Le Klébélogue

Le Klébélogue Le média citoyen au service de la République
📍 Bénin — Réalités, réformes, résultats.
👇 Le peuple voit, comprend, choisit.

𝑳𝑬 𝑺𝑬𝑵𝑨𝑻, 𝑶𝑼 𝑳𝑨 𝑹𝑬𝑪𝑶𝑵𝑪𝑰𝑳𝑰𝑨𝑻𝑰𝑶𝑵 𝑫𝑼 𝑷𝑶𝑼𝑽𝑶𝑰𝑹 𝑬𝑻 𝑫𝑬 𝑳𝑨 𝑹𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵Par 𝑰𝒓𝒆́𝒅𝒆́ 𝑫𝒂𝒗𝒊𝒅 𝑹.𝑲𝑨𝑩𝑨Par-delà les émotions partisanes et les...
01/11/2025

𝑳𝑬 𝑺𝑬𝑵𝑨𝑻, 𝑶𝑼 𝑳𝑨 𝑹𝑬𝑪𝑶𝑵𝑪𝑰𝑳𝑰𝑨𝑻𝑰𝑶𝑵 𝑫𝑼 𝑷𝑶𝑼𝑽𝑶𝑰𝑹 𝑬𝑻 𝑫𝑬 𝑳𝑨 𝑹𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵

Par 𝑰𝒓𝒆́𝒅𝒆́ 𝑫𝒂𝒗𝒊𝒅 𝑹.𝑲𝑨𝑩𝑨

Par-delà les émotions partisanes et les lectures superficielles, une chose s’impose : le 𝑩𝒆́𝒏𝒊𝒏 change 𝒅‘𝒆̀𝒓𝒆. Avec l’instauration du 𝑺𝒆́𝒏𝒂𝒕, le président 𝑷𝒂𝒕𝒓𝒊𝒄𝒆 𝑻𝒂𝒍𝒐𝒏 boucle un cycle historique et ouvre un nouveau chapitre de la gouvernance politique. Non plus celle des intrigues et des calculs, mais celle du sens, de la discipline et de la responsabilité.

On dira tout de cette réforme. Les uns y verront un art du contrôle, d’autres un habillage institutionnel. Mais les observateurs honnêtes reconnaîtront qu’il s’agit avant tout d’un acte d’intelligence politique. Le Sénat, dans la conception 𝑻𝒂𝒍𝒐𝒏𝒏𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆, n’est pas une forteresse du pouvoir. C’est une chambre de sagesse et d’équilibre, un espace où la mémoire et l’expérience deviennent des outils de stabilité.

Dans un pays où la démocratie a souvent pris les allures d’une foire d’ego, le Sénat vient pacifier le jeu. Il met fin au vacarme permanent, aux querelles stériles et aux rivalités d’arrière-cour pour créer un cadre d’échanges institutionnalisé, apaisé et respectueux des équilibres républicains.

Le 𝑩𝒆́𝒏𝒊𝒏 entre dans le temps de la raison politique. Et cela, il fallait l’audace d’un homme comme 𝑷𝒂𝒕𝒓𝒊𝒄𝒆 𝑻𝒂𝒍𝒐𝒏 pour le faire.

𝑻𝑨𝑳𝑶𝑵, 𝑳𝑬 𝑮𝑨𝑹𝑫𝑰𝑬𝑵 𝑫𝑬𝑺 𝑨𝑪𝑸𝑼𝑰𝑺 𝑬𝑻 𝑳𝑬 𝑷𝑹𝑶𝑷𝑯𝑬̀𝑻𝑬 𝑫𝑼 𝑫𝑬𝑽𝑬𝑳𝑶𝑷𝑷𝑬𝑴𝑬𝑵𝑻

Patrice Talon n’a jamais caché son ambition : refonder le pays sur le socle du travail, du mérite et du résultat. Ambition, rigueur et labeur, trois clés de son succès personnel qu'il transpose dans la gouvernance d'Etat.
En dix ans, il a remis la République au garde-à-vous.
Fini les grèves paralysantes, les marches intempestives, le chantage politique érigé en stratégie. Le pays s’est réconcilié avec le travail, avec la rigueur, avec la performance.

Et dans cette dynamique, la création du Sénat n’est pas une rupture, mais une continuité dans la méthode : 𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆𝒓, 𝒅𝒊𝒔𝒄𝒊𝒑𝒍𝒊𝒏𝒆𝒓, 𝒐𝒓𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆𝒓,𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒍𝒊𝒅𝒆𝒓.

