Le Canard du Nord

Le Canard du Nord Journal béninois d'informations, d'investigation et de publicité. Spécialisé en Développement local, Culture et Politique de proximité.

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Projet de révision de la Constitution à l’Assemblée nationale Les députés Aké Natondé et Assan Séïbou, respectivement pr...
02/11/2025

Projet de révision de la Constitution à l’Assemblée nationale
Les députés Aké Natondé et Assan Séïbou, respectivement présidents des groupes parlementaires UPR et BR ont introduit à l’ouverture de la 2eme session ordinaire de l’Assemblée nationale, une proposition de loi modificative de la Constitution béninoise. De façon concrète ce projet prévoit la création d’un Sénat en République du Bénin qui réunira les anciens Présidents de la République, de l’Assemblée nationale, de la Cour Constitutionnelle et des anciens chefs d’Etat Major.

Voici les attributions du Sénat en création

Lire l’intégralité de ladite proposition de loi :

Article premier : sont créés ou modifiés :

Article 5-1 (création) : A l’élection du Président de la République, les activités politiques des partis politiques et des corps de la Nation doivent converger au renforcement de l’action politique du Gouvernement jusqu’à l’année précédant la prochaine année électorale.

Au cours de cette période de trêve des activités de compétition politique, l’activité des partis politiques ne doit pas compromettre l’action politique du président de la République et du Pouvoir exécutif. L’animation du débat politique à finalité compétitive est suspendue. L’activité politique doit être contributive et concourir au succès de l’action politique mise en œuvre par la majorité en charge de la direction de l’État.

Le Sénat veille au respect des dispositions du présent article.

Article 22 (modification) : Toute personne a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de la propriété des biens immeubles, lorsque cette propriété est fondée en titre judiciaire ou administratif, que pour cause d’utilité publique et contre juste et préalable dédommagement.

Article 53, alinéa dernier (modification) : Le serment est reçu par la Cour constitutionnelle et le Sénat, devant l’Assemblée nationale, la Cour suprême et la Cour des comptes.

TITRE V NOUVEAU : DU SENAT

Article 113-1 (création) : Le Sénat concourt à garantir la sauvegarde et le renforcement des acquis du développement de la Nation, de la défense du territoire et de la sécurité publique. A ce titre il veille à la stabilité politique, la continuité de l’État et la paix de la Nation.

Le Sénat assure la promotion des mœurs politiques conformes à la sauvegarde des intérêts supérieurs de l’État et de la Nation, de l’Unité et de la Cohésion nationale, du développement durable et de la paix sociale.

Le Sénat veille à renforcer les libertés publiques, la qualité de la gestion des biens publics, l’unité et la concorde nationales en vue du développement humain et complet durable.

En matière législative, il délibère, a priori, tout projet ou proposition de loi à caractère politique, notamment lorsque les projets ou propositions de loi intéressent la dévolution ou l’organisation du pouvoir d’Etat, les finances publiques, la sécurité intérieure et la défense du territoire.

Il peut, alors même que le président de la République n’a pas usé de ce pouvoir, solliciter une seconde lecture de toute loi votée à l’Assemblée nationale.

Lorsque, à sa demande de seconde lecture d’une loi, l’Assemblée nationale écarte les observations du Président de la République, le Sénat est saisi en lecture définitive.

Le Sénat siège à Cotonou.

Il dispose d’une administration et organise son fonctionnement conformément à un règlement intérieur.

Article 113-2 (création) : Le Sénat se prononce sur les comportements des dirigeants politiques, à l’exception du Président de la République et du Président de l’Assemblée nationale, des membres de l’Assemblée nationale, du Gouvernement ou des partis politiques qui contreviennent aux dispositions des articles 5-1 et 113-1 de la présente Constitution et prend les sanctions et les mesures prévues à son règlement intérieur.

Article 113-3 (création) : Le Sénat veille au changement de régime et à la transmission du pouvoir d’État dans les conditions pacifiques et républicaines sans que les acquis du développement soient compromis.

