La Lettre du Faso

La Lettre du Faso Hebdomadaire d'informations burkinabè paraissant les mardis

05/07/2025
Don de sang et dépistage : Le CSPS Yolsgo Health Giving apporte 50 poches de sang et dépiste une centaine de personnes. ...
05/07/2025

Don de sang et dépistage : Le CSPS Yolsgo Health Giving apporte 50 poches de sang et dépiste une centaine de personnes.

L’Association Lagm Taab Yood-Nooma, promotrice du Centre de Santé et de promotion sociale (CSPS) en collaboration avec l’association Good Deed ont organisé une séance de collecte de sang et un dépistage au profit des populations. Pour cette séance, ce sont 50 poches de sang collectées et une centaine de personnes qui ont été dépistées. L’activité s’est tenue au siège du CSPS Yolsgp Health Giving ce samedi 5 juillet 2025 au quartier Tanghin.

Selon Joseph Kologo, architecte urbaniste et porte-parole de L’Association Lagm Taab Yood-Nooma, promotrice du CSPS, « C'est dans l'esprit de l'initiative présidentielle pour la santé que nous avons initié cette collecte de sang et cette séance de dépistage gratuit pour apporter notre pierre à la construction nationale au niveau de la santé. »

Pour cette activité, en plus du don de sang, c'est essentiellement des séances de dépistage du col de l'utérus, de l'hépatite, du diabète, de l'hypertension et des consultations ophtalmologiques et en ORL qui sont offertes gracieusement aux populations.

Pour Georges Ouédraogo, représentant national de l’association Good Deed au Burkina Faso, cette activité s’inscrit en droite ligne dans les objectifs de l’association qui est de « faire du bien ».

28e anniversaire du retour de Hong Kong dans la mère patrie :  Entre intégration réussie et ouverture au mondeLe 1 juill...
30/06/2025

28e anniversaire du retour de Hong Kong dans la mère patrie : Entre intégration réussie et ouverture au monde

Le 1 juillet 1997, Hong Kong est retournée à la mère patrie qu'est la partie continentale de la Chine. Ce retour marquait l'application du principe constitutionnel de la République populaire de Chine "Un pays, deux systèmes", c'est-à-dire un mode de gouvernance de la région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong. Tout en étant sous la souveraineté de la Chine, la RAS de Hong Kong dispose d'un degré d'autonomie élevé dans les domaines économique, commercial, financier, et juridique. Depuis la rétrocession de Hong Kong à la mère patrie, elle a connu une prospérité sans précédent, devenant ainsi un centre financier international au succès florissant.

28 ans après la rétrocession, selon le classement de l'annuaire 2025 de la compétitivité mondiale publié par l'International Institute for Management Development (IMD) à Lausanne, en Suisse, Hong Kong se hisse à la troisième place du classement mondial de la compétitivité. Hong Kong occupe également la première place du classement en matière politique fiscale et de législation des affaires. Hong Kong attire de nombreux investisseurs à travers le monde qui développent leurs activités en toute quiétude. La RAS attire aussi de nombreux touristes, dénotant une mise en oeuvre efficiente du principe "Un pays, deux systèmes." D'après les statistiques, la Hong Kong Exchanges and Clearing Limited (HKEX) a gagné la première place dans la collecte mondiale de fonds au cours du premier semestre de 2025, avec un montant total de 14 milliards de dollars. Le nombre de visiteurs étrangers venus à Hong Kong au cours des cinq premiers mois de l'année a augmenté de 18% en glissement annuel, et un certain nombre de grandes entreprises internationales s'y sont redomiciliées. Hong Kong a, au fil des ans, renforcé son statut de hub financier mondial.

Si Hong Kong connaît une réputation internationale en tant que centre financier stable et attrayant, cela est dû à un environnement législatif rassurant propice au développement d'affaires et à l'accès de capitaux internationaux. En bénéficiant d'un appui constant et soutenu de la partie continentale et au regard de sa position, Hong Kong a su mettre en place un cadre propice à un développement de haute qualité. Le développement sans précédent de la partie continentale a innervé de manière conséquente le système financier de Hong Kong, son marché des capitaux actif et son marché des introductions en Bourse florissant. A titre illustratif, en 2025, le ministère chinois des Finances a annoncé l'émission d'un total de 68 milliards de yuans (environ 9,46 milliards de dollars) de bons du Trésor libellés en renminbi en six tranches dans la Région administrative spéciale de Hong Kong. La riche culture de Hong Kong ouverte sur le monde témoigne de sa vitalité en tant que destination touristique mondiale. Enracinée dans ses traditions ancestrales et résolument tournée vers la modernité, la RAS de Hong Kong écrit l'histoire de sa prospérité entre intégration à la mère patrie et ouverture au monde.

