Le Révélateur du jour

Le Révélateur du jour Quotidien d'informations, d'analyses, d'annonces et de publicité paraissant à Aïdjèdo, Cotonou-Bénin.

5ᵉ édition du Choc des Légendes Un festival d’éloquence et de leadership.Du 28 au 29 novembre 2025, le Sofitel de Cotono...
28/11/2025

5ᵉ édition du Choc des Légendes
Un festival d’éloquence et de leadership.
Du 28 au 29 novembre 2025, le Sofitel de Cotonou abritera la 5ᵉ édition du Choc des Légendes. Un événement d’éloquence, d’arts, de culture et de business où l’art oratoire devient un levier d’action et d’engagement collectif. Ce festival réunira des responsables politiques, décideurs, entrepreneurs du secteur privé et créateurs de contenus à l’échelle internationale. L’objectif est de promouvoir le dialogue, l’excellence oratoire et la réflexion stratégique sur les grands enjeux contemporains.


« Le procès de la terre ». C’est le thème retenu pour cette 5ᵉ édition du Choc des Légendes au pays de la culture, le Bénin. Selon Pascal Gally, le fondateur, « le Choc des Légendes est un festival d’éloquence unique au monde, où les idées se confrontent par la parole et font naître des rencontres inédites ainsi que des projets durables, au cours d’un moment hors du temps ».

Il a ensuite énuméré les personnalités du monde économique et institutionnel qui ont confirmé leur participation à ce rendez-vous : Dirk Voeste, Chief Sustainability Officer du Groupe Volkswagen (Allemagne) ; Yvonne Bettkober, Vice-présidente exécutive du Groupe Volkswagen et administratrice de la banque suisse EFG Bank (Suisse) ; Bâtonnier Thierry Cahn, président de la Fondation nationale d’entreprise des Banques Populaires et ancien président du conseil de surveillance du groupe BPCE (France) ; Hafsat Abiola, présidente de Women In Africa (Belgique) ; Docteur Fafa Addo-Boateng, Head Novartis West Africa (Ghana) ; Peggy Grueninger, fondatrice de Diversity Compass (Suisse) ; Pascaline Ngayambaje, vice-présidente Sales de Webb Fontaine (Émirats arabes unis) ; Didier Acouetey, président-directeur général du groupe AFRICSEARCH (France) ; Nabou Fall, directrice générale de la Babou Fall Akademy (Sénégal) ; Éric Amoussouga, directeur général Vernova Francophone Africa (Côte d’Ivoire) ; Estelle Komlan, directrice générale d’Ecobank Togo (Togo) ; et Patrick Bofunda, directeur Afrique, TV5 Monde (France).

Ces deux jours permettront aux participants d’assister à différents programmes. La première journée sera consacrée au procès de la terre, tandis que la deuxième journée portera sur le Business Day Sustainability : bâtir des futurs durables pour les Afriques.
Créé en 2018, le Choc des Légendes a connu sa première édition à l’Assemblée nationale française. Entre l’Europe et l’Afrique, il a déjà regroupé plus de 2 000 participants, parmi lesquels des chefs d’États, ministres, dirigeants de multinationales, diplômés, scientifiques, artistes et intellectuels.

Cour  ConstitutionnelleLe Pr Dorothé SOSSA défend un budget stable pour 2026(2.768.309.948 francs CFA pour la haute juri...
28/11/2025

Cour Constitutionnelle
Le Pr Dorothé SOSSA défend un budget stable pour 2026
(2.768.309.948 francs CFA pour la haute juridiction)
Le Président de la Cour constitutionnelle du Bénin, le Professeur Cossi Dorothé SOSSA, a présenté le mercredi 26 novembre 2025 devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale le projet de budget 2026 de son institution. Fixé à 2.768.309.948 francs CFA, ce budget reste identique à celui de l’exercice 2025, traduisant une volonté de continuité et de rigueur dans la gestion des ressources.