Article 113-4 (création) : Le Sénat est composé des anciens présidents de la République, des anciens présidents de l’Assemblée nationale ; des anciens présidents de la Cour constitutionnelle ; des chefs d’Etat-major des forces en charge de la défense et de la sécurité nationales. Le président de la République et le président de l’Assemblée nationale, désigne chacun, des membres dont le nombre n’excède pas le 1/5ème des membres de droit.

Nul ne peut exercer les fonctions de membre du Sénat s’il est âgé de plus de 90 ans.

Article 2 : A l’installation du Sénat, les membres de droit ayant atteint la limite d’âge de 90 ans, peuvent y siéger à titre dérogatoire jusqu’à l’âge de 95 ans.

La présente loi constitutionnelle entre en vigueur dès sa promulgation et sera exécutée comme loi de l’Etat.

Parakou : Le marché moderne de Guéma, 16e symbole du renouveau commercial béninois​La ville de Parakou, carrefour straté...
02/11/2025

Parakou : Le marché moderne de Guéma, 16e symbole du renouveau commercial béninois

​La ville de Parakou, carrefour stratégique, a inauguré solennellement le marché moderne de Guéma ce vendredi 31 octobre 2025. Cette infrastructure, la seizième du genre construite par le gouvernement Talon, marque la volonté de transformer l'écosystème commercial du Bénin, avec un accent sur le Nord.
​L'événement a été présidé par la ministre de l'Industrie et du Commerce, Shadya Assouma, en présence du préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, et de la DG de l'ANaGeM, Mme Eunice LOISEL KINIFFO.
​La ministre Shadya Assouma a souligné la place stratégique de Parakou. Pour elle, l'inauguration est la "concrétisation d'une vision" visant à faire de Parakou un "pôle d’échanges dynamique, un centre de développement économique et un maillon essentiel de l’intégration sous-régionale." Elle a également mis l'accent sur la volonté politique de "replacer la femme commerçante béninoise au centre du développement".
​Le marché de Guéma est un modèle d'architecture fonctionnelle. La DG de l'ANaGeM a détaillé les caractéristiques : les commerçants disposent de 563 places, 74 boutiques, 75 étals pour la viande et le poisson, sans oublier les coins fruits, légumes et condiments.
​Tout en célébrant cette réalisation, les autorités ont rappelé l'impératif de la bonne gestion. L'ANaGeM a instauré une redevance journalière de 450 FCFA pour assurer la pérennité et l'entretien (sécurité, propreté, maintenance) de ce patrimoine national. La ministre a exhorté les commerçants à s'approprier le marché pour en faire "un symbole de réussite collective."

Societé: L'ONG ASSOPIL et CLOSE mobilisent Parakou contre l'infanticide rituel des enfants​ L'ONG Association pour la Pr...
02/11/2025

Societé:

L'ONG ASSOPIL et CLOSE mobilisent Parakou contre l'infanticide rituel des enfants

​ L'ONG Association pour la Promotion des Initiatives Locales (ASSOPIL) et le Comité de Liaison des Organisations Sociales de Défense des Droits de l'Enfant (CLOSE) ont mené une campagne communautaire intensive à Parakou les 29 et 30 octobre 2025, axée sur la promotion et la protection des droits de l'enfant, avec un accent particulier sur la lutte contre l'infanticide rituel.

