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🛑 Burkina Faso 🇧🇫 Le gouvernement devient l’unique propriétaire de la SN SOSUCO👇👇EXTRAIT DU CONSEIL DES MINISTRES[ Le Go...
18/09/2025

🛑 Burkina Faso 🇧🇫
Le gouvernement devient l’unique propriétaire de la SN SOSUCO
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EXTRAIT DU CONSEIL DES MINISTRES
[ Le Gouvernement du Burkina Faso, dans sa volonté politique d'assurer la continuité de l'approvisionnement en sucre de qualité et de préserver l'outil de production avait dénoncé les conventions entre l'Etat et SUCRE PARTICIPATION qui était l'actionnaire majoritaire de la SN SOSUCO. Suite à cette dénonciation, l'Etat a racheté les parts sociales de SUCRE PARTICIPATION dans le capital social de la Société nouvelle Société sucrière de la Comoé.

Un portefeuille résiduel de 1824 actions détenues par 45 actionnaires minoritaires a également fait l'objet d'une offre de rachat dans le processus de reprise de contrôle de la société. C'est ainsi que l'Etat a pu reprendre les participations de huit (08) actionnaires minoritaires dont sept (07) à titre onéreux et un (01) à titre gratuit pour un nombre total de 1519 actions acquises. portefeuille résiduel restant est de 305 actions, soit 0,0375% du capital social.

Au regard de la non réactivité des 37 actionnaires détenant ces 305 actions, le Gouvernement a décidé de procéder à l'expropriation des actionnaires concernés.

L'adoption de ce décret consacre l'expropriation des actionnaires minoritaires du portefeuille résiduel et la prise de contrôle total de la SN SOSUCO par l'Etat du Burkina Faso].

Burkina/Campagne cotonnière 2025-2026 : Le ministre Serge Poda salue l’excellence agricole du producteur Alfred Sanou à ...
15/09/2025

Burkina/Campagne cotonnière 2025-2026 : Le ministre Serge Poda salue l’excellence agricole du producteur Alfred Sanou à Yéguérésso

Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Gnaniodem Poda, a conduit ce lundi 15 septembre 2025, une visite de terrain dans le champ de coton du producteur Alfred Sanou, situé dans le village de Yéguérésso, à une dizaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso. Accompagné du directeur général de la SOFITEX, Bienvenu Paré, du président de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) et de plusieurs responsables de la filière, le ministre a pu constater de visu l’état prometteur de ce champ, considéré comme un modèle pour la campagne cotonnière 2025-2026.

La campagne cotonnière 2025-2026 bat son plein dans la zone cotonnière de Bobo-Dioulasso. Comme il est de coutume chaque année, depuis quelques temps déjà, les premiers acteurs en charge de la filière effectuent des visites de champs pour non seulement constater l’évolution de la campagne, mais surtout encourager les producteurs dans la production de « l’or blanc ». C’est dans cette dynamique que cette visite a été initiée et conduite par le ministre de tutelle Serge Poda. C’est très sportivement que cette activité a eu lieu.

Au-delà de la symbolique, c’est surtout la rigueur technique et l’innovation dans les pratiques culturales d’Alfred Sanou qui ont retenu l’attention. Après une brève présentation technique du champ, la délégation a sillonné les 10 hectares cultivés par Alfred Sanou, saluant la vigueur des plants, l’homogénéité de la parcelle et la qualité du suivi cultural. Enthousiaste, le ministre Serge Poda a exprimé sa satisfaction. « C’est avec beaucoup de satisfaction que nous venons de faire cette visite de ce champ d’environ 10 hectares. L’objectif était de voir la physionomie de la campagne cotonnière 2025-2026 et d’encourager l’ensemble des acteurs, producteurs, encadreurs et sociétés cotonnières. De ce que nous venons de constater, il y a de l’espoir », a déclaré le ministre.

Le fait que Alfred Sanou soit considéré comme producteur modèle n’est pas le fruit du hasard. Producteur reconnu pour sa rigueur et son attachement aux bonnes pratiques agricoles, il est membre de la coopérative Doubawé. Il exploite 40 hectares, dont 30 mis en culture chaque année. Pour la campagne en cours, il a réalisé 9,92 hectares de coton, avec une prévision de 14,8 tonnes, soit un rendement estimé à 1,5 t/ha, ce qui le place parmi les producteurs les plus performants. À cela s’ajoutent 15 hectares de maïs (50 tonnes prévues) et 5 hectares de cultures maraîchères.

Lefaso.net

𝗦𝗘́𝗖𝗨𝗥𝗜𝗧𝗘́ 𝗜𝗡𝗧𝗘́𝗥𝗜𝗘𝗨𝗥𝗘 : 𝗹𝗲 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗠𝗮𝗵𝗮𝗺𝗮𝗱𝗼𝘂 𝗦𝗔𝗡𝗔 𝗶𝗻𝗮𝘂𝗴𝘂𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗰𝗮𝗺𝗽 𝗖𝗥𝗦 𝗮̀ 𝗕𝗼𝗿𝗼𝗺𝗼Boromo a accueilli, ce samedi 13 septe...
13/09/2025

𝗦𝗘́𝗖𝗨𝗥𝗜𝗧𝗘́ 𝗜𝗡𝗧𝗘́𝗥𝗜𝗘𝗨𝗥𝗘 : 𝗹𝗲 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗠𝗮𝗵𝗮𝗺𝗮𝗱𝗼𝘂 𝗦𝗔𝗡𝗔 𝗶𝗻𝗮𝘂𝗴𝘂𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗰𝗮𝗺𝗽 𝗖𝗥𝗦 𝗮̀ 𝗕𝗼𝗿𝗼𝗺𝗼

Boromo a accueilli, ce samedi 13 septembre 2025, l’inauguration officielle du camp de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) sous la présidence du Ministre de la Sécurité Mahamadou SANA. Ce joyau constitue une étape majeure dans le renforcement du dispositif sécuritaire dans la province des Balé et dans ses environs.

Dans son allocution, le ministre SANA a rappelé que cette infrastructure répond à une double exigence : rapprocher les forces de sécurité des populations et doter la région d’un outil opérationnel adapté au contexte sécuritaire actuel. « En ces temps de résilience nationale, ce camp traduit de manière concrète la volonté du Gouvernement et du Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, de garantir la quiétude et la dignité de nos concitoyens », a-t-il souligné.

Évalué à plus de 867 millions FCFA et implanté sur 12 hectares, le camp comprend notamment un bâtiment administratif moderne, un poste de police intégré, des dortoirs pouvant accueillir 200 policiers, une salle de formation, un mirador de surveillance, un centre médical accessible à la population, un forage avec château d’eau de 20 m³ et des infrastructures d’entraînement (parcours du combattant, aire d’entraînement et installations sportives).

