Billa Abdoul Noury info

Billa Abdoul Noury info Je me nomme Billa Abdoul Noury je viens par là pour informer sur l'histoire du Burkina Faso en particulier et de l'Afrique en général

31/07/2023
11/10/2022

# **Le 1er Gouvernement du CNR en images**

Anti-impérialiste, panafricaniste et tiers-mondiste, Thomas SANKARA est le père de la Révolution démocratique et populaire, proclamée le 4 août 1983 lors de sa prise de pouvoir.

A l’état civil Thomas Isidore Noël Sankara est né le 21 décembre 1949 à Yako dans la province du Passoré. Il fait le premier cycle de ses études secondaires au lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso, puis le second cycle, à Ouagadougou, au Prytanée militaire de Kadiogo.

Après son baccalauréat, Sankara suit une formation d’officier à l’Académie militaire d’Antsirabe, à Madagascar. De retour en Haute-Volta, en 1973, avec le grade de sous-lieutenant, il est affecté à la formation des jeunes recrues. En 1974, il s’illustre militairement lors de la première guerre entre le Mali et la Haute Volta. En 1976, il est commandant du CNEC, le Centre national d’Entraînement commando, situé à Pô, dans la province du Nahouri.

Militant de gauche, nourri aux idées de l’Internationale révolutionnaire et prolétarienne, il fonde avec des amis et camarades politiques comme Blaise Compaoré, Henri Zongo, Jean-Baptiste Boukary Lingani, le Regroupement des officiers communistes (ROC).

Thomas Sankara est nommé en septembre 1981 secrétaire d’État à l’Information dans le gouvernement du colonel Saye Zerbo, sous le CMRPN (Comité militaire de Redressement pour le Progrès national), avant de démissionner avec fracas, avec cette formule devenue célèbre : « Malheur à ceux qui bâillonnent leur peuple ».
Le 7 novembre 1982, un coup d’État contre le CMRPN porte au pouvoir le médecin-commandant Jean-Baptiste Ouédraogo. Sankara devient Premier ministre en janvier 1983. Le 17 mai de la même année, il est limogé et mis en résidence surveillée.

Le 4 août 1983, à la tête d’une colonne militaire de la garnison de Pô, Blaise Compaoré, qui était entré en rébellion depuis l’arrestation de Thomas Sankara, monte sur Ouagadougou et prend le pouvoir.

10/10/2022

Il n'y a pas de dignité sans liberté, nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l'esclavage.

Disait dans son discours Ahmed sékou Touré 🇬🇳

10/10/2022

𝐋𝐄𝐒 𝐍𝐎𝐌𝐒 𝐁𝐀𝐎𝐔𝐋𝐄́𝐒 𝐄𝐓 𝐋𝐄𝐔𝐑 𝐌𝐎𝐃𝐄 𝐃’𝐀𝐓𝐓𝐑𝐈𝐁𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍

𝑳𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒎𝒔 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒃𝒂𝒐𝒖𝒍𝒆́ 𝒔𝒆𝒍𝒐𝒏 𝒍𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 (𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆, 𝒇𝒆𝒎𝒎𝒆)

– Lundi : (Kouassi, Akissi).
– Mardi : (Kouadio, Adjoua).
– Mercredi : (Konan, Amenan).
– Jeudi : (Kouakou, Ahou).
– Vendredi : (Yao, Aya).
– Samedi : (Koffi, Affoué).
– Dimanche : (Kouamé, Amoin).

𝑳𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒎𝒔 𝒔𝒆𝒍𝒐𝒏 𝒍𝒂 𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆

– Troisième enfant d’une succession d’enfants de même sexe : N’guessan.
– Quatrième enfant d’une succession d’enfants de même sexe : N’dri.
– Le neuvième enfant d’une mère : N’goran.
– Le dixième enfant d’une mère : Brou.
– Le onzième enfant d’une mère : Loukou.
– Le douzième enfant d’une mère : Toungbin.
– Le treizième enfant d’une mère : Abonouan.