En ouverture de son intervention, le Professeur SOSSA a rappelé le rôle central de la Cour constitutionnelle : gardienne suprême de la Loi fondamentale, elle veille au respect des normes, protège les droits fondamentaux des citoyens, régule le fonctionnement des institutions et garantit la transparence des processus électoraux. Sa mission demeure essentielle dans la consolidation de la démocratie béninoise.
Abordant les grandes lignes du budget 2026, il a fait savoir que ce projet de budget se décompose principalement en : Dépenses de personnel : 1.961.474.948 francs CFA, montant inchangé par rapport à 2025. Acquisitions de biens et services : crédits destinés au fonctionnement administratif. Investissements : une orientation affirmée pour l’exercice 2026.
Le Président de la haute juridiction a souligné que les services de la Cour ont fonctionné de manière optimale en 2025, avec un taux de consommation des crédits de 63,65 % à fin septembre, preuve d’une gestion rigoureuse et d’une collaboration efficace avec la Direction générale du budget.
Malgré la stabilité du budget, le Président a regretté que les propositions du Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) 2025-2027 n’aient pas intégré la demande d’augmentation des crédits. Il a toutefois annoncé que les enveloppes destinées aux prochaines échéances électorales sont déjà mobilisées : 1,7 milliard de francs CFA pour les législatives et 1,9 milliard de francs CFA pour la présidentielle. Ces montants sont distincts du budget de fonctionnement de la Cour.

À l’issue de l’exposé, le Président de la commission parlementaire, l’honorable Barthelemy Cossi VIDJANNAGNI, a salué la clarté de la présentation. Les députés Honoré GUIGUI, Abou Torou et Joël GODONOU ont félicité la Cour pour la qualité de son travail quotidien, notamment l’initiative d’envoyer des représentants dans les bureaux de vote pour garantir la transparence des scrutins. Toutefois, une interrogation a été soulevée : le maintien du budget à l’identique ne traduit-il pas un manque d’ambition ?
Interpellé sur ce point, le Président SOSSA a répondu que les ambitions de la Cour existent bel et bien, mais qu’elles doivent être présentées de manière scientifique et réfléchie. Il a indiqué que son Institution prépare un plan stratégique, dont l’élaboration a pris du re**rd en raison de l’intervention d’experts. Ce document, attendu après les élections, servira de base pour solliciter des moyens supplémentaires et définir les ambitions de l’institution.« Nous avons pris rendez-vous pour l’après-2026 », a-t-il affirmé.

En conclusion, le Président de la Cour constitutionnelle a lancé un vibrant appel à la préservation de la paix. Il a invité chaque citoyen à exercer son devoir dans la confiance et à veiller à l’avenir des enfants, rappelant la chance de vivre dans un pays paisible.

HAUTE COUR DE JUSTICE / BUDGET 2026 : VERS UNE JUSTICE RENOUVELÉE ET AU CŒUR DE LA REDEVABILITÉ DÉMOCRATIQUE(Un montant ...
27/11/2025

HAUTE COUR DE JUSTICE / BUDGET 2026 :
VERS UNE JUSTICE RENOUVELÉE ET AU CŒUR DE LA REDEVABILITÉ DÉMOCRATIQUE
(Un montant global de 951 492 422 F CFA, soit une augmentation de 3,39% par rapport à 2025)
La Haute Cour de Justice (HCJ) du Bénin a présenté le mercredi 26 novembre 2025, son projet de budget pour l'exercice 2026. Par la voix de sa Présidente, Pre Dandi GNAMOU, l'institution a réaffirmé sa vision d'être « une institution rénovée, judiciairement opérationnelle et au cœur de la redevabilité démocratique ». Le budget proposé, en augmentation de 3,39%, vise à consolider les transformations engagées et à renforcer le rôle essentiel de la Cour dans la justice des gouvernants.