​Sensibilisation des acteurs de l'éducation et de la protection

​Le mercredi 29 octobre, un atelier de formation a été organisé au collège privé technique Don Bosco. L'objectif principal était de sensibiliser les enseignants et les membres des associations de parents d'élèves aux principes de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE) et du Code de l'Enfant en vigueur au Bénin.
​L'événement a rassemblé un large éventail d'acteurs, incluant également des forces de l'ordre, des autorités locales, et des représentants des structures de protection de l'enfance.
​Franck Adanmado, Directeur d'ASSOPIL, a souligné l'importance de faire connaître la législation et d'encourager le signalement des violations, y compris les enlèvements et leurs signes. Des participants comme l'enseignant Taïrou OROU MERE et le parent Guillaume DEGBELO KOSSI ont exprimé leur satisfaction, notant avoir acquis une meilleure compréhension de leurs responsabilités et des numéros verts à contacter en cas de violation des droits de l'enfant.
​Marie Chantal Sènami TOTTIN ASSAVEDO, une participante, s'est dite ravie : "Mes impressions sont très bonnes parce que l'ONG ASSOPIL a su toucher un point essentiel de la vie qui est la protection des enfants, ces enfants qui sont innocents mais qui sont toujours victimes des infanticides rituels."

​Échange direct avec les dignitaires du Vodun

​Poursuivant leur engagement, ASSOPIL et CLOSE ont tenu le jeudi 30 octobre une séance d'échange spécifiquement dédiée aux dignitaires du vodun. Cette rencontre visait à mettre en lumière les principes fondamentaux des droits de l'enfant, tels que la non-discrimination et le droit à la vie, à la survie et au développement.
​Franck Adanmado a justifié cette approche en expliquant que les noms de ces acteurs sont parfois cités dans le contexte de la perte d'enfants ou de sacrifices rituels. Il s'agissait de vérifier leur conscience de telles pratiques dans leurs rangs et de les engager dans la dénonciation via le dispositif d'alerte.
​Les dignitaires ont réagi positivement :
​Anuarette GBAGUIDI SONDJO, dignitaire du vodun, s'est engagée à sensibiliser ses pairs et a affirmé qu'aucun vodun ne demande de sacrifice d'enfant au Bénin.
​André HOUANSOU, dignitaire de Sakpata, a promis de relayer l'information pour lutter contre ce fléau et a invité le gouvernement à soutenir ASSOPIL pour "mettre la main sur ces délinquants qui utilisent le vodun pour des sacrifices d'argent."
​ASSOPIL ONG et CLOSE, avec le soutien de PRAEDISIO SAFEGUARDING réaffirment leurs engagements sans faille pour un environnement sûr et protecteur, mobilisant parents, enseignants et dignitaires du vodun pour dire halte à l'infanticide rituel.

​Léa TAOUEMA.

Investiture du duo-candidat de la mouvance Poignée de mains manquée à Parakou entre Wadagni et les présidents de partis:...
08/10/2025

Investiture du duo-candidat de la mouvance

Poignée de mains manquée à Parakou entre Wadagni et les présidents de partis:

Distance ou stratégie politique ?

​L'investiture de Romuald Wadagni et de Mariam Chabi Talata comme duo de la majorité présidentielle pour la présidentielle de 2026, au stade municipal de Parakou, a été un événement de grande envergure, mobilisant des milliers de partisans. Alors que les trompettes et les fanfares saluaient l'officialisation du dauphin du Président Patrice Talon, un détail protocolaire, capté par l'œil averti des observateurs, suscite déjà des interrogations dans les cercles politiques : l'absence d'une poignée de main entre M. Wadagni et les présidents des partis politiques de la mouvance à son arrivée à la tribune des officiels.

Un geste mesuré pour un Technocrate ?
​L'incident, bien que subtil, ne passe pas inaperçu dans un contexte politique où le symbolisme est roi. Le candidat, connu pour son profil de technocrate et sa rigueur budgétaire, a une réputation d'homme réservé, plus à l'aise avec les chiffres qu'avec les effusions publiques. Cette retenue pourrait-elle expliquer un simple oubli ou une volonté de limiter le contact physique, reflétant une prudence personnelle ou une préoccupation sanitaire persistante ?
​Une interprétation penche vers une posture de distance calculée. Romuald Wadagni, bien qu'investi par une coalition de quatre partis de la majorité (UPR, BR, etc.), a été présenté comme un candidat "sans étiquette" ou du moins, non directement issu des arcanes des partis traditionnels. En évitant les salutations personnalisées, M. Wadagni pourrait chercher à affirmer une indépendance vis-à-vis des appareils partisans, souhaitant projeter l'image d'un leader au-dessus des querelles de chapelles, uniquement concentré sur le programme de développement. C'est le signal d'un homme qui mettrait l'accent sur la fonction, l'efficacité, plutôt que sur la connivence politique.

