Gounou Mayé

Gounou Mayé Je suis Gounou Mayé SAKA KINA : Artiste Comédien et humoriste. Bienvenue sur ma page officielle

VOUS SENTEZ VOUS RESPONSABLE DE VOTRE PAYS ?Hi Everyone j’espère que vous allez bien. Chaque année, en toute légitimité,...
01/08/2024

VOUS SENTEZ VOUS RESPONSABLE DE VOTRE PAYS ?

Hi Everyone j’espère que vous allez bien. Chaque année, en toute légitimité, nous faisons un état des lieux du pays le 1er août. Et si le débat habituel est celui de l’indépendance réelle du pays, j’ai décidé cette année de me concentrer sur la question du développement, de ceux et de ce qu’il implique. Sinon c’est vrai que c’est chaud : même les paysans qui n’ont jamais eu d’horloge sont en train de lire l’heure (SKRRRRR).

Plutôt que de servir un texte basé sur mes propres réflexions j’ai interrogé au hasard trente personnes de mon entourage à qui j’ai posé trois questions. Mon objectif étant d’évaluer la fibre patriotique des jeunes béninois. D’entrée on va se mettre d’accord sur un point: L’échantillon n’est pas représentatif je sais, d’autant plus qu’il inclut des gens de mon entourage et est donc fortement exposé au biais dû au fait que ce sont personnes qui vont plus ou moins correspondre aux mêmes caractéristiques. J’ai toutefois été surpris par l’hétérogénéité des réponses.

1- Vous sentez vous responsables de votre pays ?
66, ⅔ % ont répondu OUI et 33,⅓ % NON. J’ai été agréablement surpris. Je n’en espérais pas autant. Selon Gémini, Se sentir responsable de son pays, c'est éprouver un sentiment d'appartenance profonde à sa nation et de se considérer comme un acteur de son développement.

2- 1 milliard cash (ou 100 millions pour certains) ou la réduction de 90% du chômage au Bénin ?
Agréable surprise à nouveau. 63% des interrogés ont opté pour la réduction de 90% du chômage pendant que 37% ont demandé à recevoir leur djai. Parmi les gens du second groupe, un d'entre eux m’a directement fait parvenir son numéro de compte Ecobank. J’ai envie de dire son nom mais il risque de ne plus tourner et monter de vidéos pour nous. Même si ça reste utopique, savoir que sur 1000 jeunes, 630 souhaiterait offrir à 90% des chômeurs béninois un pouvoir d’achat et donc de meilleures conditions de vie, c’est très louable. Reste à savoir si avec le temps et les charges chacun ne préfèrera pas empocher son yard et pan du pays. D’où le projet de reposer la même question à d’autres couches de la population.

3- Selon toi, un développement du pays passe par quoi à l’heure actuelle ?
J’ai reçu de très belles propositions. La question était ouverte à dessein. Le vrai objectif était de savoir selon les personnes interrogées, qui devait œuvrer pour le développement du pays et à ce niveau sans surprise, 73% des interrogés ont proposé des actions incombant uniquement au gouvernement et seulement 17% ont proposé des actions incluant le gouvernement et les citoyens béninois. Le reste n’avait pas d’avis sur la question.

Qu’est ce que j’en pense ?

Ce qui m’a principalement poussé à cette mini mini mini étude c’est l’avis général des béninois sur leur pays. L’an dernier À la question êtes-vous fiers de votre pays la majorité des avis sur la toile répondaient NON ou encore QU’EST CE QUE LE PAYS A FAIT POUR MOI POUR ME RENDRE FIER ? et le constat s’étend à tous les domaines, les équipes sportives du pays sont par défaut taxées d’inutiles, en général quand on demande quel comédien te fait rire la réponse la plus courante est : il y a un comédien au Bénin ? et quand quelqu’un a du talent la première chose qu’on dit est : si c’était dans un autre pays ça fait longtemps qu'il a percé !!
Des réponses venant de personnes qui dans la majeur partie des cas sont très loin d’être des références dans leurs domaines d’activités, pour ceux qui ont des compétences.

