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Protection des Espèces Forestières au Burkina Faso : les acteurs à pied d’œuvre pour un nouveau texte juridique plus con...
18/04/2025

Protection des Espèces Forestières au Burkina Faso : les acteurs à pied d’œuvre pour un nouveau texte juridique plus conservateur !

Le vendredi 18 avril 2025, s’est tenu à Ouagadougou, un atelier de cadrage pour la relecture de l’arrêté N°2004-019/MECV du 07 juillet 2004 portant détermination de la liste des espèces forestières bénéficiant de mesures de protection particulière.

Ont pris part à cet atelier présidé par le Chargé d’Etudes, le Commandant des Eaux et Forêts, Woba Laurent, représentant Monsieur le Secrétaire Général (SG) du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA), les représentants des structures centrales et déconcentrées du MEEA, l’Institut de l’Environnement et de la Recherche Agricole (INERA) et l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

Une seule allocution en l’occurrence, celle de Monsieur le SG, lue par le chargé d’études a été le plat de résistance de la cérémonie d’ouverture.

Dans son discours, Monsieur le SG est revenu sur la dégradation continue du couvert végétal due essentiellement aux actions anthropiques combinées aux effets néfastes du changement climatique.

Au regard de ce constat alarmant, le MEEA s’est officiellement engagé depuis décembre 2013 dans la phase de préparation à la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts incluant la conservation des stocks de carbone forestier, la gestion durable des forêts et l’accroissement des stocks de carbone forestier « REDD+ ».

Plusieurs actions sont entreprises notamment, la révision du dispositif juridique régissant la gestion de l’environnement et des ressources naturelles en générale et forestières en particulier.

C’est dans ce sens que la Direction Générale des Eaux et Forêts (DGEF), avec l’appui du Projet de Gestion des Paysages Communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+), envisage la relecture de l’arrêté N°2004-019/MECV du 07 juillet 2004 portant détermination de la liste des espèces forestières bénéficiant de mesures de protection particulière.

Cet arrêté prévoit une liste de 23 espèces forestières dont leur abattage requière une autorisation spéciale des services en charge des Eaux et Forêts et cela dans l’optique d’assurer leur protection.
Outre cette liste, d’autres espèces ligneuses aux multiples vertus sur le plan social, économique, médicinal sont en proie à des exploitations de divers ordres menaçant leur survie et qu’il faille trouver des solutions durables.

Il a félicité et remercié particulièrement l’équipe du PGPC/ REDD+ et du Secrétariat Permanent pour la REDD+ qui ont bien voulu accompagner la DGEF dans sa dynamique de relecture des instruments juridiques.

Tout en invitant les participants à des échanges fructueux afin de proposer un projet de texte à la hauteur des attentes des plus hautes autorités du pays, il a déclaré ouvert les travaux de l’atelier de cadrage.

Pour la conservation de la biodiversité et de nos écosystèmes, engageons-nous !

DComD/DGEF

Monsieur Alassane OUEDRAOGO installé dans sa nouvelle fonction de PCA de la SOFITEX(Bobo-dioulasso, 17 avril 2025) - Le ...
18/04/2025

Monsieur Alassane OUEDRAOGO installé dans sa nouvelle fonction de PCA de la SOFITEX

(Bobo-dioulasso, 17 avril 2025) - Le Directeur de cabinet du ministre de l'Industrie du Commerce et de l'Artisanat, M.Zakaria GYENGANI, représentant le ministre de l'Industrie du Commerce et de l'Artisanat Serge Gnaniodem PODA a officiellement installé M.Alassane OUEDRAOGO, actuel Secrétaire Général du ministère, en tant que nouveau Président du Conseil d'Administration (PCA) de la Société burkinabè des Fibres Textiles (SOFITEX).

D'entrée, le Directeur Général de la SOFITEX M.Bienvenu PARE a félicité le nouveau PCA et lui a présenté la configuration du conseil d'administration.
Pour sa part, le nouveau président a exprimé sa gratitude envers les plus hautes autorités du pays particulièrement au ministre Serge Gnaniodem PODA pour la confiance placée en lui. Il affirme par ailleurs prendre toute la mesure des enjeux et des défis auxquels la filière est confrontée. Il s'engage à œuvrer pour une relance de la filière coton et à améliorer la performance et la competivité de la SOFITEX.