L'année 2025 a été marquée par une activité juridictionnelle significative, notamment la tenue d'audiences les 22 et 23 septembre, ainsi qu'une décision cruciale concernant les plaintes individuelles, démontrant la pleine effectivité de la HCJ dans sa mission. La Cour, qui garantit que l'exercice du pouvoir reste soumis à la loi en jugeant le Président, les ministres et leurs complices en cas de faute grave ou de complot contre la sûreté de l'État, s'est montrée "plus active, plus visible et plus proche du citoyen", selon les mots de sa Présidente.

**Bilan 2025 et Enjeux Futurs**
Le budget initial de 2025 s'élevait à 920 288 200 F CFA. À fin octobre 2025, la HCJ a enregistré un taux d'exécution budgétaire de 79,91% et un taux d'exécution physique des activités de 69,65%, témoignant d'une gestion efficace des ressources. Parmi les activités clés de l'année écoulée, on note l'organisation de séminaires sur la redevabilité des gouvernants, des missions de sensibilisation auprès des exécutifs territoriaux, et des voyages d'étude pour capitaliser sur les bonnes pratiques d'autres cours de justice en Belgique et en France. L'élaboration d'un Plan Stratégique quinquennal est également en cours pour renforcer l'efficacité et l'accès à la justice.

**Un Budget 2026 en Hausse pour une Justice Forte**
Pour l'exercice 2026, la Haute Cour de Justice sollicite un montant global de **951 492 422 F CFA**, soit une augmentation de 3,39% par rapport à 2025. Ce budget est structuré autour de trois leviers d'action : la vision stratégique de la HCJ, les priorités nationales et la bonne gouvernance. Les dépenses se répartiront principalement entre le personnel (43,20%) et les achats de biens et services (56,70%).
Le Plan de Travail Annuel (PTA) 2026 prévoit des ajustements significatifs :
* **Activités juridictionnelles et assimilées :** 167 000 000 F CFA (baisse de 21,68%)
* **Fonctionnement de la Haute Cour de Justice :** 765 492 422 F CFA (hausse de 13,74%)
* **Acquisitions :** 19 000 000 F CFA (baisse de 44,18%)
**Cinq Axes Stratégiques pour le Renforcement de la Justice**

Pour 2026, la HCJ s'engage sur cinq axes stratégiques majeurs : la tenue effective des audiences juridictionnelles, la coopération et le partage de bonnes pratiques avec les institutions sœurs, le renforcement de la visibilité et de la pédagogie institutionnelle, la transformation numérique de l'institution, et l'intégration de l'approche genre dans toutes ses activités.

Malgré cette progression budgétaire, la Cour a identifié un besoin complémentaire ciblé de **21 078 000 F CFA**. Ce fonds est jugé essentiel pour sécuriser l'institution, les audiences et le personnel, ainsi que pour la revalorisation salariale du personnel de sécurité militaire, garantissant ainsi la cohérence entre les responsabilités confiées et les moyens alloués.

**Plaidoyer pour un Soutien Parlementaire**
En conclusion de sa présentation, Pre Dandi GNAMOU a lancé un appel vibrant au Parlement, soulignant que le soutien budgétaire est un gage de crédibilité pour la redevabilité démocratique. « Il faut juger, et j'ai espoir que la représentation nationale va nous y aider », a-t-elle déclaré, rappelant que la Haute Cour de Justice demeure un symbole d'équilibre entre pouvoir et responsabilité, et que les ressources sollicitées permettront d'enraciner durablement la redevabilité au Bénin.

BéninLa HAAC renforce les compétences de ses analystes pour une régulation médiatique plus modernePour s’adapter aux mut...
27/11/2025

Bénin
La HAAC renforce les compétences de ses analystes pour une régulation médiatique plus moderne

Pour s’adapter aux mutations rapides du paysage médiatique et garantir une régulation conforme aux standards internationaux, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a lancé, ce jeudi 27 novembre 2025 à Abomey, un atelier de formation destiné à ses analystes permanents. Pendant deux jours, les participants seront outillés pour améliorer la qualité du monitoring, harmoniser leurs pratiques et optimiser la prise de décision dans un secteur en constante évolution.