À l’heure actuelle pour moi ce qu’il faut plus que toute chose c’est un changement de mentalité.
Je côtoie des personnes qui affichent un état d’esprit très encourageant mais le problème est que tant que l’état d’esprit n’est pas collectif nous aurons le même résultat : un groupuscule à la tête d’une nation. La volonté d’améliorer son pays doit être collective et passer outre les intérêts personnels. Le 31 décembre 2022 à la place Hubert Maga j’ai entendu quelqu’un dire : ‘’si dans le temps de YAYI tu as l’opportunité de détourner et tu ne le faisais pas tu es un enfant bâtard’’. En octobre 2023 dans un taxi qui me conduisait de Bohicon à Calavi, pendant qu’une dame se plaignait DE PRÉTENDUS détournements de deniers publics sous l’actuel régime, un autre passager qui la soutenait pourtant a eu le temps de placer : ‘’Mais mettez vous à leur place, qui vas voir l’argent gratuit et laisser ?’’

En vérité les régimes passent, mais la mentalité du peuple reste la même. Celui qui mange se tait au mieux ou au pire trouve tort à ceux qui ont faim. Dans cet état de choses, aucun développement n’est envisageable. Au Bénin des lampadaires publics et câbles haute tension sont volés et revendus quotidiennement, Au nigéria voisin, des citoyens détournent le pétrole de la raffinerie de Dangoté, au Zimbabwé la délégation des JO comptait cinq fois plus d’officiels que d’athlètes, en Guinée des coachs d’athlètes ont été écartés au profit de cadres et de membres de leurs familles. J’ai bien envie de le mettre sur le compte de la faim mais des pays plus bas que terre ont déjà prouvé que la volonté collective est le socle du développement. Il faut aimer son pays et s’impliquer dans son développement du mieux qu’on peut. Aimer son pays c’est : préserver à tout prix l’image de ce pays sur la toile, assainir son environnement, respecter les infrastructures publiques, créer de la valeur et payer ses impôts, pousser les entrepreneurs locaux, exceller dans chaque domaine, être fier de son pays et de sa richesse culturelle, quand on est fonctionnaire c’est avant tout se rappeler qu’on est un employé du peuple.

Aimer son pays c’est un état d’esprit, c’est se demander chaque fois qu’on va poser un acte s’il va dans l’intérêt de la nation. Vous ne serez pas d’accord mais le patriotisme doit être votre première religion parce que en vrai vos actions ne peuvent pas concourir au développement de votre pays si vous êtes plus préoccupés par une bonne place au paradis que par un monde monde meilleur pour votre descendance. Est ce que mes propos atteindrons autant de monde que je le souhaite ? pas sûr. Vous n’êtes sûrement pas nombreux à avoir lu jusqu’ici. Mais ceux qui sont d’accord se rallierons et nous ferons avec en attendant les autres sachant que la vie c’est comme le marketing de réseau, les premiers seront les mieux servis.

Éveillez les patriotes en vous ! réveillez vous chaque jour pour votre pays. Faites ce que vous pouvez et si vous trouvez que les gens aux manettes font mal, patientez en travaillant, en attendant d’être un jour à leur place pour prouver qu’ils ne faisaient pas bien le job.
Que Dieu ou quelque soit son nom bénisse la République du Bénin, la patrie ou la mort, nous vaincrons.

Gounou Mayé S.K.

08/06/2024

Un casque ça se porte à toute heure.
En journée contre le goudron
La nuit contre les gourdins

Coût total de l'opération 423 francs CFA
22/02/2024

Coût total de l'opération 423 francs CFA

29/01/2024

Musique d'ambiance : All My life - Bankulli ft Mohbad

Cotonou, un lundi à 21h, sur l’esplanade d’un bar non loin de la place Lénine. Une fraicheur du diable. Pas de quoi stopper Cossi et Victorien. Ils ont l’échine courbée. Tous deux souffrent de rhumatismes et le froid n’arrange rien. Les deux septuagénaires n’ont de toute façon pas le choix. La recette de la nuit conditionne le contenu de l’assiette de demain. Cossi a sa guitare en bandoulière et Victorien arbore lui-même une flûte datant du siècle dernier. Ils se baladent de bar en bar, jouent de vieux airs en espérant recevoir de l’argent des clients, que ce soit par émerveillement pour leur art ou par pitié pour les échecs que sont leurs existences. L’argent n’a pas d’odeur, et de toute façon un estomac affamé n’a point de narines. Les recettes ne sont plus bonnes depuis un certain temps. Ils gagnent juste assez pour s’assurer un repas chaque jour et envoyer de l’argent au village. Depuis le week-end dernier c’est particulièrement dur. Ils jouent avec courage des airs heureux pendant que leurs cœurs sont eux brisés. Ils font semblant d'être heureux comme les gens qui préfèrent l'attieke au couscous.

