
18/04/2025
Protection des Espèces Forestières au Burkina Faso : les acteurs à pied d’œuvre pour un nouveau texte juridique plus conservateur !
Le vendredi 18 avril 2025, s’est tenu à Ouagadougou, un atelier de cadrage pour la relecture de l’arrêté N°2004-019/MECV du 07 juillet 2004 portant détermination de la liste des espèces forestières bénéficiant de mesures de protection particulière.
Ont pris part à cet atelier présidé par le Chargé d’Etudes, le Commandant des Eaux et Forêts, Woba Laurent, représentant Monsieur le Secrétaire Général (SG) du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA), les représentants des structures centrales et déconcentrées du MEEA, l’Institut de l’Environnement et de la Recherche Agricole (INERA) et l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Une seule allocution en l’occurrence, celle de Monsieur le SG, lue par le chargé d’études a été le plat de résistance de la cérémonie d’ouverture.
Dans son discours, Monsieur le SG est revenu sur la dégradation continue du couvert végétal due essentiellement aux actions anthropiques combinées aux effets néfastes du changement climatique.
Au regard de ce constat alarmant, le MEEA s’est officiellement engagé depuis décembre 2013 dans la phase de préparation à la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts incluant la conservation des stocks de carbone forestier, la gestion durable des forêts et l’accroissement des stocks de carbone forestier « REDD+ ».
Plusieurs actions sont entreprises notamment, la révision du dispositif juridique régissant la gestion de l’environnement et des ressources naturelles en générale et forestières en particulier.
C’est dans ce sens que la Direction Générale des Eaux et Forêts (DGEF), avec l’appui du Projet de Gestion des Paysages Communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+), envisage la relecture de l’arrêté N°2004-019/MECV du 07 juillet 2004 portant détermination de la liste des espèces forestières bénéficiant de mesures de protection particulière.
Cet arrêté prévoit une liste de 23 espèces forestières dont leur abattage requière une autorisation spéciale des services en charge des Eaux et Forêts et cela dans l’optique d’assurer leur protection.
Outre cette liste, d’autres espèces ligneuses aux multiples vertus sur le plan social, économique, médicinal sont en proie à des exploitations de divers ordres menaçant leur survie et qu’il faille trouver des solutions durables.
Il a félicité et remercié particulièrement l’équipe du PGPC/ REDD+ et du Secrétariat Permanent pour la REDD+ qui ont bien voulu accompagner la DGEF dans sa dynamique de relecture des instruments juridiques.
Tout en invitant les participants à des échanges fructueux afin de proposer un projet de texte à la hauteur des attentes des plus hautes autorités du pays, il a déclaré ouvert les travaux de l’atelier de cadrage.
Pour la conservation de la biodiversité et de nos écosystèmes, engageons-nous !
DComD/DGEF