La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication poursuit sa stratégie de modernisation de la régulation médiatique. Dans ce cadre, un atelier intensif de renforcement de capacités a été ouvert à Bis Hôtel à Abomey, réunissant les analystes permanents de l’institution. L’objectif : mettre à jour leurs compétences afin de répondre plus efficacement aux exigences d’un environnement médiatique de plus en plus numérisé et diversifié.
La formation vise à doter les participants de nouveaux outils techniques pour analyser avec précision les contenus diffusés, assurer un suivi rigoureux des productions médiatiques et maîtriser les cadres juridiques qui encadrent la profession. L’un des enjeux majeurs consiste également à harmoniser les pratiques internes pour garantir une meilleure cohérence dans l’évaluation des médias et renforcer la qualité des rapports produits par les services techniques.

Durant les deux jours de travaux, plusieurs modules seront abordés : présentation du cadre légal de la régulation au Bénin, rappel des missions et responsabilités des analystes, utilisation des documents usuels de monitoring, structuration des rapports d’analyse, règles d’éthique professionnelle, ainsi que l’intégration d’outils numériques destinés à améliorer le suivi médiatique. Les formateurs, issus de divers horizons, mettront l’accent sur les « dix règles d’or de l’analyste », un référentiel essentiel pour consolider la rigueur et l’impartialité du travail effectué.
Représentant le président de la HAAC, le conseiller Armand Hounsou a insisté sur la portée stratégique de cette initiative. Selon lui, renforcer les compétences des analystes contribue non seulement à crédibiliser davantage l’institution, mais aussi à garantir un accompagnement plus efficace des professionnels des médias dans le respect des normes déontologiques.

Cet atelier illustre une fois encore la volonté de la HAAC d’adapter ses méthodes de travail aux nouvelles réalités médiatiques et de consolider une régulation au service de la liberté de la presse, de l’éthique journalistique et de la protection du public.

BéninCampagne nationale de vaccination gratuite contre le VPH pour protéger les adolescentesLe Ministère de la Santé du ...
27/11/2025

Bénin
Campagne nationale de vaccination gratuite contre le VPH pour protéger les adolescentes
Le Ministère de la Santé du Bénin a annoncé le 25 novembre dernier, le lancement d'une campagne nationale de vaccination contre le Virus du Papillome Humain (VPH). Cette initiative majeure vise à éradiquer la principale cause du cancer du col de l'utérus dans le pays.

Cible et modalités de la campagne
La campagne se déroulera du 1er au 7 décembre 2025 et s'adressera spécifiquement aux filles adolescentes âgées de 9 à 14 ans. Le communiqué souligne l'importance vitale de ce vaccin :
« Le Virus du Papillome Humain (VPH) est la première cause du cancer du col de l'utérus. La vaccination permet de protéger efficacement nos filles contre ce fléau et à vie. »
Le vaccin sera administré gratuitement dans un souci d'accessibilité maximale. Les points de vaccination incluront :
Toutes les écoles primaires et secondaires.
Des lieux publics préalablement identifiés.

Appel à la mobilisation générale
Pour garantir le succès de cette opération de santé publique, le Ministre de la Santé, par la voix du Dr. Benjamin Hounkpatin, lance un appel solennel à tous les acteurs de la société.

Sont invités à se mobiliser activement :
Les parents et tuteurs : pour accompagner leurs filles et s'assurer qu'elles reçoivent cette dose essentielle.
Les enseignants : pour faciliter le déroulement de la campagne au sein des établissements scolaires.
Les leaders communautaires, les autorités religieuses et traditionnelles : pour sensibiliser et encourager la participation au sein de leurs communautés.
Le Ministère rappelle avec insistance que le vaccin contre le VPH est « sûr, efficace et gratuit », constituant un pilier pour garantir un avenir en bonne santé aux jeunes filles béninoises.

