Le Patriote Bénin

Le Patriote Bénin site d'information en temps réel.
(1)

Rejoignez notre chaîne WhatsApp officielle pour suivre l'actualité en temps réel
👇🏽👇🏽👇🏽
https://whatsapp.com/channel/0029Vb5Y9v5DTkKC93yedp3

07/09/2025

Le Directeur de publication du journal Le Patriote Bénin, Marcel Zoumenou, partage son analyse sur la candidature de Romuald Wadagni à l’élection présidentielle de 2026 au Bénin. Partie 2

06/09/2025

Le Directeur de publication du journal Le Patriote, Marcel Zoumenou, partage son analyse sur la candidature de Romuald Wadagni à l’élection présidentielle de 2026 au Bénin.

Candidature du  ministre des finances Le parti Les  Démocrates  dénonce  un « 𝗱𝗲́𝗹𝗶𝘁 𝗱’𝗶𝗻𝗶𝘁𝗶𝗲́ »
05/09/2025

Candidature du ministre des finances
Le parti Les Démocrates dénonce un « 𝗱𝗲́𝗹𝗶𝘁 𝗱’𝗶𝗻𝗶𝘁𝗶𝗲́ »

𝗥𝗲́𝗴𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗼𝗶𝗱𝘀 𝗹𝗼𝘂𝗿𝗱𝘀 𝗮𝘂 𝗕𝗲́𝗻𝗶𝗻: 𝗘𝗻𝘁𝗿𝗲 𝘃𝗼𝗹𝗼𝗻𝘁𝗲́ 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝗳𝗶 𝗱𝗲 𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 œ𝘂𝘃𝗿𝗲Le décret adopté par le go...
05/09/2025

𝗥𝗲́𝗴𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗼𝗶𝗱𝘀 𝗹𝗼𝘂𝗿𝗱𝘀 𝗮𝘂 𝗕𝗲́𝗻𝗶𝗻: 𝗘𝗻𝘁𝗿𝗲 𝘃𝗼𝗹𝗼𝗻𝘁𝗲́ 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝗳𝗶 𝗱𝗲 𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 œ𝘂𝘃𝗿𝗲

Le décret adopté par le gouvernement pour encadrer la circulation des véhicules lourds dans le Grand Nokoué s’impose comme une mesure de sécurité publique et de préservation urbaine. L’accident survenu à Bakpérou illustre tragiquement les risques liés à ces aléas de la route.

Ce mercredi 3 septembre 2025, le gouvernement béninois, sous l'égide du président Patrice Talon, a pris une décision majeure. Il s'agit de réglementer la circulation des poids lourds dans l’agglomération du Grand Nokoué. Si cette mesure peut sembler radicale, elle se révèle avant tout salutaire dans un contexte où les gros porteurs s’imposent comme des menaces constantes pour la sécurité routière, l’environnement urbain et même la qualité de vie des populations riveraines.
En effet, le cas récent de Bakpérou, à l’entrée sud de Parakou, en est une illustration criante. Un titan chargé de sacs de riz, stationné en bordure de voie, a été percuté par un camion benne transportant du sable. La manœuvre hasardeuse du conducteur de ce dernier, conjuguée à l’imprudence du stationnement du premier, a provoqué une scène de chaos qui se résume à un camion projeté dans une maison, des dégâts matériels considérables, et un effroi généralisé dans la localité. Si, par miracle, aucune vie n’a été fauchée, ce drame démontre une nouvelle fois l’ampleur du danger que représentent ces géants de la route lorsqu’ils échappent à tout encadrement.

𝗣𝗼𝗶𝗱𝘀 𝗹𝗼𝘂𝗿𝗱𝘀 : 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝘂𝘁𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗿𝘁𝗲𝗹𝘀

Personne ne contestera le rôle vital des poids lourds dans l’économie nationale. Ils transportent denrées, matériaux et marchandises à travers tout le pays, reliant producteurs, commerçants et consommateurs. Mais derrière cette utilité indéniable se cache un revers inquiétant. Leur poids et leur volume en font des engins difficilement maniables, et donc particulièrement dangereux. Les dépassements risqués, les pannes mécaniques, les stationnements anarchiques ou encore les écoulements d’hydrocarbures sur la chaussée constituent autant de facteurs qui mettent en péril la sécurité des usagers. Le drame de Bakpérou n’est que l’arbre qui cache la forêt. L'on se demande déjà combien d’accidents meurtriers sont régulièrement liés à la présence ou à l’imprudence de ces véhicules.
Il faut reconnaître que le décret gouvernemental visant à restreindre la circulation des gros porteurs dans le Grand Nokoué semble être une réponse bien pensée à une réalité urbaine de plus en plus intenable. Celà permettrait de protéger les vies humaines en réduisant la probabilité d’accidents dus aux manœuvres complexes et aux encombrements et de préserver les infrastructures urbaines, dont l’entretien mobilise des ressources financières considérables.