De par sa position stratégique, Hong Kong joue un rôle clé dans la vitalité de la Grande Baie Guangdong-Hong Kong-Macao. Grâce au pont de 55 km, le plus long pont-tunnel maritime au monde, reliant la RAS de Hong Kong, la RAS de Macao et Zhuhai, ville de la province du Guangdong, les flux des échanges ont connu un bond extraordinaire. Hong Kong occupe une place prépondérante dans cette prouesse infrastructurelle unique au monde. Lors des vacances de la fête du Printemps de 2025, le pont a enregistré des chiffres records de flux. Selon les autorités d'inspection frontalière de Zhuhai, plus de 454 000 voyages de passagers et plus de 69 000 voyages de véhicules ont été enregistrés au poste frontière Zhuhai durant les quatre premiers jours des vacances de la fête du Printemps, respectivement en hausse de 22% et de 32% en base annuelle. Plus de 3 millions de voyages de véhicules immatriculés à Hong Kong ou à Macao y ont été enregistrés en 2024, ce qui représente 55% de son trafic total. La grande Baie Guangdong-Hong Kong-Macao offre à Hong Kong davantage d'opportunités de consolider sa position de connecteur et d'améliorer son statut de centre financier, de transport et de commerce international et de promouvoir le développement de ses services professionnels, de ses industries d’innovation et de technologie.

Le 28e anniversaire de la rétrocession de Hong Kong s'appréhende donc sous l'angle d'un succès inédit de l'application du principe "Un pays, deux systèmes." Le principe a permis de créer un environnement de stabilité et de confiance entre la mère patrie et la RAS. Il a ouvert une ère de prospérité commune et hissé Hong Kong au rang de centre financier mondial rassurant et attrayant. En dépit d'un contexte économique mondial incertain, Hong Kong continue de bâtir sa réputation de hub financier international et de destination touristique prisée à l'échelle de la planète. Le principe "Un pays, deux systèmes" illustre à souhait son efficacité et sa pertinence. Elle offre un modèle concret d'une intégration réussie de Hong Kong à la mère patrie et un symbole de l'ouverture de la Chine au monde entier.

Karim Badolo

(Photo : VCG)

Xi Jinping rencontre le Premier ministre sénégalais Ousmane SonkoLe président chinois Xi Jinping a rencontré vendredi 27...
28/06/2025

Xi Jinping rencontre le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko

Le président chinois Xi Jinping a rencontré vendredi 27 juin 2025 à Beijing le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko.

M. Xi a déclaré qu'en septembre dernier, il avait coprésidé le Sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine à Beijing avec le président Bassirou Diomaye Faye, faisant entrer les relations Chine-Afrique dans une nouvelle phase de construction conjointe d'une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique de tout temps pour la nouvelle ère.

Notant que la Chine et le Sénégal sont des compagnons sur la voie du développement et de la revitalisation, ainsi que de bons frères, M. Xi a déclaré que la Chine était prête à travailler avec le Sénégal pour renforcer la solidarité et la coopération, approfondir leur partenariat stratégique global de coopération, apporter plus de bénéfices aux deux peuples, et donner un nouvel élan à l'amitié Chine-Afrique et à la coopération dans le cadre du Sud global.

Les progrès de la Chine en matière de droits humains au cœur d'un séminaire à MadridL'édition 2025 du Séminaire Chine-Eu...
27/06/2025

Les progrès de la Chine en matière de droits humains au cœur d'un séminaire à Madrid

L'édition 2025 du Séminaire Chine-Europe sur les droits humains s'est ouverte mercredi à Madrid, en Espagne. L'événement a réuni de nombreux experts, universitaires et responsables chinois et de plus de 20 pays européens. Placé sous le thème « Les droits humains à l'ère de l'intelligence numérique », le séminaire a exploré les approches théoriques et pratiques visant à redéfinir la protection des droits humains dans un contexte mondial de progrès technologiques.

