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Bilingue'S New Personnalité publique

20/07/2025
14/07/2025

CRISE A L’UEMOA
DU COUP DE SANK
AU COUP DE SANG

La rencontre des ministres des finances des huit Etats membres de l’UEMOA, tenue le 11 juillet 2025 à Lomé, s’est soldée par un coup d’éclat : les trois ministres des pays constituant l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont claqué la porte de la réunion pour dénoncer le refus de la Côte d’Ivoire, notamment, d’accorder la présidence du conseil des ministres au Burkina qui la revendiquait fort légitimement, conformément aux clauses de l’article 11 des statuts de l’union.
La plupart des analystes, pour justifier ce bras de fer entre Ouagadougou et Abidjan, allèguent la position du Burkina vis-à-vis de la France, ancienne puissance coloniale et toujours garante du Franc CFA, le Burkina conditionnant, précisent-ils, sa prise de fonction à la redéfinition des relations entre l’UEMOA et l’ancienne métropole qui continue de jouer un rôle clé dans la convertibilité du CFA en Euro.
Mais au delà de ce qui pourrait s’assimiler à des conséquences des divergences de vues entre TRAORE et ses homologues de l’AES d’une part, OUATTARA, MACRON de même que leurs affidés affichés et comparses non déclarés de l’autre, un précédent coup d’éclat s’était déjà produit dans la vie de cette union qui, en principe, devra célébrer ses cinquante années d’existence le 17 avril 2027 : LE COUP DE SANK DE BAMAKO.

Bamako, octobre 1984 : la capitale malienne accueille les Chefs d’Etat de la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (CEAO), ancêtre de l’UEMOA, pour les travaux de leur dixième Rencontre au sommet. Le 29 octobre, au cours de la cérémonie de clôture du sommet, M. Moussa NGOM, alors Secrétaire Général de la Communauté, annonce à la lecture du communiqué final que la présidence de la Conférence des Chefs d’Etat est confiée au Capitaine Thomas SANKARA, Président du Conseil National de la Révolution, Président du Faso, Chef de l’Etat.
Cette annonce constitua la première surprise de ce sommet car, un an auparavant, en octobre 1983, le Président de la Côte-d’Ivoire, Félix HOUPHOUET-BOIGNY, avait opposé son véto à une telle désignation. Mais entre-temps, le ciel des relations entre Abidjan et Ouagadougou avait connu une légère embellie à la faveur de laquelle le père de l’indépendance ivoirienne consentit à effectuer une visite d’amitié et de travail auprès de son jeune homologue du Burkina. Toutefois, cette relative accalmie n’était que la conséquence éphémère d’une realpolitik temporairement partagée et le Sommet de Bamako démontra à l’envie que les positions étaient tranchées et que le Président du Faso demeurait droit dans ses rangers.
En effet, une fois à la tête de l’organisation sous-régionale, Thomas SANKARA, sans attendre, porta son « opération commando » au cœur de l’institution et sa première allocution en qualité de Président en exercice, celle de la clôture des travaux, annonça les couleurs : il entendait, sous son mandat, « administrer une thérapie de choc au malade… une chirurgie sans anesthésie qui, sans tuer le malade, tuera radicalement la maladie ». Il fit le serment de « mener une lutte intransigeante et sans compromission contre toutes les mauvaises herbes qui ont transformé la CEAO en un navire sans commandement, livré aux caprices et aux humeurs d’une camarilla de tyrans profondément convaincus de leur impunité ».
La CEAO était effectivement devenue une sorte de caverne d’Ali BABA. Des sommes faramineuses s’en étaient volatilisées. Dans les rues des capitales sous-régionales, ça se murmurait, mais au sommet des Etats, c’était silence et bouche cousue. Les présumés auteurs étaient des délinquants à col blanc. Des personnalités solidement adossées à des personnalités.
Mais Thomas SANKARA n’en eut cure.
Dès la fin de son discours, avant même de regagner Ouagadougou, il commença le travail, ou plutôt, le nettoyage.
Hic et nunc, à Bamako, il fit mettre aux arrêts M. Mohamed DIAWARA, ancien Ministre du plan de Félix HOUPHOUET-BOIGNY, considéré comme l’un des principaux artisans de ce qu’il était convenu de qualifier de « miracle ivoirien ».
Manu militari, il l’embarqua à bord du vol présidentiel retour et encombré de son prisonnier de luxe, il mit le cap sur Ouagadougou.
Illico presto, à Ouaga, M. DIAWARA comparut à la barre du Tribunal Populaire de la Révolution (TPR). Principal motif : détournement de 6,5 Milliards de francs CFA du Fonds de solidarité de la CEAO (FOSIDEC).
Au finish, Mohamed DIAWARA est reconnu coupable, condamné à 15 ans de prison ferme et déféré à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO).
Un mois plus t**d, deux de ses principaux complices dans ce scandale financier le plus retentissant des Années 80, iront le rejoindre en prison : le Secrétaire général de la CEAO himself, Moussa NGOM et le Directeur du FOSIDEC, Moussa DIAKITE.
Ainsi tonna dans le ciel de la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest, le mémorable COUP DE SANK DE BAMAKO.

