Le Révélateur du jour

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CRITIQUE THÉÂTRALE – "FAISEUSE D’ANGES”: Un drame socio-familial percutantLe samedi 20 septembre 2025, l'association Thé...
24/09/2025

CRITIQUE THÉÂTRALE – "FAISEUSE D’ANGES”:
Un drame socio-familial percutant

Le samedi 20 septembre 2025, l'association Théâtre au compteur a présenté à l’École internationale de théâtre du Bénin (Eitb) à Togbin sa dernière création, “Faiseuse d’Anges"; une pièce de Nathalie Hounvo Yekpe mise en scène par Cybelline de-Souza, avec le soutien de la Citf, la Fondation Oumou Dilly et l'Institut français de Paris à travers le dispositif "Des mots à la scène".

Kamarou-Dine AREKPA

Dans le studio-théâtre de l’Eitb, plein à craquer, pendant près d’une heure trente, le public a été plongé dans un drame familial où se croisent silence, tabou, désespoir et quête de la vérité autour de deux thématiques brûlantes : le viol sur mineure et l’avortement clandestin.

Une intrigue tendue, entre souvenirs et révélations

Après un avant-propos pantomimique dont tout le sens se révèlera vers la fin du spectacle, la pièce s’ouvre sur un couple en pleine tourmente: leur fille unique a fugué. En présence des voisins — assimilés au public — les deux parents échangent, mais leurs propos deviennent rapidement des règlements de comptes. À travers souvenirs communs évoqués/vécus différemment, non-dits enfin dits et reproches interposés, un drame se dessine peu à peu: leur fille, victime d’abus sexuels de son oncle maternel, ayant tenté en vain de les alerter, tombée finalement enceinte, se su***de.
L’intrigue conçue par Nathalie Hounvo Yekpe, sans jamais tomber dans le pathos, explore avec justesse la complexité des responsabilités parentales, le poids du patriarcat et le manque de communication au sein des familles.

Une mise en scène à la fois sobre et sophistiquée

Cybelline de-Souza choisit une scénographie épurée mais chargée de symboles: une estrade-chambre immaculée, des vêtements suspendus, des poupées et fœtus flottant dans l’espace scénique, autant de rappels visuels à l’innocence brisée et à la maternité contrariée. Le tissu blanc, tendu en hauteur et utilisé comme surface de projection, vient enrichir la dramaturgie. La canne du père, transformée en épée, matérialise la violence sourde et l’autorité patriarcale.

Les lumières oscillent entre clair-obscur et intensité, isolant certains témoignages avec une force dramatique remarquable. La musique originale, portée par des percussions et des chants, rythme la progression de la pièce, accentuant les moments d’émotion (dépression de la fille par exemple) comme les tensions les plus vives (viol de la fille par exemple).

Un jeu d’acteurs puissant et incarné

Les comédiens livrent une performance habitée. Le père (Bardol Migan), figure autoritaire et politique, impose par sa voix et sa gestuelle. La mère (Reine Zoé N'deyeli), soumise en apparence mais révoltée contre la société patriarcale, bouleverse particulièrement dans la scène où elle confesse ses recours répétés à une "faiseuse d’anges"; femme spécialisée dans l'avortement qu'elle sollicite pour ne surtout pas avoir le garçon tant désiré par son mari.
L’instrumentiste (Samuel Messerli), en plus des sonorités qu'il produit en mode synchro avec les interprètes, incarne avec finesse, par une gestuelle symbolique, la figure du violeur sans jamais tomber dans la crudité. Quant à la fille (Happy Sossou), son désespoir est rendu avec une intensité physique qui frôle parfois la danse contemporaine.

Un public entre silence et émotions

Le spectacle a tenu son auditoire en haleine. Les rires légers suscités par quelques anecdotes n’ont pas atténué l’émotion générale. Les silences attentifs témoignaient d’une écoute profonde, et les applaudissements nourris à la fin ont consacré la réussite de cette création.

Une œuvre engagée et nécessaire

*Faiseuse d’Anges* se distingue par son audace formelle et la pertinence de son propos. Le recours au théâtre physique tutoyant la la danse contemporaine, pour traduire les violences sexuelles ou les avortements clandestins, apporte une intensité rare. Si certaines répliques s’étirent parfois dans un registre un peu trop didactique, cela n’entame pas la force globale de l’œuvre.