𝗟𝗮 𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 œ𝘂𝘃𝗿𝗲, 𝗹𝗲 𝗱𝗲́𝗳𝗶 𝗺𝗮𝗷𝗲𝘂𝗿

Cependant, l’efficacité de cette décision dépendra de son application concrète. Cette mesure doit s’accompagner d’une sensibilisation accrue. Les conducteurs de poids lourds doivent être formés à de meilleures pratiques de conduite et de stationnement, tandis que les autres usagers doivent apprendre à cohabiter avec ces véhicules aux caractéristiques particulières. L’accident de Bakpérou nous rappelle que, sur la route, l’erreur d’un seul peut avoir des conséquences catastrophiques pour tous.
Les trois mois de moratoire accordés aux acteurs du transport devront être mis à profit pour mettre en place des parkings adaptés, des zones de transit sécurisées et un système de contrôle rigoureux. Car une réglementation sans moyens de suivi ni sanction effective ne produira que peu d’effets. Le décret du gouvernement n’est donc pas une contrainte, mais une urgence de civilisation.

𝗚𝗶𝗹𝗱𝗮𝘀 𝗔𝗛𝗢𝗚𝗡𝗜

𝗧𝗿𝗮𝗻𝘀𝗵𝘂𝗺𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝘂𝘃𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲: 𝗟𝗮 𝗿𝗲́𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲 𝗱𝘂 𝘀𝘆𝘀𝘁𝗲̀𝗺𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶...
05/09/2025

𝗧𝗿𝗮𝗻𝘀𝗵𝘂𝗺𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝘂𝘃𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲: 𝗟𝗮 𝗿𝗲́𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲 𝗱𝘂 𝘀𝘆𝘀𝘁𝗲̀𝗺𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝘀𝗮𝗻, 𝘂𝗻 𝗲́𝗰𝗵𝗲𝗰

Depuis 2018, la vie politique béninoise fait face à de profondes mutations avec la mise en œuvre de la réforme du système partisan qui régit le fonctionnement des formations politiques au Bénin. Malheureusement, aux yeux de la majorité des acteurs politiques, cette mesure largement considérée comme ayant échoué montre déjà ses nombreuses limites.
Vague de démissions politiques à quelques mois des élections générales, transhumance politique à géométrie variable, convocation d’un vote de défiance suivi de destitution de conseillers dissidents. C’est la scène à laquelle assiste les Béninois et autres avertis de la scène politique au Bénin depuis quelques semaines malgré l’institution de la réforme du système partisan depuis 2018. S’il est vrai que la Charte des partis politiques (modifiée en 2018) n’interdit pas explicitement la transhumance, il n’en demeure pas moins vrai que cette fissure de la loi a instauré un climat d’anarchie avec un pléthore de démissions et des réadhésions même au sommet de l’État. Des ministres qui devraient être des exemples à suivre ont, pour des aspirations qu’on ne saurait élucider, débarqué de leur parti politique d’origine au profit d’un autre parti. Somme toute, au lieu d’être freinée par la réforme, la transhumance politique est toujours active et s’est même amplifiée. Selon des personnes ressources, cela s’explique par l’absence d’idéologie imposée, le manque de fondements démocratiques internes et de direction des partis et l’environnement politique jugé peu concurrentiel, voire manié, avec des fusions basées sur les intérêts personnels et des désistements tous azimuts. Tout porte à croire qu’en dehors de de la réduction du nombre de partis politiques, la réforme du système partisan n’a vraiment pas comblé les attentes en matière de la limitation des démissions en cascade et de l’existence d’une ligne d’idées directives au sein des partis politiques.

𝗟𝗮 𝗱𝗲́𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝘂𝘃𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲, 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲 𝗳𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲

Le récent choix de Romuald Wadagni comme candidat de la mouvance pour l’élection présidentielle de 2026 fait renaître le débat sur les insuffisances de la réforme du système partisan. Tel un coup de poignard pour beaucoup d’acteurs politiques du camp de la mouvance, celui qui portera l’étendard de la majorité présidentielle n’est pas membre influent d’aucun des deux grands blocs dont le Bloc républicain et l’Union progressiste le Renouveau contrairement à ce qui est ventilé dans l’opinion publique. Il n'est pas substantiellement un grand acteur politique dont le parcours parle et plaide en sa faveur. Mieux, les partis n'ont pu décider par eux-mêmes, rien n'a quitté la base. Les élections primaires n’ont pas été organisées. Cela laisse clairement voir que les deux partis politiques ont été mis devant le fait accompli. Une grosse insuffisance qui a créé des frustrations dans le rang des cadors du régime qui n’ont malheureusement pu rien faire si ce n’est que valider le choix du patron. À y voir de près, ce n'est qu'un aveu voilé de l'échec cuisant de la réforme du système partisan. Rien n'a véritablement changé, car l’objectif in fine est d’avoir une mainmise sur les candidatures qui doivent prendre part aux différentes élections.

