08/09/2025
Lpv 🔴𝗖𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁 𝘂𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗠𝗼𝘂𝘃𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟲
Pour Romuald Wadagni, les planètes s’alignent
Loin des déclarations de candidatures précipitées, des alliances de circonstances, des longues réunions énergivores et des volte-face politiciennes de dernières minutes, la candidature de Romuald Wadagni signe un tournant dans l’histoire du Bénin. Prêt pour le Job, s’il était élu Président, il aura du temps et du calme pour mener sa politique de développement 2026-2031.
C’est une première dans l‘histoire de notre Renouveau démocratique. Un Candidat issu de 2 grands partis ayant 9 années d’expérience ministérielle. Un candidat qui a donc vécu 9 années de Conseil des ministres à un poste aussi important que stratégique comme ministre des Finances.
Pour rappel :
Nicéphore Soglo surpris de devenir premier Ministre et lance dans la présidentielle en 1991 n’avait jamais été réellement préparé.
Mathieu Kérékou en 1972 n’était pas préparé, mais l’était bien en 1996, avec 18 ans de ‘’métier“. Seul bémol, Mathieu Kérékou n’était pas préparé à diriger une démocratie.
Boni Yayi en 2006 est arrivé au pouvoir sans avoir eu de poste ministériel auparavant ni de mandat électif. Donc sans expérience du pouvoir politique.
𝗚𝗮𝗴𝗻𝗲𝗿 𝗱𝘂 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀
L’importance de ce genre de profils est qu’il est au fait des dossiers sensibles et stratégiques de la République. La plupart des présidents de la République depuis 1991 n’avaient pas une connaissance détaillée des réels problèmes du pays. Après chaque élection, le projet de société du candidat faisait place à un Programme d’action gouvernementale conçu plusieurs mois après les élections selon les réalités du terrain et du pouvoir exécutif. La plupart du temps, les 2 premières années ont été exploratoires afin de « mieux connaître les dossiers » selon l’expression consacrée. Cela a donc plombé les débuts de mandats. Le Président Patrice Talon n’a pas échappé à cette réalité. Les 2 premières années ont été calmes, très calmes selon les plus critiques. Romuald Wadagni a cet avantage, qu’aurait pu avoir un Bruno Amoussou Ministre d’Etat sous le Président Mathieu Kérékou durant 7 ans. Malheureusement, ce dernier dont le directeur de cabinet était un certain Wadagni (le père), n’a pas eu le soutien de « son Président » d’alors. Romuald Wadagni en 9 ans au gouvernement a donc eu encore plus de temps de se préparer à diriger le pays. Il va gagner énormément de temps par rapport à ses prédécesseurs ! Il pourra très vite « impressionner » ses compatriotes dès les 100 premiers jours. En outre, il sera le premier président à ne pas avoir à gérer des élections en cours de mandat.
𝗣𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗮𝘂 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹
Le timing est rêvé. La réforme du système partisan combinée avec la mise en place d’élections générales donne au futur président de la République un luxe dont nombre de ses prédécesseurs ont rêvé : La pause électorale. Au Bénin, durant de longues années, depuis 1990, chaque 18 à 24 mois le pays est en campagne. Entre la présidentielle, les communales et les législatives, il y a toujours une élection pour influencer les décisions du gouvernement et les comportements de son chef. La politique politicienne se fera rare á partir de 2026. Les calculs seront plus politiques, stratégiques et sur le long terme. Le Bénin, mieux que plusieurs anciennes démocraties aux échéances électorales quasi-continues, va s’offrir des bonnes phases de travail et des courtes et tumultueuses périodes électorales. Le prochain président de la République aura pour lui le temps comme allié, un peu de tranquillité pour se mettre au service du développement. C’est un luxe dont Nicéphore Soglo, Mathieu Kérékou, Patrice Talon et Boni Yayi ont rêvé. Juste rêvé. Le prochain président devra en profiter et se lancer à lui-même et ses concitoyens des défis encore plus grands que ceux relevés depuis 2016.
𝗕𝗼𝗺𝗯𝗼𝘂𝘆𝗮 𝗦𝗼𝘂𝗹𝗲𝘆 𝗧𝗮𝗼𝗳𝗶𝗰