Méfiance ou signe de nouveaux rapports de force ?
​Une lecture plus acérée y voit cependant un signe de méfiance ou, à tout le moins, de redéfinition des rapports de force au sein de la majorité. Les partis politiques, bien qu'alignés derrière lui, pourraient être perçus comme des intermédiaires à encadrer plutôt que des partenaires à égalité. Ce geste pourrait être interprété comme un message clair : le candidat, adoubé par le sommet de l'État et fort de son bilan économique, entend mener sa campagne avec une autorité personnelle, minimisant l'influence des barons des partis.
​L'hypothèse d'une simple méprise protocolaire est difficile à soutenir pour un événement d'une telle importance, planifié avec minutie. Dans un Bénin qui a connu des réformes politiques majeures, le langage non-verbal du futur potentiel chef de l'exécutif est décortiqué. Le manque de chaleur au moment clé de l'arrivée pourrait laisser penser à une priorité accordée à la scénographie de masse (la foule, la jeunesse) plutôt qu'aux relations interpersonnelles avec les élites.
​En définitive, que ce soit par manque de considération (si le geste était délibéré pour marquer une supériorité technique) ou par stratégie politique visant à projeter une image de pureté et d'indépendance, l'omission de cette poignée de main restera un point de discussion. Elle force à s'interroger sur la nature du leadership que Romuald Wadagni entend incarner : un technocrate distant ou un rassembleur pragmatique. Le chemin vers avril 2026 dira si cette distance est un gage d'efficacité ou une fragilité à combler.


Crésus Sanni

Discours d’acceptation du candidat de la mouvance à son investiture à Parakou​"Constance, courage et intégrité" : la dev...
08/10/2025

Discours d’acceptation du candidat de la mouvance à son investiture à Parakou

​"Constance, courage et intégrité" : la devise de Wadagni qui suscite admiration, crainte et indignation

​Que comprendre réellement de cette triple promesse du dauphin de Patrice Talon ?


​Au-delà des trompettes et des fanfares qui ont secoué le stade municipal de Parakou, le week-end dernier, l'investiture de Romuald Wadagni comme candidat de la majorité pour la présidentielle de 2026 n'a pas seulement été une démonstration de force logistique. Elle a été le moment d'une déclaration de principe qui fait désormais l'objet de vifs débats dans la sphère politique béninoise : sa devise, "Constance, courage et intégrité".

​Présenté comme le dauphin naturel du président Patrice Talon, l'ancien ministre des Finances a articulé son discours d'acceptation autour de ces trois piliers. Si, en apparence, ces valeurs cardinales semblent irréprochables pour un futur chef d'État, leur résonance dans le contexte politique actuel du Bénin, marqué par la « rupture » et la consolidation du pouvoir, crée une onde de choc mêlant admiration, crainte et indignation.

​La Constance : gage de continuité ou promesse d'inflexibilité ?

​Dans le vocabulaire politique du candidat Wadagni, la "constance" est présentée comme le maintien du cap des réformes engagées depuis 2016. Pour la mouvance, c'est l'assurance d'une stabilité économique et institutionnelle, la garantie que le chemin vers « notre idéal » ( comme il l'a lui-même formulé) sera poursuivi. Il s’agira pour lui de rester constant dans ce qui est fait de bien mais en ajoutant une touche de perfection en corrigeant ce qui pourra l’être.
​Toutefois, pour l'opposition et les voix critiques de la société civile, cette "constance" est perçue comme un synonyme d'inflexibilité et de continuité systémique. Elle alimente la peur que le prochain quinquennat ne soit qu'un prolongement sans nuance ni autocritique des méthodes de gouvernance actuelles. La crainte est palpable : une présidence Wadagni signifierait-elle le refus obstiné de rouvrir le dialogue sur les questions de droits politiques et de réformes constitutionnelles décriées ? La constance, dans ce cas, devient la promesse d'une posture hermétique au compromis.