Le Ministre Mahamadou SANA a exprimé sa reconnaissance au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), partenaire clé du projet, représenté à la cérémonie par son représentant résident adjoint, Éloi KOUADIO IV, ainsi qu’aux autorités locales, aux entreprises minières (RoxGold, Endeavour Mining, PFO-Africa Burkina Faso), à la Coordination provinciale de la veille citoyenne, à l’Association des femmes des Balé et à toutes les bonnes volontés ayant contribué à la réussite de ce chantier structurant.

Aux populations, il a lancé un appel à la coproduction de la sécurité : « Elle ne saurait reposer sur les seules épaules de nos Forces de Défense et de Sécurité ; elle est l’affaire de tous. » Aux policiers de la CRS de Boromo, il a rappelé les valeurs de discipline, de probité et de respect des droits humains, les exhortant à être « des sentinelles de la paix et de la justice ».

En inaugurant ce nouveau camp, le ministre SANA a réaffirmé la détermination du gouvernement à renforcer la présence de l’État sur tout le territoire et à bâtir, aux côtés des populations, un Burkina Faso plus sûr et plus solidaire.

DCRP- MSECU

♦️♦️♦️« Désormais tout ressortissant d'un pays africain désirant se rendre au Burkina Faso ne déboursera aucune somme po...
11/09/2025

♦️♦️♦️« Désormais tout ressortissant d'un pays africain désirant se rendre au Burkina Faso ne déboursera aucune somme pour s'acquitter des frais de visa » Conseils de ministres

🛑 ✅ ZIND NAABA Appart Hôtel : Une réponse forte à l’appel présidentiel à FASO MÊBO🇧🇫Sous la direction de sa jeune et amb...
11/09/2025

🛑

✅ ZIND NAABA Appart Hôtel : Une réponse forte à l’appel présidentiel à FASO MÊBO🇧🇫

Sous la direction de sa jeune et ambitieuse Directrice Générale, Djamilatou Bonkoungou, fille du président Mahamadou Bonkoungou , le prestigieux Zind Naaba Appart Hôtel s’illustre une fois de plus par son engagement citoyen et patriotique. Dans le cadre de l’initiative présidentielle Faso Mèbo, l’établissement a apporté une contribution remarquable de (50 tonnes )de ciment, participant ainsi activement à la construction d’un Burkina Faso émergent.

Cet acte de solidarité et de responsabilité sociale témoigne non seulement du dynamisme de la jeunesse entrepreneuriale burkinabè, mais aussi de la vision humaniste et du sens du devoir de la Directrice Générale. À travers ce geste, le Zind Naaba Appart Hôtel confirme qu’il est bien plus qu’un lieu de luxe et de confort : c’est une institution qui œuvre également pour le développement national et le bien-être collectif.

Un exemple inspirant qui mérite d’être salué et qui renforce l’espoir d’un avenir prospère pour le pays.🇧🇫

Présidence du Faso - Radar Du Faso
Mairie de Ouagadougou

🛑 ✅𝐋𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐮𝐱 𝐝’𝐚𝐦é𝐧𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐛𝐢𝐭𝐮𝐦𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐮 𝐭𝐫𝐨𝐧ç𝐨𝐧 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐫 «𝐘𝐨𝐦𝐛𝐢 – 𝐌𝐚𝐧𝐝𝐣𝐢 - 𝐎𝐦𝐛𝐨𝐮é », 𝐥𝐨𝐧𝐠 𝐝𝐞 𝟐𝟒...
11/09/2025

🛑

✅𝐋𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐮𝐱 𝐝’𝐚𝐦é𝐧𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐛𝐢𝐭𝐮𝐦𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐮 𝐭𝐫𝐨𝐧ç𝐨𝐧 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐫 «𝐘𝐨𝐦𝐛𝐢 – 𝐌𝐚𝐧𝐝𝐣𝐢 - 𝐎𝐦𝐛𝐨𝐮é », 𝐥𝐨𝐧𝐠 𝐝𝐞 𝟐𝟒𝟒 𝐤𝐢𝐥𝐨𝐦è𝐭𝐫𝐞𝐬 Par le 🇧🇫

Sur instructions du Président de la République du Gabon, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema , le Vice-Président du Gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a procédé ce jeudi 11 septembre 2025, au lancement officiel des travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon routier « Yombi – Mandji - Omboué », long de 244 kilomètres.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Président de l’Assemblée Nationale de la Transition, Jean François NDONGOU, du Gouverneur de la Province de la Ngounié et des responsables administratifs et politiques locaux.

« Ce projet structurant s’inscrit pleinement dans la vision du Président de la République Gabonaise qui s’est engagé à moderniser les infrastructures nationales », a précisé le ministre des Travaux Publics et de la Construction, Edgard MOUKOMBI, à la suite du mot de bienvenue prononcé par Aimé-Christian MATSOUPA, Délégué Spécial en charge du département de Ndolou (Mandji).

Ce projet a principalement pour objectifs de :
- Désenclaver les localités traversées et renforcer la connexion entre les provinces de la Ngounié et de l’Ogooué maritime ;
- ⁠Améliorer les conditions de circulation et la sécurité des usagers ;
- ⁠Stimuler l’activité économique et commerciale avec la province de l’Ogooué-Maritime.

✅ Les travaux ont été bien confiés à l’entreprise du président Mahamadou Bonkoungou , acteur reconnu pour son expertise et son savoir-faire dans le domaine des infrastructures routières.

Le financement est entièrement assuré par l’État Gabonais, avec une durée contractuelle des travaux de 48 mois. Pour garantir le succès de ce projet, des moyens considérables seront mobilisés, notamment 1800 personnels spécialisés et près de 600 engins et équipements spécifiques.

Radars Info Burkina

🚨 Présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’IvoireLe Conseil Constitutionnel a dévoilé la liste officielle des candidats r...
08/09/2025

🚨 Présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire

Le Conseil Constitutionnel a dévoilé la liste officielle des candidats retenus pour la course à la magistrature suprême :

✅ Henriette LAGOU
✅ Jean-Louis BILLON
✅ Simone EHIVET GBAGBO
✅ Ahoua DON MELLO
✅ Alassane OUATTARA

❌ 55 candidatures rejetées

 #𝗗𝗚𝗡𝗘𝗧 :   𝗱𝗲𝘀  #𝗿𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀  #𝗯𝗶𝘁𝘂𝗺𝗲́𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿  #𝗽𝗮𝗽𝗶𝗲𝗿? Au Burkina Faso, l’expression « routes bitumées sur papier » est deve...
07/09/2025

#𝗗𝗚𝗡𝗘𝗧 : 𝗱𝗲𝘀 #𝗿𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 #𝗯𝗶𝘁𝘂𝗺𝗲́𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 #𝗽𝗮𝗽𝗶𝗲𝗿?

