08/10/2025
🔴 : , une ONG au cœur d’un réseau d’espionnage transfrontalier — preuves, modus operandi, complicité locale et stratégie de déstabilisation révélés
Ce 7 octobre 2025, le gouvernement burkinabè a révélé l’existence d’un réseau d’espionnage sophistiqué, opéré sous couverture humanitaire par l’ONG étrangère International NGO Safety Organisation (INSO).
Cette organisation, installée au Burkina Faso depuis 2019 sous la convention d’établissement N°057-2019/MINEFID/INSO, prétendait former les ONG humanitaires en matière de sécurité. Mais derrière cette façade, les services de renseignement ont mis au jour une opération de collecte massive de données militaires, politiques et administratives, orchestrée au profit de puissances étrangères.
📌 Des preuves accablantes et une méthodologie militaire
Les faits révélés par le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, ne laissent aucune place au doute. INSO ne se contentait pas d’observer le contexte sécuritaire : elle menait une collecte systématique, ciblée et clandestine d’informations classifiées, avec une précision qui relève de l’intelligence militaire.
Les données recueillies comprenaient :
- Les itinéraires, horaires et compositions des convois militaires et de ravitaillement, normalement tenus secrets pour éviter les embuscades.
- Les coordonnées GPS exactes des accrochages entre les FDS et les groupes terroristes, ainsi que les zones d’explosion d’engins explosifs improvisés (EEI).
- Le dénombrement des victimes après chaque attaque, accompagné de photographies des corps et des lieux.
- L’inventaire des moyens militaires déployés : nombre de soldats, types de véhicules, armes lourdes, motos, etc.
- La surveillance des mouvements terroristes, des décisions administratives locales, et des dysfonctionnements dans les délégations spéciales.
- L’extension de la collecte au Mali, à partir du territoire burkinabè, avec centralisation des données dans des bases étrangères.
Ces éléments ne relèvent pas d’un simple excès de zèle ou d’un malentendu administratif. Ils constituent une violation délibérée de la législation nationale, une atteinte directe à la souveraineté,
et une mise en danger des opérations militaires en cours. Le niveau de détail et la nature des informations collectées démontrent une intention claire : cartographier les capacités militaires du Burkina Faso et les vulnérabilités de ses dispositifs de défense.
🧠 Un réseau structuré, des relais locaux et des salaires motivants
INSO avait mis en place un réseau de collaborateurs locaux, recrutés parmi les anciens membres des FDS, des commerçants, des enseignants, des orpailleurs et des agents de santé. Ces individus, rémunérés entre 500 000 et 3,5 millions FCFA par mois selon leur rôle, étaient chargés de collecter les données sur le terrain, de les analyser, et de les transmettre via des canaux sécurisés.
Ce système de rémunération élevé, bien au-dessus des standards humanitaires, révèle une stratégie d’achat de loyautés et de pénétration sociale.
Malgré la suspension officielle de ses activités le 31 juillet 2025, INSO a poursuivi ses opérations en toute clandestinité, organisant des réunions en ligne et en présentiel, et continuant à alimenter ses bases de données. Ce mépris des autorités burkinabè démontre une volonté manifeste de contourner les institutions et de poursuivre une mission d’espionnage sous couverture humanitaire.
👥 Des interpellations ciblées et des profils révélateurs
Huit personnes ont été interpellées :
- Quatre Burkinabè, identifiés comme relais locaux.
- Un ressortissant malien, impliqué dans la collecte transfrontalière.
- Une Franco-Sénégalaise, Aminata Marianne Guisse, directrice adjointe.
- Un Tchèque, Thomas Muzik, directeur des programmes.
Le directeur pays, un ressortissant français, avait déjà été arrêté en juillet pour collecte illégale de données sensibles.
Ces profils, tous liés à la direction opérationnelle de l’ONG, confirment que les activités malveillantes étaient organisées, planifiées et exécutées au plus haut niveau.
Il ne s’agissait pas d’initiatives isolées, mais d’une stratégie coordonnée, transnationale, et financée par la DGSE France.
Le ministre Mahamadou Sana a annoncé que toutes les personnes impliquées seront déférées devant le Procureur du Faso pour espionnage et trahison.
Il a également lancé un appel à la vigilance citoyenne, exhortant les Burkinabè à ne jamais troquer leur intégrité contre l’argent de l’impérialisme. Cette affaire s’inscrit dans une stratégie plus large de sécurisation du territoire, de lutte contre les ingérences, et de consolidation de la souveraineté nationale.
Le gouvernement burkinabè, sous la conduite du Capitaine Ibrahim Traoré, a fait de la lutte contre le terrorisme et ses soutiens indirects une priorité absolue. Le démantèlement d’INSO s’inscrit dans cette logique : tarir les sources de renseignement et de financement qui alimentent les groupes ter-roristes.
Les faits sont clairs : INSO n’était pas une ONG humanitaire. Elle était un instrument de renseignement déguisé,
opérant dans des zones sensibles, infiltrant les communautés, et transmettant des données critiques à des puissances étrangères.
Son démantèlement est une victoire stratégique pour le Burkina Faso, un avertissement pour les autres ONG opérant sur le territoire, et une démonstration de la vigilance républicaine.
Ce cas illustre une vérité fondamentale : la guerre moderne ne se limite pas aux armes — elle se joue aussi dans l’information, la perception et la manipulation. Le Burkina Faso, en choisissant de riposter, affirme que sa souveraineté ne se négocie pas, ne se marchande pas, et ne se laisse pas infiltrer.
Le Burkina Faso ne se laisse pas espionner.
Il surveille, il protège, il riposte. La souveraineté n’est pas un slogan — c’est une ligne de front.
Tougma K. Flavien Ali Badra Sambo Sidibé Issouf Sawadogo Ali Dianda Issouf Sankara Aimé Compaore Bayala Lianhoué Imhotep Amadou Dicko BAZIE Bassolma Urbain Traore