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27/06/2023

Journée des micro-, petites et moyennes entreprises

Quand la passion devient une opportunité d’affaireDepuis 2015, Aline Ndayikengurukiyefabrique des habits et d’autres obj...
23/06/2023

Quand la passion devient une opportunité d’affaire

Depuis 2015, Aline Ndayikengurukiyefabrique des habits et d’autres objets à travers le tissage. Ce métier lui a permis de gagner sa vie avec toute son équipe. Elle invite les autres jeunes à ne pas sombrer dans l’oisiveté

Cette jeune femme entrepreneure est native de la province de Bujumbura. Elle a été passionnée par le métier de tissage des habits et autres objets à savoir : les tricots, les nappes de table, les chapeaux, les fleurs, les draps, les sacs à mains, les bracelets, les boucles d’oreilles, les nœuds pour hommes, … Pour bien progresser, elle a décidé de former d’autres apprentis-tisserands. Maintenant elles sont au nombre de 15 et sont regroupés dans une association dénommée « Umugwiza Center » dont le siège social se trouve dans le quartier Gasenyi de la zone Gihosha en Mairie de Bujumbura.

Une fierté retrouvée

Après avoir terminé ses études, Mme Ndayikengurukiye a décidé de ne plus rester inactive à la maison. Cette brave dame avait l’ambition de savoir comment faire le tissage, et suivait sur les réseaux sociaux pour avoir des connaissances élargies en cette matière et cela lui plaisait beaucoup. Sa passion est devenue une source de revenus pour elle et pour tout le groupe comme elle l’affirme.

« J’ai trouvé que le tissage a une grande importance. Nous avons créé de l’emploi pour nous- mêmes. Même si la clientèle n’est pas suffisante, nous ne nous plaignons pas. Au début, cela n’a pas été facile, mais petit à petit nous progressons. Nous avons aussi des lois qui nous régissent comme un groupequi s’est engagé à travailler ».

Les défis ne manquent pas

Ndayikengurukiye fait face à des défis surtout liés au manque de fonds pour faire évoluer son business et s’auto- développer davantage. « Nous fournissons beaucoup d’efforts pour la produire, mais, faute de moyens, nous ne sommes pas encore arrives à l’étape voulue, car nous comptons utiliser des machines ».

Elle évoque aussi le manque d’un appui dans leurs innovations et invite tous les burundais à valoriser les objets localement fabriqués par les burundais et à s’entraider mutuellement pour le développement du pays. Elle exhorte les jeunes à apprendre au moins un métier, car cela peut constituer une alternative pour pallier au chômage. « Chacun doit se sacrifier pour pouvoir vivre. Nous ne pouvons pas tous devenir des fonctionnaires. Levons-nous et travaillons pour le bien-être de nos familles », ajoute-t-elle.

Aline Ndayikengurukiye prévoit organiser des formations a l’intention des autres femmes qui ont le courage et la volonté de travailler dans le domaine du tissage, mais les moyens lui font défaut.
BurundiEco

16/06/2023

Journée mondiale du donneur du sang

La compagnie Tanzanienne a reçu un Boeing 767-300 comme avion-cargo dédié à l’exportation des produits agricolesTanzanie...
13/06/2023

La compagnie Tanzanienne a reçu un Boeing 767-300 comme avion-cargo dédié à l’exportation des produits agricoles

Tanzanie : Air Tanzania s’est doté d’un premier Boeing 767-300 comme avion-cargo
Air Tanzania Company Ltd (ATCL) a reçu le week-end dernier un Boeing 767-300, le tout premier avion-cargo de sa flotte. Immatriculé 5H-TCO, le nouvel appareil capable de transporter jusqu’à 54 tonnes de fret sera dédié à l’exportation des produits agricoles, de la pêche, d’élevage et autres, auparavant expédiés par ses avions pour passagers.

Ladislaus Matindi, directeur général de Air Tanzania a déclaré que ce boeing 767 répondra à la demande croissante de fret et aidera à réduire considérablement les coûts d’exportation des marchandises. Cette acquisition porte à 11 aéronefs la flotte du transporteur tanzanien, qui exploitait déjà trois Airbus A220, deux Boeing 787 Dreamliner et cinq DHC-8-400 de Havilland Canada. Le nouvel appareil entre dans le cadre d’un programme d’achat de 5 avions annoncé l’année dernière par le gouvernement.

