L'Afrique qui Ose

L'Afrique qui Ose Média numérique d’informations spécialisées/ Entrepreneuriat africain et de sa diaspora.

|   | 🥳♀️♥️🥁 Women Shine for Africa – 2e Édition : Les Lauréates sont connues ! 🌟Ça y est, C’est officiel ! Après un pro...
11/08/2025

| | 🥳♀️♥️🥁

Women Shine for Africa – 2e Édition : Les Lauréates sont connues ! 🌟

Ça y est,
C’est officiel ! Après un processus de sélection exigeant et inspirant, nous avons le plaisir d’annoncer les Lauréates nationales et internationales de la deuxième édition du programme Women Shine For Africa ✨.

Cette nouvelle promotion rassemble des femmes d’exception, au Cameroun 🇨🇲, en Afrique et dans la diaspora, qui, par leur engagement, leur leadership et leur créativité, transforment leurs communautés et contribuent à un avenir plus inclusif et durable.

Elles sont 59 au total répartis comme suit:
✅ 34 Lauréates en présentiel
✅ 25 Lauréates en distanciel.

Elles sont issues de 16 pays d'Afrique 🌍💪

💬 Elles sont la preuve vivante que lorsque les femmes brillent, l’Afrique rayonne. ✅😃♥️

Restez connectés 📲 : dans les prochains jours, nous partagerons le portrait et le parcours inspirant de chacune d’elles.

Une fois de plus bravo à toutes. 🥳🥳🥳🥳🥳🥳✊♀️.

08/08/2025

| | Quand le s'associe à des initiatives à très fort impact. Ecoutons les impressions du Président National Cameroun Dr Samuel SALLA, PMP® lors de la cérémonie de clôture de la première édition du programme Women Shine For Africa en décembre 2024 au Krystal Palace Hôtel.La liste des lauréates de l'édition 2025 sera connue ce jour. 😃 Restez connecté(e).

🛑‎ Clôture du camp vacances Lueur d’Espoir : un mois d’inclusion, de progrès et d’espoir renouveléLa 2ᵉ édition du camp ...
05/08/2025

🛑‎ Clôture du camp vacances Lueur d’Espoir : un mois d’inclusion, de progrès et d’espoir renouvelé

La 2ᵉ édition du camp vacances Lueur d’Espoir a officiellement pris fin le samedi 2 août 2025 dans l’enceinte de l’école bilingue Les Lilas. Pendant un mois, une quinzaine d’enfants, dont plusieurs vivant avec un trouble du spectre de l’autisme, ont bénéficié d’un encadrement bienveillant à travers des activités éducatives, ludiques et sociales, favorisant leur épanouissement personnel.

Une clôture haute en couleur

La cérémonie de clôture s’est tenue dans une ambiance conviviale et festive, ponctuée d’animations diverses et d’une exposition-vente des œuvres réalisées par les enfants au cours du camp. Ce moment fort a permis de mettre en valeur le travail accompli, mais surtout les progrès réalisés par les enfants.

Des progrès qui suscitent l’émotion

Angélica Tiendrébéogo, animatrice au camp, n’a pas caché son émotion face aux avancées observées.
"Ils parviennent à faire des choses qu’ils ne faisaient pas auparavant, et c’est une grande satisfaction pour nous. Certains jeux sont généralement difficiles pour eux, mais avec de la répétition, ils finissent par y arriver. C’est une véritable victoire."
Elle insiste sur l’importance de ne pas les exclure, en les réunissant avec d’autres enfants, ils apprennent à coexister, à s’épanouir et à développer leurs capacités.

Un soulagement pour les familles

Mme Aïcha Salembere , mère d'une participante, a inscrit sa fille au camp afin de permettre à ses frères de souffler un peu, car ils peinent à la comprendre en raison de sa pathologie. Elle souhaitait également lui offrir un espace d’épanouissement, d’apprentissage et de divertissement, loin des petites corrections injustes qu’elle subit à la maison. Aujourd’hui, elle se dit satisfaite, notamment face à certains progrès observés. "Dès la première semaine, elle a commencé à s’alimenter seule, ce qui était jusque-là difficile." Elle lance un appel à l’État pour soutenir cette initiative, afin d’alléger la charge des familles d’enfants autistes.

Une expérience à renouveler

Parmi les participants, Isaac Ouédraogo se dit reconnaissant pour tout ce qu’il a appris au cours du camp. Il invite ses camarades à rejoindre la prochaine édition, qu’il qualifie d’ enrichissante et intéressante.

