Journal Voix d'Afrique

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Cameroun : la menace d'un « coup d'État à la gabonaise » planeL'élection présidentielle au Cameroun a créé une crise de ...
24/10/2025

Cameroun : la menace d'un « coup d'État à la gabonaise » plane

L'élection présidentielle au Cameroun a créé une crise de légitimité, le pouvoir et l'opposition revendiquant chacun la victoire. Cette impasse fait craindre un scénario de coup d'État "à la gabonaise", où l'armée interviendrait sous prétexte de rétablir l'ordre.

Ce scénario pourrait n'être qu'un "coup d'État de palais" déguisé, permettant au régime de se recycler sous une nouvelle façade sans réelle alternance. La lassitude de la population, les divisions possibles de l'armée et les récents coups d'État dans la région rendent cette menace crédible.

La voie dangereuse d'une intervention militaire est donc possible, plongeant le pays dans l'incertitude, alors qu'une solution par le dialogue semble de plus en plus improbable.

Par : SAMA Kingsley
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Éditorial : Le Cameroun au bord du précipiceLe Cameroun, cette nation d'Afrique centrale autrefois stable, se trouve auj...
23/10/2025

Éditorial : Le Cameroun au bord du précipice

Le Cameroun, cette nation d'Afrique centrale autrefois stable, se trouve aujourd'hui à un carrefour dangereux. Les récentes évolutions politiques soulèvent des inquiétudes profondes sur l'avenir immédiat du pays.

Les signaux d'alarme s'accumulent. Quand la France, traditionnel allié, ordonne soudainement à ses ressortissants de quitter le territoire camerounais dans un délai de soixante-douze heures, sans exiger publiquement des comptes au régime qu'elle a longtemps soutenu, la gravité de la situation ne peut être sous-estimée. Ce geste diplomatique inhabituel est renforcé par les préoccupations exprimées par un élu américain, appelant le gouvernement de Paul Biya à respecter la volonté populaire exprimée lors du scrutin du 12 octobre.

Déjà, le coût humain de cette crise latente se manifeste tragiquement dans la région du Grand-Nord, rappelant douloureusement que derrière les calculs politiques, des vies sont en jeu.

L'attitude du pouvoir en place est éloquente. La peur semble visible alors que les sous-préfets sont déployés pour prononcer des messages alarmistes. Leur discours - "nous ne voulons pas de problèmes, restez chez vous" - révèle une mentalité autoritaire qui préfère la restriction des libertés au dialogue démocratique.

Plus inquiétant encore sont les relents de tribalisme qui entachent ces communications officielles, visant particulièrement les régions de l'Ouest, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et du Grand-Nord. Une telle rhétorique est dangereuse et contre-productive dans une nation qui compte plus de 250 groupes ethniques.

Le Cameroun se trouve aujourd'hui dans une impasse politique dangereuse. Pour en sortir, une refonte complète de l'approche politique s'impose. Les acteurs politiques doivent impérativement mettre de côté leurs calculs de positionnement immédiat et privilégier l'intérêt national supérieur.

Le pays a besoin d'un dialogue inclusif et authentique, respectueux des diversités régionales et ethniques qui font sa richesse. La communauté internationale, quant à elle, doit aller au-delà des simples avertissements et évacuations pour soutenir activement une résolution pacifique de la crise.

Le Cameroun mérite mieux que la division et la violence. Son peuple aspire légitimement à une gouvernance transparente et respectueuse des choix démocratiques. Il est temps que toutes les parties prenantes reconnaissent cette réalité fondamentale avant que le pays ne sombre davantage.

L'heure n'est plus aux postures politiques égoïstes, mais au courage, au dialogue et à la recherche sincère de solutions durables pour un avenir meilleur.

Par : SAMA Kingsley
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Cameroun : L'éternel scénario d'une victoire contestée.Une fois encore, le Cameroun semble s'enliser dans un scénario po...
21/10/2025

Cameroun : L'éternel scénario d'une victoire contestée.

Une fois encore, le Cameroun semble s'enliser dans un scénario politique qui lui est devenu douloureusement familier. L'annonce par la Commission électorale d'une victoire de Paul Biya avec plus de 53% des voix, face à un Issa Tchiroma Bakary qui revendique lui-même une victoire écrasante à 60%, n'est pas simplement une contradiction statistique. C'est le symptôme d'un malaise démocratique profond qui ronge la nation.