𝗠𝗼𝗵𝗮𝗺𝗲𝗱 𝗬𝗲̀𝗸𝗶𝗻𝗶

𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟲 : 𝗟𝗲𝘀 𝟭𝟰 𝗽𝗼𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹𝘀 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗼𝗽𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 Prise de court par la désignation du candidat de l...
05/09/2025

𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟲 : 𝗟𝗲𝘀 𝟭𝟰 𝗽𝗼𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹𝘀 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗼𝗽𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻

Prise de court par la désignation du candidat de la majorité présidentielle dans la nuit du 30 août 2025, l’opposition affûte ses armes pour sortir son candidat et son colistier dans les jours à venir. En attendant, le parti dirigé par l’ancien Président Boni Yayi recueille les candidatures. Et ça semble bien bouger de ce côté.
Les potentiels candidats proches ou membres de l’opposition se bousculent depuis quelques jours au portillon du président Boni Yayi. L’ancien président qui cultive discrétion et mystère sur le sujet va devoir puiser de son génie pour sortir un candidat consensuel qui pourra rivaliser avec Romuald Wadagni mais aussi réussir à rassurer toutes les factions de l’opposition. Challenge difficile pour Boni Yayi déjà absorbé par le travail de positionnement pour les élections législatives et communales au sein de ce parti où les ambitions se déchaînent. Une fois la sécurisation des parrainages réussie après les frayeurs données par le député Basile Ahossi- qui a pris fait et cause pour le candidat de la majorité présidentielle Romuald Wadagni- Boni Yayi va devoir faire un choix difficile. Et là les vieux démons d’il y a dix ans(2015) reviennent à la charge et le choix de Lionel Zinsou ayant conduit à la défaite de son c amp politique le hante comme un cauchemar. Selon les indiscrétions, une bonne douzaine de candidatures se présentent à Boni Yayi avec une mosaïque de profils et de personnalités parmi lesquels des universitaires, des fonctionnaires d’institutions internationales, des hommes politiques de pur-sang, des hommes d’affaires et même de jeunes aux dents longues. Parmi ses potentiels candidats, il y a les députés Kamel Ouassagari, Nourenou Atchadé et Eric Houndété, un vieux routier de la classe politique. Il y a les universitaires Nathanaél Kitti et Adam Sounon Konté. Parmi ces candidats, il y a des fonctionnaires internationaux comme Bio Sawé, Daniel Edah, Eric Adja et Celestine Zanou. On a également des profils diversifiés dont le juriste Nouroudine Saka Salé, l’avocat Renaud Agbodjo, l’économiste Ganiou Soglo, la femme d’affaires Rachelle Yayi et Achille Loko, Béninois de la diaspora, le plus bouillant et entreprenant des candidats… Des potentiels candidats sus cités, qui porteront le drapeau de l’opposition ou le du candidat viendra-t-il d’ailleurs ? Qui sont-ils réellement et surtout quel est leur poids politique pour prétendre briguer la magistrature supprime ?

𝗤𝘂𝗶 𝘀𝗼𝗻𝘁-𝗶𝗹𝘀 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝘃𝗮𝗹𝗲𝗻𝘁-𝗶𝗹𝘀 ❓

➡️𝗕𝗶𝗼 𝗦𝗶𝗸𝗮 𝗔𝗯𝗱𝗲𝗹 𝗞𝗮𝗺𝗲𝗹 𝗢𝘂𝗮𝘀𝘀𝗮𝗴𝗮𝗿𝗶

Député, élu démocrate de la 4ème circonscription électorale, Kamel Ouassagari est homme politique très actif aussi bien sur le terrain qu’à l’hémicycle au Palais des Gouverneurs à Porto Novo. Assez présent dans les médias aussi traditionnels que sociaux, il se présente comme la voix de la jeunesse qui se révèle pour apporter sa pierre au développement du Bénin en occupant la plus haute fonction de l’État. Courageux et ambitieux, il a hérité son électorat qu’il garde et fidélise sereinement, de sa mère qui a été sous-préfet et première femme maire au Benin, ce, pendant 12 ans. Il est souvent taxé d’un peu trop agité et même trop ambitieux. Frère jumeau du Secrétaire Administratif (SA) du parti, Kamar Ouassagari, tous deux sont fils de Abibatou Ouassagari, aussi faut-il préciser, secrétaire nationale chargée des affaires féminines du pari Les démocrates.