Des défis, mais une vision claire

Pour la promotrice, Mme Yvonne Ouédraogo, c’est une grande satisfaction : les objectifs fixés ont été atteints. "Nous voulions offrir un cadre bienveillant et sécurisant pour permettre aux enfants de s’épanouir. Leur enthousiasme tout au long du camp prouve que le pari est réussi."

Elle reconnaît néanmoins quelques défis, notamment sur le plan alimentaire. "Les enfants autistes ont souvent des rigidités ou sélectivités alimentaires. Même avec deux menus proposés, il arrivait que cela ne convienne pas, et il fallait s’adapter pour qu’ils puissent bien se nourrir et poursuivre leurs activités."
Le manque de communication verbale s’est aussi présenté comme un obstacle, mais selon elle, il est possible de surmonter cela grâce à d'autres formes de communication.

Elle remercie les partenaires qui ont soutenu le projet et lance un appel à d'autres acteurs : "Si chacun apporte sa contribution, davantage d’enfants pourront participer à ces activités. Ils font partie de la société, ont un potentiel à développer et peuvent eux aussi y contribuer. Il est donc essentiel de les inclure."
www.afriquequiose.net

🛑Le Burkina Faso en route vers un cadre juridique pour dynamiser les startupsL’Agence de Financement et de Promotion des...
22/07/2025

🛑Le Burkina Faso en route vers un cadre juridique pour dynamiser les startups

L’Agence de Financement et de Promotion des Petites et Moyennes Entreprises (AFP/PME) a organisé à la mi-juillet , à Ouagadougou, un atelier national consacré à la validation des textes juridiques en faveur de l’écosystème startup. Objectif : examiner et finaliser un avant-projet de loi ainsi qu’un décret d’application destinés à encadrer et stimuler la création de startups innovantes au Burkina Faso.

Ces dernières années, le pays a vu émerger une génération de jeunes entrepreneurs audacieux, portée par la révolution numérique. Toutefois, l’absence d’un cadre légal adapté constitue un frein à leur essor. C’est dans ce contexte que cet atelier intervient, afin de jeter les bases d’un environnement plus propice à l’innovation.

Vers un "Startup Act" burkinabè

Selon Issa Traoré, directeur général de l’AFP/PME, cette initiative vise à positionner le Burkina Faso comme un pôle d’innovation en Afrique, voire au-delà. Il précise que l’élaboration du projet s’est appuyée sur une approche inclusive, réunissant les ministères concernés, des acteurs privés, des structures d’accompagnement de startups et autres parties prenantes. Ce processus a abouti à la mise en place d’un comité de réflexion chargé de rédiger les textes juridiques.

À l’issue de l’atelier, les documents finalisés seront transmis au ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat pour la suite de la procédure législative. Une fois adopté, ce texte constituerait ce que plusieurs appellent déjà le "Startup Act" burkinabè.

Un soutien affirmé des partenaires

Présent à la cérémonie d’ouverture, Dieudonné Kini, représentant résident adjoint par intérim du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a salué cette initiative, qu’il considère comme le signe d’un engagement fort des autorités burkinabè en faveur d’un cadre institutionnel, législatif et réglementaire favorable à l’investissement privé.

« Le Burkina Faso enregistre une croissance encourageante de son écosystème startup, portée par des initiatives multiples en faveur de l’entrepreneuriat innovant. Le pays voit émerger de plus en plus de structures d’accompagnement, devenues des piliers essentiels pour soutenir ces jeunes entreprises. Nous saluons les efforts constants du Gouvernement burkinabè, qui a su, au fil des années, améliorer le climat des affaires grâce à l’adoption de dispositifs législatifs et fiscaux favorables aux petites et moyennes entreprises », a-t-il souligné.

De son côté, Seydou Ilboudo, conseiller technique au ministère en charge de l’Industrie, a insisté sur l’importance d’une analyse rigoureuse des textes proposés, appelant les participants à un travail de fond pour garantir un cadre juridique solide et adapté

🛑 ‎Hubert, lycéen et vendeur de poisson pour soutenir ses parentsÀ seulement 19 ans, Hubert Assogda donne une leçon de r...
21/07/2025

🛑 ‎Hubert, lycéen et vendeur de poisson pour soutenir ses parents

À seulement 19 ans, Hubert Assogda donne une leçon de responsabilité et de solidarité. Élève en classe de 1re H au lycée de la Jeunesse, il s'apprête à entamer la terminale à la rentrée prochaine. En attendant, il met à profit ses vacances pour travailler.