D'un côté, l'appareil d'État, incarné par une commission dont l'indépendance est perpétuellement mise en doute, déroule le protocole d'une victoire annoncée. De l'autre, l'opposition, fragmentée et souvent affaiblie, n'a d'autre recours que la contestation verbale, brandissant des chiffres parallèles dans un face-à-face stérile où la vérité des urnes semble être la première absente.

Cette dualité des résultats n'étonne plus personne. Elle entretient un climat de défiance toxique où une partie du peuple ne reconnaît plus la légitimité de ses institutions. Le processus qui suit – la signature forcée des procès-verbaux puis le passage devant un Conseil constitutionnel souvent perçu comme une chambre d'enregistrement, achève de vider le scrutin de sa substance démocratique.

La question aujourd'hui n'est plus de savoir qui a vraiment remporté l'élection. Elle est de comprendre comment le Cameroun peut sortir de cette impasse cyclique. La crédibilité d'un scrutin ne se décrète pas ; elle se construit par la transparence, un dialogue inclusif et des institutions incontestables. En l'absence de ces fondations, le pays s'achemine vers une nouvelle période de tensions larvées, où la paix sociale est négociée au prix de la légitimité populaire. Le Cameroun mérite mieux que ce théâtre d'ombres électoral. Il mérite une véritable alternance, ou du moins, une compétition dont les règles soient acceptées par tous. Pour l'instant, nous en sommes très loin.

Par : SAMA Kingsley
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Éditorial : Le Cameroun à l’heure du doute.Le Cameroun retient son souffle. Depuis le scrutin présidentiel du 12 octobre...
21/10/2025

Éditorial : Le Cameroun à l’heure du doute.

Le Cameroun retient son souffle. Depuis le scrutin présidentiel du 12 octobre 2025, le pays est suspendu dans un entre-deux anxiogène, un silence lourd de menaces et d’incertitudes. Dans l’attente des résultats officiels, la nation, au lieu de s’unir autour d’un processus démocratique, se fracture dangereusement, laissant poindre le spectre d’une crise que beaucoup pensaient révolue.

D’un côté, des citoyens et des partisans de l’opposition, menés par Issa Tchiroma Bakary, descendent dans la rue. Leur colère est ciblée : ils dénoncent avec véhémence ce qu’ils considèrent comme des falsifications des procès-verbaux, une accusation grave qui sape les fondements même de la légitimité électorale. Leur méfiance envers le processus n’est pas nouvelle, mais elle prend aujourd’hui la forme de manifestations qui expriment un rejet de ce qu’ils perçoivent comme un déni de leur voix.

De l’autre, les soutiens du président sortant, Paul Biya, répondent par des contre-manifestations. Leur message est tout aussi clair : un soutien indéfectible au chef de l’État, doublé d’un avertissement menaçant à l’adresse de ceux qui oseraient contester une victoire qu’ils estiment acquise. Cette posture n’est pas seulement un soutien ; c’est une intimidation qui jette un froid dans le pays.

Le résultat de ces mobilisations antagonistes est une peur inédite, une angoisse diffuse qui plane sur les villes et les villages. Les Camerounais, qui n’ont pas connu de crise post-électorale majeure ces dernières années, se retrouvent aujourd’hui au bord du précipice. La question qui brûle toutes les lèvres est simple et terrible : le pays va-t-il se lancer dans un bras de fer dont personne ne peut prédire l’issue ?

Ce bras de fer, présenté comme un duel entre Paul Biya et Issa Tchiroma Bakary, est en réalité bien plus que cela. C’est un test décisif pour la démocratie camerounaise. C’est un conflit entre la défiance d’une partie du peuple envers ses institutions et la détermination d’un pouvoir à conserver les rênes.

Dans ce climat explosif, la communication du Président de la Cour constitutionnelle, annonçant la publication des résultats provisoires pour le 25 octobre, est un élément crucial. Cette déclaration devrait, en théorie, apaiser les tensions en fournissant une date butoir et une perspective de clarté. Mais dans les faits, elle risque de n’être qu’un prétexte à une attente encore plus tendue. La crédibilité de cette institution, son indépendance perçue et la transparence du décompte qu’elle présentera seront scrutées comme jamais. Sa décision aura le pouvoir soit d’éteindre l’incendie, soit de l’attiser.

