la défense sont des domaines de souveraineté qui relèvent du Chef de l’Etat. Bref !
Sur la question de fond elle-même, il est faux de dire qu’il y avait des hélicoptères de Taïwan au port de Lomé au moment de la rupture des relations diplomatiques avec ce pays, le 18 mai 2018.
En visite fin mars 2018 au Burkina, le vice ministre taïwanais des Affaires Étrangères annonçait à l’issue de son audience avec le Président Roch Kaboré une récente décision de son pays de faire don de 3 hélicoptères au Burkina. Taïwan avait déjà octroyé en 2017 deux hélicoptères de type UH-1H réformés.
Et voici la phrase traduite du ministre taïwanais: notre Présidente vient de valider un autre don de 3 hélicoptères de même type.
Je n’ai pas pour habitude de critiquer un don mais je suis obligé de faire ici quelques remarques.
Les hélicoptères de type UH-1H sont une vieille génération d’appareils américains. Et ceux que nous avons reçus n’étaient pas neufs. Ils étaient le fruit d’un assemblage de pièces et de composantes récupérés sur des appareils hors d’usage. En français facile, c’est ce qu’on appelle des appareils réformés ou retapés. C’est pourquoi, le coût estimé des deux appareils n’étaient que de 8 millions de dollars, c’est à dire 4 millions chacun.
Faites vous-même votre idée et vous comprendrez que ce n’est pas pour rien, qu’aucun de ces deux appareils n’a résisté longtemps. A moins de deux ans, aucun de ces helicos n’était en capacité de voler. Renseignez-vous auprès de la base aérienne.
En plus, il s’agit d’hélicoptères non armés. Et le Burkina Faso n’avait pas non plus l’autorisation de les armer. Toutes nos démarches pour avoir cette autorisation de les armer ont été infructueuses.
Dans ce cas, je me demande comment on peut vaincre le terrorisme avec des hélicoptères non armés et qu’on ne peut pas armer.
Or, le ministre taïwanais précise bien qu’il s’agit d’hélicoptères de même type qu’ils allaient donner. Allez-y chercher les archives de ses déclarations à la RTB et vous aurez la preuve.
Donc si on s’en tient à ces déclarations, ce sont 3 hélicoptères réformés (retapés) non armés que nous allions recevoir. Dans ce cas, je ne vois pas comment ces 3 appareils UH-1H pouvaient fondamentalement changer la donne sécuritaire dans notre pays. Ils pouvaient être utiles dans des missions de reconnaissance mais pas dans le combat.
A l’issue de son audience, le vice ministre chinois a parlé de concrétiser le don dans les plus brefs délais. Il faut savoir que l’opération des deux premiers hélicoptères avait pris deux ans, de 2015 à 2017. Même si les délais sont raccourcis, je ne vois pas comment pour une décision prise en mars (2018), les hélicoptères en question peuvent se retrouver déjà au port de Lomé en mai (2018) soit seulement deux mois plus t**d. Alors qu’il faut prendre le temps d’assembler les pièces, de remonter en partie les appareils, de lancer un appel d’offres pour recruter une société de transport et de logistique, de faire les formalités et de les acheminer par bateau de Taipei à Lomé. En deux mois ? Ce n’est évidemment pas possible même avec une volonté d’accélérer le processus.
Donc, dire qu’il y avait des hélicoptères arrivés au port de Lomé à la date du 18 mai, est une pure et grotesque invention. Ce n’est donc pas vrai.
Maintenant quant à penser que la France (pays occidental) peut vous faire pression pour refuser un don de Taïwan et vous pousser dans les bras de la Chine Populaire (communiste) c’est ne rien comprendre du tout à la géopolitique mondiale.
Joyeuse fête de Pâques
Alpha Barry

Image d illustration

Je l’ai toujours dit sous tous les régimes qui se sont succédé dans ce pays, en ma présence en tant que journaliste. Et ...
25/03/2023

Je l’ai toujours dit sous tous les régimes qui se sont succédé dans ce pays, en ma présence en tant que journaliste. Et celui-ci ne peut faire l’exception. Je le redis donc: la liberté d’expression est une donnée incompressible et consubstantielle à toute société humaine. Elle est comme la vérité: plus on la comprime, plus sa déflagration est ravageuse.