Prévenir le cancer du col de l'utérus
Le cancer du col de l'utérus est l'une des principales causes de mortalité chez les femmes au Bénin. En s'attaquant au VPH, le principal agent infectieux responsable, le pays se dote d'une stratégie de prévention primaire extrêmement puissante, alignée sur les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Le message final du Ministère est clair : « Protégeons ensemble nos filles contre le cancer du col de l'utérus en leur permettant de recevoir cette dose du vaccin essentielle à leur santé future. »

Actualité socio-politique  L'avis de Candide AZANNAÏ sur le principal parti d’oppositionL’ancien ministre et leader de l...
27/11/2025

Actualité socio-politique
L'avis de Candide AZANNAÏ sur le principal parti d’opposition
L’ancien ministre et leader de la Résistance nationale, Candide Azannaï, a une nouvelle fois livré une série de déclarations tranchantes sur la scène politique béninoise, marquées par des critiques sévères contre le parti Les Démocrates, l’ancien président Boni Yayi, ainsi que le chef de l’État Patrice Talon. Selon lui, le parti les Démocrates ne constitue pas une opposition véritable, mais jouerait un rôle de relais indirect du régime de la Rupture.

Il affirme sans ambiguïté : « Les Démocrates sont des sous-traitants de Patrice Talon et de la Rupture. Et ce que la Rupture ne veut pas faire directement, elle le confie aux Démocrates. ». Pour Azannaï, Talon et Yayi chercheraient à contrôler ensemble le paysage politique : « Talon demande à Yayi Boni d’aller absorber les partis d’opposition… de manière à ce que Talon et Yayi soient les deux patrons de la classe politique ».
L'ancien alié de Patrice Talon estime que le système politique actuel oblige certains acteurs à se soumettre à cette configuration : « Les gens, pour être candidats, sont obligés d’aller déposer leurs dossiers chez Yayi. C’est ça le rôle des Démocrates ».
Il poursuit en affirmant que ces acteurs ne contestent pas les fondements du régime : « Ce sont des gens qui sont en désaccord sur la modalité mais pas sur les principes. La résistance, elle, est en contestation par rapport aux principes ». C’est pour cela, dit-il, que la Résistance ne peut pas collaborer avec ceux qui restent dans le schéma d’une participation électorale : « Aussi longtemps qu’ils seront dans le schéma d’une élection, nous, on ne peut pas travailler avec eux ».
Enfin, il souligne que cette situation, malgré tout, constitue selon lui un moment important pour la prise de conscience nationale. « Nous sommes heureux de la situation parce que ce que Talon et la Rupture sont en train de faire, c’est très bon pour l’éveil, pour la maturation », a-t-il affirmé.

Budget 2026 Édouard Loko demande un appui financier renforcé pour la HAACLa Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Com...
27/11/2025

Budget 2026
Édouard Loko demande un appui financier renforcé pour la HAAC
La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a présenté, mercredi 26 novembre 2025, son projet de budget pour l’année 2026 devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale. Face aux députés, le président Édouard C. Loko a défendu une enveloppe prévisionnelle de 2,85 milliards FCFA, conformément au Cadre de Dépenses à Moyen Terme. Ce montant, en baisse de 8,12 % par rapport à 2025, reste toutefois insuffisant pour couvrir les besoins réels de l’institution, estimés à 3,46 milliards FCFA. Un déficit de plus de 606 millions FCFA demeure donc à financer pour assurer le fonctionnement optimal de l’organe de régulation.

Dans son exposé, Édouard Loko a rappelé les principales lignes d’exécution budgétaire de 2025 : au 30 septembre, 57,6 % des crédits étaient engagés et 81,4 % ordonnancés. Ces ressources ont permis de réaliser les missions essentielles de la HAAC, notamment l’organisation des sessions statutaires, le renouvellement des conventions des médias, les contrôles techniques, l’entretien des infrastructures, ainsi que la participation aux activités scientifiques et aux rencontres internationales.
Le président de la HAAC a toutefois insisté sur les défis persistants. Les procédures de commande publique, jugées lentes, entravent la bonne exécution des projets, tandis que le manque de moyens limite la modernisation des équipements de monitoring, pourtant cruciaux pour une régulation audiovisuelle efficace dans un paysage médiatique en pleine mutation.

