24/03/2023
R***e de presse de Yves-Patrick Loko du 23 03 23
Bonjour à tous.
Un tour dans l’univers carcéral pour commencer.
« Prison civile de Missérété… », l’avocat de Réckya Madougou empêché de la voir hier, annonce en manchette Matin Libre. Me Renaud Agbodjo, écrit le journal, « serait devenu indésirable à la prison civile de Missérété où est enfermée depuis plus de deux ans déjà sa cliente Reckya Madougou… ». La semaine passée, alors qu’il échangeait avec sa cliente, un agent se serait approché d’eux et lui a intimé l’ordre de revoir le temps qu’il passe avec celle-ci, puisque cela paralyse l’administration pénitentiaire, rapporte Matin Libre. Selon certaines indiscrétions, comme motif, l’agent de garde aurait informé Me Agbodjo que les instructions motivant ce refus viendrait du régisseur de cette prison. « La justice béninoise face à sa crédibilité et impartialité », écrit pour sa part en manchette, Daabaaru. Le journal rappelle également l’interdiction faite au conseil, de prendre langue avec l’ancienne garde des sceaux. Le Béninois Libéré informe qu’il détient « la liste des tortures infligées à l’ancienne ministre de la justice » et s’indigne de la situation. Pour Le Béninois Libéré, le parti Les Démocrates auquel appartient Réckya Madougou, doit monter au créneau et réagir. Gaskiyani Info n’est pas au courant de ce qu’il s’est passé à Akpro-Missérété hier, mais évoque plutôt la libération de Madougou. « Et si on écoutait Soglo ? » demande le journal.
En attendant, le gouvernement a plutôt écouté ce qui se dit au sujet de la femme béninoise.
Les statuts de l’Institut national de la femme sont révisés. C’est pour le renforcement de ses actions, renseigne le journal Les 4 Vérités, qui estime que cela traduit la volonté du pouvoir, à promouvoir efficacement la gent féminine. Des points focaux de l’Institut seront bientôt présents dans les écoles, centres de santé et autres, informe Le Télégramme.
Le Télégramme