En mettant en lumière les conséquences tragiques du silence familial et des pressions sociales, Faiseuse d'Anges rappelle avec acuité que le théâtre peut être un espace de parole et de catharsis.

Avec cette création, l'association Théâtre au compteur signe une pièce forte, bouleversante et nécessaire. Un spectacle engagé qui interroge la société et mérite assurément d’être vu, revu, et surtout discuté.

*Évoquant un sujet déjà tranché par le DGE au Parlement :*  *Un député LD baigne dans une sale rivière* Quand on n’est p...
24/09/2025

*Évoquant un sujet déjà tranché par le DGE au Parlement :*
*Un député LD baigne dans une sale rivière*

Quand on n’est pas habitué au landernau politique béninois, on comprend mal, en observateur doté de bon sens et de rectitude intellectuelle, certains débats ou en tout cas l’allure qu’ils prennent.

La Rédaction

Flairant le piège, eu égard à la polémique née des propos du député Dakpè Sossou qui ravivait ainsi une controverse suscitée depuis quelques temps dans le pays, certaines bonnes âmes suggèrent l’introduction d’un recours devant la Cour constitutionnelle pour clarifier si un élu (député ou maire) peut s’auto-parrainer.

Le 20 août 2025, invitée à l’Assemblée nationale, la CENA a animé une séance d’échanges consacrée aux modalités, à l’opérationnalisation et aux conditions de mise en œuvre du parrainage avec les députés. Les membres du Conseil électoral et de la Direction générale des élections de la CENA étaient présents. Les députés, toutes tendances politiques confondues y étaient en grand nombre, alors même qu’ils étaient en vacances.

La question de l’auto-parrainage a été soulevée. Le Directeur général des élections, Monsieur Boucary Abou Soulé Adam a affirmé : « si un candidat peut voter pour lui-même alors il peut s’auto-parrainer ».

Après une réponse aussi claire comme l’eau de roche, il est surprenant que LD s’amusent à se faire peur. Les déclarations de l’Honorable député Kolawolé Djima Ogbon interrogé sur la question de l’auto-parrainage dans l’émission Matin Libre Politique sur la chaîne Matin Libre TV laisse quelque peu pantois.

Il expose au passage la hantise que LD a des ruses du pouvoir au point d’émettre d’importantes réserves aux propos du Directeur général des élections. Selon lui, seule une décision de la Cour constitutionnelle clarifierait la question.

Sans vouloir égratigner l’Honorable Ogbon et les autres tenants de la ligne de la frilosité au sein de LD, ils doivent bien se douter que les clarifications du Directeur général des élections sont celles d’un sachant mais qui plus est d’une autorité qui a la responsabilité en vertu de l’article 32 du Code électoral de vulgariser le Code et les textes électoraux. Pour leur gouverne, suivant une pratique bien établie, les institutions en charge de l’application des textes électoraux organisent toujours à l’approche des échéances électorales des séances, séminaires, ateliers de lecture, d’appropriation et d’harmonisation de vues sur l’application du code électoral. La Cour constitutionnelle l’a fait en interne, de même que la CENA. De surcroît les deux institutions l’ont fait conjointement à travers un séminaire d’harmonisation des vues sur l’application du Code électoral.

C’est dire que les clarifications du Directeur général des élections traduisent une position institutionnelle qui s’appuie sur des concertations préalables et des vues harmonisées.

La crainte des ruses de la rupture ne doit pas pousser les membres d’un parti politique de premier plan à enlever tout crédit aux institutions de la République et aux interprètes autorisés des textes électoraux. La CENA reste et demeure la première instance d’interprétation et d’application de ces textes électoraux.

L’allure ubuesque que prend le débat autour de cette fausse question s’apparente aux effets des fake news que l’on répand et qui finissent par se dégonfler.

Toute personne conviendra que « s’auto-parrainer » signifie « se parrainer soi-même ». Concrètement, et comme idée en acte, cela implique qu’un député ou un maire se donne à lui-même son parrainage pour l’élection présidentielle.

Or cet acte – qu’un député ou un maire se donne à lui-même son parrainage – qui est la prémisse de base qui valide le concept d’auto-parrainage est une impossibilité juridique au Bénin.

Impossibilité juridique parce qu’en vertu de la Constitution, du Code électoral et de l’interprétation qu’a donné la Cour constitutionnelle de ces textes, le parrainage n’est pas fait au profit d’une personne. Il est fait au profit du duo.