Ce dernier souhaite investir près de 468 milliards de shillings (197,5 millions USD) dans la flotte de la compagnie. Le plan vise à relancer Air Tanzania dont la trésorerie est au rouge depuis près de 5 ans, et à réduire les investissements de l’Etat qui la maintiennent à flot ces dernières années, lit-on sur l’agence ecofin.

Ouganda : Les élèves quittent l’école après une hausse de 100% des frais de scolarité
Une école d’enseignement primaire universel (UPE) dans le district de Wakiso qui a été déplacée pour ouvrir la voie à la construction de la tour du musée proposée, a perdu la moitié de ses élèves après avoir augmenté les frais de scolarité de 100%.

Financée par le gouvernement et fondée par l’église ougandaise, cette école a augmenté les frais de scolarité de 100 000 Shs à 200 000 Shs ougandais par trimestre. « Nous sommes confrontés à des défis financiers. C’est pourquoi nous avons dû augmenter les frais de scolarité de 100%. », a déclaré Mme Debora Kimeze la directrice de cette école, lit-on sur le journal The Monitor

Kenya : Mise en concession de 5 ports stratégiques
L’exécutif kenyan projette la mise en concession des installations de 5 ports locaux pour accélérer leur développement et générer 1,4 billion de shillings de revenus. L’information émane d’une institution publique de financement en charge de la promotion des secteurs industriel, commercial et touristiques, Kenyan Development Corporation (KDC).

« Nos ports sont confrontés au défi de la congestion et par, conséquent, à des temps de séjour plus longs pour le fret. Les ports seront concédés à des opérateurs privés avec un système de gestion portuaire de type propriétaire ».

Le projet, qui prendra la forme d’un partenariat public-privé, portera sur les ports de Kilindini, Dongo Kundu, Lamu, Kisumu et sur le port de pêche de Shimoni. Les opérateurs privés sélectionnés devront également investir 304 millions USD dans le développement des installations. L’initiative a pour finalité de renforcer la compétitivité de l’industrie portuaire nationale concurrencée par les ports tanzaniens, notamment pour le trafic transit à l’import ou à l’export des pays voisins enclavés comme l’Ouganda, le Burundi, le Rwanda ou la RDC comme l’indique l’agence ecofin.
BurundiEco

Wastewater is a valuable source of information - Africa’s scientists need to use it to find drug-resistant bacteria Peop...
04/06/2023

Wastewater is a valuable source of information - Africa’s scientists need to use it to find drug-resistant bacteria



People often think of wastewater as serving no purpose. But it can be a valuable source of information. Wastewater is increasingly recognised as a significant environmental reservoir for antimicrobial resistance – a growing global public health threat.

Antimicrobials are medicines, including antibiotics and antivirals, used to treat infections in humans, animals and plants. But the excessive use of antimicrobials has resulted in many microorganisms becoming resistant to these important medicines. This, in turn, has led to the development of complicated and sometimes untreatable diseases.

Antimicrobial resistance is expected to kill over 10 million people annually by 2050 if nothing is done to stop it. In sub-Saharan Africa, 23.5 deaths out of every 100,000 are attributed to diseases such as lower respiratory, chest, bloodstream and intra-abdominal infection caused by antimicrobial-resistant organisms.

These organisms are all around us. For instance, research done on pigs in South Africa found resistant bacteria at all the stages of sampling, from the farm to the final packaged meat. Another South African study found that manure from a poultry farm transferred antibiotic-resistant bacteria to the soil. Heavy rainfall could wash these bacteria into nearby rivers. As a result, people who use water from these rivers for drinking and household purposes could get sick.

Wastewater treatment plants receive wastewater from a variety of sources: hospitals, households, industries and farms. This makes the plants useful proxies for determining the burden of antimicrobial resistance in communities. By monitoring wastewater, scientists can determine the types of resistant bacteria circulating in a given population. This approach is becoming the global gold standard for tracking antimicrobial resistance.

But it doesn’t seem to have been adopted in many African countries yet. Our recent research looked at studies done on wastewater in African countries between 2012 and 2022. We wanted to identify the challenges in using wastewater surveillance to determine the prevalence of antimicrobial resistance.