Chaque matin, Hubert se rend au marché aux côtés d’un frère du quartier, qu’il aide à vendre du poisson. Un petit boulot saisonnier, certes, mais qui lui permet de gagner un peu d’argent de poche pour subvenir à ses besoins personnels. Plus encore, il souhaite participer à l’achat de ses fournitures scolaires à la reprise des cours, afin d’alléger la charge de ses parents.

"Les temps sont durs et les parents ne peuvent pas tout faire. Donc on doit chercher à faire quelque chose pour les soutenir et s’occuper de nos petites dépenses", confie-t-il.

Par cet engagement, Hubert veut aussi inspirer ses camarades. Il les exhorte à ne pas rester inactifs durant les vacances : "Il ne faut pas attendre que tout vienne des parents. Même en tant qu’élèves, il y a des petits métiers qu’on peut faire pour apprendre à se débrouiller."

Dans un contexte économique difficile, le témoignage d’Hubert montre qu’il est possible, même jeune, de prendre ses responsabilités tout en préparant son avenir scolaire.
www.afriquequiose.net

21/07/2025
🛑 Le Burkina Faso retrouve une balance commerciale excédentaire grâce à l’orAprès plusieurs années de déficit, le Burkin...
19/07/2025

🛑 Le Burkina Faso retrouve une balance commerciale excédentaire grâce à l’or

Après plusieurs années de déficit, le Burkina Faso affiche enfin une balance commerciale excédentaire, marquant un tournant significatif dans la trajectoire économique du pays. Ce redressement est essentiellement dû à la performance exceptionnelle du secteur aurifère, qui a représenté plus de 80 % des exportations en 2024, d’après les chiffres du ministère de l’Économie.

Une stratégie souveraine qui porte ses fruits

Dans un environnement régional tendu et marqué par des sanctions économiques, le Burkina Faso a choisi de renforcer son contrôle sur ses ressources stratégiques. La mise en œuvre d’une politique minière plus rigoureuse, combinée à une meilleure régulation du secteur et à une lutte déterminée contre la fraude, a permis une nette progression de la production d’or, tant en volume qu’en valeur.

L’or, moteur de l’autonomie économique

Désormais considéré comme le pilier de la souveraineté économique nationale, l’or joue un rôle central dans la stratégie d’autofinancement du pays. Le gouvernement de transition mise sur une meilleure redistribution des revenus miniers et le renforcement des acteurs nationaux pour transformer cette richesse en levier de développement.

Un signal fort salué par les observateurs

Pour de nombreux économistes et analystes régionaux, cet excédent commercial marque un véritable tournant. "C’est une démonstration de résilience", souligne un expert basé à Abidjan. "Malgré un contexte sécuritaire complexe, le Burkina reste debout : il extrait, il exporte et il avance."

Chiffres marquants :

Plus de 80 % des exportations de 2024 issues de l’or

Augmentation de 12 % de la production aurifère par rapport à 2023

Excédent commercial estimé à plusieurs centaines de milliards de FCFA

Vers une transformation locale de l’or

Les autorités entendent aller plus loin. La prochaine étape vise la transformation locale du métal précieux. Projets de raffineries, développement de la joaillerie artisanale et création de banques minières sont à l’étude. L’objectif, créer de la valeur ajoutée sur place et réduire la dépendance aux marchés étrangers.

Un souffle d’optimisme malgré les défis

Malgré un contexte sécuritaire toujours difficile, les réformes économiques engagées montrent leur efficacité. Cette balance commerciale excédentaire n’est pas qu’un chiffre, elle symbolise la capacité du Burkina à reprendre la main sur son destin économique et à construire un avenir plus autonome.
Source :Sika finance

🛑Dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) CONSEIL DES MINISTRES DU 16 JUILLET 2025Au titre ...
16/07/2025

🛑Dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI)

CONSEIL DES MINISTRES DU 16 JUILLET 2025

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité, le Conseil a adopté un projet de loi portant dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Selon le Ministre d’État Emile ZERBO, c’est dans le cadre de la refondation de l’État et dans la dynamique des réformes institutionnelles engagées dans le but de rationaliser les charges de fonctionnement de l’État, qu’une réflexion a abouti à l’élaboration de ce projet de loi dont la transmission à l’Assemblée législative de transition a été autorisée ce jour.