La Cour constitutionnelle a affirmé à travers la Décision EP 21-016 du 22 février 2021 que « le nombre de parrainages fixé par la loi est valable pour le duo et non pour chacun de ses membres ».

Elle renforcera cette affirmation à travers la Décision EP 21-017 du 22 février 2021 par laquelle elle a validé les trois duos à l’élection présidentielle de 2021. Elle a ainsi dit :

« Qu’il appartient à la haute juridiction de s’assurer en ce qui concerne chacun des duos de la liste provisoire, aussi bien de la réunion des conditions communes à la candidature que de celles relatives à chaque membre du duo ;

Que les conditions communes de candidature, à caractère objectif et attachées à l’exercice de la fonction présidentielle sont relatives à la déclaration de candidature, au cautionnement et aux parrainages à recueillir pour le compte de chaque duo ;

Que les conditions personnelles, à caractère subjectif, sont relatives à l’identité, la résidence, la moralité, le bien-être physique et mental et la régularité de la situation fiscale de chacun des membres du duo ».

Ainsi, le parrainage est, non pas une condition personnelle, mais une condition commune de candidature, c’est-à-dire que le parrainage est donné à un duo et non pas à une personne. Parrainer au sens de la loi au Bénin, ce n’est jamais donner à une personne son parrainage ; ce n’est donc jamais s’auto-parrainer. Ainsi, parler de ou envisager l’auto-parrainage c’est emprunter un sens interdit juridique au Bénin.

Ces concepts qui entrent par effraction dans le débat publique sont le fait de personnes qui parlent un langage littéraire en faisant croire qu’ils s’expriment dans les canons du droit.

Pour en revenir à ce qui semble, à tort, poser problème, à savoir qu’un élu (député ou maire) donne son parrainage à un duo dont il est membre. Il faut tout de suite dire que parrainer est un droit constitutionnel de l’élu (député ou maire). Ce droit doit être exercé sans préjudice et sans limitation à d’autres droits, notamment constitutionnels ; c’est-à-dire que la qualité d’élu (député ou maire), donc susceptible de parrainer, ne peut entrainer une limitation au droit à être candidat à la présidence ou à la vice-présidence de son pays, un autre droit constitutionnel et fondamental.

En vertu du code, le parrainage est donné à un duo composé de membres d’un parti ou de membres que le parti désigne. Quel serait l’effet sur la discipline de groupe et les droits politiques du parti politique qui administre la distribution des parrainages si pour la curieuse raison évoquée, un élu devrait ne pas donner son parrainage simplement parce qu’il est membre du duo émanant ou désigné par le parti ?

Puisqu’il est interdit de distinguer là où la loi n’a pas distingué et constatant que le Code électoral n’a pas expressément interdit qu’un élu (député ou maire) parraine un duo dont il est membre, obliger un élu (député ou maire) à ne pas parrainer un duo dont il est membre c’est faire entorse à la loi électorale.

Au demeurant, l’élection présidentielle de 2021 offre l’exemple d’un précédent, Madame Chabi Talata, alors députée, avait donné son parrainage au duo dont elle était membre.

Il convient de mettre un terme à ce débat au sein de LD et d’avancer en rang serré. Que les dirigeants du parti se souviennent, le peuple béninois qui leur a donné les moyens d’avoir le nombre suffisant de parrainages pour un duo de candidats pour l’élection présidentielle de 2026 leur a donné rendez-vous avec l’histoire, certainement pas pour qu’ils alimentent des débats sans intérêt et contemplent des initiatives judiciaires sans lendemain.

A bon entendeur salut !

Présidentielle 2026/ Polémique relative à l'auto-parrainage : Un dossier déjà vidé par la Cour ConstitutionnelleL'ambian...
24/09/2025

Présidentielle 2026/ Polémique relative à l'auto-parrainage :
Un dossier déjà vidé par la Cour Constitutionnelle

L'ambiance pré-électorale au Bénin donne lieu parfois à de vaines polémiques. C'est le cas de celle en cours actuellement au sujet de l'auto-parrainage dans le cadre de la Présidentielle prochaine. Pour cause, une jurisprudence constitutionnelle ayant vidé la question depuis plus de quatre ans.