Là où d’autres cherchent à séduire, Talon veut instruire. Là où d’autres flattent les masses, il parle au temps long. Il sait que le développement ne pousse pas dans le tumulte, mais dans la stabilité.

La démocratie béninoise a eu trente ans pour convaincre. Elle a permis la liberté d’expression, la pluralité, l’alternance. Mais elle a aussi enfanté les rivalités personnelles, la politisation du quotidien, le culte du poste et du privilège. Son Excellence 𝑷𝒂𝒕𝒓𝒊𝒄𝒆 𝑻𝒂𝒍𝒐𝒏 a décidé d’y mettre fin.

Pour lui, la liberté n’est pas le désordre. Et la discipline n’est pas la dictature. Elle est la condition même du progrès. Sans discipline et sans concentration, rien ne bouge.

Ceux qui crient à la confiscation du jeu politique oublient que les plus grandes nations émergent dans la rigueur et la cohésion, non dans la cacophonie.
Ceux qui saluent les révolutions de l’AES (𝐌𝐚𝐥𝐢, 𝐍𝐢𝐠𝐞𝐫, 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨) devraient mesurer le paradoxe : on glorifie la poigne militaire au Sahel, mais on diabolise la rigueur civile au 𝑩𝑬𝑵𝑰𝑵
𝑸𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒊𝒏𝒄𝒐𝒉𝒆́𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆 !

𝐋𝐄 𝐒𝐄𝐍𝐀𝐓: 𝐋𝐄 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐄 𝐌𝐈𝐋𝐈𝐄𝐔 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄 𝐘𝐀𝐘𝐈 𝐄𝐓 𝐓𝐀𝐋𝐎𝐍

Ce Sénat, en réalité, est le chaînon manquant entre deux époques : celle du dialogue national à la manière de 𝐁𝐨𝐧𝐢 𝐘𝐚𝐲𝐢, et celle de la gouvernance structurée de 𝑷𝒂𝒕𝒓𝒊𝒄𝒆 𝑻𝒂𝒍𝒐𝒏.

C’est le juste milieu entre la spontanéité politique et la rigueur technocratique. Un espace de parole, certes, mais cadré par l’esprit républicain. Un lieu de réflexion, mais ancré dans la stabilité.

Le Président 𝐏𝐚𝐭𝐫𝐢𝐜𝐞 𝐓𝐚𝐥𝐨𝐧 n’instaure pas une rupture politique. Il instaure une transition générationnelle sous tutorat, un pont entre les anciens et les nouveaux, entre l’expérience et la modernité, entre la parole et l’action.

Le Bénin avait besoin d’un président qui ose penser contre l’habitude, contre la facilité, contre la complaisance. 𝐏𝐚𝐭𝐫𝐢𝐜𝐞 𝐓𝐚𝐥𝐨𝐧, en créant le Sénat, n’enterre pas la démocratie ; il la purifie. Il ne ferme pas le débat ; il l’élève. Et surtout, il ne gouverne plus pour régner, mais pour transmettre.

𝐋𝐞 𝐒𝐞́𝐧𝐚𝐭, c’est l’institution de la maturité. La preuve que le Bénin a grandi, qu’il a cessé de s’agiter pour enfin construire. 𝐏𝐚𝐭𝐫𝐢𝐜𝐞 𝐓𝐚𝐥𝐨𝐧 𝐝𝐢𝐭 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞́ 𝐮𝐧𝐞 𝐞́𝐭𝐢𝐧𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞, 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝‘𝐞𝐧 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐅𝐞𝐮...

𝗣𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲𝘇 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗠𝗼𝗱𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻

01/11/2025
01/11/2025

L’honorable Ouassagari porte une part de responsabilité dans la débâcle actuelle du parti Les Démocrates. À trop vouloir manœuvrer dans l’ombre pour fragiliser un groupe, on finit toujours par être rattrapé par le jeu des équilibres. La nature politique, elle aussi, obéit à ses propres lois : toute déstabilisation appelle son retour de flamme. Oui, le karma ne se trompe jamais, il agit, tôt ou t**d, avec une précision implacable.

01/11/2025

🇧🇯Bénin: Piqûre de rappel !

Il était une fois, Patrice Talon était face aux députés à l'Assemblée Nationale:

"Le Bénin notre pays a trouvé son chemin et cela est irréversible, peu importe l'opinion et le souhait des nostalgiques en quête d'un retour à notre passé honteux."