Armer des bataillons d’activistes sur les réseaux sociaux pour tenter d’imposer la dictature de la pensée unique est tout à fait aberrant et contreproductif. La seule façon de mettre tout le monde d’accord et uni autour du gouvernement, c’est les bons résultats sur le terrain. Il n’y a aucune propagande plus efficace que cette belle réalité du terrain. De la même manière, aucune intoxication ou démoralisation de l’ennemi et ses alliés, quel que soit leur génie en communication, ne peut venir à bout des effets de cette réalité du terrain.

Tout excès nuit forcément à son auteur. Quelle que soit la noblesse et la justesse de ton combat, évite d’être dans l’absolu. Évite de verser dans la pensée unique. Évite de vouloir que tout le monde voit le monde comme toi. Évite d’en vouloir à mort à ceux qui ne voit pas le monde comme tu le vois, au point d’appeler à leur élimination physique. Ça s’appelle de l’extrémisme violent. C’est niais, et c’est contre productif.

L’extrémisme violent est l’arme des sans arguments, des défenseurs des causes perdues. Si tu es convaincu de la justesse de ta cause, alors b***e à terre, pas d’agitation fébrile, pas de panique. Reste serein, discipliné et méthodique dans ta stratégie de combat. Tu verras que tu viendras à bout de l’ennemi et de ces alliés (y compris ceux déguisés et insoupçonnés), sans coup férir.

Autrement, tu ne pourras que te disperser; tu ne pourras qu’ouvrir des fronts inutiles qui ne feront que disperser et engloutir inutilement tes forces.
J’ai parlé. Tu peux me suivre, ou ne pas me suivre, comme d’autres l’ont fait bien avant. Mais l’histoire retiendra.

Kato!

PS: Bien entendu mon propos n’est nullement de dire que toutes les déviances doivent être permises au nom de la liberté d’expression. C’est pourquoi j’ai applaudi, par exemple, la sanction infligée à RFI, après avoir pris connaissance des motivations. Qu’on se comprenne très bien dessus. Sanctionner les déviances et imposer la pensée unique sont deux choses tout à fait différentes. Je viens en paix.

Quand le pouvoir MPP a restreint les connexions sur Facebook pour, dit-on, faciliter les opérations militaires dans le c...
24/03/2023

Quand le pouvoir MPP a restreint les connexions sur Facebook pour, dit-on, faciliter les opérations militaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, on a crié au scandale sur tous les toits. Les mêmes réclament aujourd'hui des mesures répressives contre les publications sur Facebook.
Le gouvernement du MPP était donc sur la bonne voie. Soyons juste. Défendons des causes et des principes.
En tout état de cause, seul le Procureur Harouna Yoda a compétence pour apprécier et poursuivre un citoyen pour ses publications.
Bon vendredi à toutes et à tous. Et bon mois de carême.
Que Dieu apaise les cœurs pour le vivre-ensemble.

https://www.facebook.com/163357100974679/posts/1230545007589211/?sfnsn=mo
22/03/2023

https://www.facebook.com/163357100974679/posts/1230545007589211/?sfnsn=mo

Les avocats du prévenu Vincent Dabilgou ont animé un point de presse ce mercredi 22 mars 2023 à Ouagadougou. Les avocats ont décelé trois « violations graves » dans l’exécution du métier d’avocat et de la « persécution » dont fait cas l’ancien ministre Vincent Dabilgou. Premièreme...

🔴JUSTICE: Les avocats de l’ancien ministre Vincent Dabilgou se retirent de son dossier Les avocats de l’ancien ministre ...
21/03/2023

🔴JUSTICE: Les avocats de l’ancien ministre Vincent Dabilgou se retirent de son dossier

Les avocats de l’ancien ministre des Transports, Vincent Danilgou se sont retirés de son dossier mardi matin devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou. Il s’agit pour eux des «raisons personnelles».

Le tribunal a renvoyé le jugement au 27 mars afin de permettre à l’accusé de trouver des avocats.

