
15/04/2023
AFFAIRE SIDAF
Cabale gratuite contre Charles AROUNA et la justice béninoise
(Voici ce qui fait de SIDAF un mauvais perdant)
Dans l’affaire qui l'oppose à la société PEGASUS de droit indien, SIDAF (société de droit burkinabè), fait distiller sur les réseaux sociaux et dans la presse des contre-vérités sur Charles AROUNA, gérant de la société AROUN INTERNATIONAL, consignataire du navire RUN CHEN 2 et gardien sur décision de justice de la cargaison de riz dudit navire.
Selon nos recoupements, c’est SIDAF elle-même qui a sollicité et obtenu de la justice béninoise que la société de Charles AROUNA soit gardienne de ladite cargaison en attendant que le procès entre cette société burkinabè et son fournisseur PEGASUS connaisse son épilogue. En effet, le litige entre SIDAF et PEGASUS est relatif à une commande que SIDAF a faite auprès de PEGASUS et dont elle aurait payé une avance. Pour l'heure, il est difficile de dire quel est l’objet de cette commande puisque SIDAF dit avoir commandé du riz alors que les Swifts relatifs à l’avance envoyée mentionnent « thé ». Dans tous les cas, SIDAF étant dans l’incapacité de payer la totalité de sa commande, elle n’a pas pu obtenir de PEGASUS l’envoi de la marchandise, celle-ci craignant de se faire escroquer par SIDAF. La cargaison de riz a été donc vendue cash par PEGASUS à des sociétés béninoises et nigériennes avec pour condition livraison au port de Cotonou. C’est ainsi que le navire RUN CHEN 2 a accosté au Port de Cotonou pour décharger sa cargaison. Charles AROUNA n’est donc ni vendeur ni acquéreur de cette cargaison de riz. Sa société est juste consignataire dudit navire, c’est-à-dire qu’il représente le propriétaire du bateau (Armateur) qui est différent du Fournisseur et des Acquéreurs de ladite cargaison. Meme s'il est devenu gardien de ladite cargaison sur décision de justice obtenue par SIDAF elle-même. C'est donc de droit qu’il remette ce riz à ceux à qui la justice demande qu’il le remette. A bien y voir, SIDAF n’a aucun droit sur cette cargaison de riz surtout quand on sait qu'en droit maritime, le propriétaire d’une marchandise transportée par bateau est celui qui détient l’original du connaissement. SIDAF n’ayant aucun connaissement original (même pas une simple photocopie de l’original) en son nom, sa curieuse demande à la justice béninoise de lui remette une marchandise qui est au nom d’autres personnes et qui en détiennent les connaissements originaux et qui ont régulièrement payé la marchandise frise une usurpation. Le plus curieux c'est que sans aucun titre de propriété, sans aucun connaissement original, elle a pu obtenir de la justice béninoise 4.951,80 tonnes métriques de ce riz. Pourtant, SIDAF continue de considérer à tort que la justice béninoise a été corrompue puisqu’elle ne lui a pas remis la totalité de la marchandise appartenant à autrui.
Plutôt que de s'attaquer de façon gratuite à Charles AROUNA et la justice béninoise, SIDAF devrait entendre raison et comprendre que c’est plutôt elle qui est aujourd’hui usurpatrice du riz d’autrui.
Jules Loko