➡️𝗘𝗿𝗶𝗰 𝗔𝗱𝗷𝗮

Policien très discret, Éric Adja a travaillé aux côtés du Président Boni Yayi pendant huit (08) ans avant d’être promu Directeur de la Francophonie numérique à Paris puis Représentant régional pour l’Afrique de l’Ouest à Lomé de l’Organisation Internationale de la Fràcophonie (OIF). Il a été conseiller communal à Toffo, sa commune d’origine ou il est allé samedi 30 Août dernier annoncer à ses parents son ambition d’être candidat à la prochaine présidentielle. Un peu effacé du terrain politique mais connu pour avoir été l’un des collaborateurs très proches de l’ancien président de la République, Eric Adja compte convaincre les Béninois par une offre politique inédite, « Le Vivre Ensemble Global au Benin», qu’il a d’ailleurs lancé officiellement au Palais royal de Sèhouè le Samedi 30 Août 2025.

➡️𝗡𝗼𝘂𝗿𝗼𝘂𝗱𝗶𝗻𝗲 𝗦𝗮𝗸𝗮 𝗦𝗮𝗹𝗲𝘆

Ses cheveux grisonnants n’enlèvent rien à sa jeunesse. Nouroudine Saka Saley est très connu surtout grave à son activisme sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels. Juriste de formation, cet ancien collaborateur du ministre Abdoulaye Bio Tchané s’est illustré par ses analyses assez osées et pointues face à un régime qui n’hésite pas à réprimer. Elégant et éloquent avec une voix bien radiophonique, il est taxé par une partie de l’opinion comme « trop bavard » et « agité » pour quelqu’un qui veut gérer les affaires publiques. De plus, Nouroudine Saka alias NDSS n’hésite pas à tirer à boulets rouges sur sa formation politique, Les Démocrates dont il pourrait porter le drapeau pour la présidentielle de 2026. Il aime trop souvent laver le linge sale de la famille démocrate en public. Dans les débats, il ne se perd, ni ne béguait et a toujours des arguments pour éteigner sa thèse. D’aucuns l’avaient, au regard de ses attaques contre son propre parti depuis qu’il n’a pas pu être candidat aux législatives de 2023, taxé de pion de la rupture pour casser la maison démocrate. Il ́n’a pas de base électorale connue et manque d’expérience politique avérée.

➡️𝗡𝗼𝘂𝗿𝗲́𝗻𝗼𝘂 𝗔𝘁𝗰𝗵𝗮𝗱𝗲́

Pur produit du feu ministre Ahamed Akobi, allié confirmé du camp Yayi à qui il est resté fidèle depuis plus d’une décennie, Nourenou Atchadé est un homme politique connu au-delà des frontières béninoises pour son activisme. Conseiller communal de Bassila aux premières heures de la décentralisation avec le parti Fard Allafia, puis deuxième adjoint au maire de la Commune la mandature suivante. Avec Ahamed Akobi, il crée le parti « Ensemble c’est plus sûr » dont il a été Secrétaire Général. Porte-Parole du parti Les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), Nourenou Atchadé a été élu député pour la première fois en 2011. En 2023, il retourne au parlement où il préside le groupe parlementaire « Le peuple d’abord». Deuxième vice-président du parti Les Démocrates, il n’a pu siéger à la 8ème législature car son parti, Démocrates, a été exclu des législatives de 2019. Ses militants de la 14ème circonscription électorale l’ont envoyé à l’Assemblée Nationale pour la troisième fois aux termes des élections législatives de 2023 ou il siège actuellement et préside, pour la deuxième fois un groupe parlementaire, notamment , Les Démocrates, cette fois. Son militantisme et son combat pour la justice, la démocratie et l’Etat de droit lui ont valu plusieurs distinctions au niveau national et international. Au sein de l’hémicycle, sa voix est bien audible et sur le terrain, son combat lui confère le statut d’un homme qui pourrait passer à l’étape supérieure en exerçant la plus haute fonction si le choix du parti était porté sur lui pour la prochaine présidentielle. Son défaut, il paraît un peu lourd mais pour ses proches c’est sa manière d’avancer sûrement en évitant tout ce qui pourrait être dommageable. Depuis les années de la rupture, il a bravé toutes les intimidations après son retour d’exil sous ce même régime dit de la rupture. Economiste de formation, il est une politicien expérimenté, qui a aussi bien un parcours qu’une base politique qui pourraient lui valoir la confiance des démocrates.