Depuis hier lundi, les avocats ont remis en cause la compétence du tribunal à juger leur client. Ils estiment qu’il doit être poursuivi devant la Haute Cour de justice pour des «faits commis» en tant que ministre.

19/03/2023

COLLECTIF APPEL DE KAYA

Kaya, le 18 Mars 2023

Le collectif APPEL DE KAYA porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que suite à la conférence de presse sur la situation de Tougouri organisée le Jeudi 16 mars 2023 à laquelle a pris part le premier responsable du collectif APPEL DE KAYA, des men_aces et intimidations sont proférées à l’endroit de sa personne.

Il prend donc l’opinion nationale et internationale à témoin sur le cours des évènements ayant trait à cette conférence.


Le collectif APPEL DE KAYA

🔴 « …Le Capitaine Traoré, il peut être plein de bonne foi, de bonne volonté, mais s’il se retrouve dans un système où de...
18/03/2023

🔴 « …Le Capitaine Traoré, il peut être plein de bonne foi, de bonne volonté, mais s’il se retrouve dans un système où des gens pensent qu’ils ont les , ils sont plus forts, ils peuvent faire leur coup d’État parce qu’il y a eu 50 militaires qui ont été tués hier et demain il faut qu’on le débarque, parce que les mêmes choses qui ont fait tomber Roch sont en train de se reproduire, il y a un souci.

Je peux me tromper, mais je pense qu’à un moment il faut se concentrer sur ce qu’il y a de plus important et le plus important c’est que les gens aient l’esprit tranquille pour travailler. Parce qu’un président qui ne peut pas dormir, qui ne peut pas tourner, qui ne peut pas aller sur le terrain et rencontrer les gens parce qu’il a peur qu’on le flingue, ça va être compliqué.

Un citoyen qui ne peut pas s’exprimer librement. Même sur les , quand vous posez un certain nombre de sujets, les gens viennent vous insulter. C’est-à-dire qu’il y a la violence partout. Quand c’est comme ça, c’est compliqué …»

Extrait des propos de Karim Sama dit Sams’K le Jah

Interview à retrouver ici ⤵️

Burkina - Burkina Faso : « En 2023, on ne devrait pas être à des avis d’appel d'offres de coup d'État » (Sams’K le Jah)

DECLARATION CONJOINTE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ACTIVES EN DROITS HUMAINS DANS LA REGION DU SAHEL AU BURKIN...
17/03/2023

DECLARATION CONJOINTE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ACTIVES EN DROITS HUMAINS DANS LA REGION DU SAHEL AU BURKINA FASO SUR LE DRAME DE BANI ET DE L’ENLEVEMENT DE DIX NEUF PERSONNES A GOULOUGOUNTOU

Considérant les nombreux développements enregistrés au Burkina Faso depuis le 24 janvier et récemment le 30 septembre 2022 et le discours du président du Faso lors de sa prestation de serment du 21 octobre 2022, la présente déclaration a été initiée et signée par des organisations de la société civile (OSC) en droits humains dans le but d’interpeller les autorités sur la nécessité de faire de la protection des populations civiles et le respect des droits humains, une question centrale dans la lutte contre la violence armée.

Reconnaissant les impératifs sociaux, économiques et politiques de combattre la violence armée ainsi que les innombrables défis posés par la situation sécuritaire prévalant au Burkina Faso depuis 2016 ;
Prenant note des engagements pris à maintes reprises par les autorités en place depuis le 30 septembre
2022 en faveur du respect des droits humains et des obligations légales y relatives ;
Résolues à contribuer au respect des droits humains dans un contexte sécuritaire précaire ;

Les OSC signataires de cette déclaration expriment leurs vives inquiétudes suite aux différentes attaques subit par la ville de Baní sans une réponse conséquente des autorités. Une première fois le 04 février ; ensuite le 25 février et enfin dans la nuit du 04 au 05 mars les hommes armés seraient revenus faire un car_nage dont le bilan n’est toujours pas établi par l’autorité. Aucune communication ne sera faite sur le sujet de ces différentes attaques et la ville sera vidée de ses habitants que les hommes armés avaient sommé de déguerpir sous 72H.Et aussi aucun déploiement de nos Forces de Défense et de Sécurité ne sera observé a Bani qui est situé à 42 km de Dori sur la route nationale RN3 jusqu’ a ce jour. Baní il faut le dire est le plus grand département de la province du Seno et le plus peuplé. Elle est l’une des communes pourvoyeuses en produits maraichers de la province du Séno.

