13/09/2025
💚𝑨𝙐 𝘾Œ𝙐𝑹 𝑫𝙐 𝙅𝑼𝘽𝑰𝙇É 2025 💚
𝟏𝟗. 𝐉𝐮𝐛𝐢𝐥𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐠𝐢𝐭𝐚𝐥 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐟𝐥𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐨𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬. 𝐍'𝐚𝐲𝐞𝐳 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐞𝐮𝐫 𝐝'𝐚𝐟𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝐥'𝐞𝐬𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚 𝐮𝐧 𝐯𝐢𝐬𝐚𝐠𝐞, 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐦: 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐬'𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐉𝐞́𝐬𝐮𝐬-𝐂𝐡𝐫𝐢𝐬𝐭. L𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐮𝐧 𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐞 𝐭𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐠𝐧𝐚𝐠𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐭𝐞𝐫𝐧𝐢𝐭𝐞́.
Plus d’un millier de missionnaires catholiques du monde numérique se sont rassemblés au Vatican les 28 et 29 juillet derniers à l’occasion du Jubilé qui leur était consacré. Ce fut un temps fort de ressourcement spirituel, de fraternité, de partage et de réflexion, marqué par l’intervention de nombreuses personnalités, dont le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège, et Paolo Ruffini, Préfet du Dicastère pour la Communication.
Être missionnaire sur les réseaux sociaux, c’est devenir un messager de paix, un témoin d’espérance et d’humanité. Cela implique d’épouser le rythme, les blessures, les interrogations et les quêtes de sens propres à cet univers numérique, tout en refusant l’anonymat, la superficialité et les dérives de la mise en avant personnelle. C’est aussi « réparer les filets », en portant un message de paix dans les zones de guerre comme dans les cœurs désertés de sens, en s’appuyant sur la beauté et la lumière de la vérité pour contrer la logique de la légèreté et des fausses informations.
Telle est la mission confiée par l’Église aux influenceurs catholiques et aux missionnaires du numérique.
1️⃣ 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐞𝐫 𝐥’𝐄́𝐯𝐚𝐧𝐠𝐢𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐧𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬
Comment transmettre la foi dans l’univers numérique ? Telle est la question centrale qui a guidé le Jubilé des missionnaires numériques et des influenceurs catholiques. Après avoir participé à des messes célébrées dans plusieurs paroisses proches du Vatican le lundi 28 juillet, les participants se sont réunis à l’Auditorium de la via della Conciliazione pour une conférence de haut niveau.
Parmi les intervenants figuraient le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État du Saint-Siège, Mgr Rino Fisichella, Pro-préfet du Dicastère pour l'Évangélisation et coordinateur de l’Année sainte, ainsi que Paolo Ruffini et Mgr Lucio Ruiz, respectivement Préfet et Secrétaire du Dicastère pour la Communication.
Deux interventions marquantes ont été proposées par les jésuites David McCallum, directeur exécutif du Discerning Leadership Program, et le Père Antonio Spadaro, Sous-secrétaire du Dicastère pour la Culture et l’Éducation. La première, intitulée « Connectés à la Parole », soulignait le pouvoir unificateur des Écritures, « plus fort encore que le Wi-Fi ou les hashtags ». La seconde portait sur le lien entre théologie et mission à l’ère numérique, avec comme fil conducteur : « Allez… jusqu’aux confins numériques ».
☑️Cardinal Parolin : humaniser et évangéliser le continent numérique
Le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège, a ouvert son intervention en interrogeant les finalités des réseaux sociaux. S’ils ont pour vocation première d’informer, leur véritable enjeu réside ailleurs : « Ce qui fait de nous des personnes, c’est notre capacité à nous poser des questions », a-t-il souligné. Et la question essentielle aujourd’hui est la suivante : « Comment le monde numérique, qui transforme en profondeur les dynamiques sociales, peut-il devenir un vecteur de foi ? »
Rappelant que l’Église est appelée à « être dans le monde sans être du monde » et à « habiter le temps sans lui appartenir », le cardinal a insisté sur la nécessité pour la communauté ecclésiale de ne pas rester passive face à ces mutations historiques. L’Église est donc invitée à adopter une posture de dialogue et de mission.
La technologie, a-t-il poursuivi, n’est plus simplement un outil, mais un véritable langage, une nouvelle manière d’habiter le monde. Dans cette perspective, l’Église ne peut se contenter de reproduire des schémas figés, mais doit faire preuve de créativité. L’évangélisation du continent numérique ne saurait être réduite à un simple défi technique ou éducatif, car le numérique constitue désormais une dimension à part entière de la pensée et de la communication.