Au Burkina Faso, l’expression « routes bitumées sur papier » est devenue courante. Dans les villages reculés comme dans les grandes villes, certains citoyens l’emploient pour dénoncer de prétendus détournements de fonds. Le directeur général de la Normalisation et des Études techniques Mamadou YOUGBARÉ donne des éclairages dans cet article.

Cette conviction est si profondément ancrée que chaque quartier, village, province ou région a ses propres « routes bitumées sur papier ». Même parmi les intellectuels, l’idée persiste. Mais qu’en est-il réellement ? Existe-t-il vraiment de telles routes ?

Selon Mamadou Yougbaré, cette expression traduit avant tout une méconnaissance des mécanismes de conception, de gestion et de suivi des projets de développement. Elle reflète aussi un manque de confiance envers les gouvernants, exacerbée par les inégalités territoriales en matière d’infrastructures.

Pour comprendre, il faut se pencher sur le processus complet de réalisation d’un projet routier, de l’idée initiale à la réception finale de l’ouvrage.

1. 𝗘́𝗹𝗮𝗯𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗿𝗲́𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 (𝗧𝗗𝗥)

Tout projet commence par l’élaboration des TDR, documents qui définissent les objectifs, l’étendue et les limites de l’activité. Ils permettent au commanditaire de préciser ses attentes à un prestataire spécialisé pour la réalisation des études techniques.

2. 𝗣𝗮𝘀𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀
Un appel à concurrence est lancé auprès de prestataires qualifiés, habilités et en règle avec les administrations fiscales et sociales. La meilleure offre est retenue et un contrat est signé pour la réalisation des études.

3. 𝗥𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀

Cette étape comprend plusieurs phases : faisabilité, avant-projet sommaire (APS), avant-projet détaillé (APD) et Dossier d’Appel d’Offres (DAO). Le DAO précise les spécifications techniques, les quantités d’ouvrages et leurs coûts. Ces études sont essentielles pour rechercher un financement et préparer l’exécution des travaux.

4. 𝗠𝗼𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀

Le ministère des Finances, via la Direction Générale de la Coopération (DGCOOP), engage les négociations avec les partenaires techniques et financiers (Banque mondiale, BAD, BOAD, BID, Fonds saoudien, Fonds koweïtien, etc.). L’accord de financement, une fois ratifié, permet de passer à la phase de réalisation des travaux.
5. 𝗣𝗮𝘀𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅

Après réception des candidatures des entreprises, l’administration sélectionne l’opérateur le plus qualifié pour réaliser les travaux, conformément aux spécifications du DAO. Un contrat est signé pour lancer les travaux.

6. 𝗥𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝘀𝘂𝗶𝘃𝗶 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅

L’exécution inclut la préparation du chantier, la coordination des travaux, la gestion des imprévus et le suivi technique. Les paiements se font par décomptes, basés sur les quantités réellement exécutées. Des audits techniques et financiers périodiques garantissent la transparence et l’usage correct des fonds.

Ainsi, il est pratiquement impossible qu’une route soit « bitumée sur papier ». La présence de techniciens sur le terrain ne signifie pas que le bitumage a commencé, mais qu’on effectue les études topographiques, économiques et environnementales pour justifier le projet et attirer les bailleurs de fonds. Ce processus peut durer plusieurs années, parfois plus de cinq ans, 10 ans voir plus avant le démarrage effectif des travaux.

𝗗𝗲𝘀 𝗘𝘅𝗲𝗺𝗽𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗿𝗲𝘁𝘀

●RN29 Zabré-Zoaga-frontière Ghana : études finalisées en 2018, financement obtenu en 2024.

●RN11 Banfora-Sidéradougou-Ouo : études réalisées entre 2017 et 2018, accord de financement reçu en 2025.

●RN10 Tougan-Ouahigouya : études réalisées en 2010, financements obtenus par un consortium de bailleurs arabes.

●RN20 Ouessa-Léo et RN25 Pô-Zabré-Bittou : études terminées en 2019, financement toujours en attente après six ans.

En Conclusion : Aucune route ne peut être réellement bitumée « sur papier ». Tout détournement de fonds serait rapidement détecté grâce aux multiples niveaux de contrôle technique et financier. Les délais observés entre études et financement expliquent que certaines routes restent longtemps sur le papier, sans qu’il y ait fraude ou malversation. La véritable clé réside dans la compréhension du processus complexe de planification et de financement des infrastructures routières.




DCRP/MID

  célèbre ses 36 ans d'existence Chers partenaires, collaborateurs, amis, frères et sœursCe samedi 6 septembre 2025,   s...
06/09/2025

célèbre ses 36 ans d'existence

Chers partenaires, collaborateurs, amis, frères et sœurs

Ce samedi 6 septembre 2025, souffle ses trente-six (36) bougies d'activités effectives dans "l'Immobilier et les Travaux Publics".

Je revois encore avec émotion ce mercredi 6 septembre 1989, quand, à seulement 23 ans, muni de mon seul Baccalauréat, d’un rêve immense et d’une foi inébranlable en Dieu et en l’avenir, je déposais auprès du Tribunal de Grande Instance de Dédougou les Statuts d’une petite entreprise spécialisée dans l’Immobilier et les Travaux Publics.

De cette modeste initiative, est née une aventure humaine et entrepreneuriale qui a traversé le temps, franchi les frontières et conquis de nouveaux horizons.

Trente-six (36) ans après, EBOMAF est devenue un acteur panafricain de premier plan, un nom qui résonne dans les grands chantiers d’infrastructures routières, aéroportuaires et urbaines, de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est. Ce parcours, je le dois à la persévérance, au travail acharné, mais surtout à la confiance que vous m’avez toujours témoignée.

Aujourd’hui, EBOMAF n’est plus seulement une entreprise de BTP. C’est un Groupe économique et financier actif dans une vingtaine de pays en Afrique, en Europe et en Asie, présent dans l’assurance, la banque, l’aviation, l’hôtellerie, la logistique, l’industrie, le commerce, la santé et bien d’autres secteurs stratégiques. La récente création à Libreville de Panafricaine de la Logistique (PanLog) symbolise cette dynamique de croissance et d’expansion qui continue de guider notre vision.