Dans ce contexte selon des sources locales, au moins 25 personnes dont 03 policiers auraient perdu la vie dans l’att_aque du 04 février, 17 personnes civiles le 22 et les 04 et 05 mars plusieurs morts avec des portées disparus hommes comme femmes. La ville stratégique qui s’est vidée de sa population, laissant derrière elles des cadavres non ensevelis pour divers horizons. La seule ville de Dori aurait reçu environ 3029 PDI provenant de cette localité, les 6 mars selon les services de l’action humanitaire.

Les OSC signataires sont de l’opinion très largement partagée que seules des politiques de sécurité axées sur la protection des populations civiles et le respect des droits humains permettront de prévenir, mettre fin et empêcher sur le long terme, les cycles de violence armée.
Elles invitent par ailleurs les autorités à se référer à la législation en vigueur au Burkina Faso qui prévoit que la protection des populations civiles est une obligation et en aucun cas l’état ne saurait se déroger à cette obligation. De même, la non-assistance en personnes en da_nger est punissable par la législation en vigueur par des conditions strictes et clairement définies. A la suite de Baní des villes comme Djibo, Arbinda, Sebba, Mansila, Markoye, Tin-Akof, Gorgadji, Seytenga sont à l’agonie et la levée des camps de Forces de Sécurité et de Défense de Deou, Oursi et Tin-Akof ne sont pas fait pour rassurer les populations meurtries du Sahel.

Il faut noter qu’aucune commune rurale n’est fonctionnelle à l’heure actuelle dans la région du Sahel. Il n’y aurait que les communes de Dori et de Gorom qui fonctionne à minima.
Enfin les violations des droits humains lors d’opérations militaires compromettent la sécurité et encouragent la violence armée. A cet effet dix-neuf personnes 19 personnes ont été enlevées dans le marché de Goulougountou, à Ekeou depuis le mercredi 15 février 2023 et depuis les familles sont sans nouvelles de ses personnes malgré toutes les tentatives la gendarmerie, au haut-commissariat du Seno et au Gouvernorat du Sahel. Les OSC signataires appellent les autorités à privilégier une stratégie détaillée allant au-delà du renseignement militaire et du « tout sécuritaire ».
Ces organisations tout en encourageant les autorités dans la lutte contre la violence armée dans le strict respect des droits humains ;
Recommandent particulièrement aux autorités burkinabè :

a la création d’un régiment militaire au Sahel avec un effectif conséquent et une dotation adéquate en matériel roulant, terrestre et aérien ;
- à mettre tout en œuvre pour protéger les pauvres populations civiles du Sahel en général et en particulier celles de Baní et de travailler à leur retour rapide pour les permettre de pouvoir donner une sépulture digne a leurs morts et de se réinstaller ;
En outre, nous :
Exhortons les autorités d’ouvrir des investigations sur les allégations de violations des humains rapportés dans la région du Sahel ; il importe que celle-ci soient crédibles ; rapides et impartiales ;

Demandons aux autorités de travailler à mettre fin aux exécutions sommaires et extra judiciaires qui sont nuisibles, improductives et rendent caduques les différents acquis de notre lutte contre la violence armée. Elles embrasent les régions a fort défis sécuritaires et font basculer celles faiblement touchées ;
Appelons les autorités à encourager et maintenir le dialogue avec la société civile locale et d'autres acteurs communautaires dans le cadre de la lutte contre la violence armée et concevoir des initiatives à mettre en œuvre conjointement ou par ces acteurs locaux.


Fait à Dori le 09 mars 23


Les OSC signataires :
Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples section du Seno MBDHP/ Seno
Le Conseil Régional des Organisations de la Société Civile du Sahel CROSC/ Sahel

Ceci est une lettre de protestation de Hamado SAMTOUMA, inspecteur division des douanes ,Ex Chef du Service de Renseigne...
11/03/2023

Ceci est une lettre de protestation de Hamado SAMTOUMA, inspecteur division des douanes ,Ex Chef du Service de Renseignement et de l’Analyse du Risque, Directeur Régional Adjoint des douanes de l’ouest contre l’actuel DG de la Douane, monsieur Mathias Kadiogo suite à sa mutation comme enseignant permanent à l’Ecole nationale de la Douane. Il reproche en outre au nouveau DG d’avoir installé une mafia au sein de ka Douane.