Même s’il n’y a pas de liens de causalité avérés entre ce COUP DE SANK de 1984 et le récent COUP DE SANG des Ministres des Finances de l’AES, il est aisé de constater la présence de troublantes similitudes entre les deux faits : en octobre 1983, soit une année avant la rencontre de Bamako, Félix HOUPHOUET-BOIGNY s’était opposé à la désignation de Thomas SANKARA à la tête de la conférence des Chefs d’Etat de la CEAO. Cinquante ans plus t**d, en juillet 2025, bis repetita : Alassane OUATTARA pose son véto à la désignation du Burkina à la présidence du Conseil des ministres de l’UEMOA, apparemment, du fait de divergences de vues avec le Président du Faso.
Certes, en 1983, Ibrahim TRAORE n’était pas encore au berceau, mais Alassane OUATTARA était déjà aux affaires. Et, en bon catéchumène moulé à la sainte école des institutions financières occidentales, il a dû suivre de son regard avisé les différentes péripéties du COUP DE SANK, qui ont conduit à l’incarcération de la bande des trois de la CEAO.
Certes, rien ne prouve que l’UEMOA traîne des casseroles à l’instar de son ancêtre de CEAO. Mais rien ne démontre non plus que les siennes, s’il en existe, ne sont encore plus sales, voire innommables. Et, dans un contexte sous-régional dynamité par le terrorisme, dans ce contexte où au moins un des pays membre _ la Côte-d’Ivoire en l’occurrence _ figure sur une célèbre liste noire qui fait l’actualité, pour manque de transparence dans ses transactions financières et soupçons de financement du terrorisme, c’est peu d’affirmer que la dernière hypothèse vaut son pesant de stocks de CFA susceptibles d’être orientés vers des destinations obscures. Sinon, pourquoi perdre son sang-froid à l’idée d’une présidence assumée par le Burkina ? Pourquoi vouloir précipiter le départ des Etats de l’AES de l’union ? Quel crime y a-t-il pour des pays supposés indépendants, à revendiquer leur souveraineté monétaire ?
Face à une telle absurdité, l’on est tenté de convenir avec la femme de Gauche française, Martine Aubry, qui, paraphrasant sa grand-mère, soutenait en 2011 que « quand il y a un flou, il y a un loup ». En tout état de cause, il semble y avoir anguille sous roche. Malheureusement, d’aucuns feignent d’ignorer que le mensonge est à l’image de certains poissons des lagunes. Ils ont beau se dissimuler dans les profondeurs de l’eau, ils finissent toujours leurs courses dans les filets infranchissables de la vérité.

Yacouba Kouka TRAORE

Directeur de publication de

Fadima Web TV

09/11/2024

C'est ma première de voir autant d'argent (5 milliards ?)

09/11/2024

Un baobab vient de s'écrouler
Maître titenga Frédéric passere n'est plus
Rip 😤😤

09/11/2024

Burkina Faso : les FDS refusent une offre de 5 milliards de FCFA pour renverser le pouvoir

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Burkina Faso ont révélé avoir déjoué une tentative de déstabilisation de l’État impliquant une somme colossale de 5 milliards de francs CFA. Selon les informations diffusées ce samedi 9 novembre 2024 à la télévision nationale, les soldats burkinabè ont suivi les directives de leurs supérieurs en « jouant le jeu » de l’intermédiaire porteur de cette offre de corruption, ce qui a permis son arrestation en flagrant délit.

Les faits remontent à quelques jours, lorsqu’un individu a contacté certains éléments des FDS, leur proposant un « marché juteux » en échange de leur participation à une tentative de renversement du gouvernement. Les militaires, sous les ordres de leurs supérieurs, ont accepté de feindre l’adhésion au projet pour piéger l’homme. Convaincu de la réussite de son plan, ce dernier a organisé la remise de plusieurs valises remplies de billets, totalisant 5 milliards de francs CFA.