"Finie l'usurpation du pouvoir politique par des vendeurs d'illusions incompétents et mal intentionnés"

"Aucune supplication, aucun râlement, aucune menace ne nous fera reculer. Aucun compromis politique préjudiciable à notre développement ne sera concédé, pour plaire à qui que ce soit"

Patrice Talon le 20 DÉC. 2024 à l'Assemblée Nationale

🇧🇯Projet de révision de la constitution et création d'un Sénat : exposé des motifsEXPOSE DES MOTIFSLa Conférence nationa...
01/11/2025

🇧🇯Projet de révision de la constitution et création d'un Sénat : exposé des motifs

EXPOSE DES MOTIFS

La Conférence nationale des forces vives de la Nation tenue à Cotonou du 19 au 28 février 1990 a consacré la détermination du Peuple béninois à restaurer la démocratie libérale fondée sur la liberté, le pluralisme et la protection des droits fondamentaux.

La Constitution adoptée après référendum, par la loi n°90-32 du 11 décembre 1990, porte en promesse et en actions politiques, cette détermination dont la finalité est le renforcement d’un État fondé sur le droit, le développement économique et la justice sociale.

Des dysfonctionnements institutionnels et systémiques observés après une trentaine d’années de mise en œuvre ont conduit à une première série de modifications contenue dans la loi n°2019-40 du 7 novembre 2019. Celles-ci ont porté sur le renforcement des droits fondamentaux à caractère individuel (l’abolition de la peine de mort) et catégoriels (l’admission de la discrimination positive à l’égard de la femme) ; le renforcement des institutions (la création de la Cour des comptes) ; l’alignement des élections nationales et communales (l’institution de l’année électorale) ; la reconnaissance de la chefferie traditionnelle etc.

Toutefois, quoiqu’appréciables et saluées de tous, ces premières modifications ne suffisent pas à rendre irréversible l’élan du développement complet et durable pris par le peuple béninois.

En effet, il est constant que l’accélération voire l’accentuation de la transformation structurelle du Bénin ainsi que le règlement durable des problèmes socio-économiques sont annihilés avec l’animation de la vie politique dans une perspective politicienne qui oppose systématiquement les courants politiques adverses et empêche tout éventuel compromis susceptible de permettre la mise en œuvre de solutions consensuelles aux problèmes de développement de la Nation. Pour y remédier, il convient d’envisager la création d’un nouvel organe dans l’environnement institutionnel, capable de rapprocher voire arbitrer les options politiques divergentes, au profit de l’action publique efficace et consensuelle. Il est souhaitable que cet organe nouveau compte, entre autres, sur l’expérience des anciens présidents de la République, des anciens présidents de l’Assemblée nationale ainsi que les anciens présidents de la Cour constitutionnelle pour leur confier, à titre principal, cette mission : c’est la raison qui motive la proposition de création du Sénat.
Ainsi, le Sénat aura pour rôle de :
• concourir à garantir la sauvegarde et le renforcement des acquis du développement de la Nation, de défense du territoire et de sécurité publique. A ce titre il veille à la stabilité politique, la continuité de l’État, au débat politique contradictoire constructif.
• assurer la promotion des mœurs politiques conformes à la sauvegarde des intérêts supérieurs de la Nation, de l’Unité et de la Cohésion nationale, du développement durable et de la paix sociale.
• veiller à renforcer les libertés publiques, la qualité de la gestion des biens publics, l’unité et la concorde nationales en vue du développement humain équilibré et durable.
De même, en matière législative, le Sénat délibère, a priori, sur tout projet ou proposition de loi à caractère politique, notamment en ce qui concerne la dévolution ou l’organisation du pouvoir d’État.
Par ailleurs, le Sénat peut solliciter une seconde lecture de toute loi votée à l’Assemblée nationale exceptées les lois de finances et assimilées.
A cet effet, lorsque, à sa demande de seconde lecture de toute loi conférée par la constitution, l’Assemblée nationale écarte les observations du Président de la République, le Sénat est saisi en lecture définitive.
Par ailleurs, il est indiqué que pour tenir compte des exigences d’une telle chambre politique d’une part, et des expériences requises dans la gestion des dossiers d’Etat d’autre part, le Sénat soit composé des anciens présidents de la République ; des anciens présidents de l’Assemblée nationale ; des anciens présidents de la Cour constitutionnelle ; des chefs d’État-major des forces en charge de la défense et de la sécurité nationales (tous membres de droit). Il est également souhaité qu’en dehors des membres es-qualités mentionnés, le Président de la République et le Président de l’Assemblée nationale désignent chacun, des membres dont le nombre constitue un quota qui n’excéderait pas au total, 1/5 de ces membres de droit.
Toutes ces propositions sont élaborées et consignées dans le texte de loi que nous annexons.
C’est pour ces motifs que nous, les auteurs de la présente proposition de loi vous demandent d’en saisir la représentation nationale en vue de son étude et de son adoption.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, l’expression de notre haute considération.
Proposition de loi
portant modification de la loi n°90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin

Article premier : sont créés ou modifiés :
Article 5-1 (création) : A l’élection du Président de la République, les activités politiques des partis politiques et des corps de la Nation doivent converger au renforcement de l’action politique du Gouvernement jusqu’à l’année précédant la prochaine année électorale.
Au cours de cette période de trêve des activités de compétition politique, l’activité des partis politiques ne doit pas compromettre l’action politique du président de la République et du Pouvoir exécutif. L’animation du débat politique à finalité compétitive est suspendue. L’activité politique doit être contributive et concourir au succès de l’action politique mise en œuvre par la majorité en charge de la direction de l’État.
Le Sénat veille au respect des dispositions du présent article.

Article 22 (modification) : Toute personne a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de la propriété des biens immeubles, lorsque cette propriété est fondée en titre judiciaire ou administratif, que pour cause d’utilité publique et contre juste et préalable dédommagement.
Article 53, alinéa dernier (modification) : Le serment est reçu par la Cour constitutionnelle et le Sénat, devant l’Assemblée nationale, la Cour suprême et la Cour des comptes.

TITRE V NOUVEAU : DU SENAT

Article 113-1 (création) : Le Sénat concourt à garantir la sauvegarde et le renforcement des acquis du développement de la Nation, de la défense du territoire et de la sécurité publique. A ce titre il veille à la stabilité politique, la continuité de l’État et la paix de la Nation.
Le Sénat assure la promotion des mœurs politiques conformes à la sauvegarde des intérêts supérieurs de l’État et de la Nation, de l’Unité et de la Cohésion nationale, du développement durable et de la paix sociale.
Le Sénat veille à renforcer les libertés publiques, la qualité de la gestion des biens publics, l’unité et la concorde nationales en vue du développement humain et complet durable.
En matière législative, il délibère, a priori, tout projet ou proposition de loi à caractère politique, notamment lorsque les projets ou propositions de loi intéressent la dévolution ou l’organisation du pouvoir d’État, les finances publiques, la sécurité intérieure et la défense du territoire.
Il peut, alors même que le président de la République n’a pas user de ce pouvoir, solliciter une seconde lecture de toute loi votée à l’Assemblée nationale.
Lorsque, à sa demande de seconde lecture d’une loi, l’Assemblée nationale écarte les observations du Président de la République, le Sénat est saisi en lecture définitive.
Le Sénat siège à Cotonou.
Il dispose d’une administration et organise son fonctionnement conformément à un règlement intérieur.

Article 113-2 (création) : Le Sénat se prononce sur les comportements des dirigeants politiques, à l’exception du Président de la République et du Président de l’Assemblée nationale, des membres de l’Assemblée nationale, du Gouvernement ou des partis politiques qui contreviennent aux dispositions des articles 5-1et 113-1 de la présente Constitution et prend les sanctions et les mesures prévues à son règlement intérieur.

Article 113-3 (création) : Le Sénat veille au changement de régime et à la transmission du pouvoir d’État dans les conditions pacifiques et républicaines sans que les acquis du développement soient compromis.

Article 113-4 (création) : Le Sénat est composé des anciens présidents de la République ; des anciens présidents de l’Assemblée nationale ; des anciens présidents de la Cour constitutionnelle ; des chefs d’État-major des forces en charge de la défense et de la sécurité nationales. Le président de la République et le président de l’Assemblée nationale, désigne chacun, des membres dont le nombre n’excède pas le 1/5ème des membres de droit.
Nul ne peut exercer les fonctions de membre du Sénat s’il est âgé de plus de 90 ans.