➡️𝗔𝗱𝗮𝗺 𝗦𝗼𝘂𝗻𝗼𝗻 𝗞𝗼𝗻𝗱𝗲́

Docteur en Agronomie, Spécialiste en Dynamique des Systèmes de Production Alimentaire, l’ex directeur général de l'Agence Béninoise de Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA) s’investit politiquement depuis quelques mois au sein du parti Les Démocrates où il est Secrétaire à l'Education et à la Recherche Scientifique. Ses activités politiques sur le terrain, sa prise de position et pour avoir la défense du monde agricole, sa côte de popularité a monté d’un cran. Plusieurs fois, Adam Sounon Kondé a déjà inquiété le régime de la rupture par ses révélations sur la gestion des filières Soja et Cajou. Ses propositions pour une agriculture plus profitable au pays et aux acteurs Sans aucune expérience électorale, sa base politique ne saurait être confirmée même s’il s’illustre par ses présences aussi bien sur le terrain que dans les médias. Son nom revient régulièrement dans les débats lorsque la question de la présidentielle est abordée.

➡️𝗘𝗿𝗶𝗰 𝗟𝗼𝘂𝗶𝘀 𝗖𝗮𝗺𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗛𝗼𝘂𝗻𝗱𝗲́𝘁𝗲́

Diplômé de l’école Nationale d’Administration et de magistrature à l’Université d’Abomey-Calavi, est un homme politique au parcours riche avec des expériences puisses dans son militantisme au sein des partis de l’opposition depuis plusieurs décennies. Il totalise plus de quarante (40) années de vie politique et de militantisme au service de son pays, le Bénin. Plusieurs fois député, il a été par deux fois président de groupe parlementaire notamment « Unité nationale »de 2003 à 2007 puis « Union fait la nation ». Vice-président de l’Assemblée nationale, Éric Houndété n’a manqué aucune législature depuis 2003 sauf en 2019 où l’opposition a été exclue des législatives. Aujourd’hui premier vice-président de la plus grande formation politique de l’opposition, Les Démocrates après en avoir été président, il s’est illustré par ses interventions a l’hémicycle, ses sorties médiatiques et ses activités sur le terrain. Pétri d’expérience, il est convaincant dans sa prise de parole à chacune des occasions et ne manque pas d’arguments pour défendre sa position. Sous le régime dit de la rupture, il a été persécuté au point de faire quelques mois en exil avant de revenir continuer le combat qu’il mène au sein des démocrates pour la conquête du pouvoir. Dans la 5ème circonscription électorale d’où il est originaire et élu, les militants démocrates lui renouvellent chaque fois leurs confiances à chaque scrutin. Du mouvement populaire pour une alternative du peuple (MAP) au parti Les Démocrates en passant par l’Alliance Force Clé, l’Alliance pour la Démocratie en Afrique (AdeMA), Éric Louis Camille Houndété est une icône en politique mais qui n’a jamais participé de près à la gestion des affaires publiques puisqu’il a toujours milité dans l’opposition.

➡️𝗖𝗲́𝗹𝗲𝘀𝘁𝗶𝗻𝗲 𝗡𝗮𝗯𝗲́𝗶 𝗭𝗮𝗻𝗼𝘂

Femme politique, Célestine Nabéi Zanou, est une géographe et agro-économiste de formation. Présidente du parti Dynamique du Changement pour un Bénin Debout, elle a été candidate à la présidentielle de 2016. Elle a été directrice de cabinet du Président Mathieu Kérékou puis du ministère du plan, de la restructuration économique et de la promotion de l’emploi en 1996 . Ses rares sorties ou déclarations politiques ne manquent pas de pertinences et occupent l’actualité pour une bonne période. Sous le régime dit de la rupture, Célestine Zanou a été plus effacée de l’arène politique que dans le passé.

➡️𝗥𝗲𝗻𝗮𝘂𝗱 𝗔𝗴𝗯𝗼𝗱𝗷𝗼

Jeune, percutant dans ses interventions, éloquent et pragmatique, Renaud Agbodjo est l’un des avocats du parti Les Démocrates depuis sa création. Malgré les difficultés dans l’exercice de son métier d’avocat de ce parti de l’opposition, il n’abandonne aucun de ses dossiers face au régime de la rupture. Celui-là qu’on peut appeler aujourd’hui « avocat des gros dossiers » en raison du sort déjà connu de ses clients avant même leur arrestation puis détention, s’illustre par ses analyses pointues dans les débats politiques et juridiques. Aucune expérience électorale n’est à son actif et il n’a pratiquement pas de base politique mais son nom revient dans les bouches et de plus en plus dans les médias lorsqu’il s’agit de la présidentielle de 2026.

