05/09/2023
Nous avons tous en commun le fait que nous sommes les amis déclarés du Parti Communiste Chinois (PCC)
de Jean-Paul Pougala
Qu'est-ce que Jean-Paul Pougala a en commun avec ces illustres personnages chefs d'état et de gouvernement qui ont mis leur signatures sur ce tableau :
Casimir Oyé Mba (Ancien Premier ministre du Gabon), Nelson Mandela (Prix Nobel de la Paix et ancien président d'Afrique du Sud), Jacques Chirac (ancien président de la France), James Callaghan (Ancien premier ministre du Royaume-Uni), Yitzhak Rabin (Prix Nobel de la Paix et Ancien premier Ministre Israélien), Ange-Félix Patassé (ancien président de Centrafrique) ?
Nous avons tous en commun le fait que nous sommes les amis déclarés du Parti Communiste Chinois (PCC), qui pour cette raison, nous a tous invités sur ces lieux. Et c'est avec le plus grand plaisir que nous tous avons répondu : Présent !
Les signatures sont celles apposées sur ce tableau par chacun des hôtes de ces lieux prestigieux pleins d'histoire où est passé et a séjourné le premier président de la République Populaire de Chine, Mao Zedong.
Tous ces personnages illustres chefs d'état et de gouvernement, ont été invités ici comme moi, pour partager à la source l'histoire de la révolution communiste en Chine, (les péripéties, les échecs, les défections, les succès etc) portée par un homme : Mao Zedong.
J'ai créé ma première société dans ce pays en 1998, il y a 25 ans, lorsque la Chine n'était pas ce qu'elle est devenue, aujourd'hui, si développée. J'ai investi mes économies dans ce pays, alors que je n'étais qu'un jeune industriel, parce que très tôt, j'ai cru à ce qui se passait ici. J'avais compris que ce pays serait devenu le centre du monde.
je me souviens encore de mes collègues italiens dans l'industrie des machines de conditionnement qui tentaient de me décourager d'investir en Chine, en m'expliquant que les communistes chinois mangeaient les bébés.
Mais rien n'y fait. Il y avait quelque chose plus fort que l'argent et le profit qui m'attirait ici, c'était le contraste que je trouvais entre le système capitaliste occidental dans lequel j'avais été formé comme économiste en Italie, et ce capitalisme collectiviste où l'essentiel des moyens de production de la richesse était entre les mains de l'était qui s'assumait ensuite le rôle d'une forme très particulière de la redistribution de la richesse à la masse populaire.
Cette histoire commence en Juin 1992. Voici ce que j'ai écrit dans mon livre autobiographique en italien publié en 2007, chez Mondadori, intitulé : "In fuga dalle tenebre" :
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A la cérémonie de remise des diplômes ce soir là à l'Institut de la Reconstruction Industrielle (IRI), étaient invités plusieurs principaux ambassadeurs à Rome. Et c'est ici que je vais faire la connaissance de l'Ambassadeur de la République Populaire de Chine, qui va me dire :
"Félicitations pour votre diplôme de 'stratège industriel,' mais vous allez très vite vous rendre compte que ce diplôme ne vous sera d'aucune utilité au Cameroun, parce qu'il s'agit de stratégie d'entreprises centenaires pour des pays où tout est déjà construit. Au Cameroun, vous aurez besoin de bien d'autres types de stratégies pour partir de zéro.
Et ce genre de stratégie, c'est en Chine que vous les trouverez. Je vous invite en Chine, vous verrez que nous sommes comme le Cameroun, un pays en voie de développement et que nous avons les mêmes problèmes. Les solutions qui ont marché en Chine peuvent donc très bien marcher au Cameroun, contrairement aux solutions italiennes".
C'est ce qui va motiver mon voyage en Chine 5 ans après cette rencontre avec le diplomate chinois en 1997 et la création de mon entreprise un an plus t**d en 1998."
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31 ans après, c'est la deuxième fois que je suis invité en Chine par les autorités chinoises, mais cette fois-ci était accompagnée d'un contenu très idéologique compatible avec mon credo, avec un séjour inoubliable que je vais continuer de vous raconter même une fois parti de Chine.
Il me plait de conclure avec cette pensée de Mao Zedong :
"L'existence sociale des hommes détermine leur pensée. Dans la société de classes, chaque homme occupe une position de classe déterminée et il n'existe aucune pensée qui ne porte une empreinte de classe."
Si vous trouvez que je suis peut-être trop pro-Chine ou trop Pro-Russie, c'est peut-être la preuve que vous et moi ne venons pas de la même classe sociale et par conséquent, ne partageons pas les mêmes valeurs. Je viens de la classe sociale la plus basse du Cameroun et il est évident que j'ai une sensibilité particulière pour tout gouvernement qui prend à cœur des préoccupations des plus démunis, comme le centre et la boussole de la politique de l'état.
Et c'est à ce titre que je suis fasciné par ce pays fabuleux qu'est la Chine où avec 1,4 milliards d'habitants, personne ne dort sans manger et personne ne dort dehors.
Mon origine sociale détermine donc ma pensée. Et dans cette société de classe, il est normale que ma pensée porte une empreinte de ma classe sociale d'origine et oriente même mes recherches dans le secteur agro-alimentaire pour tenter de donner à manger au plus grand nombre ou bien dans l'écriture des manuels scolaires pour essayer de transmettre aux plus jeunes, une partie de ce que moi-même j'ai appris.
C'est la même philosophie qui est derrière la plate-forme : www.pougala.net, celle de donner aux enfants des pauvres, à un prix dérisoire, les mêmes enseignements de haute qualité auxquels
ont accès les enfants des chefs d'état et de gouvernement qui vont étudier en Suisse où j'ai enseigné.
Merci la Chine de servir d'exemple aux gouvernements des pays pauvres et surtout de leur enseigner qu'avec l'engagement et l'idéologie qui va avec, les solutions aux problèmes des populations de ce monde sont possibles.
Deux fois par an, je conduis avec moi, une délégation de jeunes industriels africains en Chine, non seulement pour profiter des opportunités qu'offre ce pays, mais surtout pour qu'ils touchent du doigt les exemples de réussite souvent des gens installés dans des villages reculés de Chine, qui ressemblent fort bien aux villages africains, mais avec un fort esprit d'optimiste pour le futur.
Jean-Paul Pougala
Samedi le 2 septembre 2023