(Source : CGTN/Photo : VCG)

Guerre Israël-Iran : faire prévaloir le droit internationalLa guerre entre Israël et l'Iran est entrée dans une phase dé...
22/06/2025

Guerre Israël-Iran : faire prévaloir le droit international

La guerre entre Israël et l'Iran est entrée dans une phase décisive avec l'entrée officielle des Etats-Unis dans le conflit aux côtés de son allié israélien. Sans l'aval du Congrès, sur l'initiative du président Trump, l'armée américaine a mené des frappes contre trois sites nucléaires iraniens dans la nuit du 20 au 21 juin. Alors que l'on s'attendait à ce que le président américain joue la carte de l'apaisement entre les parties belligérantes, il a pris de court tout le monde. Cette intervention est lourde de conséquences pour la paix au Moyen-Orient et pourrait présager des lendemains incertains pour toute la région qui est déjà confrontée à d'autres situations conflictuelles.

Et pourtant depuis le début des frappes israéliennes sur l'Iran le 13 juin, des voix se sont élevées pour demander la cessation des attaques. 21 pays, dont 11 pays africains, comme l'Egypte, l'Algérie, le Soudan, la Somalie, Djibouti, les îles Comores et le Tchad, ont fait une déclaration commune, appelant à une désescalade. Les signataires de l'appel avaient insisté sur la nécessité d'éviter des frappes sur les sites nucléaires soumis au contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et de respecter le droit international. En clair, les 21 pays signataires ont formulé le voeu que la voie du dialogue et des négociations soit privilégiée en toutes circonstances.

L'Union européenne a appelé à cesser les hostilités. Après les frappes américains, l'UE a exhorté "toutes les parties à faire un pas en arrière." "J'exhorte toutes les parties à faire un pas en arrière, à revenir à la table des négociations et à éviter toute escalade supplémentaire", la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas.Dans le même registre, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, n'a cessé de mettre en garde contre les risques d'escalade depuis le début des frappes israéliennes, appelant au respect du droit international. "C'est une dangereuse escalade dans une région déjà sur la corde raide et une menace directe à la paix et à la sécurité dans le monde", a-t-il averti, suite à l'intervention américaine en Iran.

La Chine a exprimé, pour sa part, sa préoccupation quant au risque que le conflit devienne "incontrôlable". Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a appelé à ne pas "laisser la région glisser dans un gouffre inconnu." Sur cette lancée, le représentant permanent de la Chine aux Nations Unies, Fu Cong, a déclaré qu'"à ce stade critique, la communauté internationale doit former un consensus et déployer tous les efforts pour promouvoir des pourparlers afin d'apaiser les tensions"."La Chine appelle toutes les parties au conflit, en particulier Israël, à cesser le feu dès que possible, à garantir la sécurité des civils et à entamer le dialogue et les négociations. La Chine est disposée à collaborer avec la communauté internationale pour unir ses efforts, faire respecter la justice et œuvrer au rétablissement de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient", a réagi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères suite à l'intervention américaine en Iran.Si l'intervention américaine a compliqué davantage la situation entre Israël et l'Iran, il importe toujours de faire prévaloir le droit international, indispensable à la stabilité dans le monde. La diplomatie doit continuer à peser dans ce conflit. La voie de la négociation est l'alternative idéale pour la sécurité de chaque partie. Au moment où l'on célèbre le 80e anniversaire de l'ONU, il faut se souvenir des désastres que la loi de la jungle a causés à l'humanité. L'usage de la force par qui que ce soit est contre-productif en toutes circonstances. Les postures unilatérales compromettent la paix pour toute l'humanité. La paix est une initiative collective, on ne l'impose pas par la force. C'est par le droit et le dialogue que les nations pourront résoudre leurs différends et cohabiter pacifiquement. L'illusion de la force aveugle et éloigne des compromis du vivre-ensemble dans la stabilité. Les exemples sont légion : la loi du plus fort ne profite à personne et ne saurait perdurer. Il faut à tout prix faire prévaloir le droit international, seule garantie pour un monde apaisé.

(Note de l'éditeur : Cet article représente le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

(Photo : VCG)

Regards croisés sur le cinéma : de Shanghai à OuagadougouAlors que la 18e édition du Festival international du film de S...
12/06/2025

Regards croisés sur le cinéma : de Shanghai à Ouagadougou

Alors que la 18e édition du Festival international du film de Shanghai s'apprête à ouvrir ses portes, le regard du monde cinématographique se tourne de plus en plus vers la Chine. Ces dernières années, le cinéma chinois s'est affirmé comme une industrie majeure à l'échelle internationale, grâce à ses productions ambitieuses, ses progrès techniques et son influence croissante dans les grands festivals mondiaux.