We found that using wastewater to study antimicrobial resistance was increasing on the continent. But not in all countries. In most of the studies we found samples were only collected once. This is not sufficient to draw strong conclusions. Furthermore, many studies used only one method to identify resistance in the wastewater. Depending on the method, this either overestimated or underestimated the rate of resistance. With these gaps, studies within the continent could be presenting a false picture of the antimicrobial resistance problem, which could have severe health implications.

Case studies
We reviewed studies on wastewater-based surveillance of antimicrobial resistance in sub-Saharan Africa. Our study showed that most countries lacked the necessary skills to conduct this research. The lack of skills affected the methods that the studies used, hence the results presented.

Most of the research was done in South Africa. That’s largely because most sub-Saharan countries simply do not have enough wastewater treatment plants. Many treat less than 5% of the wastewater they generate. Only a few countries, among them South Africa and neighbouring Botswana, treat 25% to 50% of their wastewater. This means there is more to be learned from these countries.

In South Africa, studies on antimicrobial resistance in wastewater were done in only a few of the provinces. Also, not all the studies were done on wastewater treatment plants. This means the source of the resistance could not be traced. In addition, there were differences in the methods used and the results reported.

We found monitoring challenging even where wastewater treatment plants were available because of the lack of technical skills needed for genomic sequencing. Genomic approaches study the DNA of all the microrganisms in the wastewater, instead of focusing on only a few. Furthermore, there are no standardised approaches to these studies. So, it was difficult to compare findings from different locations.

Recommendations
The absence of wastewater treatment plants in many African countries means that it will be hard for them to actively implement wastewater-based antimicrobial resistance surveillance. Governments must invest in connecting their populations to sewer networks to address this problem. This is crucial for overall hygiene and health. And it will offer important sources of information for researchers trying to detect resistant microorganisms in communities.

Once sewer networks are in place, standardised protocols for assessing antimicrobial resistance in wastewater treatment plants must be established. The protocols should consider the sampling regime and frequency, the organisms targeted, what antibiotics need to be tested, and what methods should be used.

There is also a need to build capacity in sequencing technologies and bioinformatics. This will ensure that there are enough people with the knowledge required to analyse the large volumes of data generated in these studies. Funding bodies must finance researchers in sub-Saharan countries as sequencing technologies are not yet widespread, and the cost of using these facilities is still high.

People may consider wastewater as something undesirable that just needs to be flushed away. But studying this valuable resource could provide early warning about potential disease outbreaks, especially those involving antimicrobial-resistant microorganisms.
Gavi.org

Le prix des denrées alimentaires en baisseLes prix des denrées alimentaires ont sensiblement baisséCe n’est pas générali...
04/06/2023

Le prix des denrées alimentaires en baisse

Les prix des denrées alimentaires ont sensiblement baissé
Ce n’est pas généralisé, mais les denrées de première nécessité sont relativement abordables dans différents marchés de la ville de Bujumbura même si les acheteurs ne se bousculement pas aux différents stands. Un problème de moyens ou un manque d’information sur cette baisse des prix des denrées alimentaires y seraient peut-être pour quelque chose.

Au marché dit Cotebu en zone Ngagara, les prix des produits alimentaires et de première nécessité ont considérablement baissé mais les vendeurs affirment que le mouvement des acheteurs semblent normal.

« Quand les prix ont baissé, le mouvement est resté le même qu’avant. On croyait que les gens vont venir en masse acheter mais ce n’est pas ce qu’on observe », fait remarquer une vendeuse.

Le prix du haricot dit « jaune » qui se vendait 4500 BIF le kilo a baissé jusqu’à 3200 BIF voire 3400 BIF le kilo selon la qualité tandis que celui appelé « Kirundo » est passé de 3400 BIF le kilo à 2600 BIF ou 2500 BIF le kilo, le haricot communément appelé « Kinure » est passé de 3800 BIF à 3000 BIF le kilo.

« Le riz a également connu une baisse considérable, je me dis que cela est dû à la bonne récolte parce que le prix du riz de la première qualité a baissé jusqu’à 3500 BIF voire même 3400 BIF le kilo alors qu’il était à 4000 BIF et plus. Le riz connu sous le nom de « Rutete » est passé de 3800 à 3400 BIF », témoigne un vendeur.

Mais pour ce vendeur, il dit ne pas ne comprendre pourquoi le rythme des acheteurs qui reste le même. « C’est une très bonne chose de voir cette baisse des prix et c’est même rassurant », fait savoir un acheteur approché.

