
25/05/2025
Jeune frère, écoute bien.
Quand une relation devient un abonnement obligatoire à des dépenses inutiles, tu n’es plus en amour, tu es en train de te faire manipuler.
Tu es mon gars, achète-moi des habits.
Tu es mon gars, paie mes mèches.
Tu es mon gars, sponsorise mes sorties.
Tu es mon gars, donne ma dépense quotidienne.
Si ce genre d’exigences devient la norme, au point d’engendrer des disputes, des menaces ou des comparaisons avec les autres, pars immédiatement. Ce n’est pas de l’amour, c’est du chantage émotionnel. Tu n’as aucune obligation d’être le financier personnel de quelqu’un alors que tu te bats encore pour te construire.
L’amour vrai ne se marchande pas.
Ce n’est pas ton portefeuille qui mesure ton affection. Ce n’est pas ton salaire qui définit la valeur que tu mérites. Aider sa partenaire, oui. Mais ça doit venir du cœur et selon tes moyens, pas sous pression ni en te mettant en danger.
Tu stresses pour offrir un iPhone 15 alors que tu as un vieux Samsung ?
Tu stresses pour acheter des mèches de luxe alors que tu n’as même pas un revenu stable ?
Tu donnes de l’argent de poche pendant que tu dors le ventre vide ?
Tu n’es pas amoureux, tu es en train de te ruiner.
Dis la vérité : « Je n’ai pas les moyens » — et sois en paix. Aimer ne veut pas dire t’endetter. Si elle part parce que tu ne peux pas payer, rends grâce : elle n’était pas faite pour toi.
Elle te traite d’avare ? De radin ? De pauvre gars ? Dis-lui merci et continue ta route. Cette société veut comparer ce que fait un milliardaire à ce que toi, jeune débrouillard, tu es censé faire. C’est du délire.
Aujourd’hui, trop de jeunes sont en dépression simplement parce qu’ils veulent aimer.
Mais depuis quand aimer signifie acheter ? Depuis quand l’amour est devenu une prestation tarifée ? Si tu payes bien, on t’aime bien ? C’est ça l’amour maintenant ?
Non, frère. Ouvre les yeux.
La bonne viendra. Une vraie femme, une femme de valeur, t’aimera pour qui tu es, pas pour ce que tu as.