➡️𝗚𝗮𝗹𝗶𝗼𝘂 𝗦𝗼𝗴𝗹𝗼

Ancien ministre de la Culture, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Galiou Soglo a été élu député à l’Assemblée nationale en 2003 sous la bannière du parti La Renaissance du Bénin. Fils de l’ancien président de la République Nicéphore Dieudonné Soglo, il a été malgré le choix de son frère Léhady Soglo comme candidat du parti, à l’élection présidentielle de 2016. Il a été député puis également ministre de la jeunesse, des sports et loisirs. Le vendredi 5 février 2021 alors qu’il avait déclaré sa candidature sous la bannière de l’ancienne loi électorale, Ganiou Soglo a été blessé par b***e près du cœur lors d'une embuscade près de la ville de Zinvié. Il sera évacué par avions à Paris pour être soigné.
Politiquement, il est connu surtout par la jeunesse béninoise avec qui il a mené beaucoup d’activités sportives, surtout dans le football et a été Président des Requins de l’Atlantique, le club phare de Cotonou. Depuis quelques mois, son rapprochement pour ne pas dire son appartenance au plus grand parti de l’opposition, Les Démocrates et surtout ses sorties médiatiques font monter sa popularité dont il souhaite profiter lors de la prochaine présidentielle en tant que candidat du parti.

➡️𝗬𝗮𝗰𝗼𝘂𝗯𝗼𝘂 𝗕𝗶𝗼 𝗦𝗮𝘄𝗲́

Ce haut fonctionnaire international originaire de Tchaourou a été Directeur de cabinet du Président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD). Il a été un homme discret mais influent dans la prise de certaines décisions importantes du parti. aux premières loges des grandes décisions qui façonnent l’avenir de l’Afrique de l’Ouest. Moulé dans l’ univers technique et diplomatique, il a appris que le développement n’est pas qu’affaire de chiffres, mais aussi de choix politiques justes et de confiance entre les acteurs. Sa candidature pour la présidentielle de 2026 bouscule les analyses surtout dans le septentrion.

➡️𝗡𝗮𝘁𝗵𝗮𝗻𝗮𝗲́𝗹 𝗞𝗶𝘁𝘁𝗶

Professeur de droit public et de science politique à l’universitaire, fraichement avocat, il est l’un des nombreux Vice-Présidents du parti. Bien que très peu connu du grand public, il est l’une des figures intellectuelles du parti. Originaire de l’Ouémé, il a, pendant longtemps préparé sa candidature à l ‘élection présidentielle.

➡️𝗥𝗮𝗰𝗵𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗬𝗮𝘆𝗶

Fille cadette du Président Boni Yayi. Diplomée d’Ecole de Management de Grenoble, elle a d’abord bossé pour plusieurs entreprises de marketing avant de créer ces propres entreprises. En 2013, elle réjoint son père au cabinet du président en tant qu’assistante directe. Cette responsabilité politique au sommet de l’Etat lui a permis de comprendre et de cerner les méandres du pouvoir d’Etat. Bien que moins connu que ses frères Nasser et Chabi, elle est pourtant la plus proche de son père qu’elle a suivi lors des tractations que ce dernier mène depuis des mois dans le cadre de l’élection présidentielle de 2026.

➡️𝗗𝗮𝗻𝗶𝗲𝗹 𝗘𝗱𝗮𝗵

Fonctionnaire international ayant bourlingué à travers le monde, surtout à l’Organisation International de la Francophonie, ce chrétien d’une foi inébranlable a été candidat à l’élection présidentielle de 2016. En 2024, il a lancé le mouvement « Nous le ferons » et a également publié « Nous le ferons », un livre qui retrace son parcours et sa vision de développement pour le Bénin. Candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2026 pour le compte de l’opposition, il est d’ailleurs l’un des rares candidats à avoir disposé d’un projet de société.

➡️𝗔𝗰𝗵𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗣𝗮𝗰𝗼̂𝗺𝗲 𝗟𝗼𝗸𝗼

Béninois de la diaspora, Achille Pacome Loko est un entrepreneur prosper aux Etats Unis où il a créé et agrandi les Entreprises Loko, spécialisées dans le transport, desservant les 50 États des États-Unis. Bien qu’établi depuis 18 ans outre-Atlantique, il reste profondément attaché à son pays d’origine, le Bénin, qu’il soutient activement à travers des actions sociales et humanitaires. Candidat déclaré à l’élection de 2026, il sillonne le Bénin depuis plusieurs mois, galvanise les structures de base du parti et finance plusieurs œuvres caritatives.