Dans différentes boutiques au nord de la ville de Bujumbura, les prix de ces denrées alimentaires ont également baissé. Un des boutiquiers interrogés fait savoir que les prix du marché dit Cotebu sont les mêmes à part qu’ils sont obligés d’ajouter une somme de 50 BIF ou 100 BIF par le kilo pour le transport.
Iwacu

Soudan: les femmes enceintes particulièrement affectées par le conflitAu Soudan, la trêve entrée en vigueur lundi 22 mai...
31/05/2023

Soudan: les femmes enceintes particulièrement affectées par le conflit

Au Soudan, la trêve entrée en vigueur lundi 22 mai a du mal à tenir. Les médiateurs du conflit, les États-Unis et l'Arabie saoudite, ont pourtant demandé sa prolongation dimanche, pour faciliter le travail des humanitaires. De violents combats ont éclaté cette semaine notamment au Darfour entre l’armée et les paramilitaires. À Khartoum, il y a également eu des échanges de tirs et des survols d’avions de combat. Parmi les victimes de ce conflit, les femmes enceintes qui n’ont pas accès aux soins.

Moins d’une dizaine d’hôpitaux fonctionnent encore dans la capitale, selon le syndicat des docteurs soudanais qui a mis en place un numéro d’urgence pour orienter les femmes enceintes sur le point d’accoucher. Les hôpitaux surchargés ne peuvent proposer ni suivi de grossesse, ni soins pour les nourrissons et les femmes doivent partir quelques heures seulement après avoir accouché, déplore le docteur Attia Abdullah, du syndicat des docteurs soudanais.

Howida Ahmed Alhassan, gynécologue dans un hôpital du sud de Khartoum, a depuis le début du conflit accouché une cinquantaine de femmes par césarienne, parfois dans des conditions extrêmement difficiles. « Le problème, dit-il, c’est l’électricité. À plusieurs reprises, on a dû effectuer une césarienne à l’aide de la lumière de nos téléphones portables. Nous n’avons pas assez de médicaments, notamment des anti-douleurs, alors nous donnons aux femmes qui accouchent la moitié d’une dose. Une autre fois, on n’avait pas d’anesthésiste, car il n’arrivait à atteindre l’hôpital à cause des tirs. »

Rien que d'arriver à l'hôpital peut s'avérer en effet extrêmement dangereux : « À côté de l’hôpital Saad Abu Alela, il y a check-point et malheureusement un jour une femme est arrivée en ambulance parce qu’elle était sur le point d’accoucher, le véhicule ne s’est pas arrêté. Les soldats ont tiré nous avons pu sauver le bébé par césarienne, mais la mère et son père qui l’accompagnait sont décédés. »

Le personnel hospitalier est également pris pour cible : 14 aides soignants sont décédés à Khartoum depuis le début du conflit.

Les combats s’intensifient à Khartoum avant la fin de la trêve lundi soir, Washington et Riyad appellent à la prolonger
Au Soudan, les médiateurs du conflit entre l'armée et les paramilitaires en guerre pour le pouvoir depuis le 15 avril ont appelé à une prolongation de la trêve convenue la semaine dernière et qui doit expirer lundi 29 mai au soir. Dans un communiqué commun, les États-Unis et l'Arabie saoudite ont pourtant dénoncé le double discours des belligérants et fait la liste des violations de l'accord.

Les combattants des deux camps s’y sont préparés, selon le bilan de la semaine, dressé dimanche 28 mai pour la seule ville de Khartoum par les États-Unis et l'Arabie saoudite.

Ils ont déplacé leurs troupes sur plusieurs lignes de front et s'apprêtent « à de nouvelles attaques », notamment contre une base aérienne du nord de la ville d'Omdurman. Des soldats ont volé du matériel médical qui venait à peine d'être livré dans deux établissements de santé. Le lendemain, les paramilitaires ont volé deux véhicules et de l'essence à un convoi humanitaire, et samedi, deux frappes aériennes de l'armée ont d'un côté « tué deux personnes » et d'un autre endommagé la presse fabriquant la monnaie nationale.

Enfin, les Forces de soutien rapide ont continué d'occuper des maisons privées, des sièges d'entreprises et des bâtiments publics, des occupations s'accompagnant de pillages.