𝑳𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒎𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆

– Atôwla = Kouassi.
– Kouadio =Atouman
– Abo = Konan.
– Kôlou = Kouakou.
– Adammo = Yao.
– Akpôlè = Koffi.
– Bly = Kouamé.
– Atchouè = N’guessan.
– Gadeau = N’dri
– Sialou ou Mossia= Amenan.
– Ziahimo =Affoué
– Gbakla=Ahou
– Nandoua=Adjoua
– Blédja ou Adimo=Akissi
– Atchoueh ou Adroh= N’guessan
– Amoin= Gouhé
– Aya= Késsi

𝑳𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒎𝒔 𝒔𝒆𝒍𝒐𝒏 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒊𝒓𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆

– Enfant né dans un dépotoir : Ounfoin- Ouffouet (Houphouët)
– Enfant né lors d’une course de la mère hors de la maison : Atoumgbré.
– Enfant né la tête tournée vers le sol : Ahoutou.
– Enfants jumeaux : N’da.
– Enfant né à la suite des jumeaux : Amani.
– Allaly: quiétude.
– N’gonia: désespoir. Pour conjurer le mauvais sort.
– Atiman: enfant prématuré.
– Gbamlé: rouquin
– Fri = Albinos

𝑳𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒎𝒔 𝒆𝒏 𝒓𝒆́𝒇𝒆́𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒂𝒖𝒙 𝒆́𝒍𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒏𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆𝒍𝒔

– Yobouet: caillou.
– Akpoué: roche.
– Allah: Iroko (qui sommeille dans certains cas).
– Kondro: Loloti (arbre médicinale à écorce épaisse).
– Bla: fontaine.
– N’zué: l’eau.
– Frondo: Baobab.
– Faitai: Lac.
– N’go: huile de palme

08/10/2022

L ' histoire des Tarnagda/ Mone du village de Sabtenga ou langui en bissa.Il s 'appelait Younnougou.Il était un prince du village saaba au environ de Ouagadougou.Deux femmes du naaba étaient enceinte.les deux accoucherent au même moment.Lui, il naquit avant son demie frère quelques instants avant.La jalousie des femmes fit que les servantes annoncèrent la naissance du demie frère avant celui de younnougou.Quelques années plus tard,elles se trahirent mais ce fut trop tard.Decu de n' avoir pas être intronisé naaba, il s 'en alla loin.Son perible l'amena à zoungou,la il vécut en pratiquant la forge.C' est la qu' il eut l' assistance du Mogho Naaba de zoungou qui lui donna toutes les honneurs dut à son rang de prince.C' est la que le naaba lui marria sa fille.Quelques années il décida de ne plus vivre auprès de son beau.Alors
,Il s' installa à Nedgo.Il eut 6 fils(Nikiema,sankoudri,sandaoun,bonsinborgho,Yembidi...) avec sa femme.Apres il décida d avancer sur le site actuel de Sabtenga ( langui).L' un des fils s'installa à bidiga actuelle les 4 autres restèrent à langui.Mais précisions que le premier fils resta aux environs de Nedgo.Ses descendants prirent le nom de Tarnagda pour les hommes et Mone pour les femmes de part leur mère.Avec le temps d autres s installèrent à Dasui,soumagou...voici un peu résumé l histoire des Tarnagda Mone. Reçu de la bouche du patriarche ( Appelle landana à langui.il à 128 ans aujourd'hui).Il vit toujours au village dans le quartier de gueleh).

08/10/2022

de premier plan de la grève de 1984

Quelqu’un ayant récemment commenté le post sur le licenciement des enseignants de 1984, cela l’a “réveillé “ et a entraîné un regain d’intérêt de la part des membres du groupe dont certains ne l’avaient pas vu à sa publication en décembre 2020. Certains également voulaient connaître le nombre des licenciés.

Comme nous l’avions dit dans des publications précédentes, l’avènement du CNR le 4 août 83 avait trouvé que le 26 e du SNEAHV avait débuté le 2 aout 1983. Ce congrès s’était soldé par une motion de défiance vis à vis du nouveau pouvoir.

Dans les lignes qui suivent, retrouvez un extrait qui en parle du livre-memoire de Adama Touré, ministre de l’information du CNR à l’époque des faits .