En réponse aux recommandations formulées lors de l’examen du budget 2025, l’institution a évalué ses besoins additionnels à 625 millions FCFA et sollicite une dotation complémentaire de 606,6 millions FCFA pour couvrir entièrement le gap identifié. L’objectif : renforcer la capacité opérationnelle de la HAAC en 2026 et garantir l’accomplissement de ses missions constitutionnelles.
Séduits par la cohérence des arguments présentés, les députés de la Commission des finances ont salué la qualité des explications fournies par Édouard Loko. Son passage devant les élus a été perçu comme une démonstration convaincante des enjeux et des priorités de l’autorité de régulation à l’aube du prochain exercice budgétaire.

Budget 2026 de l’Etat Intensification de l’insertion socioprofessionnelleLes initiatives en faveur de l’emploi offrent d...
27/11/2025

Budget 2026 de l’Etat
Intensification de l’insertion socioprofessionnelle
Les initiatives en faveur de l’emploi offrent de nouvelles perspectives d’insertion à des milliers de jeunesLes initiatives en faveur de l’emploi offrent de nouvelles perspectives d’insertion à des milliers de jeunes. Dans son projet de budget 2026, le gouvernement confirme l’ancrage de sa politique sociale en misant sur l’emploi. Plusieurs programmes phares, déjà porteurs de résultats, seront consolidés afin d'accélérer l’insertion professionnelle des jeunes, soutenir les entreprises et renforcer les secteurs stratégiques.

Le gouvernement entend créer un environnement propice à l’épanouissement des compétences et à la réduction durable du chômage. Le budget général de l’État pour l’année 2026 affiche clairement l’ambition de poursuivre et amplifier les initiatives en faveur de l’emploi, considérées comme l’un des piliers de la cohésion sociale et de la prospérité nationale. À travers une série de mesures à sensibilité sociale pour un coût budgétisé de plus de 15 milliards, le gouvernement entend consolider les acquis enregistrés ces dernières années, avec une approche articulée autour de l’insertion, de la formation et de l’accompagnement des jeunes. Depuis 2016, plusieurs mécanismes d’appui ont été progressivement mis en place pour répondre à la problématique de l’emploi des jeunes, souvent confrontés au chômage, au sous-emploi ou à l’inactivité. Les résultats obtenus ont convaincu de la nécessité d’un renforcement. Le budget 2026 adopte ainsi une approche cohérente pour maintenir le financement des mesures d’ordre général qui soutiennent les entreprises et l’embauche, tout en poursuivant ou en intensifiant les programmes ciblés destinés aux jeunes diplômés et non diplômés.

Au cœur de cette dynamique, le Programme spécial de pré-insertion dans l’enseignement (Pspie) fait partie des priorités. Conçu pour répondre simultanément au déficit d’enseignants et au sous-emploi des jeunes Aspirants au métier d’enseignant, il vise à améliorer la qualité du système éducatif. Après plusieurs années d’expérimentation, le gouvernement a décidé d’intégrer progressivement les Aspirants au métier d’enseignant (Ame) dans la fonction publique, selon les conditions d’éligibilité définies. Cette perspective crée de nouveaux espoirs pour des milliers de jeunes, même si les besoins varieront d’une année à l’autre. Le Pspie, dans sa version consolidée, devrait améliorer la continuité pédagogique et renforcer le capital humain national.

Autre dispositif essentiel, le Programme spécial d’insertion dans l’emploi (Psie) continuera de soutenir l’intégration professionnelle de 2 000 jeunes diplômés chaque année dans le secteur privé. Le mécanisme repose sur un partenariat gagnant-gagnant entre l’État et les entreprises. D’une part, les jeunes bénéficient d’une immersion professionnelle qui renforce leurs compétences techniques et leur employabilité.
D’autre part, l’État prend en charge totalement leur salaire durant la période du programme, réduisant ainsi les coûts d’embauche pour les entreprises. Plusieurs bénéficiaires des précédentes cohortes ont déjà été confirmés dans leurs postes ou recrutés par d’autres employeurs, preuve de l’efficacité du dispositif.