Article 2 : A l’installation du Sénat, les membres de droit ayant atteint la limite d’âge de 90 ans, peuvent y siéger à titre dérogatoire jusqu’à l’âge de 95 ans.
La présente loi constitutionnelle entre en vigueur dès sa promulgation et sera exécutée comme loi de l’Etat.

Source: Tanguy Agoï ✍️

🚨🇧🇯Bénin: VLAVONOU salue la sagesse et l'esprit de dignité de Me Renaud AGBODJO Dans son discours d'ouverture de la deux...
01/11/2025

🚨🇧🇯Bénin: VLAVONOU salue la sagesse et l'esprit de dignité de Me Renaud AGBODJO

Dans son discours d'ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année prononcé au palais des Gouverneurs à Porto-Novo dans la journée de ce vendredi 31 octobre 2025, le président de l'Assemblée nationale Louis Gbèhounou VLAVONOU tresse de lauriers au candidat recalé du parti Les Démocrates Me Renaud Agbodjo.

"...Je voudrais saluer la hauteur d’esprit et la dignité républicaine de Me Renaud AGBODJO, dont la récente déclaration à la suite de la décision de la Cour constitutionnelle honore le débat public béninois. En dépit de la déception légitime qui aurait pu nourrir la rancune ou la révolte, il a 19choisi la voie du pardon, de la tempérance et de la paix. Son appel vibrant à rejeter toute forme de violence et à préserver la concorde nationale doit être entendu et relayé par chacun de nous, acteurs politiques, institutionnels et citoyens. Au-delà de son retrait momentané de la scène politique, son attitude nous enseigne que l’amour du Bénin doit toujours transcender les ambitions et les contingences partisanes. Ce geste de sagesse et de retenue participe pleinement à la consolidation de notre démocratie et rappelle à tous que la paix n’est pas une option, mais une responsabilité partagée. L’histoire nous regarde, et les générations futures jugeront notre capacité à transcender les divergences pour bâtir un Bénin toujours plus juste, plus uni et plus émergent. Et comme le disait si bien le Pape François, de lumineuse mémoire : « Ce n’est pas la culture de l’affrontement, la culture du conflit, qui construit la vie collective dans un peuple et entre les peuples, mais celle-ci : la culture de la rencontre, la culture du dialogue : c’est l’unique voie pour la paix ». (Angélus du 1er septembre 2013)..." a martelé le président Louis Gbèhounou VLAVONOU.

29/10/2025

Vidjinnangni Baba, critique virulent du régime de la Rupture, a lui aussi décidé de déposer les armes. Dans un esprit d’apaisement et de responsabilité citoyenne, il adresse désormais au Chef de l’État, Son Excellence le Président Patrice Talon, des doléances visant à l’amélioration des conditions de vie et de santé des populations.

Après plusieurs mois d'hésitation, Me Adrien Houngbedji décide enfin d'apporter son soutien à Romuald Wadagni, le candid...
29/10/2025

Après plusieurs mois d'hésitation, Me Adrien Houngbedji décide enfin d'apporter son soutien à Romuald Wadagni, le candidat de la mouvance présidentielle m.

Voici l’intégralité de la déclaration de presse de Me Renaud AGBODJOBéninoises, Béninois, chers compatriotes,J’ai souhai...
28/10/2025

Voici l’intégralité de la déclaration de presse de Me Renaud AGBODJO

Béninoises, Béninois, chers compatriotes,

J’ai souhaité, en toute liberté et en toute responsabilité, reprendre la parole pour m’adresser à vous après la décision rendue par la Cour constitutionnelle dans la nuit d’hier, suite au recours exercé contre la décision de rejet de ma candidature et de celle de monsieur Lodjou par la Commission électorale nationale autonome (Céna).

C’est une décision malheureuse et dommageable, car j’ai été victime de dysfonctionnements internes à mon parti politique et d’adversités coupables. En tant que praticien du droit et attaché à la légalité, je suis bien obligé, malgré moi, de prendre acte de la décision de la Cour constitutionnelle.

En dépit de toute ma déception, et surtout de la tristesse et du désarroi dans lesquels cette décision a plongé des millions de nos compatriotes qui, à travers ma candidature à l’élection présidentielle, espéraient vivement un changement de cap dans la direction des affaires de notre pays, j’ai été particulièrement marqué par toute la ferveur et la liesse populaire que ma désignation en qualité de candidat du parti Les Démocrates à la prochaine élection présidentielle a suscitées. Je vous en suis infiniment reconnaissant.