Dans ce contexte d'intensification des échanges culturels, au mois de mai, une délégation composée de 22 professionnels des médias du Burkina Faso a effectué une visite en Chine, dans le cadre d'un séminaire de formation et d'échanges. L'objectif de ce séminaire a été de renforcer la compréhension mutuelle et d'encourager la coopération bilatérale dans le domaine des médias et du cinéma.
En tant que journaliste de CGTN Français, j'ai eu l'opportunité d'accompagner cette délégation lors de son séjour à Qingdao, à l'est de la Chine, où plusieurs lieux emblématiques de l'industrie cinématographique ont été visités. À cette occasion, j'ai pu m'entretenir avec M. Yacouba Bonkoungou, responsable de la communication et des relations publiques du FESPACO (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou).
Le séjour à Qingdao a été pour M Bonkoungou une occasion d'apprécier de plus près l'évolution du cinéma chinois. « Cette visite nous permet de voir un certain nombre de choses qui entrent en ligne de compte de la conception que nous avons de l'évolution du cinéma dans le monde. Pour nous, c'est déjà de voir sur le plan technique comment les choses évoluent. Et j'avoue qu'ici en Chine, nous avons véritablement vu que la Chine est à la pointe de l'évolution », a-t-il confié. Il a dit avoir été impressionné par le China Movie Metropolis, l'un des plus grands complexes cinématographiques d'Asie, capable d'accueillir plusieurs productions en simultané. Ce site emblématique de Qingdao a servi de décor à plusieurs superproductions internationales telles que The Great Wall, Pacific Rim: Uprising ou encore The Wandering Earth, témoignant du rôle croissant de la Chine dans la chaîne de production cinématographique mondiale.

Concernant la coopération sino-africaine, M. Bonkoungou a souligné que le cinéma est un témoignage de la vie des individus et également une projection des peuples pour leur avenir. « C'est un instrument de conscientisation et de projection. Il y a beaucoup de similitudes entre le cinéma qui se pratique ici (en Chine) et sur le continent africain. En ce sens qu'il y a un certain nombre de valeurs qui sont partagées par les populations, notamment les valeurs de travail, les valeurs d'honnêteté, les valeurs de don de soi ainsi de suite. Alors pour nous, il s'agit de voir comment on renforce la collaboration dans le cadre de la réalisation des films pour partager les ambitions pour les peuples », a-t-il déclaré.
Il a affirmé que le FESPACO est absolument ouvert pour accueillir les productions chinoises, offrant une section hors compétition ouverte aux films du monde entier, ce qui permettra aux films chinois de trouver un public africain. « Pour promouvoir également les valeurs du Burkina et de l'Afrique. Je pense que la Chine est une merveilleuse plate-forme pour promouvoir également les valeurs de l'Afrique et notamment du Burkina. Parce que comme on a pu le constater, le cinéma chinois est au centre de l'industrie cinématographique mondiale. C'est pour nous donc une occasion de pouvoir faire voir à tout le monde ce qui se produit au Burkina Faso, ce qui se produit sur le continent africain », a indiqué M. Bonkoungou.

(Xiao Sujie, journaliste de CGTN Français)
(Photos : VCG)

23/05/2025

Chine-Afrique 2035 : redéfinir le futur | L'avenir en vert

Le documentaire Chine-Afrique 2035 : redéfinir le futur met en lumière les puissantes synergies entre la Vision 2035 de la coopération Chine-Afrique et l'Agenda 2063 de l'Union africaine. Plongez au cœur des collaborations innovantes qui façonnent dès aujourd'hui ce partenariat stratégique : aérospatiale de pointe, initiatives de développement durable, formation d'experts en technologies avancées et révolution de l'économie numérique.
Au-delà des accords officiels, ce film vous invite à découvrir des trajectoires de vie bouleversantes, transformées par cette coopération unique.

Une révolution verte silencieuse au cœur de l'Afrique

Ce court métrage suit la coopération florissante entre la Chine et l'Ouganda dans le secteur du bambou et du rotin, à travers les récits croisés de trois protagonistes : Chen Jirui, expert chinois du charbon de bambou ; Prosper, agriculteur ougandais devenu pionnier de la reforestation ; et Drake, artisan local engagé dans l'innovation et la transmission.

Face aux défis majeurs liés à la crise énergétique et à la déforestation, l'Ouganda explore une alternative durable : le bambou. Grâce à son potentiel multifonctionnel - énergie propre, restauration écologique, opportunités économiques - le bambou se révèle être une ressource stratégique pour l'avenir.
Entre formation technique, engagement communautaire et création d'emplois verts, ce film retrace une aventure humaine et écologique qui transforme à la fois des paysages, et des vies.