Le Cameroun est à la croisée des chemins. La voie de la confrontation est semée d’embûches et promet une instabilité dont le pays se passerait. La voie du dialogue et du respect scrupuleux de la loi, bien que plus ardue, est la seule qui puisse préserver la paix sociale et l’unité nationale.

En attendant le 25 octobre, chaque camerounais, des plus hautes sphères du pouvoir au simple citoyen, est confronté à un choix : céder à la peur et à la division, ou exiger, avec fermeté mais dans la paix, que la volonté du peuple, quelle qu’elle soit, soit respectée. L’enjeu dépasse de loin la victoire d’un homme ; il s’agit de l’avenir même de la nation.

Par : SAMA Kingsley
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Cameroun : DÉCLARATION : Maurice Kamto "Aussi, afin d’épargner le Cameroun de nouvelles tragédies, confrontations et div...
18/10/2025

Cameroun : DÉCLARATION : Maurice Kamto

"Aussi, afin d’épargner le Cameroun de nouvelles tragédies, confrontations et divisions qui pourraient l’affecter durablement, est-il impérieux que les résultats officiels attendus correspondent au choix des électeurs camerounais exprimés en conscience dans les urnes. autrement dit, il faut respecter le verdict des urnes."

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Source : LVI

Un message pour Moi, par Moi.En ce 17 octobre 2025.Bonjour Kingsley,Aujourd'hui, le 17 octobre 2025, tu souffles tes 56 ...
17/10/2025

Un message pour Moi, par Moi.
En ce 17 octobre 2025.

Bonjour Kingsley,

Aujourd'hui, le 17 octobre 2025, tu souffles tes 56 bougies. Prends un moment. Respire. Et regarde le chemin parcouru.

56 ans. Ce n'est pas qu'un nombre, c'est une collection d'expériences, de rires, de défis surmontés et de leçons apprises. C'est la sagesse qui a tranquillement remplacé les doutes de la jeunesse. C'est la force que tu as bâtie, souvent sans même t'en rendre compte.

Aujourd'hui, célèbre-toi. Célèbre l'homme que tu es devenu. Pas l'homme parfait, personne ne l'est, mais l'homme résilient, unique et précieux que la vie a sculpté. Souviens-toi des visages qui ont illuminé ton chemin, des mains que tu as serrées, des vies que tu as touchées, même modestement. Tout cela compte. Tout cela est toi.

N'oublie pas de remercier le jeune homme de 20, de 30 ou de 40 ans que tu as été. Il a fait de son mieux avec ce qu'il avait et il t'a permis d'arriver jusqu'ici. Sois fier de lui.

En ce jour qui t'est entièrement dédié, je te souhaite :

La sérénité d'accepter ce qui ne peut être changé.
Le courage de poursuivre les doux rêves qui animent encore ton cœur.
La santé pour profiter pleinement des simples bonheurs : un bon livre, un repas partagé, un éclat de rire, un rayon de soleil.
Et par-dessus tout, je te souhaite de continuer à t'émerveiller, à apprendre et à trouver de la joie dans les petits riens.

Le meilleur reste à venir, Kingsley, car chaque jour est une nouvelle page à écrire. Tu portes en toi toute la richesse de ton passé et la promesse de ton avenir.

Joyeux 56ème anniversaire, Kingsley.
Fête cette belle journée comme tu le mérites : en roi, car tu es, et resteras toujours, le King de ta propre vie.

Avec toute mon estime,
SAMA Kingsley

Madagascar : L’Investiture d’un « Président-Soldat », Symbole d’une Ère Nouvelle ou Retour aux Traditions Militaires ?L’...
17/10/2025

Madagascar : L’Investiture d’un « Président-Soldat », Symbole d’une Ère Nouvelle ou Retour aux Traditions Militaires ?

L’investiture officielle du colonel Michaël Randrianirina en tant que Président de la Refondation de la République de Madagascar marque un tournant significatif dans l’histoire politique de la Grande Île. La cérémonie, où le costume civil a prévalu sur l’uniforme militaire, n’est pas qu’un simple changement de garde. Elle dresse le portrait d’une nation à la croisée des chemins, optant pour la figure rassurante, ou inquiétante, de l’homme en armes pour piloter sa refondation.