Ils ont fait le tour de ce bar mais n’ont rien gagné, une famille les avait même fait jouer pendant quinze minutes bien filmées sans leur donner ne serait-ce qu’un rond à la fin. Au moment de s’en aller Victorien remarque une table à laquelle ils ne s’étaient pas arrêtés.
- Cossi Kpon Don ! on n’est pas allés là-bas
- (Cossi, fatigué) Apétor, on n’aura rien
- Ooorh allons-y ! je sens un bon coup. Ils respirent l’argent. De toute façon si on rentre maintenant on va tomber sur Maman Djani et elle va nous réclamer l’argent de son gari et son Akassa.

Las, Cossi suit son compagnon. Victorien avait raison. Les deux hommes assis à la table devant une bouteille de Jacks authentique sont certainement fortunés. Les deux vieux jouent de leur instrument. C’est Cossi qui chante. Il improvise une chanson drôle pour amadouer les deux hommes. Ils semblent amusés et les laissent continuer. Vingt minutes passent. L’un d’entre eux les arrête :

- C’est bon. C’était très bien. Mais malheureusement on a rien pour vous.
Cossi n’en peut plus. Ses émotions reprennent le dessus et sans s’en rendre comptes des larmes perlent sur ses joues froissées par les vergetures :
- Awo mes fil…(se reprenant) pardon les Fofos ne faites pas ça donnez-nous quelque chose. On a faim. On a pas mangé depuis plusieurs jours. Mes chaussures sont usées et quand je marche mon talon gratte directement le sol. Pardon faites quelque chose.

L’homme le regarde longuement avant de lui dire :

- Suis moi jusqu’à ma voiture.
Ils arrivent à la voiture et pendant que l’homme cherche l’argent ils discutent :
- Comment ton ami et toi en êtes arrivés là ?
- Je ne sais pas (dépité) nous étions de jeunes artistes dans le temps, mais la passion nourrit le cœur, pas le ventre nous avons travaillé comme cheminots avant que l’arrêt du transport ferroviaire ne nous mette au chômage. Sans rien. Petits jobs par ci par là mais qui peut économiser dans Cotonou ? ce sont nos vies ça inh mon fils. Qu’est-ce que je ne ferais pas pour tout arranger ?
- Tu ne sais pas ce que tu dis le vieux
- Comment ça ? ma vie est un désastre, si j’ai l’opportunité de tout réparer je ne réfléchirais même pas.

L’homme sort devant les yeux ébahis du vieux une sacoche remplie de liasses de dix mille francs.

- Que ferais tu pour ça ? que donnerais-tu pour ça ?
- Tout
- C’est la tête de ton ami que je veux
- (silence, le vieux passe par toutes les émotions. Il pleure à nouveau) garde ton argent maudit, Victorien n’est pas mon ami, c’est mon frère. Ton argent-là ne suffit pas.

Il tourne les talons

- Et le triple ? non le quintuple.
Cossi se fige. Il devait y avoir au moins 20 millions dans ce sac. Cinq fois vingt millions ? Non c’est Victorien. Il n’a pas de prix. Il veut partir mais ses pieds sont figés.
- (se rapprochant de Cossi jusqu’à poser la main sur son épaule et introduire sa carte de visite dans sa poche) tu as hésité le vieux. Aujourd’hui ta conscience te ment, mais demain des crampes d’estomac matinales te diront la vérité. Vos deux vies sont inutiles ensemble. Si tu le livres tu as la possibilité d’arranger les choses pour vos deux familles. C’est ça la vie, des choix forts et durs. Quand tu seras prêt contacte-moi pour m’indiquer la maison et l’heure.

Victorien joue toujours de la flûte, les joues en feu quand ils reviennent. Son ami l’arrête et le tire par le bras.

- Je t’ai dit qu’ils n’ont rien pour nous.
En rentrant au quartier ils n’échappent pas à Maman Djani qui ne manque pas de les humilier dans la nuit leur enlevant le peu de dignité qui leur reste. Chacun regagne son domicile ou du moins sa baraque en feuilles de palmier. Cossi n’a pas dormi. Il a faim et les violents moustiques d’Akpakpa aussi.