La Rédaction

La question de l’auto-parrainage continue hélas de préoccuper certains acteurs politiques. A l'image de l’Honorable député Kolawolé Djima Ogbon qui, interrogé lors de l’émission Matin Libre Politique sur la chaîne Matin Libre TV, a révélé que son parti Les Démocrates, a une hantise des ruses du pouvoir.
Ainsi nonobstant, l'assurance donnée le 20 août dernier par la CENA, à travers le Directeur général des élections, l'He Ogbon estime que seule une décision de la Cour constitutionnelle clarifiera la question.
Pourtant, il est évident que les clarifications du Directeur général des élections sont celles d’un sachant mais qui plus est d’une autorité qui a la responsabilité en vertu de l’article 32 du Code électoral de vulgariser le Code et les textes électoraux. Suivant une pratique bien établie, les institutions en charge de l’application des textes électoraux organisent toujours à l’approche des échéances électorales des séances, séminaires, ateliers de lecture, d’appropriation et d’harmonisation de vues sur l’application du code électoral. La Cour constitutionnelle l’a fait en interne, de même que la CENA. De surcroît les deux institutions l’ont fait conjointement, le 19 novembre dernier, à travers un séminaire d’harmonisation des vues sur l’application du Code électoral. C’est dire que les clarifications du Directeur général des élections traduisent une position institutionnelle qui s’appuie sur des concertations préalables et des vues harmonisées. La CENA reste et demeure la première instance d’interprétation et d’application de ces textes électoraux.
« S’auto-parrainer » signifie « se parrainer soi-même ». Concrètement, et comme idée en acte, cela implique qu’un député ou un maire se donne à lui-même son parrainage pour l’élection présidentielle. Or cet acte – qu’un député ou un maire se donne à lui-même son parrainage – qui est la prémisse de base qui valide le concept d’auto-parrainage est une impossibilité juridique au Bénin, parce qu’en vertu de la Constitution, du Code électoral et de l’interprétation qu’a donné la Cour constitutionnelle de ces textes, le parrainage n’est pas fait au profit d’une personne. Il est fait au profit du duo.
La Cour constitutionnelle a affirmé à travers la Décision EP 21-016 du 22 février 2021 que « le nombre de parrainages fixé par la loi est valable pour le duo et non pour chacun de ses membres ». Elle renforcera cette affirmation à travers la Décision EP 21-017 du 22 février 2021 par laquelle elle a validé les trois duos à l’élection présidentielle de 2021. Elle a ainsi dit :
« Qu’il appartient à la haute juridiction de s’assurer en ce qui concerne chacun des duos de la liste provisoire, aussi bien de la réunion des conditions communes à la candidature que de celles relatives à chaque membre du duo ; je
Que les conditions communes de candidature, à caractère objectif et attachées à l’exercice de la fonction présidentielle sont relatives à la déclaration de candidature, au cautionnement et aux parrainages à recueillir pour le compte de chaque duo ;
Que les conditions personnelles, à caractère subjectif, sont relatives à l’identité, la résidence, la moralité, le bien-être physique et mental et la régularité de la situation fiscale de chacun des membres du duo ».
Ainsi, le parrainage est, non pas une condition personnelle, mais une condition commune de candidature, c’est-à-dire que le parrainage est donné à un duo et non pas à une personne. Parrainer au sens de la loi au Bénin, ce n’est jamais donner à une personne son parrainage ; ce n’est donc jamais s’auto-parrainer. Ainsi, parler de ou envisager l’auto-parrainage c’est emprunter un sens interdit juridique au Bénin.
Si parrainer est un droit constitutionnel de l’élu (député ou maire), alors ce droit doit être exercé sans préjudice et sans limitation à d’autres droits, notamment constitutionnels ; c’est-à-dire que la qualité d’élu (député ou maire), donc susceptible de parrainer, ne peut entrainer une limitation au droit à être candidat à la présidence ou à la vice-présidence de son pays, un autre droit constitutionnel et fondamental.
Puisqu’il est interdit de distinguer là où la loi n’a pas distingué et constatant que le Code électoral n’a pas expressément interdit qu’un élu (député ou maire) parraine un duo dont il est membre, dire à un élu ou l'obliger à ne pas parrainer un duo dont il est membre c’est faire entorse à la loi électorale.
Au demeurant, l’élection présidentielle de 2021 offre l’exemple d’un précédent, Madame Chabi Talata, alors députée, avait donné son parrainage au duo dont elle était membre. Autant d'éléments jurisprudentiels dont la prise en compte suffit à faire taire toute polémique.