« Subventionnée à près d’un demi-milliard F CFA chaque année, l’existence de cette structure aujourd’hui s’avère en incohérence totale avec les dispositions de la Charte de la transition en plus d’être budgétivore », précise le Ministre d’État. Il explique également que « le présent projet de loi consacre la dévolution des attributions électorales au ministère de l’Administration territoriale comme c’était le cas auparavant ».

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

🛑 Régulation du marché des motos : "Il faut appliquer la loi sans compromis", plaide un revendeur"Nous savons que les mo...
16/07/2025

🛑 Régulation du marché des motos : "Il faut appliquer la loi sans compromis", plaide un revendeur

"Nous savons que les motos sont généralement moins chères dans les pays d’origine, mais nous ignorons où se situe réellement le problème de la hausse des prix ici", confie Abdoul Karim Tiemtoré, revendeur de motos d’occasion à Ouagadougou.

À l’instar de plusieurs de ses collègues, il salue l’initiative des autorités burkinabè qui, à travers la Brigade mobile de contrôle et de répression de la fraude (BMCRF), tentent d’assainir le secteur de la vente de motos. Pour lui, il est légitime qu’un pays se dote de lois et que chacun fasse le choix de s’y conformer. C’est d’ailleurs la voie qu’il dit avoir choisie, convaincu que ces réformes vont dans le sens de l’intérêt général.

Contrairement à d’autres commerçants qui évoquent la complexité de la chaîne d’approvisionnement, Abdoul Karim Tiemtoré estime qu’aucun argument ne peut justifier la flambée des prix observée sur le marché local. Il appelle ainsi à une application ferme et sans concession des mesures de régulation.

L’intégralité de l’article à lire sur www.afriquequiose.net

🛑 "Journée sans pitié": des vendeurs de motos demandent plus de temps pour s’adapter."Souvent, on a pitié des clients, c...
16/07/2025

🛑 "Journée sans pitié": des vendeurs de motos demandent plus de temps pour s’adapter.

"Souvent, on a pitié des clients, ce n’est pas de gaieté de cœur qu’on vend cher. Mais c’est tout un circuit : si tu achètes cher, tu es obligé de revendre cher. Il faut remonter à la source de ces hausses ", déclare Assami Ouédraogo, vendeur de motos au quartier Wayalghin à Ouagadougou.

Alors que la Brigade mobile de contrôle et de répression de la fraude (BMCRF) lance une opération baptisée « journée sans pitié » contre les commerçants accusés de surfacturation dans le secteur des motos, certains acteurs du terrain saluent l’initiative mais appellent à une application plus nuancée.

Assami reconnaît l’ampleur de la hausse des prix et salue la volonté des autorités d’y mettre de l’ordre. Cependant, il plaide pour une approche adaptée au contexte local, où de nombreux commerçants exercent sans formation spécifique. « Beaucoup n’ont pas fait d’études. Ils trouvent un local, investissent dans l’achat de motos, et se lancent dans le commerce sans toujours savoir ce qui est légal ou non », explique-t-il.

Il propose ainsi une phase transitoire de sensibilisation, étalée sur six mois à un an, avant l’application rigoureuse des nouvelles mesures administratives. Pour ce qui est des prix, il suggère un délai de deux mois afin de permettre l’écoulement des anciens stocks achetés à des tarifs élevés. « Si on nous demande de baisser les prix immédiatement, on le fera parce que c’est la loi, mais ce sera une perte pour nous. Il vaut mieux qu’on applique la nouvelle réglementation sur les nouveaux stocks. »

www.afriquequiose.net

🛑 ‎Côte d’Ivoire : un partenariat stratégique pour formaliser l’orpaillage artisanal et booster le développement localPo...
15/07/2025

🛑 ‎Côte d’Ivoire : un partenariat stratégique pour formaliser l’orpaillage artisanal et booster le développement local

Pour lutter contre les pertes économiques massives liées à l’orpaillage illégal et transformer un secteur vital mais informel, la Côte d’Ivoire a lancé un ambitieux partenariat avec la Banque mondiale, le World Gold Council et plusieurs compagnies minières. L'accord à été signé le 11 juillet 2025 à Abidjan. Le programme vise à encadrer l’exploitation artisanale de l’or, renforcer la traçabilité et améliorer les conditions de travail des orpailleurs.

Baptisé Partenariat multipartite pour une exploitation minière à petite échelle durable et responsable (MSPI), ce projet a pour ambition de professionnaliser un secteur qui emploie près d’un demi-million de personnes, tout en générant plus de revenus pour l’État et les communautés locales.