Le jour se lève et son téléphone sonne. Un ami du village :
- Ça ne vas pas Cossi. Mon crédit n’est pas beaucoup. Ils ont attrapé ta petite femme avec deux hommes. Apparemment c’est ce qu’elle fait trouver de quoi manger pour elle et les enfants. Elle a avoué recevoir 200 francs à par amant pour la nuit. Si tu vois Victorien dis-lui aussi. Apparemment c’est ça la mode. Sa femme aussi est dedans mais elle amène leur petite fille là aussi. La petite fille qui était au CM2 là. C’est grave Cossi. Fais quelque chose. Mais pardon ne te tue pas. Qui va prendre soin de vos parents ici ? la derni….

L’appel se coupe. Plus d’unités à coup sûr. Cossi a les yeux secs. Il sort de sa poche la carte de visite :
- Bonjour mon fils… pardon bonjour fofo
- Hihihi, déjà ? allez donne-moi les détails

Victorien ne tardera pas à se ramener. Il est 16h. Tout est prêt pour le forfait. L’ami arrive, tout sourire. C’est tout Victorien, toujours confiant. Il a dans sa main ‘’le carburant’’. Un mélange de sodabi et de racines qu’ils boivent pour se requinquer avant la marche. Cossi se serre et boit, mais cette fois c’est le courage qu’il cherche.
- Apétor regarde derrière toi sous la table il y a quelque pour toi
- (s’abaissant) Cossi tu as trouvé quoi ? j’espère que c’est à mange…..

KRAAAA. Victorien n’a rien vu venir, son ami son frère vient d’abattre sur sa hanche un gourdin, avant de se ruer sur lui et de le poignarder cinq fois, en pleurs. Victorien tente de se débattre mais pas longtemps. Il git dans son sang et va mourir.

- Mon ami mon frère, pardonne moi. Il m’a proposé trop d’argent. Je te jure d’honorer ta mémoire Victorien. Ne pleure pas mon frère, ne pleure pas.
Victorien étendu regarde son frère tristement et pleure en silence :
- Cossi, Cossi, Cossi, ils nous ont eu mon frère. Ils nous ont eu. Je te jure ils nous ont eu mon frère…

Cossi ne semble pas capter, jusqu’à ce qu’il remarque que son ami a le regard posé sur la bouteille de ‘’carburant’’. La compréhension arrive en même temps que d’horribles maux de ventre. Il secoue la bouteille. Il y a de nouvelles racines. Il les connait. Il n’y a aucun espoir pour lui. Il ne vivra pas plus de cinq minutes. Il pleure toutes les larmes de son corps en se couchant tranquillement à côté de Victorien dans son sang. Dans leurs derniers instants les deux amis s’enlacent…

Les deux hommes descendent d’une BMW X6 blanche. Ils marchent tranquillement. Personne ne leur fais attention à eux. Ils entrent dans la cabane.
- M***e !!!
- Hahaha ! un match nul c’est tant mieux. Pour tout te dire je n’avais pas confiance en celui à la flûte quand je l’ai abordé. L’issue m’arrange mon cher. Après on aura pas à liquider le gagnant aussi.
- Match nul donc. Mais tu ne perds rien pour attendre. Tu perdras et c’est toi qui devra payer ma bière. Allons-nous-en avant que les portes de l’enfer s’ouvrent sous les pieds de ces pauvres diable, hihihi…

Note : Cette histoire marque le début d'une série qui a pour nom . comptant sur votre présence et vos partages, Bonne lecture et Bonne soirée

26/01/2024

Vanessa avance malgré elle. Le pas lourd comme l’intelligence d’un bariba et le cœur vide comme le crâne d’un nago. Il ne va pas tarder à pleuvoir. Le vent est violent et partout les commerçants rangent les marchandises sur leurs étals mais elle ne voit rien ni personne. Un zémidjan manque de de peu de la renverser et se retourne énervé et gêné : Madame il faut regarder où tu vas, c’est toi tu as de grosses fesses et tu marches pas bien sur la voie !