En regardant le chemin parcouru, je rends grâce à Dieu, je rends hommage à ma famille notamment mes défunts père et mère, à mes collaborateurs, à mes partenaires et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont cru en moi et en EBOMAF.

Ce parcours est avant tout une leçon d’espérance : partir de rien n’est pas une fatalité. Avec de la foi, de la détermination et du travail, tout est possible.

En ce jour anniversaire, je réaffirme mon engagement : continuer à bâtir, à innover et à servir le continent africain, tout en restant fidèle à cette vision qui m’anime depuis le premier jour.

Merci pour votre confiance, votre soutien et vos prières depuis trente-six (36) ans. Ensemble, allons encore plus loin.


Président-Directeur Général du

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 04 SEPTEMBRE 2025Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,le jeudi 04 ...
05/09/2025

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 04 SEPTEMBRE 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,
le jeudi 04 septembre 2025,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 16 H 02 mn,
sous la présidence de
Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations,
à des révocations,
mis fin à une fonction
et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
Le Conseil a adopté un décret portant réglementation de l’organisation du pèlerinage religieux.
Le pèlerinage religieux constitue un rituel important effectué sur le territoire national ou à l’étranger par les fidèles croyants des confessions religieuses. Il mobilise de plus en plus les fidèles aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Le pèlerinage est cependant caractérisé par une faible implication de l’Etat dans son organisation qui reste jusque-là insuffisamment réglementée. Seule l’organisation du pèlerinage à la Mecque est régie par le décret n°2018-0268/PRES/PM/MATD/MSECU/MAEC/MINEFID/MS/MCRP/ MTMUSR/MCAT du 09 avril 2018.
L’adoption de ce décret permet à l’Etat de mieux encadrer l’organisation du pèlerinage religieux.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté six (06) rapports.
Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt signé le 12 juin 2025 entre le Burkina Faso et la Banque mondiale pour le financement du Projet Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso (SKBo).
D’un coût total de 207 800 000 euros, soit 136 307 864 600 F CFA entièrement financé par la Banque mondiale, le Projet SKBo a pour objectif d’améliorer la connectivité multimodale résiliente au climat, l’accessibilité rurale et l’agro-logistique dans les régions du Kadiogo, du Nazinon, du Guiriko, du Djôrô, des Tannounyan et de Yaadga.
D’une durée de cinq (05) ans, ce projet permettra le bitumage d’un linéaire total d’environ 115 km et l’aménagement de 150 km de pistes.
La zone d’intervention du SKBo est la bande d’agglomérations et les villages situés de part et d’autre des axes routier Banfora-Sidéradougou-Ouo et ferroviaire Ouagadougou-Bobo-Dioulasso-Frontière de la Côte d’Ivoire et autour des itinéraires connexes se greffant sur ces axes.
L’adoption de ce rapport permet de ratifier par voie d’ordonnance, l’accord de prêt signé entre le Burkina Faso et la Banque mondiale pour le financement du Projet Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso (SKBo).
Le deuxième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification d’un accord de prêt, d’un accord-cadre, d’un accord de mandat et d’un accord d’assistance technique, signés le 17 juin 2025 entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID) pour le financement du Projet de réhabilitation des infrastructures de soutien à l’économie (PRISE).
Le coût global de ce projet est estimé à 213 640 000 euros, soit 140 138 653 480 F CFA répartis comme suit :
- 25 810 000 euros, soit 16 930 250 170 F CFA, représentant la contrepartie nationale ;
- 187 830 000 euros, soit 123 208 403 310 F CFA, financés par la Banque islamique de développement (BID), objet de la ratification.
L’objectif de ce Projet de réhabilitation des infrastructures est de contribuer à l’amélioration de la chaîne logistique nationale et régionale des transports afin de stimuler le commerce inter-régional à travers une amélioration des niveaux de services des routes communautaires. La durée du projet est de quatre (04) ans.
Le projet sera réalisé au profit des populations des communes urbaines et rurales des régions des Tannounyan, du Nakambé, de Nando, du Nazinon, de Oubri, de Yaadga et du Djôrô.
Le PRISE permettra entre autres :
- la réhabilitation de 187,8 km de route ;
- le financement partiel des travaux de construction et de bitumage en régie du tronçon Koudougou-Yako sur la route nationale n°13 (RN13) ;
- l’acquisition de cinq (05) brigades de travaux routiers avec deux (02) centrales d’enrobage fabriquées localement.
L’adoption de ce rapport permet de ratifier par voie d’ordonnance, les accords de financement signés entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID) pour le financement du Projet de réhabilitation des infrastructures de soutien à l’économie (PRISE).
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant obligation de dépôts au Trésor public des dépôts à terme des Sociétés d’Etat, des Fonds nationaux, des Etablissements publics de prévoyance sociale et des Autorités administratives indépendantes.
Dans la gestion des finances publiques du Burkina Faso, la centralisation des fonds publics est un principe fondamental pour une bonne gestion de la trésorerie publique. Ce principe a été consacré par plusieurs dispositions règlementaires depuis les premiers textes nationaux de finances publiques en 1969.
Cependant, l’obligation des dépôts susvisés ne concerne pas les Sociétés d’Etat, les Fonds nationaux, les Etablissements publics de prévoyance sociale et les Autorités administratives indépendantes qui ne sont pas soumis aux règles de comptabilité publique.
Dans le cadre de la centralisation des fonds publics, la Banque des dépôts du trésor (BDT) a été mise en place en vue de la réalisation d’un compte unique du Trésor pour une bonne maîtrise de la trésorerie de l’Etat. Ce décret vise à orienter les dépôts publics vers la BDT.
L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires sur l’obligation de dépôts à terme au Trésor public dans les livres de la Banque des dépôts du trésor par les Sociétés d’Etat, les Fonds nationaux, les Etablissements publics de prévoyance sociale et les Autorités administratives indépendantes.
Le quatrième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification des accords de prêts signés le 18 juillet 2025 entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement (BAD) pour le financement du Projet multisectoriel d’appui au développement des compétences pour la résilience au Burkina Faso (PMACR-BF).
D’une durée de mise en œuvre de quatre (04) ans, le projet a un coût global de 25 254 956 381 F CFA. Son financement est assuré par le budget de l’Etat à hauteur de 1 337 737 027 F CFA et la Banque africaine de développement (BAD) à travers la Facilité d’appui à la Transition à 19 785 202 UC (Unité de compte), soit environ 15 887 319 354 F CFA et le Fonds africain de développement (FAD) à 10 000 000 d’UC, soit environ 8 029 900 000 F CFA.