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‎𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐦𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝟏𝟓 𝐨𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 𝟏𝟗𝟖𝟕 : 𝐮𝐧 𝐜𝐞́𝐫𝐞́𝐦𝐨𝐧𝐢𝐚𝐥 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞́𝐬𝐨𝐫𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐞́‎‎Le Premier ministre, Rimtalba Jean ...
16/10/2025

‎𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐦𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝟏𝟓 𝐨𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 𝟏𝟗𝟖𝟕 : 𝐮𝐧 𝐜𝐞́𝐫𝐞́𝐦𝐨𝐧𝐢𝐚𝐥 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞́𝐬𝐨𝐫𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐞́

‎Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé, ce mercredi 15 octobre 2025 à Ouagadougou, la cérémonie officielle marquant la 38ᵉ Journée d’hommage au Président Thomas Sankara et à ses douze compagnons. Il a livré le message du Capitaine Ibrahim Traoré à l’occasion de cette commémoration empreinte de recueillement et de ferveur patriotique, qui a réuni les membres des familles des victimes aux côtés des plus hautes autorités du pays, des représentants diplomatiques, des délégations étrangères et de nombreux citoyens venus saluer la mémoire du père de la Révolution.

‎Dans son message porté par le Premier ministre, le Chef de l’État a salué la grandeur d’un homme dont le nom demeure indissociable des valeurs de justice et de souveraineté.
‎« En ce jour 15 octobre 2025, le Burkina Faso, l’Afrique et le monde se souviennent avec fierté et reconnaissance d’un homme dont le nom, trente-huit ans après sa mort tragique en ces lieux, continue de résonner comme un appel à la justice, à la souveraineté et à la dignité : le Président Thomas Sankara », a déclaré le Capitaine Ibrahim Traoré.

‎Le Président du Faso a souligné l’universalité du message sankariste : « Thomas Sankara n’est pas seulement un héros national, il est un symbole universel. Il a parlé à son peuple, mais aussi à tous les peuples opprimés. Il a montré que la dignité ne se quémande pas, elle se conquiert. » Il a invité la jeunesse africaine à s’inspirer de son exemple, rappelant que par sa droiture, son humilité et son courage, Sankara a montré qu’un autre modèle de gouvernance est possible, fondé sur la responsabilité, le travail et l’amour de la patrie.

‎Le Chef de l’État a également annoncé l’institution d’un cérémonial militaire mensuel en hommage au Président Sankara et à ses compagnons :
‎« Dans l’optique de maintenir une mémoire vive de leur sacrifice, nous allons instituer en ces lieux un cérémonial militaire tous les premiers jeudis du mois à partir de 16 heures. Ce moment solennel de recueillement et d’hommage combinera rigueur militaire et ferveur populaire. »

‎« Thomas Sankara n’est pas un souvenir. Il est une promesse. Et cette promesse, c’est à nous de la tenir », a-t-il lancé avant de conclure par la devise qui résonne encore dans toutes les consciences : « La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons ! »

‎La cérémonie a été marquée par le dépôt de gerbe par le Premier ministre au pied du monument et une salve de 21 coups de canon en hommage au Capitaine Thomas Sankara et à ses douze compagnons.

‎Trente-huit ans après le drame du 15 octobre 1987, l’histoire n’a pas effacé le souvenir. Elle l’a gravé plus profondément encore, dans la terre et dans les cœurs. Car par cette commémoration, ce n’est pas seulement un homme que l’on honore, c’est une idée qui refuse de mourir.

Source : ‎𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

Editorial : Un remake des visites historiques de novembre 2023. En novembre 2023, à l’invitation du Général d’Armée Assi...
03/10/2025

Editorial : Un remake des visites historiques de novembre 2023. En novembre 2023, à l’invitation du Général d’Armée Assimi Goita, Président de la Transition, Chef de l’Etat du Mali et du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani avait effectué une visite de travail à Bamako et Ouagadougou.

Au cours de cette mission, à Bamako comme à Ouagadougou, les trois Chefs d’Etat avaient renouvelé leur appréciation de la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) avec la tenue du 23 au 25 novembre 2023 de la réunion ministérielle de l’AES sur le développement économique dans l’espace du Liptako Gourma et de l’organisation du 27 au 30 novembre 2023 de la réunion des ministres des Affaires Etrangères de l’AES.

Sur le plan sécuritaire, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, le Général d’Armée Assimi Goita et le Capitaine Ibrahim Traoré avaient, on se rappelle, réaffirmé leur engagement à conjuguer leurs efforts pour accroître la lutte contre les groupes terroristes au Niger, au Mali et au Burkina Faso et avaient convenu de mener des actions conjointes pour éradiquer ce fléau qui constitue un obstacle au développement de leurs pays.