Je voudrais également témoigner toute ma reconnaissance au président Thomas Boni Yayi, président du parti Les Démocrates, pour la confiance qu’il a placée en la jeunesse béninoise à travers le parrainage de ma candidature. Mais malheureusement, ce coup d’essai n’a pu se transformer en coup de maître, et nous connaissons tous les raisons internes au parti qui ont eu pour corollaire le rejet de ma candidature par la Céna.

À titre personnel, et en tant que chrétien et homme de foi, je n’éprouve aucune rancœur ni aucun ressentiment à l’égard de qui que ce soit, notamment de l’honorable Michel Sodjinou, à qui j’exprime mes regrets. J’invite donc le peuple béninois à en faire de même et à ne poser aucun acte de violence ou de représailles afin de préserver la paix sociale et la concorde.



Tout ceci fera malheureusement partie de notre histoire commune, car cette élection, comme bien d’autres, ne sera ni inclusive ni consensuelle, malgré l’indication donnée par les pères fondateurs de l’historique Conférence nationale des forces vives. Mais nous devons préserver la paix et utiliser toutes les voies de dialogue possibles pour le règlement de nos différends.

Tirant les leçons de toute cette expérience exaltante, au cours de laquelle j’ai pu défendre des hommes et des femmes politiques de premier plan pendant près d’une décennie pour le respect des libertés et de la démocratie, je pense, après moult réflexions, qu’il est peut-être temps de faire une pause.

Je voudrais donc annoncer à la nation béninoise mon retrait de la vie politique béninoise pour quelque temps, afin de me consacrer beaucoup plus à ma famille, à mon cabinet et à mes proches. C’est une décision extrêmement difficile, mais longuement réfléchie.



Je voudrais en outre et avant de conclure, m’adresser aux candidats retenus par la Céna pour la prochaine élection présidentielle du 12 avril 2026, et particulièrement au plus jeune de ces candidats.

Monsieur le ministre d’État Romuald Wadagni, votre responsabilité dans la conduite de la destinée du Bénin sera grande. Vous êtes brillant et compétent, c’est un secret de Polichinelle. Mais le peuple béninois est attaché à la liberté, à la justice sociale et à la réconciliation de tous ses fils privés de liberté et contraints à l’exil.

Je vous exhorte, en cas de victoire – et c’est tout le mal que je vous souhaite – de mettre tout en œuvre afin de réunir toutes les sensibilités politiques, économiques et sociales autour d’une même table, pour une réconciliation vraie, sincère et pour le bonheur des Béninois.



Que Dieu bénisse le Bénin. Je vous remercie.

Cotonou le 28 octobre 2025.

Transcriptions :

28/10/2025

🚨🇧🇯𝗕𝗲́𝗻𝗶𝗻|𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟲: 𝗥𝗲𝗻𝗮𝘂𝗱 𝗔𝗚𝗕𝗢𝗗𝗝𝗢 𝗮𝗻𝗻𝗼𝗻𝗰𝗲 𝘀𝗼𝗻 𝗿𝗲𝘁𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗮𝗱𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲 𝘂𝗻 𝗺𝗲𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲 𝗮̀ 𝗪𝗔𝗗𝗔𝗚𝗡𝗜

"Après mûre réflexion, je pense qu'il est maintenant temps de faire une pause. Je voudrais donc annoncer mon retrait de la vie politique béninoise pour quelques temps afin de me consacrer beaucoup plus à ma famille, à mon cabinet et à mes proches.

Je voudrais m'adresser aux candidats retenus pour l'élection présidentielle du 12 avril 2026 et plus particulièrement, au plus jeune des candidats, Monsieur le Ministre d'État Romuald WADAGNI.

Votre responsabilité dans la conduite de la destinée du Bénin sera grande. Vous êtes brillant et compétent. C'est un secret de polichinelle. Mais le peuple béninois demeure et reste attaché à la liberté, à la justice sociale... Je vous exhorte, en cas de victoire ,de mettre tout en œuvre afin de réunir toutes les sensibilités autour d'une table pour une réconciliation vraie et sincère... "

Renaud AGBODJO, candidat des Démocrates non retenu pour l'élection présidentielle de 2026

28/10/2025

📊 Le Bénin, champion de la fiabilité statistique en Afrique !

Adresse

Abomey-Calavi

Téléphone

+22961235929

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Le Klébélogue publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Le Klébélogue:

Partager