​Le Courage : persistance dans l'action ou détermination autoritaire ?
​Le "courage" évoqué par le candidat est clairement orienté vers la poursuite des actions impopulaires mais jugées nécessaires pour le développement du pays. L'homme qui a tenu les rênes des finances publiques pendant des années sait que la mise en œuvre de la "rupture" a exigé des décisions audacieuses, souvent au prix d'un fort mécontentement social.
​Cependant, le terme prend une tout autre connotation lorsqu'il est décrypté par ceux qui dénoncent un recul démocratique. Le « courage » d'un État peut être interprété comme la détermination à imposer sa volonté, quitte à réprimer les contestations ou à marginaliser les opposants. Pour beaucoup, ce pilier résonne comme une menace voilée : le "courage" d'aller au bout des convictions, même si cela implique de museler les voix discordantes. L'indignation monte face à l'idée que ce courage soit celui de l'autoritarisme déguisé en efficacité.

​L'Intégrité : un rappel à l'ordre ou une ligne rouge ?

​L'"intégrité" est, de loin, le pilier le moins controversé sur le plan sémantique. Elle renvoie à l'honnêteté, à la probité et à la lutte contre la corruption, un combat qui a été un marqueur fort de l'ère Talon. M. Wadagni, souvent loué pour sa rigueur dans la gestion des deniers publics, capitalise sur cette valeur pour se positionner comme le gardien d'une bonne gouvernance.
​Néanmoins, même ce point soulève des questions d'interprétation. L'intégrité peut-elle être sélective ? Elle sert, selon les analystes, à justifier l'épuration de certains fonctionnaires ou acteurs politiques au nom de l'assainissement moral de l'administration. La peur est celle d'un usage politique de l'intégrité, transformant cette qualité essentielle en un instrument d'exclusion destiné à écarter toute personne ne s'alignant pas sur la vision et les méthodes du pouvoir.

​Une triple promesse à double tranchant

​En conclusion, la devise "Constance, courage et intégrité" est la quintessence du positionnement de Romuald Wadagni : un homme de chiffres, rigoureux et déterminé à pérenniser l'héritage de son mentor. Pour ses partisans, c'est le socle d'un État fort et performant.
​Mais dans la pensée collective, et surtout au sein des sphères politiques et de la société civile, ce slogan opère comme un signal d'alarme. Il renforce l'image d'un pouvoir qui pourrait être dogmatique (constance), répressif (courage) et exclusif (intégrité). Le véritable enjeu des prochains mois sera de déterminer si le candidat parviendra à rassurer les électeurs sur la nature de cette "triple promesse", ou si celle-ci continuera d'alimenter la méfiance et l'indignation face à ce qui est perçu par certains comme un engagement ferme envers la poursuite d'un système à sens unique.

Frédéric G. ALLOKPON

Tragédie à Parakou Un homme se met la corde au cou après un divorceLa ville de Parakou a été secouée, il y a quelques jo...
08/10/2025