Depuis plus de vingt ans, la coopération Chine-Afrique dans le domaine du bambou et du rotin a touché plus de 20 pays et amélioré le quotidien de millions de personnes. Une alliance entre tradition, innovation et espoir au service d'un avenir plus durable.

Source : CGTN français

Coopération Sino-Burkinabè : Plus de 1600 tonnes de riz d’une valeur de 1,7 milliards de Francs remises par la Chine. L’...
14/05/2025

Coopération Sino-Burkinabè : Plus de 1600 tonnes de riz d’une valeur de 1,7 milliards de Francs remises par la Chine.

L’Ambassadeur de la Chine au Burkina Faso, LU Shan a procédé à la remise d’un don de 1629 ,9 tonnes de riz au Burkina Faso, ce mardi 13 mai à Ouagadougou. C’est un don qui vient concrétiser une promesse de venir en aide aux pays africains confrontés à des crises humanitaires faite par le Président chinois Xi Jinping en 2023 lors du sommet Chine-Afrique en Afrique du Sud.

La ministre en charge de l’Action humanitaire le commandant Passowemdé Pélagie KABORE a traduit ses remerciements à la République populaire de Chine pour cette marque de solidarité qui vient renforcer la réponse humanitaire nationale.

L’Ambassadeur de la Chine LU Shan a signifié que ce don s’inscrit dans la volonté de son pays d’accompagner le pays des hommes intègres dans le renforcement de ses capacités endogènes, garantissant ainsi un développement autonome. Depuis 2019 jusqu’à aujourd’hui, la Chine a déjà fourni au Burkina Faso 10 000 tonnes d’aide alimentaire, ainsi qu’une aide financière d’un million de dollars américains et des biens humanitaires d’une valeur totale dépassant 700 millions de francs CFA, a fait savoir l’ambassadeur LU Shan.

La Chine et les États-Unis annoncent les mesures pour atténuer les tensions tarifairesLa Chine et les États-Unis ont ann...
13/05/2025

La Chine et les États-Unis annoncent les mesures pour atténuer les tensions tarifaires

La Chine et les États-Unis ont annoncé lundi une série de mesures de modification des droits de douane visant à atténuer les tensions commerciales entre les deux plus grandes économies du monde.
"La décision fait suite à une réunion de haut niveau de deux jours entre la Chine et les États-Unis sur les affaires économiques et commerciales, au cours de laquelle les deux parties ont reconnu l'importance de leurs liens économiques et commerciaux bilatéraux pour les deux pays et l'économie mondiale", indique une déclaration conjointe, notant que les deux parties ont souligné la nécessité d'une relation économique et commerciale durable, à long terme et mutuellement bénéfique.
Selon la déclaration, les États-Unis suspendront pendant 90 jours 24 points de pourcentage du taux de droit ad valorem additionnel sur les articles de la Chine (y compris les articles de la Région administrative spéciale de Hong Kong et de la Région administrative spéciale de Macao) à partir du 2 avril, tout en conservant le taux restant de 10% sur ces articles. Ils supprimeront également les droits de douane supplémentaires sur les importations en provenance de Chine, annoncés respectivement les 8 et 9 avril.
Selon le décret 14259 publié le 8 avril par la Maison Blanche, les États-Unis avaient porté à 84% les droits de douane "réciproques" appliqués à la Chine. Un jour plus t**d, dans un autre décret, la Maison Blanche avait porté ce taux à 125%.
La taxe ad valorem est une taxe reposant sur la valeur estimée des actifs, des biens ou des services taxés.
La Chine modifiera en conséquence l'application du taux de droit ad valorem additionnel sur les articles des États-Unis énoncé dans l'annonce de la Commission du tarif douanier du Conseil des Affaires d'État (gouvernement chinois) n° 4 de 2025, en suspendant 24 points de pourcentage de ce taux pour une période initiale de 90 jours, tout en conservant le taux ad valorem additionnel restant de 10% sur ces articles.
Elle supprimera les taux de droit ad valorem supplémentaires modifiés sur ces articles imposés par les annonces n° 5 et n° 6 publiées par la Commission du tarif douanier du Conseil des Affaires d'État le 9 et le 11 avril respectivement.
La Chine adoptera également toutes les mesures administratives nécessaires pour suspendre ou supprimer les contre-mesures non tarifaires prises à l'encontre des États-Unis depuis le 2 avril 2025.
Les deux parties s'engagent à prendre ces mesures d'ici le 14 mai.
"Elles établiront également un mécanisme pour poursuivre les discussions sur les relations économiques et commerciales. Ces discussions pourront être menées alternativement en Chine et aux États-Unis, ou dans un pays tiers sur accord des parties", précise la déclaration.