M.Zakaria GYENGANI a félicité M.Alassane OUEDRAOGO pour sa nomination et l'a encouragé à fédérer les énergies afin d'engranger de nombreux succès. Il a réaffirmé sa disponibilité à l'accompagner pour relever les défis de la filière coton.

DCRP/MICA

17/04/2025
𝐂𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐭𝐨𝐧𝐧𝐢è𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟓-𝟐𝟎𝟐𝟔𝐋’𝐔𝐍𝐏𝐂𝐁 é𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐥𝐢è𝐫𝐞 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐣𝐞𝐮𝐱 𝐞𝐭 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬𝐋’𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐝𝐞...
17/04/2025

𝐂𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐭𝐨𝐧𝐧𝐢è𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟓-𝟐𝟎𝟐𝟔

𝐋’𝐔𝐍𝐏𝐂𝐁 é𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐥𝐢è𝐫𝐞 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐣𝐞𝐮𝐱 𝐞𝐭 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬

𝐋’𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐥𝐢è𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐭𝐨𝐧 𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐬𝐬𝐢𝐧𝐞 𝐝è𝐬 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢. 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐝𝐲𝐧𝐚𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐨𝐧 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐏𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐂𝐨𝐭𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 (𝐔𝐍𝐏𝐂𝐁) 𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐯𝐢é, 𝐜𝐞 𝟏𝟕 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥 𝟐𝟎𝟐𝟓, 𝐥’𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐮 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 à 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝’é𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐬, à 𝐬𝐨𝐧 𝐬𝐢è𝐠𝐞 à 𝐁𝐨𝐛𝐨-𝐃𝐢𝐨𝐮𝐥𝐚𝐬𝐬𝐨. 𝐔𝐧𝐞 𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭é𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬é𝐞 à 𝐥𝐚 𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐉𝐨𝐮𝐫𝐧é𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐱𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐏𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐭𝐨𝐧𝐧𝐢è𝐫𝐞 (𝐉𝐄𝐏𝐂), 𝐩𝐫é𝐯𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝟏𝟖 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥.

Autour de la table, producteurs de coton, partenaires techniques et financiers, et représentants des structures interprofessionnelles de la filière. L’objectif est clair : Communiquer de manière claire sur les prix du coton graine et des intrants agricoles, tout en ouvrant des perspectives concrètes pour une campagne 2025-2026 plus dynamique et résiliente. Baisse de rendement, aléas climatiques, hausse des coûts de production sont autant de défis qui nécessitent la mobilisation des producteurs. C’est pourquoi le président de l’UNPCB, Nikiébo N’Kambi, a invité les différents acteurs à se réengager pleinement pour faire de la prochaine campagne un tournant décisif. Un message partagé par le Directeur général de la SOCOMA (Société cotonnière du Gourma), qui a souligné la nécessité de redoubler d’efforts, alors que la production nationale est en déclin depuis trois ans.
L’un des moments forts de cette rencontre a été l’annonce, très attendue, des prix officiels du coton graine. Le Secrétaire général de l’Association Interprofessionnelle du Coton du Burkina (AICB) a ainsi précisé que le kilogramme de coton de premier choix est fixé à 325 FCFA, contre 300 FCFA pour le deuxième choix. Du côté des intrants, le gouvernement burkinabè a consenti un effort considérable pour soulager les producteurs : cinq milliards de FCFA ont été mobilisés pour rendre les intrants plus accessibles. Le Secrétaire permanent de la filière coton libéralisée, représentant l’État, a salué cette concertation sectorielle, qu’il qualifie de “stratégique” pour restaurer la confiance et renforcer l’efficacité collective. « Nous saluons les efforts du gouvernement pour alléger le coût des intrants, ce qui donne une impulsion positive à la campagne à venir », a déclaré le président de l’UNPCB en marge de la rencontre. Il a par ailleurs annoncé un objectif ambitieux, celui d’atteindre 550 000 tonnes de coton graine pour la campagne 2025-2026.
Plusieurs recommandations en faveur d’une meilleure valorisation du travail des producteurs ont été formulées par les acteurs pour une amélioration des techniques culturales, gestion optimisée des intrants et encadrement renforcé.
La campagne s’annonce donc décisive. L’UNPCB, avec ses partenaires, semble déterminée à remettre le coton burkinabè sur la trajectoire de la performance et de la durabilité.

