11/12/2025
🔴 Le capitaine Ibrahim Traoré engage le Burkina Faso vers une souveraineté totale : produire, consommer et s’habiller burkinabè
Dans un discours à la fois visionnaire et résolument ancré dans les réalités du peuple, le président de la Transition burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, a annoncé une orientation stratégique majeure : faire du Burkina Faso un pays sans importation alimentaire, autosuffisant et producteur de tout ce qu’il consomme. Cette ambition, portée par une volonté de rupture avec les dépendances héritées de l’ordre néocolonial, s’inscrit dans une dynamique de refondation économique, culturelle et identitaire.
« Je veux que le Burkina Faso soit un eldorado dans la sous-région.
Bientôt, tout sera fabriqué chez nous, et nous allons sommer burkinabè, nous vêtir en burkinabè », a déclaré le chef de l’État, traçant une ligne claire : celle de la souveraineté intégrale, de la terre jusqu’au tissu.
Cette vision repose sur quatre axes fondamentaux :
- La souveraineté alimentaire totale, avec pour objectif de produire localement tout ce que le pays consomme. Cela implique la relance de l’agriculture vivrière, la mécanisation des exploitations, la valorisation des semences locales, et la transformation agroalimentaire sur place. L’État entend soutenir massivement les producteurs, coopératives et jeunes entrepreneurs agricoles.
- La renaissance industrielle, notamment dans le secteur textile, avec la mise en valeur du coton burkinabè, la relance des unités de filature et de tissage, et la création d’une chaîne de valeur complète,
du champ au vêtement. Le Faso Dan Fani devient ainsi un symbole de résistance économique et de fierté nationale.
- Le patriotisme économique, à travers des politiques publiques incitatives, des campagnes de sensibilisation et une mobilisation populaire autour du « consommer burkinabè ». L’objectif est de transformer les habitudes de consommation pour qu’elles soutiennent l’économie nationale et renforcent la cohésion sociale.
- L’autonomisation de la jeunesse, avec des formations techniques,
des financements ciblés et des programmes d’accompagnement pour faire de cette transition une opportunité d’emploi massif, de créativité et de leadership local.
Cette orientation s’inscrit dans le cadre plus large de l’Alliance des États du Sahel (AES), où le Burkina Faso, le Mali et le Niger construisent ensemble un modèle alternatif de développement, fondé sur la souveraineté, la solidarité et la résilience. Dans cette perspective, le Burkina Faso se positionne comme un laboratoire de transformation panafricaine, où l’économie devient un outil de libération et de dignité collective.
Loin d’être un simple slogan, le « tout sera fabriqué chez nous » devient un mot d’ordre structurant, une boussole pour l’action publique et un appel à la mobilisation nationale. Le Burkina Faso ne veut plus survivre sous perfusion, mais vivre debout, produire pour lui-même, et inspirer l’Afrique.