30/04/2025
[ 'Ivoire] Fadal Dey : le raggae man dont l'appétit guide les convictions
L’opinion publique burkinabè est en émoi. Au cœur de la tourmente, l’artiste ivoirien Fadal Dey, longtemps perçu comme un militant du panafricanisme, est aujourd’hui accusé d’avoir retourné sa veste pour servir un agenda politique obscur contre le Burkina Faso et son président, le Capitaine Ibrahim Traoré.
Dans l'un des titres de son dernier album au ton acerbe, l’artiste s’en prend ouvertement au chef de l’État burkinabè. Les paroles sont sans ambiguïté : « Tu parles trop, mon frère… Gouverner c’est pas woba woba… Organise les élections et barre-toi… » Une attaque frontale et calculée, que beaucoup considèrent comme une véritable tentative de saper la crédibilité du Président Traoré.
Mais au-delà de la provocation musicale, ce morceau cache une entreprise bien plus grave. Selon plusieurs sources concordantes, la chanson aurait été financée par des cercles politiques extérieurs au Burkina Faso, dans le cadre d’un plan plus large de déstabilisation. L’objectif était d’accompagner médiatiquement le coup d’État déjoué le 16 avril 2025, visant à renverser les autorités actuelles.
Fadal Dey, en difficulté financière, se serait prêté à cette opération contre rémunération, trahissant ainsi les valeurs qu’il clamait autrefois dans ses chansons. Pour de nombreux Africains, la désillusion est totale : celui qui chantait Sankara hier participe aujourd’hui à une campagne de diabolisation contre l’un de ses héritiers politiques, le Président du Faso, SEM le Capitaine Ibrahim Traoré.
Dans les rues de Ouagadougou comme sur les réseaux sociaux, la colère gronde : « Nous avons été trahis par un faux militant, un artiste qui a troqué ses convictions contre de l’argent », dénoncent certains militants. D’autres parlent d’instrumentalisation honteuse, d’opération ratée, et de tentative désespérée d’ingérence politique étrangère.
La riposte populaire s’organise déjà. Aujourd'hui 30 avril 2025, une mobilisation panafricaine d’envergure est annoncée en soutien au Président Ibrahim Traoré. Cette date s’annonce comme un tournant historique de solidarité active, où les peuples africains se lèveront pour défendre leur souveraineté et dire non à la manipulation.
Fadal Dey, en prêtant sa voix à une manœuvre politique contre un pays frère, aura perdu plus qu’un contrat : il a perdu la confiance de tout un continent.