Le PMACR-BF a pour objectif de renforcer la résilience des personnes affectées par la crise sécuritaire, d’instaurer la cohésion sociale et une paix durable au Burkina Faso.
Les principaux bénéficiaires directs du projet sont les jeunes et les femmes au chômage ou en situation de sous-emploi, les personnes vulnérables, les blessés sur le théâtre des opérations ainsi que les veuves et les orphelins des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) et des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Les zones d’interventions du PMACR-BF sont les régions du Soum, du Liptako, des Koulsé, de Yaadga, du Goulmou, de Bankui, du Djôrô et du Guiriko.
L’adoption de ce rapport permet de ratifier par voie d’ordonnance, les accords de prêts entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement pour le financement du Projet multisectoriel d’appui au développement des compétences pour la résilience au Burkina Faso.
Le cinquième rapport est relatif à un projet de loi de finances rectificative de la Loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2025.
Ce projet de loi de finances rectificative s’impose au regard des bonnes performances réalisées au niveau des régies de recettes d’une part, et des nouvelles mesures fiscales visant entre autres à élargir l’assiette fiscale et à améliorer le rendement de l’impôt d’autre part. Ces éléments de contexte, en particulier les résultats positifs des régies de recettes, justifient un ajustement à la hausse des recettes ordinaires.
La nouvelle configuration du budget de l’Etat, exercice 2025 se présente comme suit :
- les ressources totales sont estimées à 3 299 793 951 000 F CFA contre 3 149 793 951 000 F CFA dans la Loi de finances initiale 2025 ;
- les charges totales s’élèvent à 3 762 272 641 000 F CFA contre 3 612 272 641 000 F CFA dans la Loi de finances initiale 2025 ;
- le besoin de financement reste au même niveau que la Loi de finances initiale à savoir 462 478 690 000 F CFA.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Le sixième rapport est relatif à un décret portant création de circonscriptions financières dans les Missions diplomatiques et Postes consulaires (MDPC) du Burkina Faso et leurs modalités de gestion financière et comptable.
Le contexte de crise sécuritaire exige un engagement soutenu en termes de rationalisation des dépenses publiques et de réduction du train de vie de l’Etat. Des efforts ont donc été déployés afin de réorienter avec rigueur les ressources publiques vers des investissements structurants et la lutte contre le terrorisme.
Ce décret vise une réorganisation profonde des Missions diplomatiques et Postes consulaires ainsi que de leur mode de gestion en vue d’une rationalisation accrue des dépenses. Le choix du regroupement des postes comptables en circonscriptions financières s’inscrit dans cette dynamique.
L’adoption de ce décret permet d’améliorer la gouvernance des ressources allouées aux Missions diplomatiques et Postes consulaires et de contribuer efficacement aux efforts de rationalisation budgétaire de l’État.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
Le Conseil a adopté un décret portant conditions générales d’affectation et de séjour, ainsi que les modalités de rémunération et avantages applicables au personnel des Missions diplomatiques et Postes consulaires (MDPC) du Burkina Faso.
Ce décret est une fusion du décret n°2019-1114/PRES/PM/MINEFID/MAEC/MIABE/MFPTPS du 15 novembre 2019 portant modalités de rémunération et avantages applicables au personnel des Missions diplomatiques et Postes consulaires du Burkina Faso à l’étranger, du décret n°2019-0953/PRES/PM/MAEC du 11 novembre 2019 fixant les conditions d’affectation et de séjour dans les missions diplomatiques et postes consulaires du Burkina Faso à l’étranger et du décret n°2008-607/PRES/PM/MEF/MAECR/DEF relatif au personnel militaire.
Les innovations majeures de ce décret sont :
- l’adoption d’un nouveau système de rémunération basé sur des indices plafonds par fonction ;
- l’alignement des fonctions consulaires et des attachés (généraux ou spécialisés) aux fonctions diplomatiques par correspondance d’échelons ;
- la fixation d’un indice plafond pour les Attachés de défense et l’alignement du personnel de soutien militaire sur le grade de Premier Conseiller ;
- la non prise en charge par le budget de l’Etat des dépenses afférentes aux familles des agents affectés ou nommés dans les MDPC ;
- la non obligation pour l’Etat d’employer systématiquement au sein des Missions diplomatiques ou Postes consulaires les conjoints fonctionnaires ou non fonctionnaires des agents nommés ou affectés dans lesdites missions ou postes consulaires.
L’adoption de ce décret permet une réduction significative des charges de fonctionnement des Missions diplomatiques et Postes consulaires du Burkina Faso en vue d’une meilleure mobilisation des ressources pour le développement.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte statut particulier du métier structurant.
Ce décret est une relecture du décret n°2021-0529/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 09 juin 2021 portant statut particulier du métier structurant pour prendre en compte les changements opérés par le nouveau Répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME).
Le métier structurant regroupe les familles d’emplois transversaux qui contribuent à la réalisation des missions dévolues aux autres métiers de l’Etat.
L’innovation majeure de ce décret est la prise en compte des nouveaux emplois créés dans le métier structurant à travers la définition des attributions et des conditions d’accès auxdits emplois. Il s’agit des emplois de la famille d’emplois psychologie et ceux de la famille d’emplois soutien.
La famille d’emplois psychologie est composée de l’emploi de psychotechnicien, de l’emploi d’assistant psychologue et de l’emploi de psychologue. Quant à la famille d’emplois soutien, elle comprend l’emploi d’ouvrier et l’emploi d’ouvrier qualifié.
L’adoption de ce décret permet d’assurer une meilleure organisation et structuration des emplois de la Fonction publique d’Etat.
Le second décret institue une clause prioritaire de servir l’Etat.
La clause prioritaire de servir l’Etat s’entend de l’obligation pour tout citoyen burkinabè de rester à la disposition de l’Etat s’il est agent public ou stagiaire de l’Etat ou de se mettre à la disposition de l’Etat s’il n’a pas la qualité d’agent public, lorsque l’Etat en exprime le besoin.
Ce décret permet :
- d’instituer l’obligation pour tout citoyen burkinabè de rester à la disposition de l’Etat lorsqu’il y est appelé pour des raisons d’intérêt général ;
- de déterminer une période d’obligation de service après une formation financée par l’Etat pour les besoins de service ;
- d’instituer des remboursements au cas où l’agent public, le stagiaire ou le citoyen ne se soumet pas à la clause prioritaire de servir l’Etat.
Ce décret vise à mettre fin aux déperditions de compétences formées aux frais de l’Etat au moment où celui-ci crée des filières de formation de pointe.