Université d’Abomey-calaviouverture des procédures de dépôt pour l’attribution des cabines universitairesLe Centre des Œ...
23/09/2025

Université d’Abomey-calavi
ouverture des procédures de dépôt pour l’attribution des cabines universitaires
Le Centre des Œuvres Universitaires et Sociales d’Abomey-Calavi (COUS-AC) lance officiellement la campagne d’attribution des cabines universitaires pour l’année académique 2025-2026. À partir du lundi 22 septembre et ce, jusqu’au vendredi 3 octobre, les étudiants désireux d’obtenir une place d’hébergement sur le campus d’Abomey-Calavi devront déposer leurs dossiers auprès des services compétents.
Dans une note de service datée du 16 septembre 2025, le COUS-AC précise que, dans l’attente de la future plateforme numérique, le processus se déroulera en présentiel. Les dépôts se feront au hall du bâtiment B, tous les jours ouvrables, de 8 h à 12 h et de 14 h à 16 h.
Le dossier de demande doit comporter plusieurs pièces obligatoires : une fiche de renseignements à remplir sur place, une copie de la fiche d’inscription validée (année en cours ou précédente), un relevé d’identité bancaire, ainsi qu’un certificat médical pour les étudiants en situation de handicap.
Le dispositif s’adresse aussi bien aux anciens étudiants qu’aux nouveaux bacheliers. Pour ces derniers, une attestation de réussite ou un relevé de notes du baccalauréat 2025 est accepté à défaut d’une fiche d’inscription.
Avec cette campagne, le COUS-AC entend mieux organiser l’hébergement universitaire et offrir un cadre de vie plus structuré aux étudiants, dans un contexte marqué par une forte demande en logements sur le campus.

Répression des occupations anarchiques La Police républicaine clarifie sa missionAu Bénin, la Police républicaine a tenu...
23/09/2025

Répression des occupations anarchiques
La Police républicaine clarifie sa mission
Au Bénin, la Police républicaine a tenu à lever toute ambiguïté concernant l’application des instructions du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique sur l’occupation anarchique des espaces publics. Face aux interprétations jugées « erronées », son porte-parole, le Commissaire major Éric Orou Yérima, a insisté : l’objectif n’est pas d’instaurer un climat de répression, mais de garantir la discipline et la sécurité collective.
Le 19 août 2025, le ministère de l’Intérieur a diffusé un communiqué dénonçant plusieurs pratiques : réoccupation illégale des espaces déjà dégagés, circulation de véhicules à bras sur les axes asphaltés, exposition anarchique de pneus usagés, divagation d’animaux domestiques en ville, ou encore prolifération d’urinoirs sauvages.
Ces situations, considérées comme des atteintes à l’ordre public, ont conduit le ministre à instruire la Police républicaine afin d’agir en coordination avec les autres acteurs.
Cependant, selon le Commissaire Orou Yérima, ces prescriptions ont parfois été mal perçues. Certaines interprétations ont même laissé croire qu’elles autoriseraient les agents à user de violence ou d’abus contre la population. Des accusations qu’il a rejetées, rappelant que la mission prioritaire des forces de l’ordre est la préservation de la tranquillité publique.
Le porte-parole a souligné que l’approche de la Police républicaine repose sur la discipline, la coopération et la compréhension mutuelle, bien plus que sur la contrainte. Les populations sont ainsi appelées à respecter les règles d’occupation de l’espace public et à collaborer activement avec les forces de sécurité.
Il a également indiqué que les déviances constatées lors de la mise en œuvre de ces mesures ont donné lieu à des sanctions internes, preuve de l’importance accordée par la hiérarchie policière au respect des missions et à la qualité des services.
À travers ces clarifications, la Police républicaine cherche à rétablir la confiance avec les citoyens. Elle se veut garante de l’ordre et de la sécurité, mais dans un cadre respectueux des droits et de la dignité de chacun.