« Les deux parties ont déclaré aux facilitateurs que leur objectif était la désescalade, ont déclaré les deux pays dans leur communiqué commun, (...) mais les deux parties se préparent à une nouvelle escalade. » Pour autant, les « facilitateurs » ont plaidé pour une prolongation de la trêve, afin disent-ils de « donner plus de temps aux humanitaires pour mener leur travail ». À cette heure, les deux camps ne s'y sont pas opposés, sans pourtant formellement l'accepter.

Le gouverneur du Darfour appelle la population à « prendre les armes »
Alors que des combats violents ont été signalés toute la semaine dans le Darfour, dans une déclaration faite dimanche, son gouverneur, l'ancien rebelle Minni Minawi, aujourd'hui allié à l'armée, a appelé la population à « prendre les armes ».
RFI

En Tunisie, la permaculture s'épanouit face aux défis climatiques  "Non, ce ne sont pas des mauvaises herbes" ! Saber Zo...
29/05/2023

En Tunisie, la permaculture s'épanouit face aux défis climatiques



"Non, ce ne sont pas des mauvaises herbes" ! Saber Zouani montre des orties et pissenlits en passe d'envahir ses plants d'oignons: il pratique les techniques naturelles de la permaculture, qui commence à prendre pied en Tunisie face aux défis climatiques.

Depuis qu'il est revenu il y a deux ans sur les terres familiales nichées dans une forêt à Cap Negro, à 150 km à l'ouest de Tunis, l'obsession de cet ex-chômeur de 37 ans est de garder constamment ses sols humides.

Une gageure: la Tunisie a subi ce printemps une sécheresse sans précédent, sous l'effet du changement climatique.

S'il cueille un oignon ou un radis, il remet immédiatement les fanes aux pieds des pousses de piments ou de sorgho, déjà abritées par l'herbe, pour éviter une évaporation trop rapide.

Dans la permaculture, concept théorisé par deux écologistes australiens dans les années 1970, rien ne se perd et tout est lié.

L'enseignante Hend Samara travaille bénévolement sur un terrain de Saber Zouani, un permaculteur, à Cap Negro, dans le nord de la Tunisie, le 27 avril 2023

Près de l'indispensable bassin de rétention des eaux pluviales créé avec une bâche, M. Zouani a installé ses cultures maraîchères et ses animaux (chèvres, vaches, moutons et poules) dont les déjections servent pour le compost utilisé comme engrais.

"Il faut créer un sol vivant, attirer les vers de terre, les champignons et tous les nutriments pour nos plantes et nos arbres", explique-t-il.

Il limite strictement l'arrosage, n'utilise que des semences de sa production et aucun pesticide, uniquement des répulsifs naturels.

La permaculture, c'est "retourner à nos racines, aux méthodes traditionnelles qu'employaient nos grands-parents", souligne-t-il, en montrant des monticules non labourés alternant semis, compost, terreau et feuilles mortes, selon un agencement très précis.

M. Zouani gagne environ 300 dinars (à peine 100 euros) par mois mais avec ses parents retraités et son frère, ils sont autosuffisants sur le plan alimentaire.

Et dans deux ou trois ans, il compte "tirer un revenu digne" grâce à son "business plan" qui transformera aussi leur ferme de trois hectares, rebaptisée "Om Hnia", en table d'hôte, puis gîte rural.

Ce diplômé en biotechnologies qui, comme beaucoup de jeunes Tunisiens, n'a pas trouvé de travail dans son secteur, a décidé sa reconversion quand il a perdu son emploi de serveur à cause du Covid. L'Association tunisienne de permaculture (ATP), connue par hasard, l'a formé gratuitement puis épaulé financièrement pour ses équipements de base.

M. Zouani est l'un des bénéficiaires du projet "Plante ta ferme" qui vise à créer en cinq ans 50 micro-fermes en Tunisie, dont une trentaine déjà actives.

"Le but, c'est d'avoir des centaines d'hectares et démontrer aux autorités et aux autres agriculteurs que la permaculture est un système agricole rentable et efficace, et qui ramène de la biodiversité alors que les sols sont épuisés à force de labours et d'intrants chimiques", explique la présidente de l'ATP, Rim Mathlouthi.