Il ne s’agit pas de développer des stratégies, mais d’assurer une présence habitée, profondément humaine. Être missionnaire dans le numérique, c’est entrer dans les rythmes, les blessures, les interrogations et les aspirations de ceux qui s’y trouvent, tout en résistant à l’anonymat, à la superficialité et à la tentation du culte de soi.
Pour le Cardinal Parolin, la véritable contribution chrétienne dans cet espace repose sur une vision relationnelle de la personne, née de son identité d’« image et temple de la Trinité ». La mission requiert un style évangélique, centré sur la rencontre authentique plutôt que sur le discours, et sur la vérité plus que sur la séduction.
Évangéliser n’est donc pas l’apanage de ceux qui maîtrisent les outils numériques, mais une responsabilité partagée par tous. Citant le Pape François, qui avait qualifié Marie d’« influenceuse de Dieu » lors des JMJ de Panama en 2019, le cardinal a conclu en appelant à un véritable renouvellement de l’environnement numérique — un espace à humaniser et à évangéliser.
☑️Mgr Fisichella: la valeur du silence, dans l'écoute, être des instruments pas la finalité de la grâce
« Lorsque nous parlons d’évangélisation, nous avons tendance à nous focaliser sur le contenu, en oubliant souvent qui évangélise et qui est évangélisé. » Par ces mots, Mgr Rino Fisichella a tenu à rappeler la dimension profondément relationnelle et personnelle de l’annonce de l’Évangile. Il a évoqué l’origine biblique du mot « Évangile », apparu pour la première fois dans le livre du prophète Isaïe, où il désigne les sentinelles annonçant la libération. Aujourd’hui, cette image prend une force nouvelle : à l’ère d’Internet, les visages deviennent visibles.
Dans le cadre de la mission numérique, « le désir de découvrir quelque chose d’authentiquement vrai demeure puissant », a-t-il affirmé. S’adressant directement aux influenceurs présents, Mgr Fisichella a salué leur engagement : « Vous avez réussi à vous faire une place, et c’est une vraie source de satisfaction pour la communauté chrétienne. » Toutefois, il a tenu à rappeler une vérité essentielle : « Nous sommes des instruments, et non la finalité de la grâce. »
En s’appuyant sur l’exhortation apostolique Evangelii Nuntiandi de saint Paul VI, il a souligné que « le monde n’écoute plus volontiers les maîtres, mais les témoins ». De la même manière, aujourd’hui, « les influenceurs ne sont écoutés que dans la mesure où ils sont eux-mêmes des témoins authentiques ».
Mgr Fisichella a également insisté sur une autre mission fondamentale : réhabiliter le silence, aussi paradoxal que cela puisse paraître dans un univers saturé de messages. Le silence, a-t-il expliqué, est la condition de toute véritable écoute : c’est en apprenant à se taire que l’on peut vraiment percevoir les émotions de l’autre.
Enfin, il a mis en garde contre la tentation de juger les générations actuelles à l’aune du passé : « Dire que tout était mieux avant est une erreur. » Il a ainsi invité chacun à écouter avec attention et sans préjugés ce qui se vit et se communique aujourd’hui, avec un cœur disponible et ouvert.
☑️Paolo Ruffini : offrir une alternative au consumérisme et à l’individualisme
« Nous sommes des pèlerins d’une espérance qui dépasse ce monde », a affirmé Paolo Ruffini, Préfet du Dicastère pour la Communication, en rappelant la vocation profonde de l’Église. Même à l’ère numérique, a-t-il souligné, l’Église demeure un réseau bien avant le web : un lien vivant entre des personnes réelles, non des algorithmes ou des chatbots. Dans ce réseau imparfait, mais uni par le baptême, personne ne cherche à être au centre : chacun s’efforce plutôt de s’effacer pour que le Christ soit glorifié.
Ruffini a évoqué les défis actuels, parmi lesquels la désinformation, la désagrégation du lien social et l’isolement grandissant. « Nous vivons dans une tension permanente entre le vide de sens et la quête de vérité, entre la peur de manquer quelque chose et le désir profond de rencontrer quelqu’un, entre le défilement sans fin et la rencontre authentique », a-t-il analysé.