Extrait:

(...) Se faisant peu après le rassembleur des mécontents du nouveau régime, il avait entrepris une campagne de dénonciation auprès de ses militants qu’il mobilisait contre les affectations des enseignants à la rentrée 1983, les dégagements des fonctionnaires et des militaires et la réduction des indemnités (...)

Lorsque le CNR, inquiet de ses agitations, avait fait arrêter ses principaux dirigeants, le SNEAHV avait décidé d’aller en grève les 21, 22 et 23 mars 1984.(...)

Considérant l’action du syndicat comme une épreuve de force contre lui, le CNR avait auparavant proféré des menaces pour l’en dissuader car il était déterminé à réprimer ce syndicat qui le définit depuis le 4 août. (...)

( La grève fut pourtant) suivie, contrairement à notre attente. Sur 4812 enseignants (...) et (encadreurs) que comptait notre pays, 1378 avaient respecté le mot d’ordre de grève.

Mais après le licenciement de plusieurs centaines d’enseignants grevistes qui venait s’ajouter au dégagement de plusieurs autres travailleurs, le président du CNR demanda au Conseil des Ministres, en avril, de reconsidérer la sanction.”( fin extrait)

08/10/2022

LE BURKINA FASO DE 1980 A 1997

La Haute-Volta (7,1 millions d'habitants) constitue un cas très particulier dans ce vaste ensemble géopolitique. Elle est l'État le moins vaste, ne s'étend pas vers le Sahara et ses populations ne sont encore que très partiellement islamisées. Les activités économiques destinées à l'exportation sont particulièrement limitées. La Haute-Volta est un des très rares États africains à ne pas avoir connu de tensions politiques graves depuis l'indépendance et il s'est caractérisé, fait encore plus exceptionnel, par un certain pluralisme des partis politiques, du moins jusqu'en 1980. Cette année-là, un coup d'État militaire renversait le général Lamizana, qui exerçait le pouvoir d'une façon très débonnaire. En novembre 1982, un nouveau coup d'État militaire mettait en place une équipe de jeunes officiers qui accusaient leurs prédécesseurs de ne pas avoir été capables de "résoudre les problèmes". Mais l'armée voltaïque est bien petite ; et que faire dans un pays aussi démuni, où la plus grande partie du budget de l'État est fournie par l'aide française? Celle de la Libye pourrait-elle être plus abondante? C'est ce qu'a pensé, semble-t-il, un jeune capitaine nationaliste, Thomas Sankara, qui aura été Premier ministre avant que le président de la République ne le fasse mettre aux arrêts (mai 1983), à l'occasion d'un "mini coup d'État" ayant eu lieu en présence du conseiller du président français à Ouagadougou.

La principale ressource monétaire de la Haute-Volta est fournie par les très nombreux émigrés voltaïques en Côte-d'Ivoire (ils y seraient plus d'un million), mais les difficultés économiques de ce pays depuis quelques années font craindre que les travailleurs étrangers en soient chassé

08/10/2022

Hyacinthe KAFANDO : l'anti-heros

On pourrait commencer ce post par écrire ''Vanité de vanités tout est vanité''...

Il fut un temps où flamboyant et craint, l'adjudant chef Hyacinthe KAFANDO se pavanait à Ouaga et se vantait d' avoir tué de ses propres mains Thomas Sankara.Selon des sources il portait avec arrogance comme trophée de guerre, le célèbre pistolet à crosse en ivoire de feu Thomas Sankara.

Chef KAF comme on l'appelait a été chef de la garde rapprochée de Blaise COMPAORE. Du temps de sa toute puissance, tout sous-officier qu'il était, il n'avait aucun respect pour les officiers qu'il toisait.Il pouvait de son propre chef, se faire transporter en hélicoptère de l'armée, en villégiature dans son Boulsa natal.

Et comme tout a une fin, à un moment donné de l’histoire, le torchon brûlait entre Gilbert Diendéré dit Golf, et son subalterne « chef Kaf ».