𝗦𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗘𝗮𝘂 𝗲𝘁 𝗔𝘀𝘀𝗮𝗶𝗻𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : 𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗕𝗔𝗗 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁𝘀 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲́𝘀 𝗮𝘂 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗥𝗼𝗴𝗲𝗿 𝗕𝗔𝗥𝗢 Le...
17/04/2025

𝗦𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗘𝗮𝘂 𝗲𝘁 𝗔𝘀𝘀𝗮𝗶𝗻𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : 𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗕𝗔𝗗 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁𝘀 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲́𝘀 𝗮𝘂 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗥𝗼𝗴𝗲𝗿 𝗕𝗔𝗥𝗢

Le Ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger BARO, a reçu en audience, ce mercredi 16 avril 2025, une délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD), conduite par Daniel N’DOYE, le Responsable Pays de la BAD au le Burkina Faso.

À l'issue de la rencontre, le chef de la délégation a exprimé ses sentiments de satisfaction au regard de la qualité des échanges au cours de l’audience.
« Nous avions eu une réunion avec son excellence monsieur le ministre, c'était une opportunité pour nous de lui faire le point de la mission de supervision qui est en cours ici au Burkina.
Cette mission de supervision porte sur l'ensemble des projets dans le secteur eau et assainissement appuyés par la Banque Africaine de Développement. Ces projets sont au nombre de cinq et un autre projet est en cours d'étude.
Nous avons fait le tour des questions, des points en suspens, également des points qui nécessitent une attention pour accélérer la mise en œuvre des projets et pour cela nous sommes très satisfait de ces échanges avec le ministre.
Nous avons relevé également le bon niveau de l'exécution de ces projets et nous avons mis en évidence les aspects qui nécessitent une attention particulière pour accélérer la mise en œuvre de ces projets.» a indiqué Daniel N’DOYE
Le ministre Roger BARO, a félicité la BAD pour cette démarche constructive, par ailleurs, le ministre a rassuré la délégation de la disponibilité du ministère de travailler pour qu’ensemble ces projets puissent être exécutés sans difficultés majeures tout en produisant un impact positif sur la population.
𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗘𝗘𝗔

𝐃𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐥𝐚𝐢𝐭𝐢𝐞̀𝐫𝐞 : 𝐃𝐫 𝐀𝐦𝐚𝐝𝐨𝐮 𝐃𝐈𝐂𝐊𝐎 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝 𝐥𝐚𝐧𝐠𝐮𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 d𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐫𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 Le mi...
17/04/2025

𝐃𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐥𝐚𝐢𝐭𝐢𝐞̀𝐫𝐞 : 𝐃𝐫 𝐀𝐦𝐚𝐝𝐨𝐮 𝐃𝐈𝐂𝐊𝐎 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝 𝐥𝐚𝐧𝐠𝐮𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 d𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐫𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞

Le ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO, a effectué une visite de fermes laitières dans les communes de Gampèla et de Koubri, dans la région du Centre, ce lundi 14 avril 2025. Cette démarche visait à évaluer le potentiel laitier local en vue d’approvisionner la société d’État Faso Kosam.

À Gampèla, monsieur Assane BALIMA, propriétaire d’un élevage de plus de 400 têtes de bétail sur environ huit hectares, projette de créer une ferme laitière. Il ambitionne de produire 500 litres de lait cru par jour dès 2026, avec un objectif à long terme de 3 000 litres quotidiens, en développant une génétique améliorée pour disposer de 300 à 400 vaches laitières. Il envisage également la production et l’exportation de viande.
Dans la commune de Koubri, le ministre DICKO a visité la ferme Shékina de monsieur Rachid TRAORE, fournisseur de Faso Kosam, dont la production actuelle dépasse 75 litres par jour. De plus, monsieur Abdouramane OUSMANE, également de Koubri, a développé une technique de production fourragère lui permettant de disposer de foin de qualité, contribuant ainsi à l’amélioration de sa production laitière.
Les éleveurs ont exprimé leur satisfaction quant à cette rencontre, soulignant les défis liés à l’alimentation du bétail et à l’amélioration génétique des races. En réponse, le ministre DICKO a présenté les missions de Faso Kosam, notamment la transformation et la conservation du lait, la mise à disposition de produits laitiers de qualité et le développement d’un mécanisme d’approvisionnement pérenne en matières premières.
Faso Kosam, créée en décembre 2024, a été officiellement lancée le 27 mars 2025. Elle dispose d’un capital social de 100 millions de FCFA, entièrement détenu par l’État, et a pour objectif de transformer le lait local à travers une chaîne d’unités de production sur le territoire national. L’une de ses premières unités, située à Ouagadougou, a une capacité de production de 500 litres de lait par jour. À terme, Faso Kosam ambitionne de réduire la dépendance du pays aux importations de produits laitiers, dont la facture annuelle est estimée à plus de 12 milliards de FCFA.
Le ministre DICKO a encouragé les éleveurs à établir des partenariats avec les sociétés d’État intervenant dans le domaine de l’élevage, telles que Faso Guulgo et le Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP), afin de surmonter les défis auxquels ils sont confrontés.
𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛

𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜𝐢𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐛𝐥𝐞́ 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 : 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐭 𝐝’𝐚𝐜𝐡𝐚𝐭 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞...
03/04/2025

𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜𝐢𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐛𝐥𝐞́ 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 : 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐭 𝐝’𝐚𝐜𝐡𝐚𝐭 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒-𝟐𝟎𝟐𝟓

Le Directeur général de la Promotion de l’Économie Rurale, Monsieur Ludovic YIGO, a présidé la rencontre de signature d’un contrat d’achat de la production de blé en grain de la campagne 2024-2025, entre l’Association nationale des producteurs de blé du Burkina Faso (UNPBB) et l’Union Nationale des Minoteries du Burkina Faso (UMBF), le vendredi 28 mars 2025, à Ouagadougou.

Cette signature de contrat s’inscrit dans la dynamique de la vision du Gouvernement à travers l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 » pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire. En effet, l’une des initiatives phares de l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 » est la relance de la production de blé, une filière stratégique pour le pays, afin de combler les besoins de consommation de la population et réduire la forte dépendance du pays vis-à-vis des importations de cette denrée.

Pour mener à bien cette initiative et garantir un développement durable de la production de blé, les producteurs et les transformateurs ont jugé opportun de travailler en synergie d’actions.

Selon le président de l’Association nationale des producteurs de blé du Burkina Faso (ANPBB), Monsieur Honoré TANKOANO, cette signature représente une grande satisfaction pour les producteurs. « 𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒓𝒆́𝒕𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒐𝒑𝒆́𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒇𝒓𝒖𝒄𝒕𝒖𝒆𝒖𝒔𝒆, 𝒔𝒂𝒗𝒂𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒐𝒓𝒄𝒉𝒆𝒔𝒕𝒓𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒆̀𝒓𝒆 𝒆𝒏 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝑨𝒈𝒓𝒊𝒄𝒖𝒍𝒕𝒖𝒓𝒆. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒃𝒂𝒔𝒆𝒔 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒂𝒃𝒐𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒐𝒏𝒈 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆, 𝒆𝒕 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒆𝒏𝒈𝒂𝒈𝒆𝒐𝒏𝒔 𝒂̀ 𝒇𝒐𝒖𝒓𝒏𝒊𝒓 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒆́ 𝒅𝒆 𝒃𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒂𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒎𝒆́𝒓𝒊𝒕𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒇𝒊𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆́𝒆 𝒆𝒏 𝒍’𝒂𝒔𝒔𝒐𝒄𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒓 𝒍’𝑼𝒏𝒊𝒐𝒏 », a-t-il affirmé.

À travers ce contrat, l’Union des Minoteries du Burkina Faso s’est engagée à acquérir toute la production nationale de blé de la campagne 2024-2025, à un prix incitatif de 500 FCFA le kilogramme. Pour le président de l’UMBF, Monsieur Rimon HAJJAR, la signature de ce contrat de commercialisation du blé constitue un premier pas vers une production plus importante. « 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒐𝒏𝒔 𝒂̀ 𝒍’𝒂𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒏𝒐𝒔 𝒃𝒓𝒂𝒗𝒆𝒔 𝒂𝒈𝒓𝒊𝒄𝒖𝒍𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒇𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒇𝒊𝒏 𝒒𝒖𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒏’𝒂𝒚𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒂̀ 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒓 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒆́ », a-t-il ajouté.