L’adoption de ce décret permet à l’Administration de disposer de ressources humaines qualifiées et stables pour mieux assurer l’exécution de ses missions.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant adoption en qualité de pupilles de la Nation.
Ce décret vise l’adoption en qualité de pupilles de la Nation de 129 enfants mineurs respectivement de Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), de Sapeurs-pompiers et de membres des Forces de défense et Forces de sécurité intérieure, tous tombés sur le champ d’honneur suite à des attaques terroristes.
L’adoption de ce décret permet à chacun des bénéficiaires de j***r des droits que confère le statut de pupille de la Nation, conformément aux dispositions de la loi n°003-2022/ALT du 10 juin 2022 portant statut de pupille de la Nation.
Le second rapport est relatif à un projet de loi portant organisation et fonctionnement des mécanismes traditionnels de règlement des différends, dénommé « Loi Faso Bu Kaooré » en langue nationale mooré.
Il ressort des études réalisées par l’Institut de la Haye pour l’innovation du Droit (HiiL) en 2022 et le ministère en charge de la justice en 2023 que, bien que les mécanismes traditionnels et coutumiers de règlement des différends soient exclus du mode classique de résolution des conflits, ceux-ci subsistent et constituent des ressorts endogènes sous-estimés de règlements des litiges au sein de la communauté. Ces études révèlent également qu’à peine 5% des différends sont portés devant les juridictions étatiques pour espérer leur résolution.
Il est aussi établi que les mécanismes de justice traditionnelle bénéficient d’une grande confiance et d’une large adhésion de la population qui leur fait massivement recours.
Ce projet de loi institue des instances de règlements des différends en premier ressort au niveau des villages et des secteurs des villes. Il crée également au niveau des départements des instances de recours en deuxième ressort, contre les décisions rendues en premier ressort.
Le projet de loi permettra de renforcer la place de la justice au sein de la société de manière à la rendre plus performante, plus accessible afin de répondre au mieux aux attentes du peuple.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.



II. COMMUNICATIONS ORALES


II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la commémoration en différé de la 77e édition de la Journée internationale des Casques bleus des Nations unies, le 30 mai 2025 à Ouagadougou.
Cette édition, organisée sous le thème « l’avenir des opérations de maintien de la paix » a permis de rendre hommage aux soldats burkinabè tombés sur les théâtres d’opérations de maintien de la paix et de traduire la reconnaissance de la Nation aux soldats de la paix pour les sacrifices consentis.
La commémoration de la Journée internationale des Casques bleus des Nations unies a mis en lumière la contribution continue du Burkina Faso aux efforts internationaux de paix et permis de sensibiliser l’opinion nationale sur l’importance de cet engagement pour la sécurité nationale et régionale. Elle a également permis de mettre en exergue la nécessité de réformer les opérations de maintien de la paix pour mieux répondre aux défis sécuritaires contemporains. A l’occasion, le Burkina Faso a réaffirmé sa position en faveur d’une approche adaptée aux réalités actuelles.
II.2. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des sceaux a fait au Conseil une communication relative à la commémoration conjointe des Journées internationales de la paix et de la tolérance (JIPT), édition 2025.
Le Burkina Faso, à l’instar des autres Etats membres de l’Organisation des Nations unies (ONU), organise ces journées du 21 septembre au 16 novembre 2025 sous le thème « Place et rôle des mécanismes traditionnels de résolution des conflits dans la promotion du vivre-ensemble et la préservation de la paix au Burkina Faso ». La cérémonie officielle de lancement des activités de la JIPT est prévue le 20 septembre 2025 dans la région du Guiriko.
L’objectif général poursuivi à travers la commémoration de ces Journées est d’amener les populations à cultiver les valeurs de tolérance et de paix à travers la promotion et le recours aux mécanismes endogènes de résolution des conflits.
II.3. Le ministre de la Santé a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la réunion des ministres de la Santé des pays de la Confédération des Etats du Sahel, tenue du 02 au 04 juin 2025, à Niamey au Niger.
Cette rencontre avait pour objectif de renforcer la collaboration en matière de santé au sein des Etats membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Au cours de la réunion, les ministres de la Santé de l’AES se sont accordés sur la nécessité de proposer aux Chefs d’Etat, la création d’une organisation commune en charge des questions de santé dans l’espace de la confédération.
Par ailleurs ils ont retenu plusieurs domaines de collaboration dont :
- la surveillance épidémiologique et la coordination de la gestion des épidémies et autres urgences de santé publique ainsi que le contrôle sanitaire transfrontalier ;
- la coordination de vaccination transfrontalière dans l’espace de la confédération ;
- l’harmonisation de la règlementation et de l’approvisionnement en médicaments et autres produits de santé ;
- l’amélioration de l’accès aux soins des populations y compris la mutualisation des efforts dans le cadre des soins spécialisés dans l’espace confédéral.
En marge des travaux, les ministres de la Santé de la Confédération des Etats du Sahel ont été reçus par le Chef de l’Etat du Niger, Son Excellence le Général d’Armée Abourahamane TIANI. Ils ont également visité l’Hôpital de référence de Niamey, renommé pour la qualité de ses équipements et son expertise dans certains domaines médicaux, notamment la chirurgie neurovasculaire.
II.4. Le ministre de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique a fait au Conseil une communication relative au Forum national sur l’Enseignement et la formation techniques et professionnels (EFPT), prévu du 25 au 26 septembre 2025 à Ouagadougou.
L’objectif général de ce Forum est de partager la vision actuelle de l’Enseignement et de la formation techniques et professionnels avec les parties prenantes en vue d’une mobilisation générale pour la mise en œuvre des réformes et innovations majeures y relatives. Le forum a également l’ambition d’être un cadre national de réflexion, de dialogue et d’engagement des acteurs et partenaires en vue d’une dynamisation de l’Enseignement et la formation techniques et professionnels.
II.5. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil deux (02) communications.
- La première communication est relative à la disponibilité des ressources en eau à la date du 27 août 2025.
Les écoulements enregistrés dans les principaux bassins du pays à savoir la Comoé, le Mouhoun, le Nakanbé et le Niger ont contribué de manière significative à l’amélioration du niveau de remplissage des retenues d’eau.
Au 27 août 2025, l’analyse de la situation des retenues stratégiques suivies présente des niveaux de remplissage globalement satisfaisants.
La répartition est la suivante :
- quatorze (14) sont à un très bon niveau de remplissage (supérieur à 100%) ; ce sont : les barrages de Bagré, de Ziga, Samendeni, de Seytenga, de Vy, de Dourou, de Loumbila, de Séguénéga, de Ouaga (2+3), de Louda, de Toussiana, de Moussodougou, de Titao et de Guiti ;
- deux (02) sont à un bon taux de remplissage à savoir Lobi et Kompienga avec respectivement 85,80% et 84,32% ;
- deux (02) sont à un taux de remplissage moyen à savoir Goinré et Lac Bam avec respectivement 54,88% et 71,74% ;
- un seul (01) est à un taux de remplissage faible à savoir Ouahigouya à 40,00% ;
- aucune retenue d’eau suivie n’a un volume de stockage inférieure à 25%.
De la situation des écoulements dans les cours d’eau, on note que les mesures au niveau des bassins versants indiquent des débits excédentaires dans presque toutes les stations du bassin du Mouhoun.
Dans le bassin du Nakanbé, on constate une forte montée des eaux notamment à Bagré, Ziga, Loumbila, Ouaga (2+3) et Wayen avec un risque de ruissellement urbain et de saturation des réseaux de drainage dans les zones périurbaines.
Enfin dans le bassin de la Comoé, la situation hydrologique est proche de la normale (station Diarabakoko), mais sous surveillance continue.
Au regard de ces informations, divers enjeux et risques ont été identifiés. Il s’agit entre autres :
- des inondations localisées ou généralisées possibles en cas de pluies supplémentaires, surtout dans les zones à l’aval des retenues en déversement ou à forte urbanisation mal drainée ;
- des risques de pollution des eaux ;
- des risques de débordement des cours d’eau (Boromo, Dapola, Wayen) ;
- de faible disponibilité en eau dans certaines localités, comme Ouahigouya et Goinré pouvant affecter l’approvisionnement en eau domestique et agricole.
- La seconde communication est relative à l’intrusion de spécimens vivants de la grande faune dans deux agglomérations urbaines et dans une exploitation agricole les 22 et 23 août 2025.
Deux spécimens vivants de la grande faune ont été observés le vendredi 22 août 2025 dans deux agglomérations urbaines de notre pays. Il s’agit d’un buffle sub-adulte (Syncerus caffer brachyceros) au secteur 50 (quartier Balkuy, sur le terrain du Golf club) de l’arrondissement 12 de la ville de Ouagadougou et d’un éléphant mâle (Loxodontata africana) aux secteurs 25 et 26 de l’arrondissement 5 de la ville de Bobo-Dioulasso.
Le ministère en charge de l’Environnement s’est vu obligé d’ordonner un abattage préventif des deux bêtes après de vaines tentatives de refoulement.
Le samedi 23 août 2025, un éléphant a traversé une exploitation agricole dans la commune de Tiéfora, province de la Comoé, région des Tannounyan et a agressé une personne du troisième âge qui a malheureusement succombé à ses blessures. Les services techniques ont informé les autorités administratives et porté une assistance morale à la famille de la défunte.
Les intrusions de spécimens de la grande faune dans les agglomérations urbaines et dans les exploitations agricoles sont des évènements inhabituels qui ont été aussi observés les années antérieures. Ces intrusions s’expliquent par les facteurs suivants :
- la réduction drastique des habitats naturels de la faune qui pousse certains spécimens de faune à rechercher de la nourriture et de l’eau dans les zones cultivées ou urbanisées ;
- la fragmentation et l’occupation des couloirs de déplacement des animaux sauvages ;
- le confinement de la faune dans les aires protégées ;
- la transformation des habitats naturels en zones de production agro-sylvo-pastorales ;
- la recrudescence du braconnage du fait de la faible surveillance des aires protégées due à l’insécurité.
Le Burkina Faso abrite une importante population d’éléphants et de buffles. Un rapport sur le statut de l’éléphant publié par l’UICN évalue la population d’éléphants du Burkina Faso à 6850 individus, soit la moitié des éléphants de l’Afrique de l’Ouest. Quant aux populations de buffles, elles ont été évaluées à 34 619 individus pour le complexe parc W-parc d’Arly et les zones adjacentes et à 177 individus pour le Ranch de Nazinga.