Suite à mes messages du 9 mars 2023 sur l’échec de la médiation du syndicat des douanes, le SYNATRAD et la participation discrète du Conseiller Technique du Ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, sur la prétendue nomination comme enseignant permanent à l’END ( École Nationale des Douanes), suivant Arrêté N° 2023-067/ MEFP/SG/DGD du 20 février 2023, je termine par cet article sur le système d’installation ou d’instauration d’une mafia, à la tête de la douane du BURKINA FASO.

De prime abord, je dirai que je n’ai rien contre mon parent et promotionnaire KADIOGO Mathias. Nous sommes de la promotion FCB 1996 et il est sorti assistant des douanes ( niveau BEPC ) et moi contrôleur des douanes ( niveau BAC).

Je n’ai rien contre mes promotionnaires de la 10ème promotion promotion contrôleurs qu’il a choisi pour l’accompagner dans son action; je sais que certains sont de bonne foi, mais ils ne t**deront pas à savoir dans quelle aventure, on.les a embarqué…

I. Le ton est donné le jour de l’installation de Kadiogo

Le jour de l’installation de KADIOGO Mathias, comme DG , une image va frapper les hommes avertis: c’est le futur DG des Douanes entrain de partager sa joie avec l’un des fraudeurs les plus redoutables du BURKINA ( vous le verrez en boubou blanc, bien que ce fut un vendredi. L’installation était prévue pour jeudi, puis reporté à vendredi. À la vue de ces images, je me suis dit: “ la douane du Burkina est foutue, M’BA YÉ, nous sommes mal partie” , comme l’a dit René Dumond sur l’agriculture de l’Afrique noire , au debut des indépendances.

II. La nomination de Mathias Kadiogo

Le jour de sa nomination, j’ai dit qu’un séisme de magnitude 8/10 a secoué la douane du Burkina et pour cause:

1)C’est un inspecteur central ou ( ce qui m’étonnerait un inspecteur Principal des Douanes). Depuis la nuit des temps, ce sont des inspecteurs divisionnaires qui sont nommés DG des Douanes….

Comment se fait-il que parmi tous les inspecteurs divisionnaires des douanes, on ne trouve pas un seul inspecteur propre, pour diriger la douane et qu’il a fallu prendre un décret pour élever KADIOGO Mathias, au grade d’inspecteur divisionnaire des douanes, pour qu’il puisse occuper le fauteuil au 5ème étage de la DGD.

J’ai compris que l’homme est vanité, mais commet une erreur fatale…. Le 27 décembre 2022, lors des décorations, je lui ai demandé pourquoi il a une dizaine de médailles sur sa poitrine et le Ministre en a 1 et le SG aussi une médaille ( nous étions voisins dans le rang des médaillés)…

2) Cet individu confond dirigé le SYNATRAD et diriger la DGD. Ce sont deux choses complètement différentes. Le DG des Douanes est choisi parmi les inspecteurs divisionnaires chevronnés, qui ont dirigé le département ou la Direction de la Règlementation et de la législation, ou l’inspection technique des douanes ou une direction régionale des douanes ….la liste n’est pas limitative..

Dans un passé récent, la douane était la caisse à sous des partis politiques ou des chefs couturiers ou des grands commerçants fraudeurs…. Elle servait au financement des élections sous le CDP, le MPP… .Les affectations étaient politisés et ce sont les Chefs coutumiers ou les grands commerçants fraudeurs, qui imposaient les Chefs d’offices au DG des Douanes…à tel point qu’en 2021, le SG du SYNATRAD a dit lors d’une formation à l’END, que la douane du Burkina a été vendue aux politiciens, aux commerçants et aux Chefs coutumiers…..