Par 𝗖𝗼𝗺𝗹𝗮𝗻 𝗣𝗮𝘂𝗹 𝗢𝗱𝗮𝗵&𝗠𝗮𝗿𝗰𝗲𝗹 𝗭𝗼𝘂𝗺𝗲̀𝗻𝗼𝘂

À la Une ce vendredi 05 septembre 2025Présidentielle 2026 : L’opposition multiplie les candidatures face au candidat déj...
05/09/2025

À la Une ce vendredi 05 septembre 2025

Présidentielle 2026 : L’opposition multiplie les candidatures face au candidat déjà désigné par la mouvance présidentielle.

Système partisan : Les réformes en place montrent leurs limites et alimentent la transhumance politique.

Sport & tourisme : Les contrats européens des clubs se heurtent à la réalité touristique locale.

Poids lourds au Bénin : Entre volonté politique et défis de mise en œuvre d’une réglementation efficace.

📍 Retrouvez l’intégralité de l’actualité et les analyses détaillées dans le journal Le Patriote

𝗕𝘂𝗿𝗸𝗶𝗻𝗮 𝗙𝗮𝘀𝗼 : 𝗟𝗲 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗿𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲 𝗹’𝗵𝗼𝗺𝗼𝘀𝗲𝘅𝘂𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ Le 1er septembre 2025,  l’Assemblée législative de transitio...
04/09/2025

𝗕𝘂𝗿𝗸𝗶𝗻𝗮 𝗙𝗮𝘀𝗼 :
𝗟𝗲 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗿𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲 𝗹’𝗵𝗼𝗺𝗼𝘀𝗲𝘅𝘂𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́

Le 1er septembre 2025, l’Assemblée législative de transition ( le parlement mis en place par la junte ) du Burkina Faso a adopté une loi qui criminalise l’homosexualité. Le texte prévoit plusieurs années d'emprisonnement et des amendes.
La loi adopté à Ouagadougou sous la junte militaire dirigé par le Capitaine Ibrahim Traoré, prévoit des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement, assorties d’amendes. L’annonce a été relayée le lendemain par les principales agences de presse internationales, provoquant un vif débat sur le continent. Jusqu’ici, le code pénal burkinabè ne punissait pas explicitement les relations entre personnes de même sexe, même si la stigmatisation sociale restait très forte. Avec cette nouvelle législation, le Burkina Faso s’aligne sur une tendance régionale marquée par un durcissement croissant à l’égard des minorités sexuelles.
Le Mali voisin, dirigé lui aussi par une junte, avait introduit à la fin de l’année 2024 un nouveau code pénal interdisant l’homosexualité, avec des peines pouvant aller jusqu’à sept ans de prison. L’Ouganda s’est distingué en 2023 en adoptant l’une des lois les plus sévères du monde, prévoyant la peine de mort pour « homosexualité aggravée » et la réclusion à perpétuité pour les relations consenties entre adultes. Le Cameroun, de son côté, punit depuis plusieurs décennies les relations homosexuelles d’une peine maximale de cinq ans. Le Tchad a suivi en 2017 en introduisant des peines de prison allant de trois mois à deux ans, tandis que la Mauritanie applique la charia, prévoyant la peine capitale pour les hommes et jusqu’à deux ans d’incarcération pour les femmes.
Cette vague législative s’étend également à d’autres pays comme le Ghana, la Tanzanie ou encore le Kenya, où les débats parlementaires et les pressions sociales visent à restreindre davantage les droits des personnes LGBTQ+. Les autorités justifient ces décisions en invoquant la défense des valeurs traditionnelles et de la famille.
Les organisations internationales de défense des droits humains dénoncent pour leur part une régression inquiétante des libertés fondamentales et mettent en garde contre un climat de peur et de persécution.

𝗘𝘇𝗲́𝗰𝗵𝗶𝗲𝗹 𝗗𝗮𝗴𝗯𝗲́𝗴𝗻𝗼𝗻 𝗣𝗔𝗗𝗢𝗡𝗢𝗨

𝗣𝗥𝗘́𝗦𝗜𝗗𝗘𝗡𝗧𝗜𝗘𝗟𝗟𝗘 𝗗𝗘 𝟮𝟬𝟮𝟲 : 𝗟𝗲𝘀 𝟮𝟴 𝗽𝗮𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗟𝗗 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗳𝗳𝗿𝗲 𝗳𝗼𝗿𝘁 𝗱𝗲 𝗬𝗮𝘆𝗶 (𝗟𝗲 𝗳𝗶𝗹𝗺 𝗱𝘂 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗲́𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲́𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗲...
03/09/2025