Indubitablement, l’histoire retiendra donc, que le Général d’Armée Abdourahamane Tiani a réservé sa première sortie officielle à l’étranger aux deux pays frères de l’AES et elle retiendra incontestablement que le Président de la République, Chef de l’Etat, est le premier Chef d’Etat des trois pays de l’AES à fouler le sol des autres pays frères et amis de l’alliance.
Convaincu « qu’ensemble, nous bâtirons un Sahel pacifié, prospère et uni » comme il le déclarait le 16 Septembre 2023 en signant la Charte du Liptako, le Président de la République, Chef de l’Etat, récidive et effectue le 30 Septembre 2025 une visite de travail à Bamako et Ouagadougou.
Mardi dernier, il s’est agi pour le Général d’Armée Abdourahamane Tiani et ses homologues de passer en revue, d’examiner surtout, de faire le point sur l’état de l’alliance, de vivifier la solidarité agissante entre les trois peuples qui ne forment aujourd’hui qu’un peuple, de renforcer les liens historiques d’amitié et de coopération entre les trois Etats.

Le Président de la République a également évoqué avec ces deux frères et amis l’état de la Confédération des Etats du Sahel créée ici même à Niamey le 6 Juillet 2024 qui repose, relevons-le, sur trois piliers principaux que sont la Défense et la Sécurité, le Diplomatie et le Développement.

Le Chef de l’Etat est largement revenu sur l’architecture commune de défense et les opérations conjointes de défense et de sécurité qui ont pour composante opérationnelle la force unifiée de l’AES dont le quartier général est installé à Niamey, les bataillons opérationnels, l’Etat-major constitué, en témoignent les différentes actions et opérations menées. « Nous voulons aller plus loin, c’est la raison pour laquelle l’Etat-major dont le siège est à Niamey est actuellement en formation pour que tous les problèmes de défense et de sécurité soient pris en charge par cette force unifiée », a dit le Chef de l’Etat devant la presse malienne.

S’agissant du pilier Diplomatie et c’est aujourd’hui un secret de polichinelle, les chefs de la diplomatie des trois pays membres de l’AES forment un triumvirat qui développe les mêmes idées, envoient les mêmes messages et défendent les mêmes causes et principes, au nom de l’alliance, dans toutes les grandes rencontres et rendez-vous internationaux.
Enfin, le Président de la République, Chef de l’Etat, le Général d’Armée Abdourhamane Tiani a fait une grande annonce au cours de sa visite à Bamako où il a fait savoir à la presse malienne et à l’opinion confédérale que la Banque Confédérale d’Investissement et de Développement est un pôle d’attraction de la Confédération dont les contours et points saillants de son opérationnalisation seront fixés, discutés, validés et annoncés bientôt à Bamako au cours d’une rencontre au sommet du collège des Chefs d’Etat.

En résumé, cette mission en terre sahélienne du Chef de l’Etat a permis aux dirigeants de l’AES d’échanger sur des sujets intéressant la vie de notre espace dont les défis communs, qui sont du reste en train d’être relevés l’un après l’autre, ont transformé la dynamique de reconquête de la souveraineté nationale et de l’indépendance véritable des trois pays en un mouvement révolutionnaire conduit par les peuples nigérien, malien et Burkinabè.

Par : Alou Moustapha (ONEP)

Burkina Faso : Visite du président nigérien à Ouagadougou pour renforcer l’Alliance des États du SahelLe Général Abdoura...
01/10/2025

Burkina Faso : Visite du président nigérien à Ouagadougou pour renforcer l’Alliance des États du Sahel

Le Général Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger, est arrivé ce mardi 30 Septembre à Ouagadougou pour une visite de travail et d’amitié auprès de son homologue burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Accueilli au Salon présidentiel de l’aéroport international de Ouagadougou, les deux chefs d’État ont eu des échanges en présence de leurs délégations respectives, avant de poursuivre leurs discussions en tête-à-tête. Le Président Tiani était accompagné du Général Salifou Mody, Ministre d’État de la Défense Nationale, et de M. Salim Mahamadou Gado, Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République.

Cette rencontre bilatérale s’inscrit dans le cadre du renforcement continu de la Confédération des États du Sahel (AES), un bloc régional formé par le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Les trois pays, tous gouvernés par des juntes militaires ayant accédé au pouvoir par des coups d'État, ont officialisé cette alliance en juillet 2024 avec pour objectifs affichés de construire des infrastructures communes, d'établir un marché uni et de fédérer leurs ressources.