(Source : Xinhua / Photo : VCG)

Imposition de nouveaux droits de douanes des Etats-unis à la Chine« Céder à l'hégémonie reviendrait à boire du poison po...
02/05/2025

Imposition de nouveaux droits de douanes des Etats-unis à la Chine

« Céder à l'hégémonie reviendrait à boire du poison pour apaiser sa soif », ambassade de Chine au Burkina

Les 100 premiers jours du président américain Donald Trump à la Maison blanche ont été marqués par des mesures aussi impopulaires que protectionnistes. Il s’agit notamment de l’imposition des nouveaux droits de douane à plusieurs pays dont la Chine. Une mesure inique qui viole les textes en matière de commerce international. Dans cette tribune, l’ambassade de Chine au Burkina réaffirme la volonté de l’Empire du Milieu à se dresser contre les nouveaux droits de douane américains qui sapent les efforts de développement des pays les moins nantis. Surtout, la Chine se dit prête à toujours à coopérer avec les pays africains dont le Burkina dans un partenariat gagnant-gagnant. Il s’agit de la non imposition de tous les produits exportés du Burkina à destination de la Chine. Lisez plutôt!

Récemment, sous divers prétextes, les États-Unis ont annoncé l'imposition abusive de droits de douane à tous leurs partenaires commerciaux, créant ainsi un immense chaos et une grande incertitude à l'échelle mondiale, suscitant des inquiétudes généralisées dans la communauté internationale. Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale pour 2025 et 2026, les faisant passer de 3,3 % (estimation de janvier 2025) à 2,8 % et 3 % respectivement. Une étude de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) révèle que, compte tenu des disparités en matière de niveau de développement économique et de puissance économique, les politiques tarifaires américaines ne feront qu’exacerber les inégalités mondiales entre pays riches et pays pauvres. Les pays les moins développés en subiront les contrecoups les plus sévères, ce qui compromettra gravement la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations unies. L’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel alerte : quant au fait que ces mesures protectionnistes injustifiées sapent le potentiel des pays en développement et des pays les moins avancés à participer pleinement au commerce mondial, annihilant ainsi leurs efforts de modernisation industrielle et de diversification économique. Cela équivaut à priver les nations, en particulier celles du Sud global, de leur droit au développement.
L’imposition abusive de droits de douane par les États-Unis est une pratique typique d’unilatéralisme, de protectionnisme et d’hégémonisme économique. Elle reflète une mentalité de « jeu à somme nulle », ignorant le fait que les États-Unis ont longtemps tiré d'énormes profits du commerce international. Ces tarifs ne sont qu’un nouvel outil de protectionnisme déguisé, visant à détourner les tensions internes par une guerre commerciale et à imposer au monde entier leur diktat hégemonique pour en tirer profit. En tant que plus grand pays en développement et membre responsable de la communauté internationale, la Chine a pris des contre-mesures légitimes et fermes. Cela ne relève pas seulement de la défense nécessaire de ses intérêts souverains en matière de sécurité et de développement, mais aussi de la protection des règles du commerce international et de la justice économique mondiale. Il s’agit d’éviter que l’humanité ne replonge dans une jungle où prévaut la loi du plus fort.