C’est toujours lui le SG du SYNATRAD, que KADIOGO vient de bombarder Chef de la Brigade Mobile des douanes de Ouagadougou, en remplacement du pauvre KOUTOU, qui après avoir trimé 3 ans à la DGD ( au garage) venait d’être nommé Chef BM Ouaga, il y a seulement 4 mois. Il sera éjecté à KOUDOUGOU, au pays du cavalier rouge , pour faire place au Tout Puissant SG du SYNATRAD…HE WINDE!

3) Cette nomination du 20 février est l’une des plus injuste que la DGD ait connue. C’est l’installation d’une MAFIA et je le saurai le lundi 6 mars lors des négociations avec le Chef de la MAFIA KADIOGO Mathias, pour qu’il annule ou change ma prétendue nomination…

Le complot était consommé, on ne pouvait plus revenir en arrière…je le savais, c’est pourquoi je suis venu aux négociations, pour en avoir l’assurance….Pendant que dans les 4 coins du BURKINA, on dit que mon affectation ou nomination sanction est injuste, c’est KADIOGO Mathias tout seul, qui trouve que c’est bien. Pour se justifier, il dit que c’est une salle d’attente, en attendant une nomination plus importante !

De qui se moque t-on ? Tu connais la douane plus que moi? Ou bien, je viens de rentrer à la douane ? Même un bébé douanier, ne va croire à cette arnaque…. En effet le Chef de MAFIA a décidé d’éloigner ou de neutraliser tous ceux qui le gênent ou peuvent le gêner…. En commençant par l’équipe du DG NANA Adama, qui a fait un travail formidable à la tête de la douane et qui était sur le point de redresser la douane, secouée depuis une dizaine d’années par des scandales de toutes sortes. Notre seul salut était l’équipe de NANA Adama et du Comité A-CPI ( Lutte contre la Corruption et la Promotion de l’Intégrité en douane).

J’ai 26 ans de service, mais c’est la première fois que je vois une équipe de la DGD s’attaquée contre vents et marrés à la Corruption au sein des douanes… Des douaniers ont tout fait pour saboter les travaux du Comité A-CPI dirigée parc le Chef NANA Adama, puis par la dame de fer, l’inspectrice divisionnaire et Directrice de Lutte contre la Fraude et la Surveillance du territoire, je cite la Chef SOMDA Pulchérie… le Chef de la MAFIA m’a dit qu’il était obligé de l’enlever, sinon elle menaçait de le déposer dans son village à YAKO! Je pense personnellement que votre place se trouve là-bas !

Peut-être qu’on va vous nommer Chef de village, mais la DGD, c’est trop lourd pour vous, ça vous dépasse, d’où les bavures que vous commettez chaque jour….Vous êtes une personne ambitieuse, c’est bien, un mégalomane, c’est pas bon, une personne vaniteuse, c’est ça qui sera fatale pour vous. Vous croyez que l’argent peut acheter tout le monde au Burkina…vous vous trompez énormément. Il y a des burkinabè que l’argent ne peut pas acheter, ça existe. Vous croyez que vos millions ou milliards mal acquis, peuvent tout faire…NADA! Ça peut faire beaucoup de choses, mais pas toutes les choses. J’espère que vous allez justifier tout ça aux enquêteurs de l’ASLC-LT , au lieu de les menacer de mort….

4) Il y a 2 personnes qui peuvent mettre fin à cette MAFIA à la tête de la Douane : le Président de la Transition et le Premier ministre. Je sais qu’ils vont le faire bientôt, pour éviter de garder un AL CAPONE à la tête de la Douane ! Personnellement le poste de DG des Douanes ne m’intéresse pas. Je suis inspecteur divisionnaire depuis le 1er janvier 2023, mais si on venait à me nommer, chaque mercredi des douaniers seront dégagés en Conseil des Ministres et moi je ne veux pas être la cause de misère ou de la dislocation de certaines familles. Déjà que le Burkina compte des milliers de veuves et orphelins et des millions de PDI, il ne sert à rien de dégager des douaniers corrompus, car par qui il faut les remplacer ?
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Feu HOUPHOUET BOIGNY a dit qu’il préfère un ancien voleur qu’il connait, à un nouveau voleur qui peut devaliser sa maison. Je rend hommage aux douaniers du Burkina, qui malgré les conditions difficiles, les risques du métier et l’hypocrisie des certains citoyens font correctement leur travail. Par exemple l’équipe de NANA Adama a mobilisé 945 milliards sur 773 et avait commencé à gagner la bataille de la lutte contre la Corruption en douane et la Promotion de l’Intégrité. Aujourd’hui, la MAFIA va utiliser ça comme du papier hygiénique.