Santé publique Un programme ambitieux entre promesse d’accès aux soins et défi de durabilitéLe gouvernement béninois vie...
23/09/2025

Santé publique
Un programme ambitieux entre promesse d’accès aux soins et défi de durabilité
Le gouvernement béninois vient d’approuver, lors du Conseil des ministres du mercredi 17 septembre 2025, un vaste programme de construction et d’équipement hospitaliers. L’initiative, saluée comme une avancée majeure pour le système de santé, soulève toutefois des interrogations quant à sa faisabilité et à sa pérennité.
Le projet prévoit l’édification de cinq hôpitaux de 65 lits à Lokossa, Ouidah, Cotonou (2ᵉ et 3ᵉ arrondissements), Dassa-Zoumè et Savalou. À Kétou, un hôpital de 120 lits devrait voir le jour, avec l’ambition de devenir un centre de référence pour le département du Plateau.
En parallèle, des centres de santé existants seront réhabilités à Pobè, Kétou, Sakété, Parakou et dans le Borgou. L’objectif est clair : rapprocher les soins des populations rurales et réduire la pression sur les grands établissements déjà saturés.
Le programme inclut aussi une modernisation des équipements médicaux. Des matériels de pointe seront acquis afin d’améliorer la qualité des diagnostics et des traitements. Sur le plan socio-économique, ces chantiers devraient générer des emplois pour les ouvriers et, à plus long terme, ouvrir la voie à de nouveaux recrutements dans le corps médical et paramédical.
Si l’initiative suscite un réel espoir, des voix rappellent que le pays a déjà connu des infrastructures hospitalières vite dégradées, faute d’entretien ou de gestion efficace. La réussite du projet dépendra donc d’un suivi rigoureux, d’une gouvernance transparente et de la capacité à maintenir les équipements en bon état.
Un autre défi majeur reste la disponibilité du personnel qualifié. Alors que le secteur souffre de la fuite des compétences médicales vers l’étranger, construire de nouveaux hôpitaux ne suffira pas sans une stratégie solide de formation et de fidélisation des professionnels de santé.
En investissant dans ce programme hospitalier, le Bénin fait un pas audacieux vers la modernisation de son système de santé. Mais au-delà de la construction, c’est la qualité de la gestion, la mobilisation des ressources humaines et l’implication des communautés locales qui détermineront si cette promesse se traduira en un véritable progrès durable.

Coopération militaire Bénin–USA : Le Général Mitchell Johnson en visite à la caserne de DessaLe mardi 16 septembre 2025,...
23/09/2025

Coopération militaire Bénin–USA : Le Général Mitchell Johnson en visite à la caserne de Dessa
Le mardi 16 septembre 2025, la caserne militaire de Dessa, à Allada, a accueilli le Général de brigade Mitchell JOHNSON, Commandant de la Garde nationale du Dakota du Nord. Reçu par le Colonel Faïzou GOMINA, Chef d’État-Major de la Garde nationale du Bénin, l’officier américain a bénéficié d’un accueil chaleureux et empreint de fraternité.
La rédaction
Cette visite de travail a été marquée par une séance de concertation élargie aux deux délégations, des échanges d’expériences ainsi qu’une visite guidée des principaux départements de la caserne. Les discussions ont porté sur des thématiques majeures, notamment la formation militaire, la lutte contre les engins explosifs improvisés et la gestion des catastrophes naturelles.
L’occasion a permis de réaffirmer la volonté des deux armées de renforcer leur partenariat, illustrant l’excellence des relations militaires entre le Bénin et les États-Unis. Depuis plusieurs années, des soldats béninois suivent régulièrement des stages de perfectionnement dans le Dakota du Nord. À ce titre, le Colonel Faïzou GOMINA a annoncé de nouvelles missions de formation pour 2026, afin de mieux répondre aux défis sécuritaires actuels.
Pour sa part, le Général Mitchell JOHNSON s’est réjoui de son passage à Allada, qui lui a permis de constater la qualité des infrastructures modernes mises à la disposition des forces béninoises. Il a également exprimé sa satisfaction de voir le Bénin figurer parmi les pays partenaires de la Garde nationale du Dakota du Nord dans le cadre du programme de coopération.

Vitres teintées au Bénin: ce que dit la réglementation de l’ANATTLa question des vitres teintées revient régulièrement a...
23/09/2025