La Chine est consciente que céder à l'hégémonie reviendrait à « boire du poison pour apaiser sa soif ». L’histoire a prouvé que les compromis et les concessions n’apportent aucune clémence, mais enhardissent les intimidateurs à aller encore plus loin. La Chine ne s’agenouillera pas, et elle ne reculera jamais.
Dans le contexte actuel, la Chine et les pays africains, dont le Burkina Faso, doivent plus que jamais resserrer leurs rangs pour incarner un modèle de relations fondées sur le respect mutuel, l’égalité, la coopération gagnant-gagnant et la prospérité partagée. Nous devons opter résolument pour une ouverture mutuellement avantageuse, défendre ensemble le système commercial multilatéral centré sur l’OMC et fondé sur des règles, et promouvoir une mondialisation économique plus ouverte, inclusive, équilibrée et bénéfique pour tous. La Chine est prête à partager avec le Burkina Faso les opportunités de développement, notamment en ouvrant pleinement son immense marché intérieur à travers un traitement tarifaire nul sur 100% de ses importations en provenance du Burkina Faso. Par ailleurs, la Chine encourage les entreprises chinoises compétentes et fiables à investir au Burkina Faso, à y construire des usines, à y apporter des équipements avancés, à partager leurs procédés de production, leur savoir-faire de management et leurs technologies clés, pour que les technologies chinoises soient transférées sur le sol burkinabè au profit de son processus d'industrialisation.
Nous devons faire le choix ferme du multilatéralisme et préconiser une multipolarité mondiale égalitaire et ordonnée, où la souveraineté et la dignité de tous les pays, quels que soient leur taille, leur puissance ou leur niveau de richesse, doivent être respectées. Chaque pays a le droit de participer, de décider et de bénéficier sur un pied d'égalité de la gouvernance mondiale. Les affaires internationales doivent être réglées par des consultations communes, et l'avenir du monde doit être entre les mains de tous les pays. On ne saurait accepter que ce soient toujours ceux qui ont "les bras plus gros" ou "les poings plus durs" qui aient le dernier mot.
Nous devons persister dans le choix de l'équité et de la justice. Le développement est un droit universel, non un privilège réservé à quelques-uns. Toute manœuvre politique qui cherche à entraver le développement d'autres pays ou à nuire aux conditions de vie de leurs populations est vouée à l'impopularité et, en fin de compte, à l'échec. Nous devons promouvoir concrètement la démocratisation des relations internationales et nous opposer à toute forme de politique de la force et d'hégémonisme.

Nous devons nous attacher à la coopération gagnant-gagnant. Comme le dit l'adage africain : « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ». Seule la coopération mutuellement bénéfique permet de réaliser de grandes choses, de bien faire les choses et de les faire durablement. Nous devons rejeter la mentalité obsolète du jeu à somme nulle et du "je gagne, tu perds", pour adopter une nouvelle philosophie de bénéfices partagés, où la poursuite de nos intérêts s’articule avec le respect de ceux d’autrui, et où notre développement propre catalyse le progrès collectif.
Nous sommes convaincus que cette guerre tarifaire rétrograde, impopulaire est vouée à l’échec. Car le courant de la mondialisation économique est irrésistible, et le concept de communauté de destin pour l'humanité s'enracine profondément dans les cœurs. Les turbulences actuelles ne seront que des notes en bas de page dans ce processus historique.

À l’avenir, la Chine saisira l'opportunité de la mise en œuvre des résultats du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération Sino-Africaine pour composer, avec les pays africains, une puissante symphonie de notre époque - celle de la solidarité et de l'autonomisation du "Sud global". Ensemble, nous œuvrerons à préserver les intérêts communs de l'ensemble des pays en développement, injectant ainsi stabilité et énergie positive dans un monde en proie aux turbulences.

Ambassade de Chine au Burkina

L’année 2025 marque le 70e anniversaire de la Conférence de Bandung. Du 18 au 24 avril 1955, 29 pays asiatiques et afric...
19/04/2025

L’année 2025 marque le 70e anniversaire de la Conférence de Bandung. Du 18 au 24 avril 1955, 29 pays asiatiques et africains se sont réunis à Bandung en Indonésie, dans la fièvre de la lutte pour l'indépendance des pays sous le joug colonial et sur fond de la Guerre froide. Les nations libres d'Asie et d'Afrique ont décidé de faire entendre leur voix sur la scène internationale. Ils appelaient au respect de la souveraineté des États et à la fraternité entre les peuples du monde.