Toutes les couches concernées
Le Projet d’inclusion des jeunes (ProDIJ) figure également parmi les priorités du budget 2026. L’objectif est de toucher 46 500 jeunes, en particulier ceux âgés de 15 à 30 ans, peu ou pas instruits, vivant dans des zones défavorisées ou exposés aux risques de radicalisation. Le ProDIJ vise à créer un cadre durable d’insertion socioéconomique pour les jeunes vulnérables à travers un appui à l’apprentissage traditionnel en vue de l’obtention du Certificat de qualification professionnel (Cqp) ; la mise en place du dispositif Azôli pour l’accompagnement socioprofessionnel ; et la bancarisation des bénéficiaires pour faciliter leur accès au financement. Le programme accorde une attention particulière aux femmes, qui représenteront 50 % des bénéficiaires, afin de réduire les inégalités de genre sur le marché du travail.

Dans le domaine de la santé, le gouvernement entend poursuivre le Programme spécial d’insertion des jeunes médecins stagiaires et paramédicaux, financé par le projet « Combler les écarts» de la Banque islamique de développement. Ce mécanisme prévoit des contrats de stage de deux ans pour les jeunes professionnels (médecins, infirmiers, sages-femmes, aides-soignants, etc.), avec un dispositif de sortie pour faciliter leur insertion professionnelle ou leur spécialisation. L’objectif est double : renforcer la couverture sanitaire universelle tout en offrant des opportunités d’emploi qualifié.

Enfin, le budget 2026 prévoit la continuation des recrutements directs et indirects dans plusieurs secteurs clés de la fonction publique : éducation, santé, agriculture, sécurité, finances, entre autres. Ces recrutements visent à répondre aux besoins croissants de l’administration publique et à accompagner les chantiers de modernisation engagés. Avec ce bouquet d’initiatives cohérentes et structurées, le gouvernement confirme son engagement à bâtir une économie inclusive, centrée sur la jeunesse et l’emploi. Le budget 2026 s’annonce, à bien des égards, comme un levier stratégique pour consolider l’avenir professionnel de milliers de Béninois.

Nigeria  Mikel Obi affiche ses ambitions pour la Fédération de footballL’ancien capitaine des Super Eagles, Mikel John O...
27/11/2025

Nigeria
Mikel Obi affiche ses ambitions pour la Fédération de football
L’ancien capitaine des Super Eagles, Mikel John Obi, a fait savoir qu’il souhaite jouer un rôle actif dans la gestion du football nigérian. Mais l’ex-milieu de Chelsea pose une condition ferme : travailler dans un système transparent et irréprochable. Pour lui, toute réforme doit commencer par une gouvernance saine, loin des pratiques qui freinent depuis longtemps l’évolution du sport au Nigeria.

Rappelant son engagement sans faille sous les couleurs nationales, Mikel Obi souligne qu’il a toujours répondu présent, des U17 jusqu’aux Super Eagles. « Je me suis toujours battu pour mon pays. Je n’ai jamais refusé de jouer pour le Nigeria », affirme-t-il, rappelant des années de sacrifices au service de la sélection.
Sur la gouvernance, l’ancien international se montre particulièrement ferme. Il n’acceptera aucun poste au sein de la Fédération nigériane de football (NFF) tant qu’un cadre strict, transparent et exempt de corruption ne sera pas garanti. « Je ne veux pas être associé à la corruption. Si je dois accepter un rôle, ce sera dans un système où les choses sont faites correctement », insiste-t-il. Il appelle ainsi à une réforme profonde de l’administration du football, condition indispensable selon lui pour relancer durablement le secteur.