III. Pourquoi Mathias Kadiogo a peur de moi

KADIOGO sait qu’en matière de renseignement douanier, depuis 2012, je suis le meilleur. Je ne me vante pas. En 2014, j’étais le meilleur Correspondant National du BRLR ( Bureau Régional de Liaison pour le Renseignement ) pour l’Afrique de l’ouest et l‘Afrique Centrale ( confrère Réunion annuelle des CN à Niamey en juin 2014).

La 1ère place était occupée traditionnellement par le Mali,. mais c’est la 1ère fois que le Burkina devance le Mali et à l’époque le CN du Mali a dit que l’élève a dépassé le maître,. puisque j’ai été formé par le CN du Mali Ibrahim Agassalat. Malgré que j’ai quitté le Renseignement en 2014, je suis régulièrement sollicité par les BRLR pour des opérations de lutte contre la fraude et pour exemple, je peux citer :

-la participation à la 9ème réunion annuelle des CN des BRLR AC et AO à Conakry en novembre 2018;

-la participation à la 10ème réunion des CN à Yaoundé en octobre 2019, où j’ai reçu une lettre de félicitations du Directeur du BRLR Afrique Centrale SAMA Étienne II.( qui sera empoisonné le 4 septembre 2022 et dont j’ai participé au nom du BURKINA aux obsèques en novembre 2022.

j’ai participé à l’UCO ( Unité de COORDINATION OPÉRATIONNELLE).de l’opération ALAMBA 2 en novembre 2021 à Niamey. L’opération ALAMBA est une opération conjointe des douanes de l’Afrique de l’ouest et du centre, en vue de démanteler les teafics illicites d’armes et des précurseurs chimiques utilisés par les terroristes et autres organisations criminelles, pour fabriquer des EEI ( Engins Explosifs Improvisés).
-depuis 2012, j’ai en charge l’alimentation de la base de données du PGS (.Programme Global Shield de l’OMD ( Organisation Mondiale dss Douanes) et jusqu’à ce jour, je n’ai reçu aucune indemnité pour ce travail de CDR, qui consiste à récolter traiter et envoyer dans la base de données de l’OMD, chaque mois, les statistiques mensuelles succinctes. En 2015, le Chef SRAR a joué son rôle en aliment la base de données, mais de 2016 à 2019, la base n’a pas été alimentée et c’est l’OMD qui a demandé aux douanes du Burkina de me congier cette tâche ingrate que personne ne veut faire. S’il s’agit de nomination à des postes “ juteux”, on ne me voit pas, s’il s’agit des tâches ingrates, on me voit….

Le métier d’enseignant permanent, comme tout métier est une tâche très noble et moi j’enseigne depuis ma 3ème année d’universités en mathématiques et sciences physiques.
Je ne refuse pas d’aller enseigner à l’END comme le pense l’opinion. J’enseigne déjà comme vacataire à l’END depuis 2019 ou 2020…

C’est la manière de me nommer comme enseignant permanent qui me révolte, comme le dit le Président de la Transition….

Si toutefoi, les plus hautes autorités du pays me demandent d’aller enseigner, je le ferai avec plaisir, en laissant la MAFIA s’occuper des opérations commerciales en douane, mais je passerai la moitié du temps à insulter leur cul et la moitié du temps à enseigner….Si c’est ça qu’ils veulent, ils seront servi…. sinon pour le moment j’ai décidé de demander une retraite anticipée ou une démission comme le Ministre d’État BASSOLMA BAZIE……



Ouagadougou, le 10 mars 2023

Hamado SAMTOUMA, inspecteur division des douanes
Ex Chef du Service de Renseignement et de l’Analyse du Risque
Directeur Régional Adjoint des douanes de l’ouest

Adresse

Ouagadougou

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