D’habitude elle aurait été flattée et aurait fait tremblé de plus belle son popotin mais à l’heure actuelle elle éprouve un énorme sentiment d’inutilité de sa personne tant physiquement que mentalement. Elle se demande comment elle a pu en arriver là. Elle le pain le plus désiré, la raison pour laquelle des couples s’étaient brisés en pagaille que ce soit des jeunes ou des vieux. Personne ne lui avait jamais résisté. Elle avait décidé après des années de folies de se poser avec quelqu’un et voilà que le chyyyen la laisse tomber comme ça. Elle marche, brisée et regrette toutes ses fois où elle a brisé des cœurs et éconduit des garçons qui auraient pu mieux la traiter. Goumin électrocutant. Il n’avait même pas voulu la garder le temps que l’orage passe.

Il pleut, elle pleure. Les gouttes de pluie se mêlent à ses larmes. Elle n’a aucune envie de s’abriter. Des voitures et des motos passent et l’éclaboussent. Elle a bientôt marché un kilomètre quand une voiture klaxonne au lieu de la dépasser comme toutes les autres. Elle s’écarte mais l’automobiliste persiste.
Elle se retourne enfin et se retrouve face à une Mercedes CLA 250 toute noire. La voiture avance jusqu’à son niveau. La vitre descend

- Monte Vanessa
- Non merci je vais me débrouiller
- Je n’ai pas demandé ton avis

Elle obéit tant la voix est virile. Intérieur cuir, siège chauffant. La voiture est ice, tout comme son propriétaire.

- Merci Monsieur, je suis en train de tremper vos sièges
- Le cuir est imperméable Vanessa
- Je ne veux pas vous déranger monsieur je préfère descendre
- C’est faux. Tu as descendu ton sac à main sur le siège, et tu as retiré tes chaussures en plus d’avoir collé ton dos au siège. Tu n’as aucune envie de descendre.
- (choquée) Mais qui êtes-vous ?
- Tu ne m’as vraiment pas reconnu ? (sourire) c’est Fabrice

Vanessa fixe le visage à nouveau choquée. Ça ne peut pas être lui. Le Fabrice qu’elle a connu est un gars frêle qui pesait 50 kg dont 30kg d’acnés et 10 kg de timidité. Tout le contraire de l’homme raffiné devant lui. Et comme par hasard il fallait que ce soit aujourd’hui qu’elle tombe sur un des gars qu’elle a bouffé sans jamais lui donner un bisou.

- Ne pense plus à ce que tu te dis Vanessa. Si je t’en voulais je ne me serais pas arrêté. Tu vis toujours dans le quartier où il y a des crevasses partout là ?
- Oui pourquoi ?
- Cette voiture ne pourra pas s’y rendre et ma Land Cruiser est actuellement à la ferme. Je n’habite pas loin. Après la pluie je t’aiderai à rentrer.

Ils ne tardent pas à arriver devant chez Fabrice. Elle connait bien cette maison mais jamais elle ne se serait douté que le proprio est un gars qu’elle a salement gbra. Il gare et descend parapluie à la main et vient lui ouvrir la portière. Elle ne peut s’empêcher de sourire. Constant n’a pas changé. Toujours attentionné, l’argent n’avait fait que le bonifier. Vaste salon classe mais simpliste. Cuisine américaine.

- Dans le couloir, première porte à droite. Prends un bain chaud, Ça va t’aider.
Pendant qu’elle se baigne dans l’eau chaude de la baignoire, il frappe avant de lui tendre une longue chemise :
- Je n’ai pas de vêtements pour femme ici. Cette chemise est suffisamment grande pour te couvrir je crois
Elle sort de la do**he habillée de la longue chemise de Fabrice. Il est lui-même derrière le comptoir de sa cuisine. Une délicieuse odeur se dégage de la poêle qu’il a en main.
- Asseyez-vous mademoiselle, profitez du vin sur le guéridon le temps que votre cuisinier finisse de cuisiner pour vous.
Petit rire
- C’est un hôtel ?
- C’est tout ce que tu veux.
Il apporte leurs deux assiettes.
- Pommes de terre sautées aux crevettes. Le vin est bon ?
- Très bon.
Ils dînent dans une ambiance bon enfant.
- Tu as changé Fabrice. Regarde tu es tout musclé et tout
- Je m’en rends compte tu regardes ma poitrine depuis quinze minutes
- (le frappe sur bras) oorrh ne me taquine pas.
- Toi aussi tu as changé, évolué. Ton corps est plus mature. Plus désirable
- C’est un plan pour me mettre dans ton lit ?
- Hihi, Tu es déjà sur mon canapé, je peux avoir espoir non ?
- Hahaha
(silence)
- Vanessa, si tu avais l’opportunité d’être une nouvelle personne loin de tes vices, saisirais tu cette chance ?
Elle le regarda quelques instants avant que sans contrôle des larmes coulent sur ses joues. Du plus profond de son âme et avec toute l’honnêteté du monde elle lui dit la voix étouffée par les pleurs
- Oui Fabrice je te jure
- (la prenant dans ses bras) viens là. Je veux t’offrir cette chance
- Pourquoi ? je t’ai fait du mal après tout
- Oui mais tu as compris. Les gens qui se sont brûlés se méfient du feu, pendant que les autres préfèrent jouer avec. Vanessa, je ne suis pas un garçon puéril, je sais ce que je veux. Quand je t’ai vue sous cette pluie je me suis dit : elle est descendue du ciel en même temps que les gouttes. Si tu te tiens bien nous construirons de grandes choses ensemble. Peux-tu me le promettre
- (les yeux toujours pleins de larmes et n’en revenant pas de sa chance) je te le promets