Au-delà de l’aspect institutionnel, Mikel Obi insiste également sur l’importance de l’encadrement des joueurs. Il estime que le Nigeria doit mettre « les bonnes personnes aux bons postes » pour permettre aux footballeurs d’évoluer dans un environnement sain et propice à la performance. Une vision tournée vers la professionnalisation et la mise en place d’un cadre moderne pour les générations futures.

Son expérience sportive et administrative renforce sa légitimité. Vainqueur de la CAN 2013, médaillé de bronze aux Jeux olympiques 2016 et présent lors du Mondial 2018, Mikel Obi totalise 91 sélections. Un parcours complet qui fait de lui une figure respectée du football nigérian.
En 2023, il a également été nommé conseiller honoraire aux sports de l’État du Plateau. Dans cette fonction, il a contribué à des projets de développement sportif, une expérience qui pourrait faciliter sa transition vers un rôle de dirigeant national.
Avec cette ambition affichée, Mikel Obi se positionne comme l’un des visages d’une possible nouvelle ère du football nigérian une ère qu’il souhaite bâtir sur la transparence, la rigueur et la modernisation.

Ministère des SportsLe ministre Benoît Dato défend devant les parlementaires son portefeuille Présenté devant l’Assemblé...
27/11/2025

Ministère des Sports
Le ministre Benoît Dato défend devant les parlementaires son portefeuille

Présenté devant l’Assemblée nationale par le ministre des Sports, Benoît Dato, le projet de budget 2026 s’élève à 30,65 milliards de FCFA. Malgré une légère baisse par rapport à 2025, cette enveloppe se veut stratégique et prioritairement tournée vers l’investissement. Infrastructures, formation, détection des talents et rayonnement international : le document trace les contours d’une politique sportive conçue comme un levier de transformation sociale et économique.

Le ministre des Sports Benoît Dato a défendu, mardi dernier, le projet de budget de son département pour l’exercice 2026. Fixée à 30.650.062.424 FCFA, cette enveloppe accuse une légère diminution par rapport aux 31,81 milliards de 2025, mais traduit un choix assumé : investir de manière ciblée pour accélérer la transformation structurelle du sport béninois, conformément aux orientations du président Patrice Talon.
La part dédiée aux dépenses en capital, soit 22,8 milliards de FCFA, confirme cette volonté. Les fonds ordinaires, limités à 7,8 milliards, serviront essentiellement au fonctionnement. Cette répartition témoigne d’un accent mis sur les projets durables, surtout dans un contexte où le gouvernement cherche à moderniser le maillage sportif du territoire.
L’année 2026 marquera ainsi une avancée notable dans la mise à niveau des infrastructures. La construction du stade omnisports de Parakou est désormais enclenchée, tandis que les stades René-Pleven de Cotonou et Charles-de-Gaulle de Porto-Novo poursuivent leur processus de réhabilitation. En parallèle, 22 autres stades bénéficieront de travaux de renforcement. Le gouvernement entend également innover, avec la future ARENA en procédure de passation, un pôle sportif à l’UNAFRICA et une académie de football féminin.
Au-delà des chantiers, le budget consacre une part importante à la formation et au développement des talents. Le programme des classes sportives sera étendu à tout le pays, et plusieurs championnats scolaires permettront de détecter les futurs champions. La professionnalisation du secteur se poursuivra via le renforcement des Directions Techniques Nationales et la formation des encadreurs. Le ministre met également l’accent sur l’exportation des talents vers des ligues internationales afin de renforcer la compétitivité nationale.

Enfin, ce budget reflète une vision du sport comme outil d’inclusion sociale. Des initiatives destinées aux plus jeunes, comme « Kids Athletics », ou encore la construction d’infrastructures dans les zones rurales, rappellent que la politique sportive vise aussi à favoriser la cohésion et l’épanouissement.
En somme, le budget 2026 apparaît comme une feuille de route cohérente, alignée sur la vision présidentielle : bâtir un écosystème sportif moderne, performant et durable, capable de hisser le Bénin aux standards internationaux.

Adresse

Aidjèdo
Cotonou
00229

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Le Révélateur du jour publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Partager