Satisfait de cet aboutissement, le Directeur général de la Promotion de l’Économie Rurale, Monsieur Ludovic YIGO, a félicité les acteurs pour la signature de cette convention. Il a par ailleurs exhorté chacune des parties contractantes à respecter les termes de l’accord afin de promouvoir la filière blé au Burkina Faso.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛

Lutte contre la pollution plastique : Au travers d'une action citoyenne, des revendeurs appellent à revoir l’interdictio...
19/01/2025

Lutte contre la pollution plastique : Au travers d'une action citoyenne, des revendeurs appellent à revoir l’interdiction des sachets

Ce samedi 18 janvier 2025, plusieurs centaines de revendeurs de sachets plastiques ont pris l'initiative d'organiser une opération de salubrité de Ouaga 2000 à Nagrin. Partant de la mosquée Oumarou Kanazoé, ils ont nettoyé l'avenue envahie par des sachets plastiques jusqu'à l'hôpital Blaise Compaoré, situé dans le quartier Nagrin. Vêtus de gilets jaunes ou rouges et munis de pelles, accompagnés par des motos-taxis et autres moyens de transport, ils ont parcouru toute l'avenue pour mener cette action citoyenne.

Selon Rachid Ilboudo, membre de l'association organisatrice, cette initiative visait à "montrer aux autorités toute la volonté des acteurs intervenant dans la commercialisation des sachets plastiques de lutter contre les effets nocifs des sachets et emballages en plastique". Il convient de rappeler que, fin décembre 2024, une loi interdisant les sachets plastiques a été adoptée au Burkina Faso. Les acteurs de ce secteur disposent d'un délai de six mois, soit jusqu'en juin 2025, pour se conformer à cette nouvelle législation.

Toutefois, les revendeurs de sachets plastiques demandent aux autorités de reconsidérer cette décision. "Nous nous engageons à mener des actions de salubrité et à mettre à la disposition des populations des poubelles pour collecter les sachets usagés", a déclaré Zomodo, un autre membre de l’association.

Rachid Ilboudo a par ailleurs rappelé que les importateurs de sachets plastiques avaient, avant l'adoption de la loi, pris des engagement dans le cadre d’un plan d’actions d’un montant estimé à plus d’un milliard de francs CFA, afin de lutter contre la pollution plastique. Cependant, il déplore que la partie gouvernementale n’ait pas honoré ses engagements en optant directement pour une interdiction des sachets plastiques.

Malgré tout, les acteurs du secteur invitent les autorités à revoir cette loi, afin qu’ils puissent continuer leurs activités tout en s’engageant fermement à protéger l’environnement.

Après Ouagadougou, la caravane a mis le cap sur Bobo-Dioulasso, avec plusieurs escales à Houndé et Makognédougou où les ...
15/10/2024

Après Ouagadougou, la caravane a mis le cap sur Bobo-Dioulasso, avec plusieurs escales à Houndé et Makognédougou où les sites agroécologiques bénéficiant de l'appui de l'ONG Gret ont été visités. L'ONG Gret, à travers son projet OKDB (Ouaga-Koudougou-Dédougou-Bobo-Dioulasso), a permis la mise en œuvre des champs-écoles ou champs d'expérimentation dans les 7 communes de la province du Tuy.

À Houndé, l'opérateur de terrain de l'ONG Gret, Wilfried Medah, qui supervise les champs-écoles, a fait savoir que l'ONG a pour objectif d'accompagner les producteurs dans la transition agroécologique avec des techniques culturelles.
"En termes d'appui technique, nous sommes en train d'élaborer un plan local de transition agroécologique dans les 7 communes de la province de Tuy. C'est-à-dire que les producteurs, au regard des difficultés qu'ils rencontrent ", vont élaborer eux-mêmes des solutions locales que l'ONG Gret va appuyer sur le plan technique et financier", a-t-il affirmé.

Dans les champs des producteurs, du maïs, du niébé, et de la tomate sont expérimentés dans les espaces appelés "champs-écoles" avec diverses techniques culturelles, notamment des pratiques paysannes et agroécologiques mises en œuvre sur des micro-parcelles. Selon le président du CVD du secteur 5, l'un des producteurs, la comparaison des techniques culturelles est faite non seulement sur la base du rendement mais aussi sur la qualité de la farine pour ce qui est des céréales.

