11/06/2025
Burkina Faso : La CNEI-BF dénonce le comportement de certains de ses membres
La Coalition des associations de l’économie informelle des 13 régions, issue du Conseil National de l’Économie Informelle du Burkina Faso (CNEI-BF), a dénoncé, au cours d’un point de presse tenu ce mercredi 11 juin à Ouagadougou, le comportement d’un groupe de dissidents issus de la faîtière. Ces derniers seraient animés, selon la coalition, par des objectifs inavoués visant à fragiliser la structure.
Selon les conférenciers, cette rencontre avait pour but, d’une part, de rétablir la vérité sur les événements survenus lors du renouvellement des instances de la CNEI-BF, le jeudi 28 novembre 2024 à Tenkodogo, et d’autre part, de clarifier la position de la coalition face aux récentes sorties médiatiques d’une minorité dissidente.
D’après Harouna KABORE, porte-parole de la coalition, une large concertation avait réuni tous les membres statutaires, y compris les actuels dissidents, les 24 et 26 octobre 2024. Selon ses propos, ce groupe a bel et bien participé à cette concertation, qui a abouti, à l’unanimité, à la reconduction des membres du bureau exécutif national et des bureaux régionaux, avec à leur tête Salif Nikiema.
La coalition affirme avoir été surprise de constater le revirement de ces mêmes membres, qui ont décidé par la suite de contester le processus électoral auquel ils avaient pourtant adhéré et pleinement participé.
Les conférenciers estiment que ce changement d’attitude serait le résultat de manipulations politiques, motivées par des intérêts inavoués, visant à s’emparer du CNEI-BF en raison de sa forte représentativité au niveau national. Ils dénoncent également des tentatives de corruption et d’achat de conscience, affirmant que plusieurs membres de la coalition ont été approchés à cet effet.
Face à cette situation, les membres de la coalition interpellent les plus hautes autorités du pays afin de rester vigilantes face à l’agenda caché des dissidents et de leurs mentors, qui, selon eux, va bien au-delà de simples considérations liées à la gouvernance du secteur informel.
Enfin, ils ont collectivement réitéré leur soutien au Président du Faso, SEM le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, dans la mise en œuvre des réformes politiques, sociales et économiques.
Quotidien Numérique d’Afrique