Pénurie d'eau
Le programme, financé notamment par des fonds suisses, concerne toutes les régions, même à climat hostile, avec un objectif de développement local en faisant revenir de jeunes chômeurs sur des terrains familiaux délaissés.

L'ATP espère aussi contribuer à "changer un modèle tunisien où l'agriculteur perd de l'argent car il dépense sans cesse pour un tout petit rendement, en achetant semences, engrais et pesticides", selon Mme Mathlouthi.

Un système centré sur les céréales (blé, orge) et d'autres cultures gourmandes en eau, alors que la disponibilité en Tunisie est tombée à moins de 500 mètres cubes par an et habitant, considéré comme le "seuil de pénurie absolue" par la Banque mondiale.

Justement, aux yeux de Mme Mathlouthi, "les crises comme le stress hydrique ou la guerre en Ukraine (qui renchérit le coût des intrants) sont des opportunités pour mettre en valeur des solutions comme l'agroécologie et la permaculture".

L'ATP a récemment lancé le label "Nourriture citoyenne" et des "marchés paysans" à prix accessibles, pour rapprocher producteurs et acheteurs.
TV5 monde

Celine Dion cancels all remaining shows over poor healthCeline Dion has cancelled all her remaining live shows, telling ...
29/05/2023

Celine Dion cancels all remaining shows over poor health

Celine Dion has cancelled all her remaining live shows, telling fans she is not strong enough to tour after being diagnosed with a rare neurological disorder.

The singer revealed last year she was suffering from Stiff-Person Syndrome (SPS), which was affecting her singing.

Dion has now cancelled all the shows she had scheduled for 2023 and 2024.

In a statement posted on Twitter, the 55-year-old told fans: "I'm so sorry to disappoint all of you once again.

"Even though it breaks my heart, it's best that we cancel everything until I'm really ready to be back on stage."

She added: "I'm not giving up... and I can't wait to see you again!"

In December 2022, the French Canadian singer posted an emotional video on Instagram to say she had been diagnosed with SPS and would not be ready to start a European tour in February as planned.

She said the disorder was causing muscle spasms and was "not allowing me to use my vocal cords to sing the way I'm used to".

The Courage World Tour began in 2019, and Dion completed 52 shows before the Covid-19 pandemic put the remainder on hold.

She later cancelled the North American dates due to health problems, and delayed the European leg of the tour.

On Friday, those delayed European performances were cancelled altogether, including dates in London, Dublin, Paris, Berlin, Amsterdam, Stockholm and Zurich.

Celine Dion is seen, outside Valentino, during Paris Fashion Week Haute Couture Fall/Winter 2019/20, on July 03, 2019 in Paris, France

A statement released by her tour said the shows were being cancelled with "a sense of tremendous disappointment".

"I'm working really hard to build back my strength, but touring can be very difficult even when you're 100%," the statement quoted Dion as saying.

The tour was to have been Dion's first global concert tour in a decade and the first without her husband-manager Rene Angelil, who died from cancer in 2016.

Dion is best known for hits including My Heart Will Go On, Because You Loved Me, All By Myself and It's All Coming Back To Me Now.

What is Stiff Person Syndrome and is there a cure?
SPS is a rare condition and not well understood.

According to the National Institute for Neurological Disorders, it is characterised by fluctuating muscle rigidity in the trunk and limbs and a heightened sensitivity to stimuli such as noise, touch, and emotional distress, which can set off muscle spasms.

Abnormal postures, often hunched over and stiffened, are characteristic of the disorder, the institute says.

People with SPS can be too disabled to walk or move, or they are afraid to leave the house because street noises, such as the sound of a horn, can trigger spasms and falls.

Most individuals with SPS have frequent falls and because they lack the normal defensive reflexes; injuries can be severe.

While there is no cure for SPS, there are treatments - including anti-anxiety medicines and muscle relaxants - which can slow down its progression.
BBC

Sudan conflict: The Eritrean refugees caught between two crisesPaloich Airport, which usually buzzes with the sound of w...
25/05/2023

Sudan conflict: The Eritrean refugees caught between two crises

Paloich Airport, which usually buzzes with the sound of well-heeled workers serving South Sudan's oil fields, has turned into a camp for thousands of people fleeing the conflict in neighbouring Sudan - now more than a month old.

There are no toilet facilities, no running water, no kitchens - just crowds of people living around their bags, resting on luggage trolleys, or sleeping under makeshift tents while waiting to catch a flight.