Tragédie à Parakou

Un homme se met la corde au cou après un divorce

La ville de Parakou a été secouée, il y a quelques jours, par un choc suite à un drame familial qui souligne la détresse émotionnelle que peut engendrer une rupture conjugale. Un homme d'une quarantaine d'années a mis fin à ses jours par pendaison, un mois seulement après le départ inattendu de son épouse.
​Les faits, d’une tristesse poignante, se sont produits récemment. Face à la dissolution soudaine de son mariage, la victime n'aurait pas réussi à surmonter le choc et la douleur de l'abandon. Ce geste désespéré a plongé sa famille dans un deuil brutal et irréparable, transformant leur foyer en un lieu de souffrance.
​Ce drame met en lumière la vulnérabilité psychologique des individus face aux épreuves de la vie, en particulier les ruptures sentimentales perçues comme un échec ou une perte de repères fondamentale.
​Cet événement tragique relance le débat sur l'importance du soutien psychologique et des mécanismes d'aide en cas de crise personnelle. Les conséquences du stress post-rupture peuvent être dévastatrices, et l'isolement social aggrave souvent le risque de passage à l'acte.

Aurelie Sabi Boum

Secteur de l’Artisanat : La CMA-Bénin Valide son Cadre Budgétaire pour l'Exercice 2026 La Chambre des Métiers de l’Artis...
08/10/2025

Secteur de l’Artisanat :

La CMA-Bénin Valide son Cadre Budgétaire pour l'Exercice 2026

La Chambre des Métiers de l’Artisanat du Bénin (CMA-Bénin) a tenu avec succès sa deuxième session ordinaire de l'année, marquant une étape décisive pour la structuration et la modernisation du secteur. Cette assemblée consulaire, réunie à Cotonou, a culminé avec l'adoption unanime du budget de l’institution pour l’exercice 2026.
​Sous la présidence de Soufiyanou Imorou, les élus consulaires ont mené des travaux rigoureux axés sur la consolidation des instruments financiers de la CMA-Bénin. En ouverture de séance, le Président Imorou a souligné l'impératif stratégique de ce budget, le qualifiant de levier fondamental pour accroître la professionnalisation, la compétitivité, et la modernisation de l'artisanat béninois.
​Une Gouvernance Solide et Transparente
​L'ordre du jour de la session comportait trois points majeurs, tous validés à l'unanimité des participants, attestant de l'alignement des élus sur la feuille de route de l'institution.
​Approbation des Comptes Rendus : Les membres ont d'abord validé le compte rendu de la session ordinaire du 30 septembre 2024, assurant la continuité administrative. Ils ont ensuite approuvé celui de la session extraordinaire du 30 août 2025, dédiée à l'examen de dossiers urgents.
​Adoption du Budget 2026 : L'examen du projet de budget a abouti à son adoption sans réserve, concrétisant l’adhésion pleine et entière des représentants des différentes branches artisanales aux orientations futures.
​Des Ambitions Budgétaires au Service de la Croissance
​Le plan budgétaire adopté se positionne comme un instrument d'investissement stratégique destiné à transformer l'artisanat en un pilier de l'économie nationale. Ses principales orientations se concentrent sur :
​Le renforcement des capacités opérationnelles de la CMA-Bénin.
​L'accompagnement ciblé des initiatives entrepreneuriales des artisans.
​La promotion et le financement de la formation professionnelle qualifiante.
​L'amélioration de l'environnement économique et réglementaire du secteur.
​L'objectif affiché de la CMA-Bénin est de faire de l'artisanat un moteur de croissance durable, de création d'emplois durables, et d'innovation technique.
​La régularité et la qualité des travaux de l'Assemblée consulaire réaffirment l'engagement de la CMA-Bénin à maintenir une gouvernance participative et transparente. Les élus ont exprimé leur satisfaction de voir leurs préoccupations de terrain intégrées de manière concrète dans les décisions budgétaires de l'institution, renforçant ainsi la légitimité de la Chambre auprès de sa base.
​Cette validation budgétaire marque le point de départ d'une année charnière pour l'artisanat au Bénin. Quelles seront, selon vous, les mesures prioritaires qui auront le plus d'impact sur la compétitivité des artisans en 2026 ?