En 2022, environ 40 tonnes d’or ont quitté illégalement le territoire ivoirien, entraînant des pertes évaluées à plus de 2 milliards de dollars. Pour inverser cette tendance, le MSPI prévoit de mettre en place un système de traçabilité complète, d’ouvrir des circuits légaux de commercialisation et de créer des "petites mines modèles" conformes aux normes internationales.

Les grandes compagnies minières comme Endeavor Mining et Perseus Mining joueront un rôle central, elles formeront les orpailleurs artisanaux aux pratiques respectueuses de l’environnement et des normes sociales. Le World Gold Council, de son côté, accompagnera la mise en œuvre des normes internationales de traçabilité, en partenariat avec des organismes comme la London Bullion Market Association.

"Ce partenariat marque une étape cruciale dans la régulation du secteur aurifère artisanal. Il permettra de créer des emplois décents, notamment pour les jeunes et les femmes, et de transformer ce secteur en moteur de développement", a souligné Mamadou Sangafowa-Coulibaly, ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie.

Le soutien de la Banque mondiale permettra d’ancrer le programme dans les meilleures pratiques internationales. L’objectif est non seulement d'améliorer les conditions de vie des populations vivant autour des sites miniers, mais aussi de renforcer la gouvernance et de réduire les risques sécuritaires liés au commerce clandestin de l’or.

"En rapprochant les grandes entreprises et les petits producteurs, cette initiative pourrait révolutionner l’exploitation artisanale et devenir un modèle régional", affirme Marie-Chantal Uwanyiligira, directrice régionale de la Banque mondiale.

Bien que Barrick Mining Corporation ne soit pas actuellement partie prenante au projet en raison de la vente en cours de sa mine de Tongon, l’entreprise a contribué à l’élaboration du programme et s’est engagée à encourager le futur propriétaire à y prendre part.

En plaçant la formalisation du secteur aurifère au cœur de sa stratégie de développement, la Côte d’Ivoire entend ainsi concilier croissance économique, durabilité environnementale et justice sociale, tout en s’imposant comme un exemple régional en matière de gouvernance minière.
Source : Sika finance
̂tedivoire

🛑‎Mali : Revalorisation progressive des salaires dans la fonction publique à partir de 2026 Adoptée en Conseil des minis...
14/07/2025

🛑‎Mali : Revalorisation progressive des salaires dans la fonction publique à partir de 2026

Adoptée en Conseil des ministres le 9 juillet 2025, sous la présidence du général Assimi Goïta, une réforme majeure prévoit une revalorisation progressive des salaires dans la fonction publique malienne sur une période de cinq ans.

Le décret adopté fixe les taux d’augmentation des salaires comme suit :

+5,5 % en janvier 2026,
+5,5 % en janvier 2028,
+6,5 % en janvier 2030.

Cette réforme s’appliquera aux fonctionnaires de l’État, agents des collectivités territoriales, contractuels ainsi qu’aux enseignants de la fonction publique.

L’impact financier cumulé est estimé à près de 104 milliards FCFA (environ 186 millions USD), un effort conséquent pour un budget étatique confronté à des défis multiples, notamment sécuritaires.

Cette revalorisation salariale découle du Pacte de stabilité sociale et de croissance, signé en août 2023 entre le gouvernement, les syndicats et le patronat. Elle est le fruit de plusieurs semaines de négociations menées entre février et mars 2025 dans un cadre bipartite de concertation entre les ministères concernés et les principales centrales syndicales.

L’initiative vise à répondre à une revendication syndicale de longue date, tout en préservant la soutenabilité des finances publiques grâce à un étalement dans le temps. Elle porte sur le point d’indice, base de calcul des rémunérations dans la fonction publique, ce qui garantit une amélioration directe du traitement salarial.

Cette revalorisation salariale vise à renforcer le dialogue social entre l’État et les partenaires syndicaux, à améliorer les conditions de vie des agents publics, tout en préservant l’équilibre budgétaire du pays. Elle contribue également à crédibiliser l’action publique dans le contexte particulier de la transition politique que traverse le Mali.

En instaurant un cadre permanent de réflexion sur les rémunérations et en associant étroitement les syndicats aux décisions, le gouvernement malien affirme sa volonté d’ancrer la gouvernance salariale dans une logique de concertation et de transparence.
Source: Sika finance

Adresse

Ouagadougou
09BP1092OUAGA09

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque L'Afrique qui Ose publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à L'Afrique qui Ose:

Partager