L’AES, initialement conçue comme un pacte de défense mutuelle en réaction aux menaces d’intervention de la CEDEAO après le coup d’État au Niger en 2023, marque une orientation anti-impérialiste et anti-française affirmée. Les pays membres ont, ces dernières années, rompu leurs accords de défense avec la France et d'autres puissances occidentales, se tournant plutôt vers des partenariats sécuritaires avec la Russie.

En janvier 2025, les trois nations ont concrétisé leur intégration en quittant officiellement la CEDEAO et en lançant un passeport biométrique commun, une mesure visant à faciliter la libre circulation des personnes au sein de la confédération. La visite du Président Tiani au Burkina Faso renforce ainsi les liens de solidarité et de coopération qui structurent ce nouveau pôle géopolitique en Afrique de l’Ouest.

Par : SAMA Kingsley
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Burkina ; L'AES lance sa propre carte d'identité biométrique, valable comme titre de voyageUne innovation majeure pour r...
18/09/2025

Burkina ; L'AES lance sa propre carte d'identité biométrique, valable comme titre de voyage

Une innovation majeure pour renforcer l'intégration et la sécurité au sein de l'Alliance des États du Sahel.

Ouagadougou, Burkina Faso. Une avancée significative pour l'intégration régionale est en passe de devenir réalité. Lors des célébrations de l'ID Day 2025, une annonce majeure a été faite concernant le futur des pièces d'identité dans l'espace sahélo-burkinabè.

M. Arzouma Daouda LOURE, Directeur général de l'Office national de l'identification (ONI), a en effet dévoilé le projet de remplacer, dans les prochains mois, l'actuelle Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) par un nouveau document : la Carte nationale d’identité biométrique de l'AES (CNIB-AES).

Cette nouvelle carte, conçue selon les normes et standards de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), représente bien plus qu'une simple modernisation. Elle s'inscrit comme la pierre angulaire d'une politique de libre circulation des personnes entre les États membres. Sa particularité ? Elle servira de titre de voyage au sein de l'espace communautaire, rendant le passeport optionnel pour les déplacements entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Sur le plan technique, la CNIB-AES a été présentée comme un document hautement sécurisé. D'une validité de dix ans, elle intègrera des éléments de sécurité avancés qui, selon les déclarations du directeur de l'ONI, la rendent "pratiquement infalsifiable". Cette mesure vise à lutter contre la fraude documentaire et à renforcer la sécurité intérieure de l'Alliance.

Par ailleurs, l'accessibilité est au cœur du projet. Les enfants dès l'âge de 5 ans pourront se voir délivrer ce précieux sésame, facilitant ainsi les déplacements familiaux et l'identification des plus jeunes.

Cette initiative fait écho à la mise en place, depuis le 29 janvier 2025, d'un passeport unique de l'AES. Elle confirme la volonté des trois nations de densifier leurs coopérations et de construire une intégration concrète, qui passe notamment par une harmonisation des outils d'identification et de sécurité.

Avec le lancement imminent de cette carte biométrique commune, l'AES franchit une nouvelle étape vers la création d'un espace intégré, où l'identité et la mobilité des citoyens sont au centre des priorités.

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Bamenda en proie à la violence : un mort et un véhicule incendié en pleine période de confinementUn nouveau cycle de vio...
15/09/2025

Bamenda en proie à la violence : un mort et un véhicule incendié en pleine période de confinement

Un nouveau cycle de violences a frappé Bamenda, capitale de la région du Nord-Ouest camerounais, ce matin au quartier Mile 4 Nkwen. Les faits surviennent alors que la ville subit une deuxième semaine de confinement décrété par des groupes séparatistes.

Selon des sources locales, les incidents ont fait un mort et un véhicule a été réduit en cendres. Bien que l'origine de ces violences n'ait pas été formellement attribuée, elles sont suspectées d'être liées à l'application stricte du "ghost town" (ville morte) imposé par les combattants indépendantistes.

Cette flambée de tension contribue à installer un climat de peur et de psychose parmi les habitants, déjà éprouvés par le strict respect des consignes de confinement qui paralyse la ville.

Par : SAMA Kingsley
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Adresse

OugadoudBurkina
Ouagadougou
3151

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