La Conférence de Bandung a permis aux pays du Sud de se faire entendre sur l'échiquier mondial. Il y a eu lieu de préciser que la Conférence de Bandung a pris en compte les Cinq Principes de la Coexistence pacifique qui avaient été élaborés par la Chine et l'Inde dans le cadre d'une cohabitation de bon voisinage en juin 1954. Les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, faut-il le rappeler, sont le respect mutuel de l'intégrité territoriale et de la souveraineté, la non-agression mutuelle, la non-ingérence réciproque dans les affaires intérieures, l'égalité et avantages réciproques et la coexistence pacifique. Après 70 ans, face à une situation internationale actuelle marquée par des risques de récession économique, de crises sécuritaires et même civilisationnelles, les idéaux de paix et de fraternité demeurent d'actualité. Les pays du Sud global sont devenus des acteurs incontournables sur la scène mondiale. Ils continuent d'appeler à la multipolarité dans les relations internationales et à la souveraineté de tous les pays.
Pour le Prof. Isaac Bazié de l'Université de Québec à Montréal et fondateur de l'institut des études afro-asiatiques et internationales (AFRASI) à Ouagadougou au Burkina Faso, la Conférence de Bandung est importante dans la mesure où elle a permis aux pays asiatiques et africains de se soustraire de la tutelle de l'Occident pour penser à leur avenir, d'agir en toute solidarité sur l'échiquier mondial. « Cette conférence était importante, et elle demeure à plus d'un titre. Premièrement, parce que c'est bien la première fois que l'Afrique, l'Asie, et donc cette expérience commune qu'elles ont de la colonisation, de l'hégémonie occidentale, se retrouvent en dehors de l'Occident pour, ensemble, solidairement, penser à leur avenir et essayer de se projeter sur la scène internationale avec un agenda qui leur est propre et qui ne leur est pas imposé », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le Prof. Darwis Khudori de l'Université Le Havre Normandie en France, initiateur et coordonnateur du réseau Esprit Bandung et Wu Zexian, commentateur de CGTN Français soutient que la Conférence de Bandung a affirmé clairement l'émancipation des pays asiatiques et africains, fondée sur les intérêts des peuples. Ils doivent désormais agir ensemble pour façonner leur avenir. Il a indiqué : « Il faut que le pays, ce qu'on appelle le pays du Sud, Afrique, Asie, Amérique latine et les pays non occidentaux de façon générale, collaborent pour que la science et la technologie soient partagées, pour que la finance soit partagée, etc. Il faut aller au-delà de juste bavardage, mais il faut traduire nos pensées, nos connaissances, nos réflexions dans les actions. »
Le Directeur de l'Hebdomadaire burkinabè « La Lettre du Faso » Hermann Ouédraogo a souligné que « 70 ans après la tenue de la rencontre de Bandung, des Africains, notamment les jeunes, estiment que la vraie indépendance reste encore à conquérir pour leur continent. Pour cette frange de la population, le temps de l'affirmation serait donc venu. De ce fait, l'exemple de l'émergence économique des dragons d'Asie et de celui de la Chine, qui ont su tirer leur épingle du jeu, suscitent de l'admiration mais également des réflexions sur le modèle de développement adéquat pour l'Afrique. »
Quant au journaliste béninois Héribert-Label Élisée Adjovi, il a déclaré que la Conférence de Bandung avait ouvert la voie à un monde multipolaire. Selon lui, le Sud global doit s'approprier l'esprit de Badung et formuler des propositions concrètes en faveur d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité. Selon lui, « Aujourd'hui, nous sommes dans une situation générale de crise économique, de crise sécuritaire, de crise sanitaire, même de crise civilisationnelle, et je crois que c'est l'occasion également que le Sud global fasse des propositions concrètes, notamment comme celle faite par la deuxième économie du monde, c'est-à-dire la Chine, à travers le président Xi Jinping, qui fait des propositions concrètes pour une communauté d'avenir partagé pour l'humanité. »
Pour le commentateur de CGTN Français, Wu Zexian, la Conférence de Bandung a contribué énormément à l'évolution du monde. À l'entendre, il faut toujours faire valoir les Cinq Principes de la Coexistence pacifique pour que les pays du monde entier vivent en solidarité et en coopération. Il a dit : « Vous savez, dans les circonstances actuelles, il y a des pays qui veulent suivre une politique de rupture et de décollage sur le plan économique et sur le plan politique. Certains pays suivent une politique du puissant, qui veulent prendre le territoire des uns et des autres. Donc, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique sont aujourd'hui particulièrement valables pour bien gérer les relations internationales face à ce genre de menaces qui sont très présentes. Notre planète est unique, nous vivons ensemble sur la même planète. Donc, nous sommes condamnés à vivre ensemble, en solidarité, en coopération. »

70 ans après, l'héritage de la Conférence de Bandung a été un levain pour les pays du Sud d'agir en solidarité et de faire entendre leur voix sur la scène internationale. Le Sud global continue de renforcer ses liens en multipliant les plateformes de coopération en faveur d'un monde multipolaire et inclusif. L'esprit de Bandung rayonne aussi à travers la contribution intellectuelle des chercheurs du Sud. Certes, le chemin est encore long pour la souveraineté économique, financière, culturelle et technologique dans de nombreux pays du Sud, mais l'avènement d'économies et de cultures alternatives et fortes est inévitable.

Adresse

Ouagadougou
02BP5985OUAGA02

Heures d'ouverture

Lundi 08:00 - 16:00
Mardi 08:00 - 16:00
Mercredi 08:00 - 16:00
Jeudi 08:00 - 16:00
Vendredi 08:00 - 16:00

Téléphone

+22670140456

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque La Lettre du Faso publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à La Lettre du Faso:

Partager