
20/03/2025
AFROPAC 2025 : L’Expérience Pionnière du Bénin en Matière de Lutte Contre les Flux Financiers Illicites Inspire l’Afrique
Suivez ici le résumé de la communication de *l'He Gérard Gbenonchi,* Président de la Commission des Finances et des Échanges de l'Assemblée Nationale et chef de la délégation béninoise en terre ougandaise
Lors de ce sommet international, *l’Honorable Gérard GBENONCHI* a présenté les efforts du Bénin pour lutter contre les flux financiers illicites (FFI), qui privent l’Afrique de milliards de dollars (environ 88,6 milliards) chaque année. Il a souligné les avancées législatives et les dispositifs institutionnels mis en place par le *Président Patrice Talon* et son gouvernement, tout en soulignant les défis restants pour renforcer la transparence et la gouvernance financière.
Dans sa communication, le Président de la Commission des Finances et des Échanges de l'Assemblée Nationale a soutenu que le Bénin, pour lutter efficacement contre les Flux Financiers Illicites, s’est engagé dans une réforme profonde de son cadre juridique, adoptant plusieurs lois essentielles, notamment sur la lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent, la transparence et la bonne gouvernance. Ces textes, à l'en croire, sont indispensables pour garantir la traçabilité des transactions financières et sanctionner sévèrement les crimes économiques. Toutefois, il rappelle que la loi seule ne suffit pas et que son efficacité repose sur un appareil institutionnel solide et coordonné.
Ainsi, il met en avant le rôle crucial des organismes de contrôle et de répression dont s'est doté le pays tels que *la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET),* la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), la Cour des comptes et l’Inspection générale des finances. Ces institutions qui assurent la surveillance des flux suspects, le contrôle rigoureux des finances publiques et l’application stricte des sanctions, renforce ainsi la lutte contre les FFI.
Il a enfin fait remarquer que le Bénin à également fait avec succès, l'expérience de la modernisation des outils de contrôle budgétaire en misant sur la digitalisation des paiements et l’intégration progressive du secteur informel dans le système fiscal, avant d'appeler à une coopération régionale et internationale accrue, citant des partenariats stratégiques avec l’UEMOA et l’OCDE pour garantir une meilleure régulation des transactions financières transfrontalières.
Concluant son intervention, le parlementaire béninois a affirmé que, malgré les défis persistants, le Bénin prône une croissance économique durable et équitable grâce à une gestion rigoureuse et efficace de ses ressources publiques.
Brice ASSOUKEDJI
Baobab Communication