Accusé de tentative de coup d’État en octobre 1996 (alors qu’il était en stage au Maroc), l’adjudant-chef Hyacinthe avait disparu des écrans radar de l’armée burkinabè. Puis à un moment donné cet homme originaire du Namentenga a refait surface. Le samedi 14 avril 2001, il a en effet regagné le pays.

En 2007, il a réussi la prouesse de refaire sa virginité et est allé jusqu’à se faire élire député du CDP, le parti présidentiel d’alors.

Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et à la faveur de la réouverture du dossier Thomas Sankara, Hyacinthe Kafando a de nouveau disparu.

Il passe en effet pour être le chef du commando qui a commis le massacre du 15 octobre 1987.

Un mandat d'arrêt international est lancé contre lui.

Hyacinthe KAFANDO est donc un homme en cavale et recherché par la justice Burkinabé.

Sources : newsouaga.com

In

08/10/2022

Info sur SALIF Diallo

Né le 9 mai 1957 à Ouahigouya, Salif Diallo est un homme politique burkinabè.
Étudiant, il a été expulsé de l'université de Ouagadougou pour avoir participé à des grèves et des manifestations avec le Parti communiste révolutionnaire voltaïque (PCRV). Mr Diallo va continuer ses études au Sénégal où il obtient une maîtrise en droit de l’Université Cheikh-Anta-Diop.
À son retour au Burkina Faso en 1985, il devient un dissident pro-Sankara. Dans la même année, Jean-Marc Palm, un communiste rencontre le jeûne Salif à Bobo-Dioulasso, l’introduit auprès de Blaise Compaoré, alors ministre de la justice de Thomas Sankara.
En 1986, Salif est assistant au cabinet au ministère de la Justice. Puis, il devient directeur du cabinet de 1987 à 1989 et secrétaire d'état du président Blaise Compaoré en 1991.
Il est surnommé« Gorba » (en référence à l’ancien président de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev) par ses proches.
Dans la même année de 1991, Gorba est nommé ministre de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale.
De 1992 à 1995, il est chargé de missions du président.
De 1995-1999, son excellence est appelé à d’autres postes alors il devient le ministre de l'Environnement et de l'Eau.
En 2000, il passe au ministère de l'Agriculture. Il devient vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès en 2003.
En 2005, il soutient une thèse de doctorat en droit public intitulée Les transformations de l'État en Afrique à l'université de Perpignan
Le 24 Mars 2008, Docteur Diallo est démis de ses fonctions et est nommé ambassadeur en Autriche.
De son retour d’Autriche en 2012,c il est conseillé du président nigérien et offre des prestations intellectuelles à travers un bureau d'étude installé au Niger .
Le 6 janvier 2014, il démissionne du CDP et s'oppose à la réélection de Blaise Compaoré. Il fonde alors avec Roch Marc Christian Kaboré et Simon Compaoré le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et en devient le premier vice-président.

08/10/2022

LE 13 DÉCEMBRE 1998: L'ASSASSINAT DE NORBERT ZONGO.

Norbert Zongo, le célèbre journaliste de renommée internationale a été assassiné il y a exactement 23 ans aujourd'hui, à Sapouy en ce jour du 13 décembre 1998.

Norbert Zongo fut un grand journaliste burkinabè né en 1949 à Koudougou. Fondateur et directeur de la publication de l’hebdomadaire L'Indépendant, il est également auteur de deux romans : Le Parachutage et Rougbêinga.

Né à Koudougou, il obtient son baccalauréat en 1975. Il est enseignant depuis 1971. Il enseigne à Pô et à Ouagadougou. Comme journaliste, il commence sa carrière en 1986 au sein de l'organe officiel Sidwaya puis au Carrefour africain. Il fonde en 1993 L'Indépendant ; il dénonce alors la corruption qui gangrène l'État et s'oppose au régime de Blaise Compaoré.

Il est une des figures du combat pour la démocratie et de la liberté de la presse en Afrique. Il a animé de nombreuses conférences partout au Burkina sur les questions de démocratie et de défense des droits humains.