Face à cette réalité, il a lancé un appel clair : « Nous ne pouvons pas rester immobiles, ni nous réfugier dans la nostalgie d’un passé révolu. Nous devons agir, ici et maintenant, avec humilité et responsabilité. » L’Église, selon lui, a besoin d’une véritable culture médiatique, et de formations adaptées pour habiter le monde numérique avec lucidité et engagement. Mais ce chemin n’est jamais solitaire : la mission est collective.
Il a mis en garde contre la tentation de transformer la communauté en simple public, ou le public en produit de consommation. « Si nous agissons ainsi, nous finissons par devenir nous-mêmes une marchandise », a-t-il averti. Contre cette logique consumériste qui réduit jusqu’à la culture en bien de consommation, Ruffini appelle à une culture communautaire, fondée sur des relations vraies et résistante à l’individualisme. « Personne ne se sauve seul, et nous ne sauverons pas les autres.
Mais nous pouvons offrir une alternative : la vérité d’une rencontre. »
Pour conclure, il a proposé de réinterpréter la relation entre influenceurs et followers à la lumière du message chrétien : « Viens, et suis-moi. » Un appel à redonner sens au mot amitié, à distinguer la simple performance de la sincérité du partage, celui qui tisse des liens durables, profonds, égaux et véritablement humains.
☑️Mgr Ruiz: «Prenons soin de l'unité»
Avec une profonde gratitude, Mgr Lucio Ruiz a évoqué « la tendresse et la présence maternelle de l’Église », qui accompagne ses enfants même à distance. Il a exprimé ses remerciements, y compris au nom de ceux qui n’avaient pas pu participer à la rencontre, rappelant que « nous sommes une Église missionnaire et pèlerine ».
Cette rencontre, a-t-il souligné, peut devenir « un stimulant pour dépasser nos limites ». L’appel du Christ continue de résonner aujourd’hui avec force : « Allez dans le monde entier et proclamez l’Évangile à toute créature ». C’est dans cette dynamique que les fidèles sont appelés à s’engager. Car, a-t-il rappelé, « c’est le Seigneur qui appelle », et au cœur de la mission, il ne s’agit pas de stratégies, mais du témoignage de vie.
Mgr Ruiz a insisté sur une vérité essentielle : l’objectif de l’Église dans l’univers numérique n’est pas d’abord la production de contenus, mais bien la rencontre avec les personnes. Il s’agit d’« aider ceux qui sont tombés à se relever, d’offrir de l’espérance à ceux qui cherchent un sens à leur vie, et de garder vivante la puissance de la première annonce ».
En conclusion, il a lancé un appel fraternel : « Prenons soin de l’unité. Ne nous opposons jamais les uns aux autres », soulignant que la mission de l’Église dans le monde numérique, comme ailleurs, ne peut se réaliser que dans la communion.
☑️Père Antonio Spadaro: «Je ne vous demande pas de briller, mais de brûler»
Dans son intervention, le père Antonio Spadaro, Sous-secrétaire du Dicastère pour la Culture et l'Éducation, a appelé les participants à redécouvrir le sens profond de la présence chrétienne dans le monde numérique : non comme une stratégie de communication, mais comme un témoignage vivant et authentique.
« Je ne vous demande pas de briller, mais de brûler », a-t-il lancé avec force, exhortant les missionnaires numériques à devenir « un feu qui réchauffe, éclaire et accompagne ». Le web, selon lui, n’est pas seulement un simple outil de diffusion, mais un véritable lieu à « habiter avec foi ».
L’algorithme, a-t-il souligné, peut connaître les données, mais pas l’âme. C’est pourquoi la véritable influence ne naît pas de la performance, mais de l’amour. Il ne s’agit pas de bâtir une base de fans, mais de créer une fraternité ; non de courir après les « likes », mais de tisser de vrais liens.
Dans une époque marquée par la réaction rapide et les polémiques, le défi est de communiquer avec compassion et vision, en restant profondément humains, enracinés en Dieu, et porteurs d’espérance. Le monde numérique, a-t-il insisté, a besoin de témoins plus que de techniciens — de profils qui respirent la miséricorde, de paroles qui n’imposent pas, mais qui accueillent.
2️⃣𝐋𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐞́𝐯𝐞́𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐮 𝐉𝐮𝐛𝐢𝐥𝐞́
Au cours de ce Jubilé, certaines réflexions issues du groupe d'étude du Synode sur la synodalité ont également été partagées, dans le but de discerner le sens d’une présence pleine et authentique de l’Église au cœur de la culture numérique.