Vitres teintées au Bénin: ce que dit la réglementation de l’ANATT
La question des vitres teintées revient régulièrement au cœur de l’actualité au Bénin. Pour lever toute ambiguïté, l’Agence Nationale des Transports Terrestres (ANATT) a apporté des clarifications importantes sur la réglementation en vigueur.
La rédaction
Selon les précisions de l’ANATT, la carte d’autorisation ne s’applique qu’aux véhicules équipés de vitres teintées d’origine. Autrement dit, les automobilistes qui font poser des films teintés en ville sont dans l’illégalité. Cette pratique est strictement interdite et expose les contrevenants à des sanctions.
Interdiction du double vitrage teinté
L’ANATT met également en garde contre le double vitrage teinté : certains conducteurs ajoutent une couche supplémentaire sur les vitres déjà teintées d’origine. Cette modification rend les vitres opaques, limite la visibilité du conducteur et augmente le risque d’accident. Là encore, la réglementation prévoit des mesures répressives.
Que doivent faire les automobilistes ?
Pour se conformer à la loi et éviter des amendes liées aux vitres teintées, l’ANATT exhorte les conducteurs à :
-retirer les films de teinte posés en ville ;
-retirer les couches supplémentaires ajoutées sur les vitres d’origine.
Un enjeu de sécurité publique
Au-delà des sanctions, l’ANATT rappelle que ces restrictions visent à protéger la vie des usagers. Des vitres trop foncées réduisent la visibilité et compromettent la sécurité routière, notamment de nuit et en cas de pluie.
En clair, seuls les véhicules avec vitres teintées d’origine sont en règle au Bénin. Toute modification artificielle expose le conducteur à la répression.

Élections générales de 2026 : L'UPR et la RN renforcent leurs liens politiquesLa Haute Direction Politique de l’Union Pr...
23/09/2025

Élections générales de 2026 : L'UPR et la RN renforcent leurs liens politiques
La Haute Direction Politique de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), conduite par son trésorier Domitien N’Ouémou, a accueilli ce jeudi 18 septembre 2025 au siège national annexe du parti une délégation de la Renaissance Nationale (RN) dirigée par le vice-président, Me Cyrille Djikui.
La rédaction
La rencontre a été l’occasion pour les deux formations politiques d’échanger sur les enjeux majeurs qui marquent l’actualité nationale, avec en toile de fond la nécessité de consolider le paysage politique béninois.
Les discussions ont également porté sur les perspectives de coopération et les pistes de synergie d’action entre l’UPR et la RN, dans un contexte où les regroupements politiques s’imposent de plus en plus comme un levier stratégique pour peser sur la scène nationale.

Gestion et prévention des conflits en Afrique : Le Bénin acceuille les travaux.Le Sofitel Hôtel de Cotonou a accueilli l...
23/09/2025

Gestion et prévention des conflits en Afrique : Le Bénin acceuille les travaux.

Le Sofitel Hôtel de Cotonou a accueilli les 18 et 19 septembre 2025 un dialogue sous-régional de haut niveau sur les architectures de paix, portant sur le renforcement de la gouvernance et des mécanismes de consolidation de la paix en Afrique de l’Ouest. La cérémonie officielle d’ouverture a été présidée par le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Monsieur Alassane SEIDOU, en présence de la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Bénin, ainsi qu’un parterre d’invités et de participants venus de la sous-région.
La rédaction

Ce dialogue intervient dans un contexte où, malgré les efforts des gouvernements ouest-africains et sahéliens, les menaces terroristes persistent, rendant nécessaires des mécanismes régionaux cohérents de prévention et de gestion des conflits. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec le gouvernement béninois, a pris l’initiative de cette rencontre afin de proposer un cadre de coopération pour l’ensemble des pays du Golfe de Guinée.

Selon le Ministre Alassane SEIDOU, le dialogue offre l’opportunité de renforcer les architectures locales, nationales et régionales de paix, permettant ainsi d’apporter une réponse collective aux menaces transnationales pesant sur la stabilité de la région. La Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies a souligné que la rencontre vise à stimuler des débats permettant d’identifier les moyens de renforcer cette réponse collective face aux défis actuels.

Les représentants de pays tels que Ghana, Togo, Burkina-Faso et Côte d’Ivoire ont également pris la parole pour saluer l’initiative et partager leurs attentes quant aux résultats de la rencontre.

Pendant ces deux jours, les participants prendront part à des communications et panels abordant l’état de l’architecture de la paix en Afrique de l’Ouest, les perspectives de haut niveau sur la paix et la stabilité, ainsi que la coopération et les partenariats régionaux.

À terme, l’ambition du PNUD et des pays participants est d’aboutir à l’élaboration d’une feuille de route régionale définissant les priorités pour la consolidation de la paix, les mécanismes de financement et la durabilité des architectures de paix dans la sous-région.

Adresse

Aidjèdo
Cotonou
00229

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