Il aimait dire : « Le pire n’est pas la méchanceté des gens mauvais mais le silence des gens bien »

Après avoir commencé une enquête sur la mort mystérieuse de David Ouedraogo, le chauffeur de François Compaoré, le frère du président burkinabè Blaise Compaoré, Norbert Zongo est assassiné le 13 décembre 1998, avec les trois personnes qui l'accompagnaient (Blaise Ilboudo, Ablassé Nikiéma et Ernest Zongo), soulevant une très vive émotion à Ouagadougou, à travers tout le pays mais aussi dans les pays voisins,[8]. En réaction, de nombreuses manifestations ont eu lieu dans tout le pays, les plus violentes ont été enregistrées à Koudougou (à l'ouest de Ouagadougou), où était né Norbert Zongo. Les partisans du parti au pouvoir, organisés en milice et armés de gourdins, se sont livrés à une chasse aux manifestants dans plusieurs villes du pays.

08/10/2022

Général Baba Sy

Née en 1920 à Néma, en Mauritanie, dans le Soudan français, fils du militaire de Payassida et de Yamgnokiba Sawadogo, Mr Sy s’est un engagé volontaire aux services militaires de l’armée française au 2e Régiment de tirailleurs sénégalais le 16 octobre 1939. De 1939 à 1945, il participe à la seconde guerre mondiale (Madagascar, Sénégal, Algérie, Maroc, Corse, Indochine).

Le 15 octobre 1961, après avoir servi l’armée française pendant 22 ans, il est affecté à l’Armée nationale (qu’il servira pendant 18 ans), avec le grade de Capitaine d’infanterie. Baba Sy contribue à la création des Forces armées nationales voltaïques avec le Général Sangoulé Lamizana et de son « aide-camp » Mr Salembéré.

Il est nommé Général de corps d’armée le 15 Janvier 1980.

En 1990, il fut grand chancelier des ordres nationaux. Puis, nommé chef d’état-major général des armées avant son admission à la deuxième (02e) section.

Après avoir passé 38 ans dans la vie civile, « il est rappelé auprès de ses ancêtres et de Dieu Tout-puissant à 77 ans » le 15 avril 1997.

08/10/2022

Déclaration signée de Blaise Compaoré le 15 octobre lue sur les médias.
Aujourd'hui, le même Blaise Compaoré dit qu'il n'a rien à voir avec cet assassinat, qu'il dormait.
Et des gens d'une certaine espèce croient encore ces conneries.
Lisons comment le nouveau maître du Burkina Faso traitait son frère d'armes, son ami, le président Thomas Sankara dans cette déclaration : Renégat, traître, neocolonisateur, autocrate,

" Proclamation du Front populaire
Radio Nationale Burkinabé, 15 octobre 1987, 19h
Lu par le lieutenant Traoré Oumar

Peuple burkinabè,
Militantes et militants de la révolution démocratique et populaire,
Amis du Burkina Faso,
Jeunesse militante d'Afrique !

Le Front populaire, regroupant les forces patriotiques, décide de mettre fin en ce jour 15 octobre au pouvoir autocratique de Thomas Sankara, d'arrêter le processus de restauration néo-coloniale entrepris par ce traître à la Révolution d'Août.

Souvenons-nous que déjà dans la nuit du 4 août 1983, le renégat Sankara avait dépêché un émissaire auprès des forces révolutionnaires en marche triomphale sur Ouagadougou pour les dissuader d'engager l'assaut final contre les forces réactionnaires sous prétexte que Jean-Baptiste Ouédraogo et lui étaient parvenus à un accord.

A la faveur des méandres de l'histoire, cet autocrate s'est hissé à la tête de notre Révolution pour mieux l'étouffer de l'intérieur. Cette haute trahison s'est illustrée par le bafouement de tous les principes organisationnels, les reniements divers aux nobles objectifs de la RDP, la personnalisation du pouvoir, la vision mystique, quant aux solutions à apporter aux problèmes concrets des masses, toutes choses qui ont engendré la démobilisation au sein du Peuple militant.

C'est pourquoi, aux plans économique et social, nous avons assisté à l'écroulement continu de notre système productif et à la décadence sociale. Ceci nous menait inexorablement au chaos total.

Adresse

Wayalguin
Ouagadougou
BILLA1995

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