Il l’embrasse. Elle répond à son ba**er. Il déboutonne sa chemise, caresse chaque parcelle de son corps avant de disparaitre pour revenir avec un bocal de Nutella en main, un sourire pervers au coin des lèvres. Il l’allonge sur le canapé et la dénude complètement. Il étale le chocolat sur sa poitrine avant de tracer une ligne depuis son thorax jusqu’à son sexe. Hasard ou pas, elle est rasée. Sa langue s’emploie à la lécher sous toutes les coutures pendant qu’elle gémit sans retenue. Alors que son travaillement tire à sa fin elle le fait basculer avant de se positionner en 69 et de lui faire une fellation de tous les diables.
Il reprend le contrôle la fixe intensément avant de la pénétrer dans un missionnaire slow et sensuel. Chaque parcelle de leurs deux corps ressent le coït. Petit décalage de sa jambe avant de la prendre en position de la cuillère toujours sensuellement. Entre l’émotion et le plaisir Vanessa pleure. Fabrice s’assied, adossé au canapé. Vanessa se pose sur ses cuisses face à lui et se lance dans un cowgirl fou et intense. Il jouit, la tête dans sa poitrine mais continue jusqu’à ce qu’elle éclate dans un orgasme complet et s’endorme sur le coup.

A son réveil elle est toujours sur le canapé. Fabrice est assis devant elle dans un chic bazin. Il pleut toujours.
- Bonjour chéri. J’ai trop dormi. C’est comme un rêve bébé. J’ai du mal à y croire
- (froid) c’est tant mieux Vanessa. Il n’y a rien à croire. La vie n’est pas un conte de fée, on ne récolte pas du coton quand on a semé du haricot. Prépare-toi et rentre chez toi. Ma fiancée passe dans pas longtemps. Il ne faudrait pas qu’elle sente ton odeur. Prends ces 10.000 francs pour ton transport
- (en pleurs, le cœur poignardé) mais Fabrice il pleut toujours
- Et alors ? hier ça ne semblait pas te déranger.

15/01/2024

Les humoristes du Bénin, du nord au sud, contribuent de manière exceptionnelle à l'avancement de l'humour béninois. 🎉

Cette fois-ci, nous vous invitons cordialement à assister au premier numéro de l'année du spectacle d'humour , qui se tiendra le 27 janvier à l'Institut français de Parakou, mettant en vedette des talents remarquables tels que Sam du Barça l'humoriste ,

Gounou Mayé,

et

🎭

01/01/2024

Vous là, je suis en vie inh.

16/09/2023

Anh ? Vous là c'est comme ça ?

02/09/2023

Je me suis baladé sous la pluie pour prendre l'argent de tontine

Tu vas dormir dans ma voiture ? 😌
02/09/2023

Tu vas dormir dans ma voiture ? 😌

Sam du Barça l'humoriste , on est comment cce soir 🌃 ?
Gounou Mayé vient m'avener à N'dali ce soir. Genre comme chauffèrrr koi. 😉😂

Appuyez sur l'image 🙏🏾😂
28/06/2023

Appuyez sur l'image 🙏🏾😂

Bonsoir à tous 🥲Aidez moi à voter pour la candidate n1 svpJuste un like 👍 sur la publication
25/05/2023

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