Mobilisation des ressortissants du Mono et du Couffo pour le duo-candidat de la mouvance  Un soutien déclaré des  Pédah,...
04/10/2025

Mobilisation des ressortissants du Mono et du Couffo pour le duo-candidat de la mouvance

Un soutien déclaré des Pédah, Xla, Minas, Sahouè, Kotafons, Gins...résidant dans le septentrion au duo Wadagni -Talata

​Le lundi 29 septembre 2025 à Parakou, une cérémonie de déclaration de soutien a réuni les ressortissants des départements du Mono et du Couffo vivant dans le Nord du Bénin. Sous un présidium, cet événement a été marqué par l’annonce du soutien officiel à la candidature de Romuald Wadagni et Mariam Chabi Talata pour les élections présidentielles d'avril 2026.
​Les membres des communautés Adja-Tado ont affirmé leur engagement, soulignant l’importance d’une représentation forte de leurs intérêts. Monsieur Basile GOBLIN, coordonnateur, a mis en avant les réalisations de Wadagni en tant que ministre, déclarant : « C'est avec un grand honneur et une profonde conviction que nous, ressortissants du Mono et du Couffo – le grand Mono d'hier – résidant au nord du Bénin, prenons la parole ce jour pour exprimer notre soutien ferme, entier et résolu à Monsieur Romuald WADAGNI… »
​Ce soutien est perçu comme une étape cruciale dans la campagne électorale, visant à mobiliser les électeurs autour d'un projet commun. La présence significative des ressortissants témoigne de l'importance de l'unité et de la solidarité pour faire entendre leur voix dans le processus démocratique.
​Basile GOBLIN a conclu en appelant à la confiance dans le choix de Wadagni et à l’unité : « Chers frères et sœurs du Mono et du Couffo, il est grand temps de nous rassembler, au-delà des différences ethniques, religieuses, ou claniques, autour de ce projet commun, » a-t-il invité.
​L'événement a ainsi permis de renforcer les liens entre les différentes communautés, consolidant un front uni pour les élections à venir.

​Léa TAOUEMA

Nomination au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publiqueTalon renouvelle sa confiance à Victor DANGNON Au soir ...
04/10/2025

Nomination au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique

Talon renouvelle sa confiance à Victor DANGNON

Au soir du 17 septembre 2025 et par le truchement du compte-rendu du conseil hebdomadaire des ministres, la nomination du Dr Victor Dangnon a été un élément d’actualité au sein de ses proches, amis et alliés. Après moult tractations, la rédaction du Canard du Nord est parvenue à lui arracher quelques mots.
Dans son arène sociale et politique, ce natif de Ouassa-Péhunco apparaît comme une grande icône locale, un stratège médiateur. C’est du moins ce qui se dégage de sa « base » et même d’autres milieux qui l’ont côtoyé et qui parlent de personnage de confiance. Deux fois élu député des 5e et 6e législatures, Victor Dangnon est ancien maire de la commune de Ouassa- Péhunco de l’heure de la décentralisation. Les avis concordants le placent dans le palmarès des cadres modèles. On le dit discret travailleur et très prévoyant dans ses choix, à l’image de ces personnes qui croient aux vertus du travail bien fait et en leur étoile. Les milieux qui l’ont vu faire gardent encore l’image d’un homme en qui s’alternent rigueur méthodologique et humour.
Est-ce cela qui lui a valu le renouvellement de confiance du ministre Séidou Alassane et du chef de l’État ? Certainement. L’ex président du Comité interparlementaire de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (CIP-UEMOA) respire la retenue face aux curiosités de la presse, pour des raisons qu’il dit personnelles.
Contacté plusieurs fois au téléphone, le sociologue et ancien maire de Ouassa -Péhunco a enfin lâché quelques sincérités, exprimant ainsi sa reconnaissance vis-à-vis du chef de l’État Patrice Talon et de son ministre. Sans trahir un secret, nous confit-il, « Secrétaire général adjoint du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique n’est pas une position banale dans une République. Je suis nommé plus d’une fois sous le régime Talon. Je ne peux donc souhaiter que du bonheur aux dirigeants… », laisse entendre l’ex Directeur général du Fonds national de développement et de promotion touristiques (FNDPT).
Devant son attitude de retenue, le désormais Secrétaire général adjoint du MISP ignore que nous sommes au parfum de ce que ses consignes sont attendues pour les uns, connues pour les autres, dans son cercle dont les militants toujours fidèles seront bientôt dans les hameaux, villages et quartiers de villes pour de grandes victoires.