III. NOMINATIONS


III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
- Monsieur Harouna SAWADOGO, Consultant, est nommé Président de l’Agence burkinabè de l’Energie atomique (ABEA).
B. AU TITRE DE LA PRIMATURE
- Monsieur Mohamed ZOROM, Mle 91 674 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Amado BIKIENGA, Mle 91 956 B, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.
C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
- Monsieur Lucien GUENGUERE, Mle 91 945 R, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général de la région de Nando ;
- Monsieur Bepampo OUOBA, Mle 238 014 P, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Haut-Commissaire de la province du Poni ;
- Monsieur Siméon Laoudjolo TOE, Mle 105 207 E, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général de la province du Noumbiel ;
- Monsieur Moumouni OUEDRAOGO, Mle 220 629 B, Administrateur civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Préfet du département de Péni ;
- Monsieur Yacouba BARRO, Mle 116 973 R, Secrétaire administratif, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Préfet du département de Kayan ;
- Monsieur Bia TOPAN, Mle 75 963 G, Secrétaire administratif, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Préfet du département de Kogo ;
- Monsieur Yambi BAMOGO, Mle 212 065 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Préfet du département de Diapaga.
D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
- Monsieur Karim TRAORE, Mle 224 490 G, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Léraba ;
- Monsieur Zoubabio TAMINI, Mle 91 327 A, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Komondjari.
E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE
- Madame Kyansigré Inès SOUBEIGA/MEDA, Mle 200 326 J, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Contrôleur interne à l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).
F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE
LA SOLIDARITE NATIONALE
- Monsieur Ousseini SORO, Mle 108 486 H, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du programme budgétaire « Pilotage et soutien », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Etudes et des statistiques sectorielles ;
- Madame Thérèse Valérie SANOU, Mle 220 409 M, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Responsable du programme budgétaire 048 « Femme et genre », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de la Promotion de la femme et du genre ;
- Monsieur Windkouni Benjamin OUEDRAOGO, Mle 205 354 S, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Responsable du programme budgétaire 049 « Enfance et famille », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la Famille et de l’enfant ;

- Monsieur Isaïe FORO, Mle 46 400 C, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Responsable du programme budgétaire 050 « Solidarité nationale, gestion des catastrophes et des crises humanitaires », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la Solidarité et du relèvement.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
- Monsieur Ounanlini THIOMBIANO, Mle 53 732 T, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N1, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier universitaire de Pala.
H. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
- Monsieur Ismaël ZEBRET, Mle 74 293 E, Ingénieur en génie civil, 1ère classe,
16e échelon, est nommé chargé de mission ;
- Monsieur Eric BOUDA, Officier, est nommé Secrétaire technique des Travaux routiers à haute intensité de main d’œuvre.
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
- Monsieur Bénéwendé Bonaventure SEGUEDA, Mle 48 454 W, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur général des Etudes et des statistiques sectorielles.
J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE
- Monsieur Blaise Benoît YAO, Mle 101 722 E, Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 16e échelon, est nommé Directeur général de l’Enseignement et la formation techniques et professionnels ;
K. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
- Monsieur Armand TENKODOGO, Mle 324 683 G, Administrateur civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF).