À Makognédougou, la ferme agro-pastorale de Marcel Ouédraogo a été visitée. Bénéficiante de l'appui technique et financier de l'ONG Gret, la ferme augure une bonne image au regard de la diversité des plantes qui s'y trouvent. Cependant, la particularité de cette ferme réside dans le fait que l'accent est mis sur les pépinières d'arbres forestiers, notamment le léana, le caféier, le jacquier, et le colatier. En plus de ces arbres, l'Acacia albida et l'Adansonia digitata (baobab) y sont produits. Marcel Ouédraogo possède d'ailleurs un champ de baobabs dont les feuilles sont utilisées pour la consommation, s'étendant sur un demi-hectare.

Pour gérer ces pépinières de façon efficace, Marcel Ouédraogo utilise la technique de l'ombrage, qui permet de filtrer les rayons du soleil et de maintenir une bonne température pour les plantes. Selon lui, la pépinière qui lui a posé le plus de problèmes fut celle du petit cola, qui a mis un an à pousser lors de sa première expérience.
Installé depuis 1994, Marcel Ouédraogo déclare avoir opté pour l'agriculture juste après avoir obtenu son baccalauréat. "J'ai fait le choix de l'agriculture parce que j'y croyais. En tant que littéraire, je ne m'y connaissais pas en agriculture. Mais s'il ya la volonté d'apprendre, cela vient tout naturellement", at-il déclaré. Par ailleurs, il a invité tous ceux qui souhaitent se lancer dans l'agriculture à le faire, car elle est très prometteuse, notamment avec les avancées de l'agroécologie qui permettent de récupérer les sols appauvris grâce à des techniques appropriées.

Après avoir visité les sites de l'ONG Gret, l'équipe a mis le pied dans les champs des producteurs de Yabasso où plusieurs types de techniques culturelles sont expérimentées dans les champs-écoles avec les producteurs locaux.
Grâce au projet Fair Sahel, les producteurs disent avoir appris plusieurs techniques de la part des agents de l'INERA, notamment la rotation des cultures, l'utilisation du fumier organique, et la culture des plantes fourragères servant d'alimentation pour les animaux.

Ingénieur en agronomie, Richard Moné s’est consacré à l’agroécologie depuis 2012. Sur son site, il pratique l’élevage et...
14/10/2024

Ingénieur en agronomie, Richard Moné s’est consacré à l’agroécologie depuis 2012. Sur son site, il pratique l’élevage et l’agriculture, deux activités pour lui liées, d'autant plus que la production agricole sert d’alimentation pour les animaux dont on utilise les déchets pour fertiliser les sols, favorisant ainsi un bon rendement agricole.

La randonnée a pris fin au Centre Riale de l'Intelligence Agricole de Richard Moné. Ingénieur en agronomie, Richard Moné s'est consacré à l'agroécologie depuis 2012. Sur son site, il pratique l'élevage et l'agriculture, deux activités pour lui liées, d'autant plus que la production agricol...

Pour ce qui est de la production de fraise, elle est faite sur une superficie d’une demie hectare avec une prévision de ...
14/10/2024

Pour ce qui est de la production de fraise, elle est faite sur une superficie d’une demie hectare avec une prévision de 20 tonnes de fruits.
« On peut avoir une recette de 19 millions à l’hectare après toutes dépenses, donc c’est une production très rentable » a fait savoir le directeur de l’entreprise « Nature thèque »

Après la ferme écologique, le cap a été mis à l'occasion de la caravane sur l'agroécologie, sur le 2e site de l'Association Beogo Neere où on y produit de l'engrais organique et la fraise. Au moins 300 tonnes d'engrais organiques sont produits sur ce site qui emploie deux personnes permanente...

Sur ce site, on produit plusieurs variétés de légumes, notamment des tomates, des oignons, des carottes, de la laitue, e...
14/10/2024

Sur ce site, on produit plusieurs variétés de légumes, notamment des tomates, des oignons, des carottes, de la laitue, etc.

Une équipe d’académiciens en leadership de l’agroécologie, en immersion sur des sites écologiques à Loumbila ce lundi 14 octobre 2024, s’imprègne des réalités du terrain. Spécialisée dans la production animale, végétale et semencière, la ferme écologique de Roumtenga est le premi...

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