Anita Sarè Koto

Bonnes affaires pour Parakou à l’investiture de Wadagni-Talata : Nids-de-poule réparés, feux tricolores remis en service...
04/10/2025

Bonnes affaires pour Parakou à l’investiture de Wadagni-Talata :

Nids-de-poule réparés, feux tricolores remis en service, bars-restaurants et hôtels débordés...

( Quand la politique rime avec prospérité locale )

​L’annonce de l’investiture du duo Wadagni-Talata à Parakou, capitale du septentrion, ne s’est pas limitée à un simple événement politique. Elle est le catalyseur d’un véritable élan de prospérité pour la ville, transformant cette échéance en une opération de développement local inattendue mais bienvenue. Parakou a gagné son pari, démontrant que les grands rendez-vous politiques peuvent être de puissants leviers d'amélioration urbaine et d’activité économique.

​L'accueil d'une cérémonie d’une telle envergure, réunissant des milliers de militants, officiels et journalistes, exige une ville à la hauteur. À Parakou, cela s'est traduit par une série de travaux de dernière minute qui ont radicalement amélioré le quotidien des habitants.
​Longtemps ignorés, les nids-de-poule qui parsemaient les artères principales ont été réparés à la hâte. Les conducteurs et les motocyclistes circulent désormais avec plus de fluidité et de sécurité. De même, le retour à la vie des feux tricolores est un signal fort de l'amélioration de la gestion de la circulation, un bénéfice direct pour la sécurité routière. Pour les citoyens, peu importe la motivation politique derrière ces actions, le résultat est palpable : une ville plus propre, plus sûre et mieux organisée. L'événement a servi de piqûre de rappel aux autorités locales et nationales sur la nécessité d'entretenir les infrastructures au-delà des temps forts électoraux.

​Au-delà des infrastructures, l'impact le plus immédiat s'est fait sentir dans le tissu économique local. L'afflux massif de visiteurs a provoqué une hausse spectaculaire de l’activité, faisant de Parakou une ville où les affaires sont florissantes.
​Les hôtels affichaient complets plusieurs jours avant l'événement, certains ayant même recours à des surréservations, un phénomène rare. De la petite auberge au grand établissement, tous ont vu leurs chiffres d’affaires s’envoler. Les bars-restaurants et les maquis ne sont pas en reste. Ils tournent à plein régime, multipliant les ventes de plats locaux et de boissons. Ce boom économique temporaire permet de créer des emplois ponctuels, d'écouler les stocks et de remettre de l'argent dans les circuits de l'économie informelle.
​Pour les commerçants, c'est un véritable jackpot : une manne financière qui vient soulager des mois d'activité parfois morose. Cette effervescence touche également les transporteurs, les artisans et les petits vendeurs de rue, transformant chaque coin de rue en un pôle d'activité dynamique.

​Un héritage au-delà du vote

​L’investiture du duo-candidat de la mouvance présidentielle, Wadagni-Talata est donc un exemple parfait de la façon dont un événement politique peut générer un dividende social et économique direct pour la ville hôte. Si les nids-de-poule restent réparés et les feux tricolores allumés, l'investissement politique initial se transformera en héritage pérenne pour la population. Parakou a montré qu'elle est capable d'accueillir de grands événements et que, par un heureux concours de circonstances, la ferveur politique a pavé le chemin de son propre développement. L'espoir est désormais que cette dynamique d'amélioration et cette visibilité retrouvée incitent à des investissements durables, bien après le dépouillement des urnes.

Frédéric ALLOKPON

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Parakou

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