28/07/2025
Frères et sœurs de Côte d’Ivoire,
Autorités ivoiriennes,
C’est avec un cœur lourd, rempli de tristesse et d’indignation, que je prends la plume aujourd’hui.
Le décès brutal d’Alino Faso, dans des circonstances encore floues, a déchiré bien des cœurs ici au Burkina Faso. Mon cœur saigne. Je suis profondément déçu. Je suis choqué. Je suis révolté. Comment peut-on en arriver là ? Comment la vie d’un être humain – d’un frère africain – peut-elle s’éteindre ainsi, sans explication claire, sans compassion apparente, sans justice immédiate ?
Alino Faso était peut-être controversé pour certains, mais il restait un homme, un fils, un frère, un Burkinabè. Et personne ne mérite une telle fin. Personne ne mérite l’oubli ou le silence.
Ce que nous demandons aujourd’hui n’est pas un affront, ni une attaque. Nous réclamons simplement la vérité. Nous voulons comprendre. Nous voulons faire notre deuil avec dignité. Nous voulons que justice soit faite.
Aux autorités ivoiriennes, je vous implore : ne laissez pas cette affaire dans l’ombre. Ouvrez une enquête sérieuse. Donnez des réponses claires. Remettez le corps d’Alino à son pays, pour qu’il repose en paix parmi les siens.
À nos frères et sœurs ivoiriens : nous ne vous accusons pas. Nous vous parlons avec le cœur. Parce que ce drame n'est pas qu'une affaire burkinabè, c’est une blessure africaine.
Nous devons rester unis. Mais cette unité ne peut se bâtir sur l’injustice ou l’indifférence. Elle doit naître dans la vérité, le respect et l’humanité.
Que Dieu nous éclaire et que la lumière soit faite.
Béni