Deux tables rondes ont enrichi ces échanges : l’une consacrée à des témoignages venus du monde entier sur la mission numérique, l’autre dédiée aux figures des « saints influenceurs de Dieu », témoins d’une foi vivante dans leur époque.
La journée du lundi s’est conclue par une veillée d’adoration eucharistique et une liturgie pénitentielle, présidée par le cardinal José Cobo Cano, archevêque métropolitain de Madrid.
Le mardi 29 juillet, les pèlerins ont franchi la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre, un geste fort symbolisant le passage vers une mission renouvelée. À 10h, une célébration eucharistique a été présidée par le Cardinal Luis Antonio Tagle, Pro-préfet du Dicastère pour l'Évangélisation.
L’après-midi s’est poursuivi par une visite des Jardins du Vatican, où a eu lieu un moment marquant : la Consécration de la Mission Numérique. Dans un geste symbolique, les projets portés par les influenceurs ont été confiés à Marie, signe de leur engagement spirituel.
Enfin, la journée s’est achevée par un festival festif mêlant musique, témoignages et joie partagée, célébrant la vocation commune à porter lumière, espérance et foi dans l’univers numérique.
3️⃣« 𝐀𝐥𝐥𝐞𝐳 𝐫𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐥𝐞𝐭𝐬 » : 𝐥’𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐩𝐞 𝐋𝐞́𝐨𝐧 𝐗𝐈𝐕 𝐚𝐮𝐱 𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐧𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬
Le mardi 29 juillet, à l’issue de la messe présidée par le cardinal Luis Antonio Tagle, Pro-préfet du Dicastère pour l’Évangélisation, le Souverain Pontife est entré dans la basilique Saint-Pierre pour saluer personnellement les influenceurs catholiques et missionnaires numériques venus célébrer leur jubilé. Ils étaient 1 100, originaires de 146 pays, réunis à Rome pour cet événement exceptionnel.
S’inspirant de l’appel de Jésus à ses premiers apôtres – « Allez réparer les filets » – le Pape Léon XIV a invité les missionnaires du monde numérique à s’engager dans le geste humble et patient du raccommodage. Aujourd’hui, deux mille ans plus t**d, c’est un autre filet qui réclame des soins : le web, ce réseau complexe de connexions humaines et de voix multiples, devenu fragile, souvent marqué par les divisions, la haine et la guerre.
Réparer ce filet, a-t-il expliqué, signifie « annoncer la paix au monde » et contribuer à restaurer le tissu déchiré de l’humanité. Cela commence dans les lieux ravagés par les conflits, mais aussi dans les cœurs vides de ceux qui ont perdu le sens de leur existence. Aux missionnaires numériques, le Pape confie donc un mandat clair : être des agents de communion, capables de réparer, mais aussi, si nécessaire, de briser les logiques stériles de division, de polarisation, d’individualisme et d’égocentrisme.
À travers eux, le Saint-Père appelle à rendre virales la beauté et la lumière de la Vérité, comme une réponse évangélique aux ténèbres des fausses nouvelles, de la superficialité et de la solitude numérique.
☑️Une mission universelle, pour chaque baptisé
Cette mission n’est pas simple. Mais elle est urgente. Et elle ne concerne pas uniquement les influenceurs : l’Église ne peut rester passive, et chaque disciple du Christ est appelé à en prendre part.
Ainsi, le Pape invite les chrétiens à :
• Annoncer la paix au monde – la paix véritable, celle qui vient du Seigneur, victorieux sur la mort, et qui nous apporte le pardon de Dieu ;
• Nourrir les réseaux sociaux d’espérance chrétienne, par une parole habitée, incarnée, fondée sur la vérité et la charité ;
• Chercher, dans les espaces numériques, la “chair souffrante du Christ”, présente dans chaque frère et chaque sœur blessé par la vie.
☑️Une responsabilité pour notre temps
En cette année jubilaire, la mission confiée aux missionnaires numériques s’inscrit dans une responsabilité plus large : témoigner du Christ par sa propre vie. Ce témoignage ne se mesure pas en nombre d’abonnés ou de partages, mais dans la capacité à créer des liens réels, à porter la paix, à faire rayonner la Vérité, avec simplicité et audace.
Soyons donc, tous ensemble, des artisans d’unité, des témoins de la lumière, des agents de communion centrés sur le Christ. Offrons au monde une alternative : non pas plus de bruit, mais plus de sens ; non pas plus de performance, mais plus d’amour.
Ave Maria !
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