III.2. REVOCATIONS
Le Conseil a procédé à la révocation de 20 Agents publics de 09 départements ministériels et au retrait des décorations pour faits de service dont ils ont bénéficié.
Ces révocations font suite au contrôle de l’authenticité des diplômes et titres ayant servi au recrutement ou à la promotion dans la fonction publique, conduit par la Commission de régulation des dysfonctionnements (CRD) et le Ministère de la fonction publique, du travail et de la protection sociale. Ces contrôles ont abouti à des cas avérés de diplômes non authentiques.

Ainsi, les agents publics dont les noms suivent sont révoqués de la fonction publique :

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
- Madame Binta IDOGO/DAYAMBA, Mle 326 709 Y, Agent de bureau.
Au titre du ministère de l’Agriculture et des ressources animales et halieutiques :
- Monsieur Ebenser EDASHOLA, Mle 259 050 K, Chauffeur ;
- Monsieur Mahamadi OUEDRAOGO, Mle 118 815 V, Chauffeur ;
- Madame Safiatou KARAMBIRI, Mle 256 997 P, Technicien supérieur d’élevage.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
- Monsieur Saïdou Etienne SEBGO, Mle 216 399 F, Agent spécialisé en Gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
- Monsieur Hamidou LY, Mle 76 269 S, Agent de bureau.
Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :
- Monsieur Roger GOUBA, Mle 92 540 E, Greffier.
Au titre du ministère de la Santé :
- Monsieur Yacouba FAYAMA, Mle 58 021 Y, Ingénieur en sciences infirmières ;
- Madame Wendkouni Eveline KINDA, Mle 264 750 W, Infirmière brevetée ;
- Madame Aminata SAWADOGO, Mle 250 581 J, Sage-femme ;
- Monsieur Adama KOMI, Mle 290 274 M, Ingénieur des sciences infirmières et obstétricales ;
- Monsieur Tinga Charles OUEDRAOGO, Mle 103 711 K, Comptable ;
- Monsieur Lebiri SAWADOGO, Mle 251 195 Z, Chauffeur ;
- Monsieur Boureima BORO, Mle 103 794 F, Technicien de maintenance.
Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :
- Madame Orokiatou TRAORE, Mle 87 532 N, Agent de bureau.
Au titre du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique :
- Madame Irène BATIONO, Mle 119 146 B, Adjoint administratif ;
- Monsieur Jean Claude BELEM, Mle 86 156 Y, Professeur certifié des lycées et collèges ;
- Monsieur Youssouf DIALLO, Mle 55 549 U, Professeur certifié des lycées et collèges ;
- Monsieur Moussa CONSIMBO, Mle 216 095 V, Chauffeur.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
- Monsieur Alexis KAFANDO, Mle 54 109 S, Technicien supérieur de laboratoire médical.
III.3. FIN DE FONCTION
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
Il est mis fin aux fonctions de Monsieur Siéniban YAKOUE, Mle 211 751 N, Officier de police, Préfet du Département de Solhan.


III.3. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
- de l’Economat des Forces de défense et des Forces de sécurité au titre de la Présidence du Faso ;
- de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive (ANPFI) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
- de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
- du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement.
Le Conseil a également procédé à la nomination d’un Administrateur au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité.
Il a par ailleurs procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA).


A. PRESIDENCE DU FASO
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Mariam KONE, Officier, Administrateur représentant le personnel, au Conseil d’administration de l’Economat des Forces de défense et des Forces de sécurité pour un premier mandat de trois (03) ans.
B. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Madame Hagnamou Sidonie Denise BAGUE/BADOUN, Mle 105 150 S, Conseiller des affaires étrangères, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) pour une dernière période de trois (03) ans, pour compter du 03 mai 2024.
C. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Rakiata GUIGMA/NABI, Mle 212 307 X, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive (ANPFI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
- Monsieur Moctar SANFO, Mle 117 275 J, Conseiller en gestion du patrimoine culturel.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
- Monsieur Kadisso SAYAOGO, Mle 324 909 T, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations.
Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :
- Monsieur Ali Badra PARE, Mle 303 468 L, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
- Madame Valentine PALM/SANOU, Mle 254 793 M, Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
- Monsieur Pierre BOUNDAONE, Mle 77 748 L, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :
- Monsieur Barthelemy CONSEIBO, Mle 49 501 R, Ingénieur des travaux informatiques.
Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :
- Monsieur Ousmane BA, Mle 104 406 S, Ministre plénipotentiaire.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’OFFICE NATIONAL DU CONTRÔLE DES AMENAGEMENTS ET DES CONSTRUCTIONS (ONC-AC)
- Madame Wouryan Nadège Fraise GUINKO/HIEN, Mle 329 473 Y, Conseiller en études et en analyse.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE
Au titre de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel du Burkina Faso (FNCA-BF) :
- Madame Mamounata NIKIEMA, Réalisatrice.

Au titre de l’Association professionnelle des exploitants des salles de cinéma et de l’audiovisuel du Burkina Faso :
- Monsieur Rakisyaoba Rodrigue KABORE.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES COLLECTIVITES
Au titre des représentants de la commune de Ouagadougou :
- Madame Mamounata OUEDRAOGO/KIEMTORE, Mle 304 365 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’AGENCE BURKINABE DE LA CINEMATOGRAPHIE ET DE L’AUDIOVISUEL (ABCA)
Au titre du personnel :
- Monsieur Etienne BOUGMA, Mle 202 707 T, Assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication.
Au titre des étudiants :
- Monsieur Rayangnewende Kevin SAWADOGO, Etudiant, pour la durée de son mandat de délégué général.
Au titre des enseignants :
- Monsieur Issiaka KONATE, Enseignant vacataire.
Le second décret nomme Monsieur Moctar SANFO, Mle 117 275 J, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, Président du Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Saïdou SAVADOGO, Mle 51 958 E, Economiste, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Dramane TRAORE.

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Ouagadougou

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