𝗣𝗥𝗘́𝗦𝗜𝗗𝗘𝗡𝗧𝗜𝗘𝗟𝗟𝗘 𝗗𝗘 𝟮𝟬𝟮𝟲 : 𝗟𝗲𝘀 𝟮𝟴 𝗽𝗮𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗟𝗗 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗳𝗳𝗿𝗲 𝗳𝗼𝗿𝘁 𝗱𝗲 𝗬𝗮𝘆𝗶
(𝗟𝗲 𝗳𝗶𝗹𝗺 𝗱𝘂 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗲́𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲́𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗲𝘀 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗖𝗲𝗻𝗮)

Ce mardi 02 Septembre 2025, les 28 députés du parti Les Démocrates se sont rendus à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) pour retirer leur fiche de parrainage. Cet événement si attendu non seulement par les militants du parti mais aussi et surtout pat l’état-major de cette formation politique de l’opposition vient faire franchir à toute la classe politique une des étapes cruciales du processus électoral en cours. Des maires et d’autres députés Upr et Br sont également passés à la Cena pour le même but.
C’est l’honorable Léon Basile Ahossi, deuxième vice président de l’Assemblée Nationale qui a ouvert le bal des réceptions des fiches de parrainage des démocrates à la Cena. Viendront tous ou pas ? Qui des parrains du duo candidat des LD manquera à l’appel ? Le suspens était à son comble et le stress avait atteint son seuil. Mais plus de peur que de mal, ces questions ont été vidées avec la présence de tous les 28 députés du parti Les Démocrates qui ont l’un après l’autre, tous reçu de l’institution présidée par Sacca Lafia, le précieux sésame sans lequel le parti ne peut participer à la prochaine présidentielle.
C’était depuis le 25 Juillet dernier que le retrait des fiches de parrainage devrait se faire mais, la Cena a modifié le calendrier qui renvoie l’opération du 02 au 12 Septembre. C’est chose faite et les LD peuvent s’en féliciter. Aucune défection n’a été enregistrée dans leur rang à la satisfaction de tout le parti et ses militants.
Déjà à 09 heures heure de Cotonou, toutes les voitures très majoritairement 4X4 de marque Toyota Prado, des députés se sont immobilisées devant le siège national du parti à Fifadji. Après une courte concertation à la salle de la coordination nationale au 2ème étage, les élus sont descendus et se sont embarqués tous pour la Cena à bord d’un bus de couleur blanche qui avait comme « copilote », le deuxième vice président du parti, le président du groupe parlementaire les Démocrates, l’honorable Nourénou Atchadé. Deux véhicules prado remplis de gardes de corps des députés prennent la tête du convoi qui fera pratiquement le tour des quartiers de Cotonou avant d’échouer chez Sacca Lafia. Deux autres véhicules avec presque la même catégorie de passagers ont suivi le bus aux passagers à peine causants. Stress, inquiétudes, nerfs bien tendus et avec des sourires forcés, les élus démocrates contenaient à peine leur incertitude car tout pouvait arriver, même dans les locaux de la Cena. Là bas, les députés seront reçus par lot de trois pour retirer le sésame. Le premier lot comprenait le président Léon Basile Ahossi qui, à la sortie brandit le papier en criant sourire aux lèvres. « Je l’ai eu ». Aussitôt, il s’approcha du président du groupe parlementaire Nourénou Atchadé à qui il remet pour le parti, la fiche signée avant de reprendre la voie de Lomé d’où il est spécialement venu pour prendre le précieux papier. La même joie animera tous les députés à leur sortie de la salle où se faisaient les formalités pour le retrait de la fameuse fiche. D’autres élus comme l’honorable Elise Y. AÏHE chanteront pour extérioriser leur joie devant cameras. Un peu après 12 heures, tous ont déjà reçu la fiche de parrainage et se sont réembarqués dans le bus pour le siège du parti où les attendait le président du parti, le docteur Boni Yayi dans son boubou blanc avec les membres de la coordination nationale. À l’entrée du siège, Boni Yayi a embrassé tous les héros du jours avec à chaque fois une phrase d’encouragement, de gratitude et de prière. Dans la salle de la coordination, chacun des 28 députés vont alors remettre au président Boni Yayi les parrainages signés qu’il va sécuriser jusqu’au dépôt des dossiers du duo candidat du parti au plus t**d le 14 octobre 2025, soit dans moins de deux mois.
Cette étape franchie par le parti qui a, comme tous les militants, craint la défection dans le rang des députés, plonge désormais Boni Yayi et ses sociétaires démocrates dans la chambre sombre des millions de militants parmi lesquels il faudra choisir un seul duo candidat pour affronter celui de la mouvance, notamment Romuald Wadagni et Talata déjà désignés.

𝗖𝗼𝗺𝗹𝗮𝗻 𝗣𝗮𝘂𝗹 𝗢𝗗𝗔𝗛

Adresse

Cotonou

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Le Patriote Bénin publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Le Patriote Bénin:

Partager