Le transfert des fonds a eu lieu le vendredi 8 novembre. C’est au moment de la remise que l’individu a découvert le piège dans lequel il était tombé, entouré par les forces de sécurité prêtes à l’interpeller. Les fonds saisis ont été versés au Trésor public en attendant les conclusions de l’enquête, qui se poursuit pour déterminer l’origine de cet argent et les commanditaires potentiels de cette opération.

Cette affaire démontre la vigilance et l’intégrité des FDS, fermement engagées à défendre les institutions de la République contre toute tentative de déstabilisation.

Augustin Sogoh SANOU

Sidwaya.info

Source: RTB

09/10/2024
09/10/2024


Les assaillants se trouvent toujours à l'intérieur du commissariat de Cavaillon avec des otages. L'armée incapable d'organiser une riposte pour sauver les innocents nous indique une source à Cavaillon.

Petit rappel !Usain Bolt est toujours le détenteur du record du monde respectivement dans les épreuves de sprint masculi...
15/08/2024

Petit rappel !

Usain Bolt est toujours le détenteur du record du monde respectivement dans les épreuves de sprint masculin de 100 m et 200 m :

100m
Record du monde : 9,58 secondes (établi le 16 août 2009 aux Championnats du monde d'athlétisme à Berlin, en Allemagne)

200m
Record du monde : 19,19 secondes (établi le 20 août 2009 aux Championnats du monde d'athlétisme à Berlin, en Allemagne)

Les records de Bolt ont résisté à l'épreuve du temps et il reste l'humain le plus rapide de l'histoire sur ces distances.
Sa domination sur la piste lui a valu huit médailles d'or olympiques et onze médailles d'or aux Championnats du monde. C'est une icône dans le monde de l'athlétisme !
L'incontesté🐐

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14/08/2024

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14/08/2024

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14/08/2024

🔰⭕️L’origine du logo BLUETOOTH…🪶
Le logo Bluetooth a une origine intéressante qui allie histoire et symbologie nordique.

Le nom "Bluetooth" vient en fait de « Harald Bluetooth », un roi viking danois (Danois veut dire habitants du Danemark) du 10ème siècle. Le nom a été choisi car le Bluetooth vise à unir différents appareils de la même manière que le roi Harald a unifié les tribus danoises.

Quant au symbole du Bluetooth, il est une combinaison des runes « Hagall (*) » et « Bjarkan (B) », les initiales de Harald Bluetooth en vieux norrois.
La combinaison de ces runes forme le symbole que nous connaissons aujourd'hui comme le logo Bluetooth.

NB: Une rune est une lettre d'un alphabet utilisé par les peuples germaniques et scandinaves anciens avant l'adoption de l'alphabet latin.

Le choix du nom et du symbole représente la capacité de la technologie Bluetooth à rassembler et connecter des appareils, comme le roi Harald a unifié différentes régions.

Les Vikings étaient originaires de Scandinavie au nord de l’Europe, une région composée de pays comme la Suède, la Norvège et le Danemark. Ils étaient connus pour leurs expéditions maritimes, leur culture guerrière et leur expansion territoriale à travers l'Europe et au-delà pendant l'ère viking, entre le VIIIe et le XIe siècle.
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10/08/2024

1. **Préhistoire de l'Afrique**:

- L'histoire de l'Afrique commence avec l'apparition du genre humain il y a environ 2,6 millions d'années. Le continent est le berceau de l'humanité, où s'est élaboré l'humain moderne il y a environ 200 000 ans. Ce dernier s'est ensuite répandu dans le reste du globe¹.
- Les recherches archéologiques en Afrique offrent une multiplicité de perspectives sur l'évolution des sociétés humaines, car la préhistoire de l'Afrique est littéralement la préhistoire de l'humanité³.

2. **Civilisations anciennes**:

- L'Égypte antique, le long du Nil, fut la première grande civilisation africaine. L'Afrique du Nord, rive sud de la Méditerranée, connut l'influence des Phéniciens, des Grecs et des Romains.
- L'Afrique subsaharienne vit naître ses propres civilisations dans les zones de savanes. L'expansion bantoue repoussa les peuples Khoïsan.
- Du côté de l'Afrique de l'Ouest, le Royaume Mossi se démarqua par sa ténacité à résister à tous les envahisseurs¹.

3. **Commerce et échanges**:
- Le commerce transsaharien au Moyen Âge a joué un rôle crucial dans les échanges entre l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne.
- Les royaumes de Kerma, Napata et Méroé ont prospéré dans la région du Nil.
- L'Afrique a été le carrefour de plusieurs continents d'histoire, avec des influences variées².

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