They have ended up here, four hours from the border with Sudan, in the hope of finding a way out.

But there are few flights and little information about when people may be able to leave.

Among these refugees are Eritreans who have been uprooted for a second time after previously arriving in Sudan to escape the situation at home. And these people are stuck in limbo.

According to the UN, there were over 136,000 Eritrean refugees and asylum seekers in Sudan before this war.

Most Eritreans do not want to give their names to journalists because they are scared of retribution from the Eritrean authorities.

Eritrea is a highly restrictive state that controls almost all aspects of people's lives, and many want to avoid the prospect of compulsory national service.

But Tesfit Girmay agreed to speak to me. He had arrived in Paloich five days earlier.

"The kind of life around here, you wouldn't wish it for animals let alone humans," he said looking at the tents around him.

As a single man he recognised that he was luckier than some.

"Maybe I can stand it. Sleeping outside, eating once a day, maybe I can stand it. But the biggest problem, there are people with children. There are people with four or five children," Mr Tesfit told me.

He fled the deteriorating economy in Eritrea at the end of last year and headed to Sudan, hoping to find work and maybe travel on to another

But in South Sudan, Eritreans find themselves trapped.

Other nationals who fled the conflict in Sudan such as Kenyans, Ugandans and Somalis have been repatriated by their governments. But many Eritreans in Paloich said they were terrified to go back home, or see no future there.

Mr Tesfit said that Eritreans at the airport were banned from getting onto flights to South Sudan's capital, Juba. At the same time they have refused to go to the designated refugee camps in the country.

A three-hour drive further north, and closer to the border with Sudan, is another temporary camp bursting at the seams.

The former grounds of the Upper Nile University in Renk, once abandoned, are now repopulated by more than 6,000 people. Even the bushes on the opposite side of the road are being cut down to make space for more arrivals.

This is where I met another refugee from Eritrea.

She was sat on the steps of a classroom with her three children and told me that her husband had gone to town to look for food.

"I couldn't live in my country because I couldn't worship my God the way I liked it. I couldn't live there," said the woman, who wanted to remain anonymous.

She explained that she was an evangelical Christian and had difficulties in Eritrea, where religion is heavily regulated and people from faiths that are not officially sanctioned have been sent to prison.

After fleeing Khartoum, she said she had hoped to go to South Sudan's capital but that was proving to be a challenge.

"No-one can pass through to Juba. The road is closed only to Eritreans. I don't know what's going to happen next."

South Sudan's acting Minister for Foreign Affairs Deng Dau Deng told the BBC that his office had contacted all foreign embassies including Eritrea's, to ensure their citizens were repatriated.

But he acknowledged that the situation with Eritreans was complicated by the fact that there are those who do not want to go back home and they do not want to be in touch with their embassy.

Mr Deng does not deny claims that some Eritreans who made it to Juba had been forced back to Paloich. As the Eritrean embassy was not going to fly them back to Asmara and there was no refugee camp in Juba for them, then they had to go elsewhere, he said.

For his part, Eritrea's long-time President Isaias Afwerki told state television that his country would welcome anyone fleeing the conflict in its neighbour.

"Eritrea has open borders and without fanfare will continue to receive Eritrean and Sudanese civilians as well as others affected by the current conflict and share with them whatever it has," the president said.

Here in South Sudan, the infrastructure is overwhelmed by the 60,000 people who have crossed into the country in just a month.

Back at Paloich Airport I met some South Sudanese desperate to get to other parts of the country.

Sandy Manyjeil had been stranded with her five children for two weeks.

"Yesterday evening they gave us a ticket. You wait at the gate, you show your ticket and after that they will take you or they won't. It depends on your luck," she said

"Sometimes they take your ticket and they take you or they don't. Tomorrow, after tomorrow, no-one knows."

The government is operating free flights on cargo planes from Paloich and has transported over 7,000 people. But it is a fraction of those entering.

Its strategy is to get everyone out of Renk and Paloich to areas where they can find food, medicine and try to rebuild their lives.

But South Sudan has barely any tarmacked roads, few domestic flights and parts of the country still face bouts of violence since the 2013-2018 civil war.

It is an overwhelming challenge for any country and as the war in its neighbour continues the number of people, both nationals and foreigners, entering South Sudan keeps rising.
BBC

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